ET SI L’ORDINATEUR REMPLAÇAIT LE JUGE ?
3 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET
Alors que tout est fait depuis Nicolas SARKOZY pour éloigner géographiquement et physiquement le juge du justiciable avec un usage immodéré des outils numériques et la fermeture des juridictions de proximité au détriment des plus modestes; l'étape suivante sera de remplacer le juge par un logiciel. D'où l'intérêt de cette conférence de l'Université SAVOIE MONT-BLANC.
ET SI L’ORDINATEUR REMPLAÇAIT LE JUGE ?
Motarahe FATHISALOUT-BOLLON & Vincent RIVOLLIER
MAITRES DE CONFÉRENCES -Centre de Recherche en Droit Antoine Favre (CRDAF) -Faculté de droit de l’USMB
JEUDI 9 JANVIER 2020 | 18H | LA TURBINE SCIENCES
L’analyse automatisée des décisions de justice, les barèmes et la standardisation de la justice conduisent de nombreuses entreprises à proposer des outils de « justice prédictive ». Ainsi par exemple, aux États-Unis, une entreprise prétend calculer le risque de récidive, en vue de déterminer la peine d’emprisonnement. En France, une entreprise indique, à l’avance, le montant d’une indemnisation espérée en cas d’accident corporel. Ces outils ambitionnent de prévoir le résultat d’un procès ; ils s’appuient sur un calcul de probabilité à partir des décisions de justice rendues précédemment, en pariant sur le fait que le juge aura tendance à répéter ses propres décisions. Alors, si un algorithme peut prédire la solution du litige, pourquoi ne pas remplacer le juge par une machine ? Après une analyse sur les avancées technologiques en la matière, on s’interrogera sur leur potentiel mais aussi sur les risques et leurs limites. Une justice «robotisée» n’est-elle, finalement pas, synonyme d’une justice inhumaine ?
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