Fort logiquement, cinq ans après les faits, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) épingle ce jeudi la France dans l'affaire de l'affichette «Casse-toi pov'con», pour avoir violé la liberté d'expression.
La CEDH juge «disproportionné» le recours à une sanction pénale, qui risque selon elle d'avoir «un effet dissuasif sur des
interventions satiriques qui peuvent contribuer au débat sur des question d'intérêt général».
Le plus étonnant là-dedans est qu'il se soit trouvé des juges en première instance et en appel pour condamner M. EON.