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thierry billet

Et ton avenir politique, coco ?

10 Mars 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

C'est avec beaucoup de surprise que je découvre qu'un hebdomadaire s'interroge sur mon avenir politique... Comme j'ignorais tout de cet article, je l'apprécie encore plus. D'autant plus encore que la question qui est posée est d'un intérêt absolument nul. Mon avenir politique n'intéresse personne et il ne m'intéresse pas non plus.

Je ne suis pas un homme politique qui a choisi de faire carrière dans un mandat électif.

J'ai attendu bien longtemps avant d'être élu et encore plus longtemps avant d'avoir des fonctions décisionnelles dans un cadre politique inédit en 2008. J'ai été candidat à bien des campagnes électorales en sachant que nous ne ferions pas 5% et qu'il faudrait payer par nos cotisations les frais électoraux. La première fois aux municipales de 1974 où je fus tête de liste à AMIENS ...à cause de l'ordre alphabétique !

Pour autant, je suis un militant.

Depuis exactement le 12 septembre 1973 et le coup d'Etat de PINOCHET au CHILI. J'ai alors adhéré au PSU de Michel ROCARD. Et depuis cette date, je milite.

Etre militant et être un homme politique n'ont rien à voir. L'homme politique fait carrière politique. Son objectif est d'être élu. Le militant se bat pour ce qu'il croit être juste et travaille longtemps sans espérer être élu ni gagner une élection le lendemain de son adhésion au parti. Le militant travaille pour le long terme, l'homme politique prépare l'élection suivante. La dimension temporelle est indispensable pour comprendre la différence de démarche entre le militant politique et l'homme politique.

J'ai eu la chance de faire des métiers qui m'ont passionné comme chargé de mission d'un parc naturel régional, comme inspecteur du travail, puis comme avocat. Je ferai peut-être encore un nouveau métier demain.

J'ai eu la chance que ces métiers me permettent de travailler en cohérence avec mes idées. C'est une chance inouïe : pouvoir voir le "bout de ses actes" comme le définissait Gérard MENDEL.

Cette liberté et ce militantisme me permettent de dire clairement que je ne sais pas ce que je ferai demain car tous les scénarios sont possibles selon les alliances des uns avec les autres, et selon les engagements concrets des uns et des autres contre le naufrage climatique qui menace la planète.

Mon avenir politique ne m'intéresse pas.

Mais mon militantisme pour l'écologie est une de mes raisons de vivre et le restera ici ou ailleurs, demain comme hier.


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