SOCATRI, la loi du silence chez AREVA
14 Juin 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement
Alors que les informations les plus récentes sur FUKUSHIMA démontrent le mensonge de TEPCO sur l'importance de la catastrophe nucléaire dès le début de la catastrophe, attendez vous à ce que le procés en appel de la fuite de liquide radioactif du TRICASTIN en juillet 2008 vous apporte la preuve qu'AREVA sait aussi masquer la réalité.
Alors qu'elle était en présence d'une fuite incontrôlée d'effluents contenant des radionucléides, AREVA a mis plusieurs heures à signaler la fuite radioactive aux autorités de tutelle.
L'incident n'a été classé qu'au niveau 1 sur l'échelle des accidents nucléaires.
Mais rien ne permettait, au moment des faits, d'être assuré de leur faible incidence autorisait le retard de l'information et donc de la prise de mesures de sûreté pour les populations environnantes.
D'autant que la Loi Transparence et sûreté nucléaire ne crée aucune différence selon l'importance de l'accident.
Après des heures d'atermoiement, AREVA a fini par alerter le Préfet coordonnateur...
En première instance, AREVA a été condamnée pour le défaut de signalement dans un délai raisonnable.
Mais relaxée sur la pollution des milieux naturels.
Nous verrons après l'audience de vendredi 17 juin au cours de laquelle j'assiste la Criirad, si la Cour d'appel de Nîmes maintient cette position.
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