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thierry billet

Conservatoire du Littoral et lac d'ANNECY

29 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Réunion le 23 septembre à CHAMBERY de la section Rhone Méditerranée du conseil des rivages des  lacs du Conservatoire de l'espace littoral & des rivages lacustres.

En résumé, l'équivalent géographique du Comté de SAVOIE jusqu'à NICE à la fin du XIV° siècle.

Je découvre que le directeur de la section est SEUL, depuis mai 2008, dans des locaux prêtés par le conseil général de la SAVOIE à CHAMBERY. Il doit aller acheter ses timbres, envoyer son courrier, visiter les lieux d'achats possibles, et cela du LEMAN aux lacs de retenues du VERDON...

D'ici la fin de l'année il aura normalement un assistant...

C'est la première réunion de cette section grâce à l'opiniatreté de Renée POUSSARD, conseillère régionale verte de Rhone Alpes, et présidente de cette section...

Cette réunion permet de faire le point des stratégies d'acquisition, et notamment en HAUTE SAVOIE grâce à la présence des maires de PUBLIER & LUGRIN et de Jacky REY maire de SEVRIER et Christian JEANTET conseiller général de la HAUTE SAVOIE.

Sur le lac d'ANNECY, la vente d'une propriété MAZAN de MALARTIC à VEYRIER  mitoyenne à la plage de VEYRIER, a été loupée par le Conservatoire et le Conseil général par manque de coordination et d'informations réciproques.

J'interviens sur le sujet pour indiquer que dans un cas comme celui-ci où la maison d'habitation est proche de la route et où l'on peut isoler la partie non construite en bord de lac, le Conservatoire pourrait revendre la partie bâtie pour diminuer le coût d'acquisition.

J'insiste sur la mise en oeuvre du critère de la reconquête d'un accès public aux bords du lac dans la stratégie d'acquisition, et non uniquement de critères écologiques.

Pour le moment, l'absence de stratégie ne permet pas de faire face efficacement à la situation lorsqu'une déclaration d'intention d'aliéner arrive sur les bureaux de l'administration.

Christian JEANTET apporte un complément intéressant en soulignant l'importance de réfléchir à l'acquisition de balcons intéressants et de corridors jusqu'au lac.

Restent quelques points intéressants à noter comme les terrains situés à SEVRIER entre l'ETRAZ et l'OASIS et entre la piste cyclable et le lac où des constructions légères existent depuis les années 1920 sur un peu plus d'un kilomètre sur des terrains qui leur ont été loués par les Domaines. Le Conservatoire va récupérer ces terrains. Ces locataires devront abandonner ces terrains du domaine public dans les années à venir... Elles sont prévenues que leurs constructions sont illégales.

Quant au Clos BERTHET, acquis par le Conservatoire depuis 26 ans à SEVRIER, il est aujourd'hui dans le plus complet abandon, et aucune solution d'utilisation ne s'est faite jour. Le bâtiment se dégrade et il est nécessaire d'adopter une stratégie de réutilisation.

Une réunion intéressante donc pour poser les problèmes : reste à disposer des moyens de conduire la réflexion pour engager une reconquête publique du lac par les opérateurs fonciers que sont le Conservatoire et le Conseil général qui perçoit la taxe départementale des espaces verts et n'a pas brillé par le passé sur son utilisation.



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Une modification du PLU pour l'éco quartier

28 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


La mise en oeuvre de l'éco quartier sur le secteur Vallin Fier - c'est à dire sur les anciens terrains COSMOPLAST en particulier, à l'Ouest de l'avenue de GENEVE, -  va entrer dans une phase plus visible avec le lancement de l'enquête publique sur la modification du Plan local d'urbanisme.

En effet ces terrains sont actuellement "gelés" au PLU, et il convient donc de permettre la réalisation de travaux qui soient en cohérence avec le schéma d'aménagement de l'éco quartier.

Le conseil municipal va donc décider de lancer l'enquête publique en vue de permettre d'avancer danc ce beau projet environnemental et social.

Environ 800 logements sont concernés dans le cadre d'une planification qui ne verra le terme des travaux que dans plusieurs années.

En effet, l'ambition de la Ville sur ces terrains est énorme et il n'est pas question d'en faire une forme de "réserve" destinée à des bourgeois bohèmes annéciens.

Ce quartier doit être la tête de pont d'un urbanisme du 21° siècle respectant les engagements de la majorité municipale en matière de mixité sociale.


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Le Grenelle est renié, RV à Bruxelles !

27 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Le Grenelle est renié, rendez-vous à Bruxelles !, par Jean-Paul Besset et Yannick Jadot

Avec le système de bonus-malus écologique mis au placard par le président de la République, ce n'est pas seulement le numéro deux du gouvernement, Jean-Louis Borloo, qui reçoit un camouflet, c'est le Grenelle de l'environnement qui est touché au coeur. Cette disposition n'était, certes, qu'une des 273 mesures arrêtées par les négociateurs du Grenelle, dont le gouvernement et les entreprises.

Mais cette amorce de fiscalité verte changeait de logique : établir un "juste prix" des produits de consommation en y intégrant enfin les contraintes écologiques. Sans être une panacée, tant son extension à tous les biens et services pose de problèmes techniques, le bonus-malus devait envoyer un signal clair : réorienter la consommation vers le moins polluant et le moins énergivore, le recyclable et le durable, inciter les industriels à changer leur offre selon des critères écologiques que le marché est incapable de fournir. Autrement dit, rendre moins cher le mieux et plus coûteux le pire.

Le résultat ne s'est pourtant pas fait attendre : encalminée dans ses archaïsmes productivistes et indifférente au bien commun, la majorité UMP, rejointe dans sa croisade démagogique par l'opposition socialiste, y a opposé le front de boeuf du refus. Manque de moyens ? La défiscalisation des agrocarburants, aberration écologique et sociale, coûtera près de 900 millions d'euros pour la seule année 2008 ! Les banques centrales occidentales ont dépensé en quelques jours plus de 400 milliards d'euros de fonds publics pour tenter de réparer les dérives du laisser-faire financier. Combien nous coûtera le laisser-faire environnemental ?

0r Nicolas Sarkozy. Il se faisait fort de montrer l'exemple lors de sa présidence européenne et promettait de placer la France à l'avant-garde du combat environnemental. Le président, son gouvernement et sa majorité restent décidément dépourvus de la consistance, de la constance, de l'ambition et du courage que requiert l'impératif écologique et social.

Bel exercice d'hypocrisie de communication aussi. On dit accepter un principe dont on refuse l'application. Le renvoi à une commission Théodule signe en réalité l'arrêt de mort de cette innovation. On nous a déjà fait le coup avec l'enterrement de la taxation de l'énergie (la contribution climat-énergie) par l'intermédiaire d'une commission d'étude... qui ne s'est jamais réunie ! Comme par hasard il s'agissait, là aussi, d'une mesure fiscale structurante, ne visant pas à accabler consommateurs et entrepreneurs mais à les conduire à une autre répartition de leurs budgets et leurs investissements. Choix radical, il est vrai.

RÉGULATION ET SOBRIÉTÉ

Cet épisode navrant déconsidère l'esprit du Grenelle de l'environnement. Il ne peut que conforter le choix que nous avons fait de porter l'impératif écologique au coeur des prochaines élections européennes en construisant avec Daniel Cohn-Bendit l'Alliance pour une Europe écologiste. Nous avons participé à la négociation du Grenelle avec le collège associatif ; nous sommes convaincus qu'il faut désormais traduire politiquement la prise de conscience et la mobilisation de nos concitoyens au bon niveau : celui de l'Europe, notre maison commune.

L'issue à la crise et la métamorphose possible de nos sociétés ne se confondent décidément pas avec les vieux partis de droite, de gauche et du centre dont la matrice puise dans une époque révolue, celle de la révolution industrielle, de l'abondance infinie des ressources et des illusions d'une croissance aveugle.

A l'inverse, les maîtres mots de la nouvelle offre politique que nous proposons sont régulation et sobriété, solidarité, équité et partage, démocratie et citoyenneté. Des mots auxquels nous nous efforcerons de redonner sens en les traduisant en actes à Bruxelles, au sein du Parlement européen, contrairement aux reniements que le gouvernement impose aux conclusions du Grenelle.


Jean-Paul Besset et Yannick Jadot sont membres du bureau exécutif de l'Alliance pour une Europe écologiste.

 

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José Bové, pour l'union des écologistes

24 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel


José BOVE était ce week-end à ANNECY.

Grâce à Simone DALEX, j'ai pu m'entretenir un moment avec lui.


Nous avons évoqué les Européennes.

José souhaite manifestement aller au bout de la démarche de rassemblement des écologistes.

Pour la grande région SUD EST, il m'a indiqué que la tête de liste serait certainement Michèle RIVASI, maire adjoint de VALENCE et conseillère générale de la DROME.

Une bonne nouvelle donc.

Après l'échec des présidentielles, il est temps de construire une offre politique attractive à la hauteur de l'enjeu environnemental.

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Grenelle : HULOT tempête.

23 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Nicolas Hulot, animateur télé et écologiste, est président de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme.
Voici son interview dans LIBERATION :

 Les atermoiements du gouvernement sur la fiscalité verte sont-ils le signe de l’enterrement à venir du Grenelle de l’environnement?

La première chose à faire, c’est siffler la fin de la récré ! Cela fuse dans tous les sens, c’est du grand n’importe quoi. Un coup on nous dit «on vire le bonus-malus», un coup on nous dit «on va l’examiner». D’accord, il faut encore attendre, et regarder les choses concrètes, la loi Grenelle 2 à venir [qui doit traiter en particulier des transports, du logement, de la préservation de la biodiversité et qui devrait être transmise dans les jours qui viennent au Conseil d’Etat, ndlr], les modalités d’application et les financements qui iront avec. Mais quand même. Le Grenelle de l’environnement, ce n’est pas la panacée, mais il a ouvert une dynamique dont il faut se réjouir, une avancée qui a donné un élan. Et si, dès la première étape importante, on ne parvient pas à montrer un signe fort à la société, qui se traduise par un vote unanime à l’Assemblée nationale, c’est à désespérer.

Etes-vous surpris par la virulence des attaques contre Jean-Louis Borloo, qui souhaite étendre le bonus-malus à d’autres produits de consommation?

Je n’ai jamais imaginé que ce processus irait à son terme sereinement et que les vieux démons n’allaient pas resurgir. Il y a des gens en France qui n’ont toujours pas visualisé la contrainte majeure devant nous - la survie de la planète -, qui nous oblige à trouver des solutions. Ces mêmes personnes, systématiquement, font marche arrière à la moindre proposition, sans avancer d’alternative. Je veux bien admettre qu’il y a des choses proposées dans le Grenelle qui ne sont pas parfaites, mais on ne peut n’y opposer que des résistances, du délitement. Il faut que cela s’arrête, ça devient ridicule.

Résultat, tout débat sur la fiscalité environnementale est-il torpillé par les querelles de préau?

Mais cela fait des années que je réclame un vrai débat, en profondeur sur la fiscalité écologique, dans laquelle j’englobe la fiscalité énergétique! Avec pour point focus le déplacement de la fiscalité du travail sur la fiscalité environnementale, pour que les choses se fassent à pression fiscale égale. Les Suédois l’ont fait et cela n’a pas foutu leur économie à terre. A partir de là, il y a plusieurs pistes, plusieurs outils possibles qui permettent de réguler des flux et de susciter de la créativité industrielle pour offrir aux citoyens des choix pour s’équiper de biens de consommation moins consommateurs d’énergie. Dans ces outils, évidemment, la fiscalité incitative dissuasive peut être utile, même s’il peut y avoir des effets rebonds. Des bonus tellement incitatifs qu’ils peuvent inciter certains à acheter deux biens d’équipements plutôt qu’un seul.

 En période de crise, comme celle financière et économique d’aujourd’hui, l’environnement est-il condamné à jouer le rôle de variable d’ajustement?

Cela révèle que le principal verrou sur ces questions vitales reste un verrou culturel. Il y a une inertie culturelle crasse. On se gargarise tellement du terme développement durable qu’il finit par me donner la nausée. Quand je vois ceux qui veulent faire un grand prix de F1 aux portes de Paris sous le signe du développement durable, je dis «halte au feu»! Il faut être cohérent. Je sais bien qu’il y a des résistances au sein même de l’exécutif. On n’a guère entendu Matignon : il y avait du côté du Premier ministre des réticences sur la loi OGM. Elles se reproduisent. Et je ne suis pas étonné qu’un certain nombre de députés et sénateurs, qui ont des préjugés gigantesques sur ces sujets-là, soient dans le refus et le déni. Qu’ils refusent, d’accord, mais qu’ils proposent autre chose.

L’Elysée est-il piégé par ses engagements qu’il ne peut tenir?


Pour l’heure, ce n’est pas Nicolas Sarkozy qui pose problème. On pourra avoir un commentaire définitif quand on connaîtra la loi Grenelle 2. Je rappelle quand même que le candidat Sarkozy s’est engagé à doubler la fiscalité énergétique environnementale. Il y a donc de la marge. Ce qui n’est pas normal, c’est que plus de 70% de notre fiscalité porte sur le travail, alors que c’est l’énergie, les impacts environnementaux et les ressources naturelles qu’il faut réguler. Il n’y a pas besoin d’être prix Nobel d’économie pour dire qu’il y a un truc qui ne va pas dans le système. Même Jean-Pierre Raffarin, à l’époque Premier ministre, et j’avais eu du mal à le convaincre, a accepté une commission sur les financements innovants, présidée par Jean-Pierre Landeau. Plein de pistes passionnantes avaient été explorées [dont celle qui a donné lieu à la taxation sur les billets d’avion pour financer un fonds de médicaments pour les pays du Sud]. Mais tout le reste doit être dans un coffre-fort et ne sert à personne. Idem pour le livre vert sur la fiscalité environnementale de la Commission européenne. On en revient à l’époque du pauvre Serge Lepeltier [ministre de l’Ecologie et du Développement durable entre 2004 et 2005], sorti par la petite porte à l’Assemblée nationale face au tollé des députés qui ne voulaient pas entendre parler d’un malus sur les 4x4! Qu’il faille prendre son temps, regarder les effets pervers, OK. Mais là, il y a vraiment une confusion. Il faut donc siffler la fin de la récré.
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Parking payant au nouvel hôpital

22 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


J'ai refusé de signer la pétition demandant la gratuité du parking du nouvel hôpital.

Je m'en explique.

Le prix du parking et sa raréfaction sont les moyens les plus efficaces pour que les gens changent leurs habitudes : qu'ils abandonnent leur voiture chérie parce que le parking est trop cher et qu'il manque de places.

La gratuité du parking est au contraire une mesure incitative à la poursuite du schéma traditionnel : tout le monde dans sa voiture personnelle !

Le fait que le parking du nouvel hôpital soit payant est donc une bonne chose dans la mesure où le service public de transports collectif réalise une desserte remarquable de l'hôpital Nord dans des conditions de régularité et de confort exceptionnelles.

Il n'y a donc aucune excuse à ne pas prendre le bus.

Quant aux malades, habitants de l'agglo, et qui se rendent à l'hôpital en consultation, si ils peuvent venir en voiture, c'est que leur état de santé leur permet de se laisser conduire en bus !

Pas de démagogie donc : la gratuité des parkings est une mauvaise chose si l'on veut adopter une démarche cohérente sur le plan environnemental.

En matière environnementale, la ressource gratuite est gaspillable et gaspillée : la qualité de notre air en souffre gravement.

J'espère que d'ici la fin du mandat, la Ville aura étendu son aire de parkings payants car il nous faut convaincre et inciter au seul choix écologique; celui de la SIBRA.




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Pour une autre politique agricole

21 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

























Grâce à l'énorme travail militant fourni au plan local par les AMIS DE LA TERRE & la CONFEDERATION PAYSANNE, les deux jours organisés à l'occasion du Sommet des ministres européens de l'agriculture a été un grand succés.

Près de 1.000 personnes dans les ateliers et conférences de Samedi au Boulodrome, sans doute 3.000 manifestants cet après-midi sur la PAQUIER pour former en lettres immenses les lettres de  "CHANGER LA PAC" sur fond de lac d'ANNECY.

On ne peut que se féliciter de cette réunion de militants, agriculteurs, consommateurs et écologistes autour de la revendication d'une agriculture de qualité qui respecte l'environnement et rémunère correctement le travail des paysans, au lieu de dispenser des aides aux céréaliers et de poursuivre dans la voie de l'intensification des pratiques culturales dont le dernier avatar est celui des agrocarburants, responsables de la tension sur les prix des matières premières agricoles de cette année.

Le problème c'est que le Ministre de l'agriculture en FRANCE est le secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) qui est dirigée par les céréaliers et autres betteraviers de moins en moins nombreux, mais de plus en plus puissants du fait de la concentration des productions.

En HAUTE SAVOIE, et le débat organisé par les VERTS avec Alain LIPIETZ ce vendredi l'a bien illustré, la FDSEA est en complet décalage avec la politique de la Fédération nationale.

Sans rentrer dans les débats très techniques des "droits à paiement unique" ou du recouplage entre les aides et la production (aujourd'hui, même si il arrête sa production l'agriculteur continue de toucher les subventions de l'Union européenne...), la FDSEA 74, comme la Confédération paysanne partagent le constat que le territoire n'est pas géré de la même manière par des petits agriculteurs que par des gros.

Nous sommes encore en HAUTE SAVOIE dans une agriculture qui ayant privilégié les productions fromagères de qualité rémunère correctement l'agriculteur et permet de maintenir une agriculture familiale efficace.

Mais les menaces sont là.

La Politique agricole commune doit intégrer le volet environnemental et celui de l'aménagement du territoire : dans ce débat européen, Michel BARNIER reprend la logique d'une agriculture productiviste tournée vers l'exportation.

Exactement l'inverse de ce que nous souhaitons.

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Thermographie aérienne : l'exposition

19 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


L'exposition dans le hall de la Mairie des résultats de la thermographie aérienne est un outil remarquable de visualisation par les annéciens de leur immeuble ou de leur maison en termes de gaspillage d'énergie.

En complément de cette photographie de l'existant, vous pouvez vous faire conseiller par des personnes compétentes sur les meilleurs moyens de trouver des solutions concrètes pour améliorer l'efficacité énergétique de votre logement.

Rendez vous donc très vite à la Mairie pour vous rendre compte des possibilités d'économies d'énergie que vous pouvez réaliser.
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Ordures ménagères : une décrue continue

17 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


La politique de tri sélectif mise en oeuvre par l'agglomération continue de développer ses fruits.

Malgré la croissance de la population, le tonnage de déchets incinérés diminue régulièrement depuis 2002.

A l'époque nous incinérions 53.338 tonnes sur l'agglomération et aujourd'hui seulement 42.052 tonnes pour 2008 en estimation au 31 juillet 2008 : nous avons donc réduit de 22% le volume à incinérer.

C'est une excellente nouvelle, même si nous restons de gros fabricants de déchets avec 418 kilos par an et par habitant.

D'autant que 151 autres kilos sont apportés volontairement dans les déchéteries.

Il nous faut encore faire diminuer nos déchets : le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas.

Des démarches volontaristes vont être engagées vis à vis des distributeurs de l'agglomération pour les raisonner sur les suremballages et sur la reprise des appareils électroménagers.
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Si les médias s'y mettent...

16 Septembre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel


par Thomas Legrand
du lundi au vendredi de 7h46 à 7h48
FRANCE INTER
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16 septembre

La galaxie écolo

 

En France, le pôle écologiste est en train de naître.

Il se passe en ce moment chez les verts exactement l’inverse de ce qui se passe au PS et, il faut bien l’avouer, exactement l’inverse de ce qui se passe d’habitude chez les verts depuis des années, puisque dans le mouvement écologiste français, l’amateurisme politique disputait le pointillisme idéologique. Aujourd'hui, la galaxie écologiste est en train de se réunir avec les élections européennes comme horizon. Daniel Cohn-Bendit revient avec son charisme un peu foutraque mais aussi avec cette capacité à agréger des écologistes séparés depuis longtemps : l’alter mondialiste José Bové, le médiatique Nicolas Hulot, des responsables de Greenpeace et même l’austère Eva Joly qui travaille depuis plusieurs années sur les questions d’aide au développement. Ce ne serait qu’une affiche étoilée de plus s’il n’y avait pas en même temps l’amorce d’une réflexion de fond.

Ces derniers temps, beaucoup d’idées écologistes ont été reprises, notamment par le gouvernement.

Mais les responsables écologistes, les responsables d’associations, qu’ils aient participé au Grenelle de l’environnement ou qu’ils l’aient boudé, ont évolué ces derniers mois. D’abord, avant le Grenelle et avant que les principaux candidats à l’élection présidentielle ne défilent devant Nicolas Hulot pour se faire apposer une pastille verte sur le front ; les écologistes étaient considérés comme de doux rêveurs ou des gauchistes mal dégrossis. Les différents ministres verts qui se sont succédés sur le pauvre marocain rabattable de l’environnement se bagarraient avec leur maigre budget. Aujourd’hui, la cause environnementale –c’est vrai - est reconnue par tous. Le ministre de l’environnement est le seul ministre d’Etat, mais le terme "développement durable" est tellement galvaudé qu’il désigne même l’action de prendre un Vélib’ou de fermer le robinet quand on se lave les dents.

Il se trouve que devant ce qui peut apparaître comme leur victoire idéologique, les écologistes sont nombreux à penser que l’urgence environnementale n’est pas réellement prise en compte. Nicolas Hulot, qui est très silencieux en ce moment, laisse parler ses amis. Ces derniers - comme Jean-Paul Besset - se sont rapprochés des verts et de Daniel Cohn-Bendit. Nicolas Hulot rejoint ceux qui estiment que la régulation écologique se heurte au laisser-faire du marcher. Celui qui voulait convaincre les libéraux de promouvoir une croissance dite soutenable met maintenant -dit un de ses proches- : « de plus en plus en avant l’incompatibilité entre les mesures nécessaires à l’écologie et le libéralisme ».

Est-ce cette évolution marque un virage à gauche du mouvement écologiste ?

Ce serait trop simple de le qualifier ainsi. Ils constatent simplement la limite du concept de croissance soutenable. Le projet de plate forme du pôle écologiste, qui est en train de naître s’oppose à « l’organisation productiviste, libérale, consumériste portée par l’idéologie de la croissance ». Donc, la notion de croissance soutenable est caduque. Les écologistes se rapprochent des théories établies dans les années 70 par l’économiste Nicholas Georgescu-Rogen, développées aujourd’hui par Serge Latouche. L’idée c’est que la croissance, qui a longtemps permis l’enrichissement et la répartition est maintenant plus un problème qu’une solution, surtout qu’elle se heurtera bientôt à la raréfaction des matières fossiles. Alors c’est vrai que ce concept séduit plus facilement des électeurs de gauche que de droite puisqu’il implique une certaine régulation par l’Etat. Mais, en même temps, il parait incompatible avec le programme des socialistes qui se donne toujours comme but la redistribution de richesses produites dans le cadre du marché et d’une croissance maximum. Bref, nous sommes à la veille, à gauche d’un débat de fond qui n’a eu d’équivalent que celui entre communistes et sociaux démocrates après guerre.

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