10 ans de lutte contre la corruption et la "finance sans loi"
En 2000, alors juge d’instruction, en charge de l’affaire Elf Éva Joly publie "Notre affaire à
tous".
Elle écrit « Nous devons montrer la borne ou s’arrête le pouvoir de la finance off-shore. Les sociétés écran s’emboîtent les unes dans les autres. Combien de temps allons-nous tolérer que le
droit s’arrête aux portes des paradis fiscaux par lesquels transitent 80% des flux financiers mondiaux ».
En 2003, devenue conseillère du gouvernement norvégien pour la lutte contre la criminalité financière, Éva Joly publie Est-ce dans ce monde-là que nous voulons
vivre ?, récit des pressions subies pendant ses enquêtes et cri d’alarme contre les dérives de « la finance sans loi ».
Elle réunit à cette occasion à la Sorbonne une vingtaine de figures internationales pour lancer La Déclaration de Paris et dénoncer « la complicité des banques occidentales dans la grande
corruption. Le système financier est une machine qui ne connaît plus que sa propre loi et protège de manière délibérée l’opacité des flux criminels. »
En 2006, Éva Joly publie La force qui nous manque, récit autobiographique et éclairage sur la « guerre nécessaire » à mener.
Elle écrit : « S’il faut une cible désignons les paradis fiscaux. S’il faut se battre contre des États et contre Wall Street, faisons-le avant qu’il ne soit trop tard. »
Aujourd’hui, la réalité a rattrapé le combat d’Éva Joly. La crise financière a montré la folie des paradis fiscaux et de la finance sans régulation.
Elle publie "Des héros ordinaires"
un livre de combat, qui propose les portraits d’hommes et de femmes qui luttent contre la corruption et les paradis fiscaux en Europe.
« Puisque le sommet a échoué, il faut partir du terrain ».
L’Islande, premier pays ruiné par la crise financière, lui a demandé de coordonner les enquêtes sur les dérives bancaires. « La leçon islandaise vaut pour New York, Londres et Paris. Les
responsabilités doivent être établies, les coupables poursuivis. Combien d’enquêtes la France a-t-elle ouvertes depuis l’été 2008 ? A qui demande-t-on des comptes ? »
Éva Joly se présente aux côtés de Daniel Cohn-Bendit aux élections européennes sur la liste Europe-Écologie.
L'Etat revient sur le lac, et c'est une bonne nouvelle !
La communication ce lundi matin, en réunion du collège "élus et Etat" de la conférence lac, d'une "note de doctrine" élaborée par la Direction de l'Equipement et de l'agriculture (DDEA) qui fixe les priorités de l'intervention de l'Etat dans les moi qui viennent, est une excellente nouvelle.
L'Etat y affirme ses priorités :
- la protection des espaces sensibles et des herbiers sous lacustres
- les mouillages écologiques
- l'accès à la servitude de marchepied sur le domaine public terrestre.
Les riverains doivent laisser une bande de 3,25 mètres accessible aux piétons et donc libre d'obstacle, sur les terrains qui ne comportent pas d'obstacles à ce cheminement qui auraient été construits avant 1964.
La priorité concerne les terrains cédés par l'Etat au Conservatoire du Littoral et qui sont construits de constructions illégales à SEVRIER, DUINGT ou SAINT JORIOZ.
Rappelons que sur la question des mouillages écologiques, un groupe de travail ad hoc se réunit le 20 mai pour faire des préconisations d'ici deux mois.
Présentation du Schéma de cohérence territoriale
Je ne pense pas que l'on mettra dehors les citoyens intéressés par cette présentation.
9 mai, fête de l'Europe
« Musiques, contes et légendes d’Europe »
à 20 h, entrée libre.
Les cartographes et les politiciens en définissent les contours et l’organisation.
Les poètes, les penseurs, les rêveurs et les musiciens contribuent eux aussi à rendre cette Europe plus belle, plus douce et plus proche de nous.
Ce spectacle du 9 mai associe une chanteuse lyrique qui dit des textes et joue de la harpe celtique, une bassoniste qui chante, un hautboïste et une flûtiste qui parlent.
Ils vous conteront de musiques en textes, une Europe originale, s’inspirant de H. Gougaud, W.A. Mozart, R. Tramond, G. Donizetti, H. Bordeaux et des musiques traditionnelles…
Ainsi tous, joyeusement, nous œuvrerons pour la Paix.
Avec
Isabelle Gallarotti, soprano et harpe
Béatrice Fatus, flûtes et voix
Emmanuel Joan, cor anglais, hautbois et voix
Caroline Brion, basson et voix
Pierre HERISSON me regrette
On y apprend que M. HERISSON me regrette du temps où j'étais dans l'opposition. Mon impertinence lui était sympathique, alors qu'aujourd'hui je ne servirais plus à rien.
Effectivement, pendant 7 ans, j'ai été au SILA le petit caillou qui le démangeait en permanence.
De la cale sèche offerte à son ami M. CECCON sur fonds publics et financée grâce à un emprunt qui sera peut être la bombe à retardement des finances du SILA, à l'équilibre des comptes grâce aux apports extérieurs dont je n'ai cessé de dénoncer le caractère nécessairement temporaire, ou encore des tuyaux tirés en fonction des accointances politiques plutôt que des véritables capacités de financement du SILA et des besoins de la majorité de la population, je suis assez fier d'avoir été celui, bien seul, qui a alerté l'opinion publique et les autres élus sur une gestion du SILA à visée d'abord sénatoriale.
Pour autant, je me sens autrement plus utile aujourd'hui pour la défense de l'environnement dans l'équipe de Pierre BRUYERE grâce à l'action conduite pour adapter le SILA aux enjeux nouveaux de la gestion du Lac et aux contraintes financières drastiques qui s'annoncent.