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Jardins en ville : 34 de plus !
Nous avons tiré au sort ce lundi soir les 34 nouveaux bénéficiaires de jardins en ville qui seront ouverts au printemps prochain Route de Vignières sur un terrain déjà utilisé par des jardiniers pour une vingtaine de lots, à côté des serres municipales.
Ces lots existants seront un peu réduits en superficie pour permettre l'installation de nouveaux jardiniers qui bénéficieront des 25 mètres carrés qui semblent une superficie suffisante aux premiers participants.
Bien entendu, il s'agit d'une utilisation temporaire mais le succès remarquable de cette opération incite la Ville à rechercher de nouvelles implantations pour satisfaire la demande des annéciens de produits de qualité cultivés localement.
En ce sens, l'opération "Paniers Fraîcheur" sur le parvis de la Gare entrera en application cet hiver dès que la Chambre d'agriculture aura fait le choix du
maraîcher qui sera convié à mettre en vente ses paniers de produits locaux une fois par semaine auprès des clients de la SNCF, partenaire de ce projet sympathique.
Appel de Pierre RABHI
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"Il n’y a rien de plus puissant qu’une idée dont le temps est venu." Nous avons tendance en toute modestie à appliquer cette formule de Victor Hugo au mouvement Colibris. Parmi mes engagements, ma fonction de conférencier implique de nombreux déplacements en France et à l’étranger. Cette itinérance me permet de constater avec une grande satisfaction la multiplication de groupes se réclamant du mouvement.
Ainsi, des femmes et des hommes sont en train de préparer des oasis comme autant de réponses concrètes à la désertification sociale, économique et humaine qui affecte la société contemporaine. En effet, la conjoncture actuelle marque les limites du modèle sur lequel a été édifié le vivre ensemble national et planétaire. Nous avons beaucoup réfléchi à la pertinence ou la non pertinence du modèle qui a suscité une réflexion libre de toute autre considération que l’urgence d’un principe plaçant l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations. Cela résume tout ce qui nous motive depuis quelques décennies.
Pris comme tout le monde dans le marasme d’une société qui, selon la formule de Alain Fournier "ne sait ou elle va, mais elle y va", on se sentait comme impuissant avec la menace la plus grave qui soit, à savoir la résignation. En ces circonstances, la tendance est à la désignation de boucs émissaires : l’État et ses institutions, la finance, et bien d’autres responsables. Cela n’est pas inexact mais ne peut suffire à nous dédouaner de notre responsabilité individuelle et collective. Finalement, la réponse la mieux ajustée en la circonstance nous a été inspirée par une légende amérindienne* : la part du colibri. Cette légende se passe de commentaires, elle exprime une incontestable vérité. Cependant, elle serait restée comme tant d’autres une belle légende, une belle métaphore stérile s’il n’y avait eu la volonté de la rendre socialement opérationnelle.
C’est ici que commence l’histoire du mouvement Colibris avec l’engagement d’une petite équipe déterminée, soutenue financièrement par des donateurs confiants et solidaires. Le succès de cette initiative a dépassé nos espérances. Aujourd’hui, plus de 70 000 personnes se reconnaissent dans les valeurs de Colibris et suivent nos actions, des dizaines de groupes locaux se sont créés partout en France et constituent aujourd’hui une réelle force citoyenne. Dans les domaines de l’économie, l’éducation, l’agriculture, l’énergie, la démocratie... des centaines de projets ont émergé suite au lancement des forums citoyens et de la (R)évolution des colibris : une monnaie locale à Strasbourg, un éco-village près de Lorient, une plateforme de co-voiturage en Dordogne, une association de recyclage textile à Lille, une école à pédagogie coopérative dans le Périgord, sans compter les effets positifs qui, pour n’être pas visibles, n’en sont pas moins importants comme nous en avons de nombreux témoignages.
Nous sommes en quelque sorte heureux d’être victimes de notre succès. Cependant, ce succès engendre encore plus de sollicitations, qui pèsent davantage sur l’équipe et provoquent même un déséquilibre financier. Notre engagement renforcé par la demande quasi exponentielle de citoyens en "transition" prend peu à peu la tonalité d’une politique de société, hors de toute appartenance politique partisane. Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin en ces circonstances. Poursuivre et donner force à nos engagements devient un devoir.
Pour ce faire, nous avons besoin que le soutien dont certains parmi vous nous honorent déjà se renouvelle et s’amplifie pour être ajusté aux exigences suscitées par le succès. Il n’y a aucun doute que, dans la sphère politique, de belles consciences tentent de faire le mieux qu’ils peuvent, mais dans une logique dont les fondements sont incompatibles avec une réalité devenue implacable. Nous sommes de plus en plus convaincus que certaines initiatives de la société civile sont porteuses d’avenir. Le mouvement Colibris les révèle et les révèlera encore plus largement.
Nous sommes, je suis personnellement convaincu que notre appel sera entendu. Avec notre profonde gratitude, soyez assurés de notre détermination pour que les valeurs que nous partageons puissent être servies comme elles le méritent.
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VIOLETTE, courez y
Ne ratez pas "Violette" par le metteur en scène de "Séraphine", l'histoire de cette servante, peintre naïve de la fin du XIX°.
Violette, c'est l'histoire de Violette LEDUC, une écrivaine de basse extraction, confrontée à Simone de BEAUVOIR, qui
l'entretient en cachette, car elle croit en son talent, mais aussi dans l'utilisation politique de la vie sordide de Violette. Joué remarquablement par Emmanuelle DEVOS et Sandrine KIBERLAIN, ce
duo mérite vraiment le détour dans une France de 1960 où l'avortement était interdit et la femme totalement soumise.
Courez y, c'est déjà dans la petite salle des NEMOURS...
Et oubliez Inside Llewyn Davis, sans histoire, sans dialogue, sans rien quoi, n'y avait il rien d'autre à récompenser à CANNES ?
14-18, ne pas commémorer sans mémoire...
Ne pas oublier pour cela la chanson de CRAONNE...
KAIZEN, le bimestriel des COLIBRIS...
Pêche à grandes profondeurs, l'appel de Mathieu RICARD, moine tibétain et auteur, sur le site de KAIZEN, le bimestriel de l'association des COLIBRIS auquel je vous invite à vous abonner.
Congrès de la CIPRA à ANNECY
La CIPRA est trop peu connue en FRANCE. Pourtant la Commission internationale pour la protection des ALPES est une ONG indispensable pour faire entrer dans le concret la Convention alpine ratifiée par les pays de l'Arc Alpin, et pour obtenir des avancées dans le domaine de la protection des ALPES. C'est en cohérence avec l'élection d'ANNECY à la présidence de l'association VILLES DES ALPES que nous allons accueillir à l'automne 2014 le Congrès international de la CIPRA.
Avec Alain BOULOGNE, président de CIPRA France et Claire SIMON, directrice générale de la CIPRA internationale (et ancienne élève de l'IER du Lycée de POISY), nous avons travaillé la semaine dernière au montage de ces journées d'étude qui permettront de mieux faire connaître la CIPRA aux ONG françaises et aux citoyens annéciens préoccupés de la protection de l'arc alpin.
Plus d'infos sur la CIPRA sur le site cipra.org
Finances solidaires, un exemple
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Melissa et Claire ont travaillé pendant plusieurs années dans le domaine des services aux personnes. Très sensibles au développement local et aux circuits d’alimentation courts et
bio, elles décident de se réorienter professionnellement dans ce domaine. Leur projet est né d’un constat personnel : pour manger sain il faut aller loin ! En effet, habitantes
d'un territoire rural, elles sont obligées de parcourir jusqu’à 45 km pour faire leurs courses dans des magasins spécialisés en bio. A partir de là, leur idée est simple : ouvrir un commerce
d'alimentation biologique et locale, d'artisanat ainsi qu'un salon de thé à la belle saison.
Après une année de travail, Melissa et Claire sont maintenant prêtes à ouvrir leur magasin d’alimentation qu’elles ont nommé « Bio’Loco ».
Situé à Monestier-de-Clermont (38), il ouvrira ses portes dès le mois de décembre ! Pour que ce projet devienne réalité elles ont encore besoin de 12 000 euros. Ces fonds serviront à financer l’ameublement du magasin et à acheter du matériel frigorifique et informatique.
Pour réunir cette somme et réaliser leur projet, Melissa et Claire ont souhaité passer par la finance participative à travers la plateforme www.pret-de-chez-moi.coop
Vous souhaitez contribuer au projet « Bio'Loco » ?
Rendez-vous sur :
Bonnets rouges, pas celui du Commandant COUSTEAU
Yves PACCALET dit ce qu'il pense de ces bretons au bonnet rouge qui manifestent pour moins d'impôts alors qu'ils se sont gavés de subventions européennes pour leurs poulets médiocres refourgués au Moyen Orient et de dérogations routières payées par les autres contribuables français.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/968797-bonnets-rouges-quand-le-symbole-de-paix-du-commandant-cousteau-devient-un-signal-de-haine.html
