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thierry billet

Green alps

18 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

De septembre 2013 à novembre 2014, ALPARC a été le chef de file du projet européen greenAlps, dont l’objectif était d’examiner l’efficacité des instruments de protection de la nature, du niveau européen au niveau communal, afin de stimuler un changement de gouvernance pour que la nature soit davantage prise en compte dans les politiques des pays alpins.

Une étude de la politique européenne pour la préservation de la diversité biologique ainsi que l’analyse des principaux résultats de toute une série d’autres projets européens ont permis de formuler des recommandations politiques, ainsi que des recommandations destinées aux responsables du programme Espace Alpin afin d’améliorer l’impact de futurs projets pour la biodiversité.

Publications finales projet greenAlps:

GreenAlps LogoLow

  • Final booklet:  Revendiquer pour la nature – recommandations politiques pour l’Espace Alpin (en cinq langues, version papier et pdf): La présente publication réunit des recommandations à l’attention des décideurs pour permettre de mettre en œuvre plus efficacement les politiques en matière de biodiversité.
  • The EU Biodiversity Policy Landscape: Analyse des politiques environnementales existantes et leur importance et impact sur les principaux secteurs dans l’espace alpin (anglais, version papier et pdf): Cette publication identifie les principales politiques et programmes européens ayant un impact sur la biodiversité, leur mise en œuvre et d’éventuelles lacunes.
  • Biodiversity Stakeholder Networks in the Alpine Space (anglais, pdf): Cette publication propose une analyse des réseaux d’acteurs et de leur implication dans les actions pour la conservation de la biodiversité.
  • Common Strategic Framework 2014-2020 & Biodiversity (anglais, pdf): Cette publication indique les possibilités de redistribution des financements pour la protection de la biodiversité dans les Alpes dans le Cadre stratégique commun 2014-2020 de l’UE.
  • Ten recommendations to the Alpine Space Programme (anglais, pdf): le projet greenAlps propose dix recommandations distinctes aux responsables du programme Espace Alpin pour soutenir la mise en œuvre efficace de projets en faveur de la biodiversité.
  • JECAMI Guidelines (anglais, pdf) guide pour l’utilisation de l’outil cartographique SIG Jecami qui permet de visualiser le potentiel d’un territoire concernant la connectivité écologique.

Nous vous invitons à lire les publications disponibles sur le site greenAlps www.greenalps-project.eu et notamment la publication finale du projet disponible sous forme imprimée et numérique.

Téléchargez les publications finales.

 

LogoAlpineSpace

 
Green alps
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Sécurisation... du licenciement

17 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

A propos de l'article 102 de la loi MACRON qui devait modifier l'article L 1235-16 du code du travail concernant les licenciements collectifs et l'homologation du plan social par l'Etat, le rapporteur spécial a déclaré :

M. Denys Robiliard, rapporteur thématique :

"À mon sens, le simple fait d’instaurer ce mécanisme a de fortes chances de dissuader les avocats de soulever le grief d’insuffisance de motivation. Notre démarche n’est pas entièrement satisfaisante, mais il faut bien voir que l’annulation de la décision d’homologation de la DIRECCTE produit des effets non pas sur l’État mais sur l’employeur – qui doit réintégrer les salariés et les indemniser, et qui, en l’état du droit, peut toujours saisir à nouveau la DIRECCTE. C’est là un dispositif moins kafkaïen peut-être, mais suffisamment tout de même pour qu’on y remédie."

Sécurisation de l'emploi ou du licenciement ?

Les avocats qui défendent les salariés sont des vilains qu'il faut museler ?

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Effacement diffus, premier bilan annécien

17 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Les 140 logements annéciens et les deux installations municipales utilisant l'effacement diffus, c'est à dire le délestage d'une partie des convecteurs électriques en période de forte consommation ont économisé 23,7 MWh d'énergie et évité 4,9 tonnes de CO2 pendant l'hiver 2013-2014.

Je vous rappelle que l'idée force de l'effacement diffus est de diminuer la consommation instantanée du chauffage électrique au moment des pics de consommation pour éviter d'importer de l'électricité ou de remettre en service des usines fonctionnant au fuel et polluantes.

Merci aux annéciens qui se sont inscrits dans cette démarche responsable.

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Semaine du développement durable

16 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

"Cultivons nous !" sera le thème de la prochaine semaine du développement durable entre le 3 et le 13 avril 2015. Une édition qui durera donc plus d'une semaine avec la participation notamment de Marie Monique ROBIN le 3 avril avec "Sacrée croissance" en point d'orgue de la semaine au DECAVISION, mais aussi de Pierre BECCU et son film documentaire "Regard sur nos assiettes" le 8 avril à NOVEL, ou Jean-Paul JAUD avec "Libres!"  le 10 avril . Année après année, la semaine devient un lieu du film documentaire environnemental. Tandis que le village sur la place François de Menthon est la vitrine des initiatives citoyennes en faveur du développement durable. Cette année, le REPAIR CAFE se propose de vous initier à réparer votre petit électroménager : ne le jetez pas en l'attente de cette journée ouverte à tous le samedi 4 avril 2015.

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Le modèle social à l'épreuve de la crise

15 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Le CREDOC a publié en octobre 2014 une étude sur « le modèle social à l'épreuve de la crise ». Le résumé de ce travail d'enquête est :

« Stressés par la crise, n'ayant plus confiance dans les institutions et leur capacité d'infléchir le réel, inquites des risques de déresponsabilisation du modèle social, et valorisant la liberté et l'autonomie individuelle, les Français tendent, en ce début 2014, à s'affranchir du collectif pour ne compter que sur eux-mêmes.

Les doutes par rapport à l'efficacité du système de protection sociale se font davantage entendre. Les inquiétudes par rapport aux profiteurs du système surpassent la perception du non-recours aux aides et droits qui touche pourtant un Français sur cinq. Dans le même temps, la population semble appeler de ses voeux une forme d'expression du principe de laïcité à la française, censé limiter les tensions entre groupes religieux, qui inquiètent une part importante de nos concitoyens ».

 

Chaque mot a été pesé dans ce résumé, mais ce constat est étayé par des chiffres précis. Par exemple sur cette impression qu'il y a beaucoup de fraudeurs aux allocations sociales, alors que « le désenchantement vis à vis de la protection sociale est particulièrement marqué chez les personnes les plus fragiles qui pourraient pourtant bénéficier des filets de protection en cette période de crise. ». Alors que le taux de pauvreté n'a jamais été aussi élevé depuis 1996, l'action en faveur des plus démunis n'est plus véritablement une idée fédératrice de la société français.

 

64% des français pensent que les chomeurs pourraient trouver du travail si ils en cherchaient vraiment. 37% pensent que les pauvres n'ont pas fait d'effort pour s'en sortir.

 

« Les valeurs « libérales » gagnent du terrain tant sur le plan des moeurs (soutien au mairage gay, au suicide médicalement assisté en fin de vie), que sur le plan économique (moindre demande de régulation des entreprises, exaspération fiscale) ou social (valorisation des initiatives individuelles). Malgré tout le sentiment que les inégalités se creusenet est toujours très présent dans l'opinion (81% des français).

 

Le plus étonnant est l'écart entre la perception de l'abus du système (84% d'assentiment) et le constat que 19% des Français ont renoncé à des aides, des allocations, des tarifs sociaux, des droits auxquels ils pouvaient prétendre au cours des 12 derniers mois. 59% de ces 19% par manque d'information, 20% par le découragement devant les démarches à accomplir et 17% parce qu'ils veulent s'en sortir eux mêmes. Le tableau est donc très différent de sa représentation mentale dans la société française. Les mensonges sur les abus des français en matière de protection sociale ont réussi à convaincre la majorité de nos concitoyens. L'explication est sans doute à chercher dans « un sentiment de déclassement progressivement infiltré dans la population et notamment chez les catégories intermédiaires ». 75% de la population ont l'impression de faire partie du bas de la pyramide sociale, contre seulement 59% en 1999. Derrière ce sentiment de déclassement social se cache le vote F-HAINE, un moyen dérisoire de recouvrer une certaine estime de soi en osant voter courageusement contre les candidats du système malgré toutes les raisons objectives et historiques de ne pas le faire. Et dans cette cohérence, « les classes moyennes dominées par le sentiment d'être « oubliées » par les politiques sociales sont nombreuses à en pointer les abus. » 51% de la population pense qu'il y a trop de prestations familiales accordées uniquement aux plus défavorisés.

Le mécanisme est connu, celui de la société du sablier (décrite il y a longtemps par Alain LIPIETZ) où les classes moyennes sont hantées par la peur du déclassement et la chute dans le fond où elles retrouveront les plus démunis qu'elles accusent de tous leurs maux au lieu de mettre en cause l'organisation sociale et politique qui autorise et défend le sablier. Là encore le F-HAINE est le seul bénéficiaire de cette peur du déclassement qui incite à voter pour le parti qui promet de renvoyer les pauvres chargés de famille chez eux et ainsi récupérer des aides et de la protection sociale pour eux. Chimère absolue et mirage économique, mais qu'ils sont beaux à croire pour nos concitoyens qui n'ont plus aucune confiance dans les élites assimilées aux vidéos en boucle de l'obsédé sexuel, du fraudeur du fisc, du profiteur de rentes institutionnelles injustifiables, du conflit d'intérêt généralisé, etc.

 

Sur l'immigration, les français sont partagés : 55% estiments que « la diversité des cultures et des origines est une richesse pour notre pays », mais 44% pensent qu'elle peut rendre la vie en commun difficile. Sur ce positionnement, les critères sociologiques sont déterminants. Les jeunes, urbains,diplômés qui voient la diversité plutôt comme une richesse d'un côté; des personnes peu diplômées, habitants de zones rurales qui l'appréhendent comme une difficulté. « Elle tient davantage aux attitudes en matière de tolérance en général (racisme déclaré, souhait d'intégration des immigrésà qu'à la proximité de vie avec les quartiers dits « sensibles » ».

 

La demande de laïcité se porte essentiellement sur le confinement des marques religieuses (voile, kippa, croix) dans l'espace privé et leur interdiction dans l'espace public y compris dans l'entreprise (81% d'adhésion).

 

En 2014, le sentiment que les pouvoirs publics dont trop ou ce qu'ils doivent pour les démunis et le fait de considérer que le RSA incite les gens à s'en contenter et à ne pas chercher de travail sont devenus pour la première fois majoritaire...

 

Et les français se trompent encore sur leur appréciation de la croissance des inégalités. Leur proportion qui croit qu'elles se resserrent est passée de 12% en 2013 à 19% en 2014. Alors que l'INSEE prouve que les inégalités de revenus se sont creusées ces dix dernières années, avec une croissance des revenus des 10% les + riches et une baisse des 10% les + pauvres.

 

Pour autant, interrogés sur leur situation personnelle, 93% de nos compatriotes se déclarent « bien intégrés » dans la société française, et 64% « très bien intégrés ». « Les individus ont donc une vision beaucoup moins négative de leur propre sort que de celui de la société dans son ensemble. L'amélioration du sentiment d'intégration est significatif et croissant avec les seniors, les diplômés et les revenus élevés ou chez les cadres, les professions intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires. »

 

Les attentes prioritaires sont à 51% le chômage, à 34% de pouvoir bien se loger, à 22% de délivrer une éducation de qualité et à 16% des citations de garantir à tous la possibilité de se soigner.

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Une poubelle de plus dans la loi MACRON

14 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Belle intervention de Denis BAUPIN à propos de la poubelle nucléraire de BURE dont on se demande ce qu'il vient faire dans le projet de loi MACRON... Mais on sait que cette loi n'a d'autre objectif que de faire avaler le maximum de couleuvres de régressions sociales et environnementales pour faire plaisir à BRUXELLES...

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Un éclairage intelligent pour piloter la Ville

14 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

L'avancée des collaborations avec le SYANE en la personne notamment de son directeur Jean-Pierre SCOTTON, mais aussi des techniciens de la Ville, fait émerger la nécessité d'un maillage du territoire municipal pour collecter les données qui vont nous permettre de mieux "piloter" la Ville, c'est à dire de pouvoir traiter des informations en temps réel sur les consommations énergétiques, sur les consommations d'eau, sur la qualité de l'air, sur l'occupation des parkings de surface, etc.

Et donc de pouvoir réagir en temps réel sur les dérives éventuelles, de programmer efficacement des durées d'éclairage, d'arrosage, d'éviter les fuites non détectées par les habitants, ou les locaux demeurés chauffés ou allumés la nuit, etc.

Le réseau d'éclairage public ( de l'ordre de 7.000 points d'éclairage sur ANNECY) apporte la structure de ce maillage territorial qu'il convient de faire communiquer entre les points d'éclairage pour qu'ils puissent relever les compteurs d'eau, mesurer la température des bâtiments publics proches ou surveiller que les places de parking ne sont pas occupées par des voitures ventouses,...

Il y a un modèle économique lié aux économies de consommation électrique et aux économies de fonctionnement pour une telle infrastructure qu'il faudra certainement tester sur un quartier de la Ville pour mesurer les changements de comportement, les économies, les besoins de formation, qu'il induit... Qu'il est bon d'apprendre et de rester utopiste !

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Réunion de travail à BRUXELLES

13 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Riche journée de travail  à BRUXELLES pour un séminaire de présentation sur l'appel à projets européen "smart cities and communities". L'anglais est la seule langue admise pour ces échanges avec des moments amusants selon les accents nationaux des intervenants, mais aussi une attention de tous les instants pour comprendre les subtilités des échanges sur des points techniques de l'appel à projets et sur ce qui est attendu par la Commission européenne. L'impression générale est que ces appels à projets sont à destination des grandes métropoles urbaines et que notre candidature fera figure de petit poucet. Mais aussi la découverte de ces tableaux d'offres de service ou de candidatures dans le foyer de la salle DE GASPERI où l'on affiche cartes de visites et description de compétence, comme celle touchante d'une institution de Bosnie Herzégovine recopiée à la main sur un grand post it, aux côtés de prestigieux centres de recherche : Une bourse  d'échange d'une journée pour créer rapidement un consortium et répondre à l'appel à projets... Exactement l'inverse de la stratégie de l'association des villes des alpes de l'année qui est de préparer une candidature de terrain par des villes qui ont l'habitude de travailler ensemble. Et puis ce moment surprenant où une jeune femme turque  s'invite dans la conversation de notre consortium pour proposer les services de collectivités locales turques pour devenir partenaire de notre projet... Destabilisant ! Mais pas plus que l'absence totale de durabilité du lunch du midi (plastique et gaspillage alimentaire) alors que l'on se préoccupe dans ces colloques de réduction des gaz à effet de serre et d'économies d'énergie... En tous cas, au retour, encore beaucoup de pain sur la planche d'ici mai 2015 !

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Monnaie locale : réunion

12 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Le groupe qui va travailler à la mise en place d'une monnaie locale complémentaire dans le bassin annécien se réunira pour la première fois le jeudi 26 février à 19 heures à la maison pour la planète à MEYTHET chez prioriterre.

Notez le sur vos agendas pour vous inscrire dans cette démarche citoyenne de relocalisation de l'économie dans le réel et la lutte contre la spéculation financière.

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Economie du bien commun

11 Février 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Le Tyrol du Sud s’engage sur la voie de l’économie du bien commun

Schlanders/IT dans le Val Venosta : la région s’est engagée sur la voie de la durabilité écologique et de l’équité sociale. © Christian Lendl, flickr

L’économie du bien commun est un concept activement discuté, y compris dans les Alpes. Le Tyrol du Sud a décidé de passer à l’action.

Les objectifs essentiels d’une économie du bien commun (EBC) sont la qualité de vie, l’équité globale et la solidarité. La durabilité écologique et la justice sociale jouent aussi un rôle important. L’enjeu est également de renforcer les filières alpines traditionnelles comme les circuits locaux, l’économie décentralisée ou le volontariat.

Pour concrétiser ces objectifs, les communes de Laas, Mals, Latsch et Schlanders dans le Tyrol du Sud se sont associées en janvier 2014 en une « région du bien commun » du Val Venosta. Le maire de Latsch, Helmut Fischer, déclare à ce propos : « Nous avons analysé la situation et identifié nos atouts et nos faiblesses. Il s’agit maintenant d’engager des actions concrètes. » Aujourd’hui, toute la région du Tyrol du Sud se joint à ce mouvement. En décembre 2014, le parlement régional a voté trois mesures destinées à mieux ancrer le bien commun dans la région : adaptation des subventions publiques à l’économie du bien commun, attribution prioritaire des marchés publics aux entreprises qui soutiennent activement l’EBC, et allocation d’aides aux « communes du bien commun ».

L’économie du bien commun est déjà aujourd’hui au programme de nombreuses écoles. Un « indice du bien-être régional » va par ailleurs être mis au point avec l’Académie européenne de Bolzano (EURAC). Le Tyrol du Sud est ainsi un précurseur dans l’Arc alpin, et se rapproche encore plus de son objectif de devenir « l’espace de vie le plus attractif d’Europe ».

Le bien commun est aussi en débat dans d’autres pays alpins. En Suisse, une association nationale a été créée en 2014. En Styrie/A, la commune d’Übelbach a décidé à l’unanimité de réaliser un bilan du bien commun. D’autres communes styriennes sont intéressées par ce modèle. Et le Land de Salzburg/A envisage lui aussi de devenir une « région du bien commun ».

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