Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
thierry billet

Des cochongliers à FUKUSHIMA...

22 Janvier 2014 , Rédigé par Thierry BILLET

En France le nucléaire est évidemment définitivement sous contrôle selon la doxha officielle productiviste. A FUKUSHIMA, c'est à dire nulle part vu de FRANCE, des hybrides de sangliers et de cochons prennent racine.

 

 

Des « cochons-sangliers » hybrides envahissent la région de Fukushima
Par Yann Rousseau | 22/01 | 07:23 | 2commentaires

Une nouvelle race d’animaux met à mal les efforts du gouvernement pour faire revenir des habitants dans les village situés près de la centrale détruite.

Dans au moins cinq des municipalites, des habitants se sont plaints des saccages causés par des “inobuta”, ou “cochongliers”. - METI
Dans au moins cinq des municipalites, des habitants se sont plaints des saccages causés par des “inobuta”, ou “cochongliers”. - METI

Les autorités japonaises espèrent toujours repeupler plusieurs des villages situés dans la zone d’exclusion décrétée, dans l’urgence, en mars 2011 après la destruction des réacteurs de la centrale de Fukushima-Daiichi. Mais leur projet, qui a déjà été malmené par un retard des travaux de décontamination des sols, sont désormais mis à mal par l’apparition dans la région d’une nouvelle race d’animaux hybrides très envahissante. Dans au moins cinq des municipalites, où la population est désormais autorisée à retourner vivre la journée, des habitants se sont plaints, ces dernières semaines, des saccages causés dans leurs maisons par des “inobuta”, ou “cochongliers”, nés de l’accouplement entre des sangliers sauvages venus des forêts voisines et des cochons d’élevage abandonnés dans la précipitation en 2011 par les fermiers de la zone. Des cas de croisement similaire ont déjà été signalés dans d’autres régions du monde, où les deux espèces se sont cotoyées.

A Tomioka, l’un des villages “infestés”, des personnes se sont ainsi publiquement inquiétées de la destruction des denrées qu’elles avaient ramené dans leurs maisons pour tenter de redémarrer une vie normale. Ces cochongliers auraient aussi forcé les portes d’entrepôt pour trouver de quoi manger. Et les habitants expliquent qu’ils peinent désomais à les chasser, comme ils auraient pu le faire avec des sangliers sauvages, car la nouvelle espèce n’a apparemment pas peur des humains. Prenant très au sérieux cette “invasion”, les autorités nippones tentent d’organiser des battues et subventionnent de pièges pour éradiquer ces hardes d’animaux, dont la viande, très radioactive, ne peut même pas être consommée.

Depuis 2012, le gouvernement a totalement redessiné l’ancienne “zone d’exclusion” tracée, au compas, en mars 2011, sur un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale détruite. Ayant réalisé des relévés très précis des contaminations des sols de 11 municipalités autour de Fukushima-Daiichi, les ministères ont répértorié trois types de zones – qui ne suivent pas les tracés administratifs des collectivités - et proposé des réglementations distinctes pour ces trois cas. Les lieux où les doses annuelles de rayonnement sont inférieures à 20 millisieverts sont devenues des « zones en cours de préparation pour la levée de l’ordre d’évacuation » et les habitants peuvent revenir chez eux dans la journée mais ne peuvent dormir sur place. Des « zones de non – résidence», où les doses annuelles sont entre 20-50 millisieverts, seront rouvertes plus tard. Quand, les sites où les doses de rayonnement sont supérieures à 50 millisierverts semblent condamnées dans un futur proche. Tokyo semblant rechigner à admettre que des régions seront interdites aux humains pendant des siècles.

Écrit par Yann ROUSSEAU
Correspondant à Tokyo

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :