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thierry billet

"Des branquignoles" laissent dire Mmes LARDET & GUICHARD

5 Juillet 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Le syndicat FORCE OUVRIERE du GRAND ANNECY vient de publier un communiqué de presse qui montre la violence institutionnelle mise en oeuvre par Mmes LARDET et GUICHARD. La présidente et la vice-présidente en charge du personnel ont mandaté Mme Marie-Célie GUILLAUME (vice-présidente du conseil départemental des Yvelines de 2015 à 2021, chargée de communication de M. Edouard Balladur en 1997 et ancienne directrice du cabinet du président du Conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian) pour un audit interne qui a tourné au massacre des agents de la collectivité.

Avec un tel CV, on n'a pas de doute sur le copinage politique qui a conduit à sa désignation pour rédiger un rapport qui "arrange" Mme LARDET miser en cause pour harcèlement moral à l'égard de 3 cadres du GRAND ANNECY . La dite Mme LARDET a été rencontrée 4 fois par Mme GUILLAUME pour que celle-ci apprenne bien le catéchisme : tout va bien à l'agglo, tout est de la faute de l'ancien DGS, etc.

Je laisse la parole à FO et à sa demande d'excuses au binôme de maltraitantes à la présidence du GRAND ANNECY.

« Nous ne sommes pas des branquignoles » Le syndicat FO Grand Annecy dénonce les propos stigmatisants et dévalorisants rapportés par Madame Marie-Célie GUILLAUME , mardi 2 juillet devant environ 50 managers du Grand Annecy, en présence de la Présidente, Frédérique LARDET, de la Première Vice-Présidente chargée des Ressources Humaines, Ségolène GUICHARD et de la nouvelle Directrice Générale des Services, Madame Virginie AULAS.

A la demande des deux élues, Madame GUILLAUME a procédé à la restitution de son rapport sur l’organisation et le fonctionnement du Grand Annecy, un an après l’alerte émise par tous les représentants du personnel concernant la souffrance au travail des agents du Grand Annecy.

Ce rapport est une commande politique à mi-mandat dans un contexte de changement de l’équipe de direction (éviction de Sébastien LENOIR et départs de 3 DGA sur 5).

Il a été demandé par Madame GUICHARD aux managers d’échanger individuellement avec Madame GUILLAUME, sous couvert de confidentialité.

32 agents (le DGS, 4 DGA, 16 directeurs, 10 chefs de service et 1 chargé de mission), la Présidente (4 entretiens) et la 1ère Vice-Présidente ont été auditionnés dans ce cadre.

Ce rapport d’étonnement confirme la souffrance des agents. Il met en lumière la crise de confiance au sommet.

Cette restitution a été d’une violence incroyable, avec des propos irrespectueux et humiliants.

De nombreux agents ne se retrouvent pas dans la restitution de leurs propos. Au lieu d’apaiser une situation interne des plus tendues, l’exposé a consisté en un enchaînement de verbatim issus des auditions, sortis de leur contexte, sans aucune pondération, ni quantification.

Extraits :

« Les services supports [sont] des services de branquignoles ».

« La Direction des Ressources Humaines n’est pas au rendez-vous, on est seul au monde ».

« On protège des personnes non efficaces ».

“Des agents [...] manipulés par le DGS [décrit comme] un « baron » fonctionnant avec les DGA comme un clan »

De nombreux agents ont été choqués et humiliés par la teneur et la violence des propos. Certains ont craqué et fondu en larme. Face à la sidération, aucun temps d’échange n’a eu lieu à l’issue, les participants ont été seulement invités à compléter des post-it !

FO s’interroge sur l’objectif recherché à travers cet exposé : s’agit-il de dresser les uns contre les uns contre les autres, les services opérationnels contre les services supports, les anciens contre les nouveaux agents, les chefs de services contre les directeurs, les directeurs contre la direction générale ?

S’agit-il de pousser à bout les agents ?

Des élues responsables n’auraient pas dû autoriser la tenue de tels propos.

Pour le syndicat FO, « une présidente ne devrait pas laisser dire ça ». On ne peut pas délivrer de tels propos, façon tweets. Nous rappelons une nouvelle fois que l’élu-employeur est tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger la santé des agents de sa collectivité.

Or ce séminaire fut une pure séance de maltraitance envers des agents déjà en souffrance.

Un management par la violence n’a pas sa place au Grand Annecy.

Le syndicat FO apporte son soutien aux agents du Grand Annecy et exige des excuses de la part des élues responsables de la diffusion de ce rapport.

 

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