Fatigué...
22 Mai 2025 , Rédigé par Thierry BILLET
Réserver son annonce au quotidien du soir pour qu'il titre sur sa fatigue, décidément rien n'aura fonctionné correctement pour François ASTORG depuis 2020. Même la méthode Coué qui consiste à annoncer qu'on ne se représente pas parce que son bilan est trop bon n'a pas convaincu le journaliste parisien. Tel un François HOLLANDE en 2017, François ASTORG annonce que 80% de son programme est "engagé" sans en donner la moindre illustration et alors que chacun constate que sa mésalliance avec Mme LARDET a plombé la ville et l'agglomération dans une impasse matérielle et morale qui le décourage lui-même de poursuivre en 2026.
Il voit une ville "apaisée" là où les annéciens constatent une ville embolisée par les embouteillages hors du coeur de ville où il habite.
Il a présidé la SIBRA avant de la laisser au Maire de TALLOIRES qui l'a dépouillée petit à petit de ses attributions de société publique locale (vélonecy, transport à la demande, transports scolaires, et demain le BHNS ?); après un mandat où il n'aura rien fait pour le transport collectif.
Ce scénario était écrit d'avance. Choisi par ses pairs d'alors parce qu'il était le plus petit commun dénominateur du rassemblement Réveillons ANNECY qui n'espérait pas gagner et n'a pu le faire que grâce à la mésalliance avec Mme LARDET, il s'est retrouvé à la tête d'une coalition désunie et sans le leadership qui lui aurait permis d'affirmer un cap politique identifiable.
Il aurait fallu pour cela travailler d'arrache pied; mais l'investissement dans son mandat d'élu depuis 2014 a montré que ce n'était pas sa tasse de thé. Il aurait fallu avoir le courage de rompre avec Mme LARDET mais il n'était pas prêt à perdre ses indemnités importantes de maire et vice-président du Grand Annecy pour affirmer un cap. La cohabitation l'a tué moralement et politiquement.
Adhérent épisodique des VERTS quand ça l'arrangeait, mais pas pour y reverser une partie de ses indemnités d'élu, ce dilettante est devenu autoritaire en conseil municipal pour masquer sa méconnaissance des dossiers et pérorer dans une langue de bois pseudo écologiste sur la transition en 2050 sans répondre aux questions précises posées par l'opposition sur sa gestion d'aujourd'hui.
En ne se représentant pas, il évite qu'on lui rappelle combien ses engagements auront manqué de constance et de dévouement. La parenthèse ASTORG se referme donc comme elle a commencé, par la petite porte. D'une mésalliance opportuniste ne pouvait naître que de la mauvaise politique pour la Ville, pour les annéciens et pour les agents municipaux.
François ASTORG symbolisera ainsi définitivement la faute morale d'une alliance sans vertu.
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