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thierry billet

Dupond-Moretti en caricature de sa propre exagération réactionnaire

17 Août 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Chasseur « passionné », l’actuel ministre de la justice a rédigé ce texte - la préface d’un livre sur la chasse - avant son entrée au gouvernement. Il s’est défendu dimanche d’avoir « incriminé les écologistes » dans leur ensemble.

in LE MONDE du 16 août 2020

Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, revendique être un chasseur « passionné » et s’en prend aux « ayatollahs de l’écologie » dans la préface d’un livre du président de la Fédération nationale des chasseurs à paraître mardi.

« Ce livre, les ayatollahs de l’écologie s’en serviront pour allumer le barbecue où ils cuiront leurs steaks de soja », écrit l’ex-avocat dans la préface d’Un chasseur en campagne, de Willy Schraen. Eric Dupond-Moretti a rédigé ce texte, révélé dimanche 16 août par le JDD, avant son entrée au gouvernement.

Il y qualifie les défenseurs de la cause animale d’« illuminés » et d’« intégristes », selon les extraits cités par le journal. « Ils veulent que nous ayons honte d’être chasseur, (…) nous culpabiliser d’être ce que nous sommes, car nous sommes aussi notre passion. Et depuis trop longtemps nous refusons de nous défendre, convaincus sans doute que l’intolérance et l’absurde ne méritent pas de réponse », écrit-il.

« Je n’ai jamais incriminé les écologistes »

L’ex-ténor des barreaux explique qu’il n’a « pas honte » quand il « tue un perdreau » et quand il se « délecte de la chair de l’oiseau ». Il salue le livre, un « petit bijou », fait « pour que les chasseurs relèvent la tête ». Dans cet ouvrage, Willy Schraen se pose en défenseur de la ruralité et condamne les « terroristes de la cause animale » et autres « nouveaux combattants verts ».

Le garde des Sceaux a réagi dimanche sur Twitter aux nombreux commentaires suscités par sa préface.

« On peut être contre l’interdiction d’une certaine chasse et défenseur du climat et de la nature, comme je le suis et l’ai toujours été », écrit-il. « Je n’ai jamais incriminé les écologistes mais des ayatollahs de l’écologie. Les premiers sont pour moi bien différents des seconds », s’est-il expliqué.

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Tuer 3 millions de milliards d’abeilles

16 Août 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Je suis né dans un département sucrier. L'automne, les routes y sont grasses de la terre qui tombent des tracteurs et des camions qui emmènent le légume aux sucreries. J'ai gardé la mémoire de l'odeur de la cuisson de la pulpe des betteraves à la sucrerie d'ABBEVILLE qui empestait la ville lorsque j'étais lycéen ou quand je contrôlais l'usine en tant qu'inspecteur du travail. A l'époque on ne parlait pas des néonicotinoïdes, ni des abeilles. Depuis quelques jours, les écologistes ne parlent que de cela. De l'impossibilité alléguée de se passer d'un pesticide contre un parasite et de l'accord du gouvernement pour une dérogation.

Mme POMPILI, ministre de l'environnement et députée d'AMIENS parachutée en 2017, connait la taille des tracteurs des betteraviers établis sur des centaines d'hectares et a préféré sans doute ne pas faire de zèle sur le sujet, vue l'épaisseur de la vitre de sa permanence parlementaire.

Le gouvernement a donc dit OUI en prétendant que le risque pour les abeilles était faible avec l'utilisation de graines enrobées et donc sans pulvérisation pendant la période de floraison et qu'il n'y avait pas de substitution biologique possible. Le problème est que c'est un mensonge.

Dans LE MONDE du 12 août 2020, Stéphane FOUCART cite des études précises : "Une part très importante de l’insecticide appliqué sur les semences, de 80 % à plus de 98 % (selon des données publiées en 2003 dans le Bulletin of Insectology), demeure en effet dans les sols. Des cultures mellifères ou attractives pour les abeilles, non traitées mais semées l’année suivante, peuvent ainsi être contaminées et présenter un risque élevé pour les pollinisateurs"

"D’autres travaux, conduits en Suisse et publiés en mars 2019 dans le Journal of Applied Ecology sont allés plus loin. Des chercheurs de l’université de Neuchâtel (Suisse) ont analysé plus de 700 échantillons de plantes et de sols, prélevés sur l’ensemble des régions agricoles helvétiques. Au total, les prélèvements ont été menés sur 169 parcelles issues de 62 exploitations agricoles conduites en agriculture conventionnelle ou biologique. Résultat : tous les échantillons prélevés sur des parcelles conventionnelles contenaient des résidus de néonics, tandis que 93 % des parcelles menées en « bio » – bien que toutes converties depuis plus de dix ans – étaient contaminées, à des concentrations cependant beaucoup plus faibles. Mais même à ces niveaux très bas, les chercheurs suisses identifiaient des risques pour une variété d’insectes non ciblés.

L’une des caractéristiques des néonicotinoïdes est en effet d’être toxiques à des doses d’exposition infimes. Par exemple, l’application de 60 grammes d’imidaclopride (le principal néonic) par hectare, sur les 423 000 hectares de betterave à sucre exploités en France, équivaut à environ 25 tonnes de produit, soit suffisamment pour tuer 3 millions de milliards d’abeilles (4 nanogrammes d’imidaclopride par abeille suffisent à tuer 50 % d’une population exposée, selon la synthèse de référence publiée en 2014 dans Environmental Science and Pollution Research). En comptant un centimètre par hyménoptère, cela représenterait une chaîne d’abeilles mortes d’environ 30 milliards de kilomètres, soit quelque 40 000 allers-retours de la Terre à la Lune."

Il est donc faux d'affirmer comme le fait le gouvernement que les abeilles ne risquent rien.

Quant à l'inexistence d'alternatives, les quelques agriculteurs produisant des betteraves à sucre "bio" ne souffrent pas de la maladie en question. Ils sont marginaux : les gros betteraviers préfèrent hurler auprès de leurs parlementaires et présidents de Région qu'ils soutiennent politiquement et dont ils savent qu'ils n'ont rien à leur refuser, plutôt que de remettre en cause leurs pratiques culturales en adoptant un modèle plus intensif en travail et moins en intrants chimiques.

Je n'ai d'ailleurs trouvé nulle part la moindre enquête sur les efforts réels des agriculteurs pour remplacer l'imidaclopride. Une fois de plus, on a cru les betteraviers sur parole. Et les abeilles mourront en attendant d'autres dérogations à la loi POMPILI sur la biodiversité.

 
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comment rester écolo dans devenir dépressif ?

15 Août 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

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Parc des sports, mise au point de Jean-Luc RIGAUT

14 Août 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Objet: Parc des sports d’Annecy
Monsieur le Maire,
 
En lisant la presse du 12/08, je lis vos propos accusatoires  concernant l’état du parc des sports d’Annecy.
 
En effet vous dites : «Le parc des sports a été construit en 1963. Depuis rien a été fait en termes de travaux. Ce que nous vivons aujourd’hui est le résultat d’une mauvaise gestion des infrastructures depuis des dizaines d’années. »
 
Je tiens donc, par ce courrier ouvert, à faire le point sur la situation et l’état du parc des sports afin que chacun soit bien informé de la situation, et éviter qu’une décision de fermeture trop hâtive par manque de connaissance vienne priver les Annéciens et les associations sportives utilisatrices du stade et de ses installations.
 
Le parc des sports est un équipement vieillissant, identifié comme patrimoine architectural du XXe siècle par son type de construction en béton armé et béton précontraint, et qui mérite d’être progressivement modernisé et adapté aux besoins des associations sportives.
 
En 1996, suite au séisme qui a touché Annecy, une inspection complète de l’ouvrage a eu lieu, et il a été déclaré en bon état d’usage.
 
En 2001, l’étanchéité des deux auvents a été réalisé, afin de stopper la calcification progressive du béton.
Une vérification récente, en juillet dernier, a montré qu’elle est toujours en bon état.
 
En 2010, des travaux de rénovation des vestiaires et de différents locaux ont eu lieu pour accueillir l’ETG et permettre l’homologation du stade pour des matchs de foot de L2. Des reprises de béton ont été réalisées sur les bandes de rive des auvents. Le cabinet SOCOTEC a attesté du bon état de l’ouvrage.
 
En 2011, divers travaux complémentaires pour l’homologation du stade en L1 ont été réalisés pour améliorer le fonctionnement des installations.
 
En 2015, un projet global de réhabilitation et modernisation du parc des sports a été réalisé par la ville, en partenariat étroit avec les associations sportives utilisatrices, avec un objectif de mise en œuvre progressive sur plusieurs années.
Ce projet a été arrêté avec la création de la commune nouvelle, nécessitant des investissements plus urgents sur des équipements des différentes communes déléguées. Il est toujours d’actualité.
 
En juillet 2019, le cabinet SOCOTEC, mandaté par la ville, a établi le rapport de vétusté du parc des sports, obligatoire pour tous les équipements publics importants de plus de 10 ans.
Elle a alors classé le stade en catégorie C: établissement en état d’usage; et a recommandé des points de suivi complémentaires pour surveiller les traces de dégradations.
 
Au printemps 2020, la ville a saisi la commission d’homologation et de sécurité pour que le stade soit apte à accueillir le football club d’Annecy évoluant maintenant au niveau National.
 
Le 24 juin 2020 cette commission d’homologation s’est réunie et a donné un avis défavorable, demandant des diagnostics et études complémentaires.
La ville s’est immédiatement engagée à faire faire cela par le bureau d’études EGIS, spécialisé en structures bétons, et a demandé à ce que la commission puisse se réunir de nouveau avant la fin août.
 
Le 15 juillet 2020, le bureau d’études EGIS/Plantier a rendu son diagnostic dont les conclusions figurent en page 26 :
 
« le rapport « état de conservation » de Socotec préconise un suivi et un diagnostic de certains éléments. Ce présent rapport répond à cette préconisation en proposant un suivi par instrumentation automatique et un programme de diagnostic du béton.
Aucun élément n’a été coté D , c’est-à-dire dégradations apparentés nécessitant l’engagement de travaux de confortement.
Il est donc proposé de déclencher le programme de suivi et de diagnostic, avant de déterminer un programme de travaux de réparation ponctuel.
....A l’issue de la réalisation de ce programme, une réunion de restitution est proposée, envisagée à l’automne 2020 avec les parties prenantes. ».
 
Le 20 juillet 2020, le cabinet EGIS écrit un complément à son rapport du 15 juillet et précise :
« à ce jour les désordres ayant pu être observés lors de la visite, sur le matériau béton, sont superficiels et n’impliqueraient à court terme qu’un risque de chute de petits éléments de béton ( d’ordre centimétrique).
La partie de l’ouvrage en béton précontraint… devra être diagnostiquée comme indiqué dans le rapport…en vue d’une première vérification de leur bon comportement puis d’un éventuel recalcul si des anomalies apparaissaient (fissuration verticale notamment). ».
 
Enfin le 30 juillet 2020, le cabinet SOCOTEC donne son avis technique de l’examen du rapport EGIS du 15 juillet et conclu en page 3 de son rapport :
« les observations du rapport EGIS sont similaires aux observations du rapport de vétusté SOCOTEC du 26 juillet 2019.
....Le rapport EGIS du 15 juillet 2020....proposant une instrumentation des fissures et un diagnostic de pathologie de béton permet de confirmer la bonne prise en compte des avis concernant les éléments structurels faisant l’objet d’une cotation de vétusté C dans notre rapport du 26 juillet 2019. ».
 
Vous comprendrez donc qu’à la lecture de tous ces éléments, je vous demande de reconsidérer votre position de fermeture, prise probablement à la hâte par principe d’ultra précaution et manque de connaissance de la situation.
 
Je ne peux en effet accepter, en tant qu’ancien maire, encore responsable au nom des élus qui m’ont accompagné et du personnel municipal qui a fait son travail, de voir priver les Annéciens et les associations sportives de cet équipement indispensable à la vie de la ville, alors que la stabilité de la structure est bien garantie.
 
Je vous demande donc de bien vouloir solliciter Monsieur le préfet pour provoquer une réunion de la commission d’homologation de sécurité pour la semaine prochaine, afin d’obtenir son avis à la lecture de l’ensemble des rapports et diagnostics complémentaires effectués, (maintenant la cotation C de l’équipement), et permettant donc la reprise des activités sportives, et notamment un début serein du championnat de national pour le football club d’Annecy.
 
Toutefois, et par mesure de sécurité dans l’attente du résultat des mesures d’instrumentation des fissures des auvents, je vous suggère de maintenir interdit au public l’accès des tribunes couvertes, celui-ci pouvant très bien s’installer dans les virages, sur les sièges découverts.
 
Me tenant à votre disposition et en vous remerciant, veuillez recevoir Monsieur le maire l’expression de mes salutations.
 
Jean Luc RIGAUT
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L2132-5 du code général des collectivités

13 Août 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Je viens d'adresser au Maire d'ANNECY un courrier sur le fondement de l'article L2132-5 du CGCT qui dispose : « Tout contribuable inscrit au rôle de la commune a le droit d'exercer, tant en demande qu'en défense, à ses frais et risques, avec l'autorisation du tribunal administratif, les actions qu'il croit appartenir à la commune, et que celle-ci, préalablement appelée à en délibérer, a refusé ou négligé d'exercer. »

En effet, le maire a été " informé par la protestation électorale de Monsieur Jean-Luc RIGAUT de l’utilisation par Monsieur * de la photocopieuse que la Ville d’ANNECY met à disposition de la MJC de MEYTHET et dont elle paie l’ensemble des frais de fonctionnement." pour imprimer un tract électoral appelant à voter pour RÉVEILLONS ANNECY sous l'intitulé "guide de survie à la réélection de Jean-Luc RIGAUT" à plusieurs milliers d'exemplaires.

Sur cette base juridique, j'ai demandé au Maire de bien vouloir "formaliser auprès de Monsieur * une demande de remboursement du coût de l’usage de la photocopieuse de la Ville qui a donné lieu à une convocation de ce dernier par la MJC et au dépôt d’une main courante."

Un rejet tacite ou explicite me conduirait à saisir le Tribunal administratif de GRENOBLE d’une contestation de cette décision ; ce qui conduirait à devoir réunir spécialement sur ce sujet le conseil municipal d’ANNECY en application de l’article L 2132-6 du code général des collectivités territoriales.

 

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Un pilote pour l'aéroport

8 Août 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

La question du transport aérien a mobilisé les écologistes quant à son impact carbone. On s'attendait donc à ce que RÉVEILLONS ANNECY prenne à bras le corps la question de l'aéroport de MEYTHET. Et bien ils l'ont fait en mandatant ... un pilote propriétaire d'un avion de tourisme au comité de suivi des nuisances de l'aéroport qui rassemble les associations et riverains en la personne de Monsieur TOE !

Comme pour l'interdiction de la chasse sur le SEMNOZ où ils ont mandaté la fille du Président des chasseurs; ils ont désigné un pilote et fervent défenseur de l'usage de l'aéroport pour limiter les nuisances de l'aviation...

Soit, c'est l'art du contrepied; soit c'est l'incohérence politique complète.

Le plus pertinent est sans doute à chercher dans la sociologie trentenaire et urbaine de centre-ville de la liste RÉVEILLONS ANNECY qui se laisse rouler dans la farine par méconnaissance du territoire et de ses enjeux par ANNECY RESPIRE.

Sombres perspectives pour l'écologie.

 

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Un contre feu en forme de pétard mouillé

3 Août 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Et voici qu'un "collectif citoyen" saisit diverses institutions d'un signalement concernant l'envoi des SMS pendant la campagne municipale. Le Dauphiné s'en fait l'écho sans vérifier l'information auprès de JLR... Et l'inénarrable Gérard FUMEX annonce que cela a été réalisé "avec la complicité de Thierry BILLET". Ce misérable contre feu ouvert par REVEILLONS ANNECY pour qu'ANNECY RESPIRE n'est qu'un pétard mouillé. 

Les numéros utilisés ont été collectés avec l'autorisation des personnes concernées en vue de leur utilisation par une société spécialisée qui les loue ensuite pour des campagnes de communication ciblées notamment géographiquement. Les personnes concernées ont oublié qu'elles avaient autorisé l'utilisation de leur numéro de téléphone; mais la société prestataire de service a la preuve bien entendu de leur acquiescement.

Ils peuvent d'ailleurs demander en répondant "info" au SMS reçu pour obtenir immédiatement le renseignement concernant la collecte de son numéro de téléphone.

De la même manière en répondant "STOP", le numéro est supprimé par le prestataire sans délai.

Eric PIOLLE a utilisé cette méthode à GRENOBLE pour ne donner que cet exemple comme le précise le même DAUPHINE LIBERE le 26 juin 2020 :

https://www.ledauphine.com/politique/2020/06/26/grenoble-ils-recoivent-un-sms-les-incitant-a-voter-signe-eric-piolle

Le coût de cette communication est intégré dans le compte de campagne de JLR comme c'est la loi; et le fichier est bien entendu déclaré par le prestataire à la CNIL et soumis à la réglementation générale pour la protection des données (RGPD). Il y a quelques semaines, Mme LARDET nous accusait d'avoir utilisé les fichiers municipaux; ce qui était diffamatoire et elle n'utilise plus cette allégation mensongère de crainte d'une procédure pénale. On change donc d'orientation en organisant un buzz médiatique sur la saisine de différentes institutions.

Gageons que ce "collectif citoyen" ne communiquera pas sur le résultat de ces démarches vouées à l'échec.

Plutôt que d'allumer des pétards mouillés, Madame LARDET et Monsieur ASTORG devraient se concentrer sur les réponses à apporter à notre protestation électorale pour laquelle le délai de 5 jours qui leur était imparti pour présenter leur argumentation est dépassé. Et notre avocat n'a toujours pas reçu leur(s) mémoire(s) en réplique. 

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Mme LARDET, le 23 mai 2019 et l'article L52-8 du code électoral

1 Août 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

C'est un article qui dresse le portrait de l'ami Jean-Charles VANDENAABELE et c'est dans le FAUCIGNY daté du jeudi 23 mai 2019. Au détour d'un paragraphe, on peut lire : "Le téléphone sonne durant l'entretien. Un assistant parlementaire de la députée Frédérique LARDET, candidate déclarée aux prochaines municipales, veut prendre rendez-vous." Et l'article enchaîne sur les élections municipales puisque l'objet du RV était évidemment la préparation des élections municipales. Une preuve de plus de l'utilisation permanente par Mme LARDET des moyens parlementaires pour sa campagne municipale depuis a minima le 23 mai 2019. Et une pièce de plus pour la saisine de la Commission nationale des comptes de campagne puisque le compte de campagne du premier tour de ANNECY RESPIRE a dû être déposé le 10 juillet au plus tard. Vient maintenant le temps de la vérification et de l'examen par la CNCC des preuves accumulées sur l'utilisation de la permanence parlementaire, des assistants parlementaires, du courriel officiel de l'assemblée, etc. pour conduire la campagne municipale à ANNECY.

MEDIAPART, à propos de la députée LREM Laëtitia AVIA, rappelle :

"Cette pratique est pourtant interdite à la fois par le règlement de l’Assemblée, par le guide de la Commission nationale des comptes de campagne et par le code électoral. « Les permanences parlementaires sont consacrées au travail parlementaire du député et non à ses campagnes électorales, et aucun parlementaire n’est censé ignorer cette règle », explique la Commission nationale des comptes de campagne à Mediapart. Et de rappeler : « Cela est contraire à l’article L52-8 du code électoral, qui précise que l’argent des personnes morales ne peut intervenir dans une campagne électorale. »

Le plus étonnant dans cette violation caractérisée du code électoral par une parlementaire en charge de voter la loi, c'est que le groupe LREM de l'assemblée nationale avait pris soin d'organiser une formation pour attirer l'attention des députés candidats aux municipales sur l'illégalité de ces pratiques. Mme LARDET avait donc pleinement conscience qu'elle violait le code électoral en agissant de la sorte.

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