Mieux traités en finançant DAESH qu'en défendant l'environnement ...
J'emprunte à Jean-Jacques FRESKO, de la lettre d'information INFO-NATURE, son éditorial sur les ciments LAFARGE et la surenchère répressive que représente les arrestations opérées suite à l'entrée de militants écologistes dans l'usine de VAL DE REUIL. Ils ont été menottés chez eux comme de véritables terroristes ou assassins (avec des erreurs de surcroît sur les personnes poursuivies...). Cet abus, criminalisant une action symbolique de quelques minute, est inquiétant. Alors que le gouvernement a laissé bloquer des axes routiers majeurs et saccager des édifices publics par la FNSEA, le "2 poids 2 mesures" à l'égard des écologistes que démontrent ces arrestations dénie au gouvernement tout bénéfice de la politique environnementale qu'il revendique.
Urgence Attentats |
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Où est passé l'argent ?
J'ai en souvenir une discussion de 2020 où Mme GREBER reprenait l'antienne de la "ville endormie sur son tas d'or"; qualifiant ainsi l'inanité de la politique municipale antérieure. Et me disant qu'ils sauraient, eux, utiliser le tas d'or pour financer leurs actions.
4 ans après, les LARDORG sont aux abois et ce souvenir me revient régulièrement quand j'entends l'abandon des projets utiles aux annéciens (Hotel de ville) ou indispensables (piscine des marquisats); mais aussi la location de longue durée de 6 bâtiments municipaux sous forme de baux emphytéotiques dont il faudra surveiller qu'ils ne sont pas confiés à des copains/coquins des LARDORG. Et les projets de cession d'une partie du patrimoine municipal "pour 6 millions d'euros" selon l'ESSOR qui ne peuvent manquer d'inquiéter tout observateur de la vie municipale.
Comment en sont-ils arrivés là ?
Un agent municipal m'a envoyé le dessin ci-dessous qui a démasqué le coupable. Je vous laisse en prendre connaissance.
L'amour au temps du réchauffement au pays des SAMIS
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Polluants éternels - amiante, mêmes causes, mêmes effets...
Cette vidéo de quelques minutes préparée par les journalistes du MONDE nous apprend ce que sont les PFAS et le problème majeur qu'ils posent. Tout comme l'amiante dans les années 1970, les PFAS sont des molécules miracles rendant de grands services, notamment en présence de fortes températures. Et comme pour l'amiante, les députés de droite et du F-HAINE ont refusé de les interdire hier. Il faudra donc attendre, comme pour l'amiante, l'explosion des pathologies pour que les parlementaires prennent la seule décision qui s'imposent dès maintenant.
Chantage à l'emploi chez TEFAL
Au moins le PDG de SEB n'y va pas par quatre chemins. La direction a payé hier le salaire des salariés qui ont bien voulu aller manifester pour que le groupe puisse continuer d'utiliser des polluants éternels qu'une proposition de loi envisage d'interdire. C'est en 2024 et c'est à RUMILLY. Pas au fin fonds d'un pays totalitaire, ni au milieu de la brousse.
Et il se trouve quelques délégués syndicaux suffisamment déboussolés pour appeler à cette manifestation contre une mesure de santé publique incontournable. Leur syndicat d'appartenance n'y est sans aucun doute pour rien. Et la menace de la perte de 3 000 emplois par le PDG en personne n'est pas une nouvelle sans importance. Mais la ficelle est tellement grosse : comment tombent-ils dans ce piège à pieds joints ? Ou plutôt quelle est la contrepartie de leur soumission à un stratagème usé jusqu'à la corde ?
Car la stratégie de TEFAL est calquée sur les pires scenarii des industriels polluants telle qu'on la connaît sur le bout des doigts, celle des cigaretiers et celle des amianteurs. Et aucun syndicaliste sérieux ne l'ignore :
- D'abord, créer le doute en affirmant qu'on n'utilise plus qu'un produit inoffensif puisqu'on a remplacé le "PFOA" par de l'ADONA. Le problème c'est que l'ADONA lui-même est évalué négativement par l'Union européenne. Et puis, pourquoi manifester contre une interdiction si le produit qu'on utilise est "safe and Secure" ?
- Ensuite, menacer une région des pires conséquences sociales si le produit est retiré de la vente. Acheter le silence des habitants et des élus, sensibles à cet argument de poids quand tant d'emplois sont concernés.
- Enfin, s'acheter une virginité, en proposant de financer en partie les dépenses de fonctionnement de l'usine de traitement de l'eau que la collectivité de RUMILLY va devoir installer pour traiter l'eau polluée. Bien entendu, écrit TEFAL, cela ne vaut pas reconnaissance de la responsabilité de la pollution. Mais vous avez vu déjà beaucoup d'industriels aider à la dépollution d'un site qu'ils n'ont pas pollué ?
TEFAL serait mieux inspirée de reconnaître l'évidence et de s'attaquer aux racines de la pollution éternelle avec les acteurs publics concernés et les habitants. Toute autre stratégie d'évitement ridiculise une entreprise industrielle importante pour le bassin d'emplois. D'autant que sa communication institutionnelle est d'ores et déjà déconstruite par ce documentaire.
Messieurs les dirigeants du groupe SEB, il n'est pas encore trop tard pour éviter de nous tourner un remake de Erin BROKOVITCH en Haute Savoie.
Poisson d'avril
Et non ils n'ont pas (encore) démissionné. Je suis confus d'avoir abusé de votre confiance pour ceux qui auront poussé un "ouf" de soulagement aussi fort que le "bof" de confusion de ceux qui ont reçu le courrier de François ASTORG dans leurs boites aux lettres annonçant le nouveau plan de circulation du centre ville.
Deux pages de charabia sans un croquis, sans la moindre information concrète : pour ne rien dire donc. Sauf inquiéter tous les habitants du quartier qui s'attendent au pire avec raison.
N'a t'on pas vu la piste cyclable droite et bien roulante de la rue du Président Favre devenir une biscouette mal fichue décorée de bois brut ?
N'a t'on pas vu la rue de la Paix mise en sens unique sans tenir compte des garages qui la bordent obligeant ainsi les utilisateurs à faire le tour par la rue SOMMEILLER pour revenir par la rue du Président FAVRE ?
N'a t'on pas vu la rue Jean-Jacques ROUSSEAU mise à une seule voie pour permettre aux vélos de remonter sur une impasse ?
"Le pire n'est pas toujours sûr", disait Paul CLAUDEL, mais avec les LARDORG il est le plus souvent certain.
Frédérique Lardet et François ASTORG annoncent leur démission
J'apprends que Mme LARDET et M. ASTORG viennent d'annoncer leurs démissions respectives de présidente du Grand ANNECY et de maire d'ANNECY. Ils expliquent dans un communiqué que je vous livre en avant première les raisons de ces décisions.
"Nous sommes bien conscients des difficultés rencontrées par la Ville et l'Agglomération et que nos colisitiers n'arrivent pas à résoudre. A la Ville, le sentiment de délitement apparaît généralisé. A l'agglomération, le climat social est devenu délétère. Chacun se rend bien compte que malgré nos efforts et notre dévouement, nous n'y arrivons pas.
En 2020, nous nous sommes alliés pour le meilleur et pour le pire. Mais c'est seulement le pire qui est arrivé. Nous devons donc en tirer les conséquences.
Nous remettrons donc demain 2 avril notre démission dans les mains de Monsieur le Préfet qui prendra les mesures qui s'imposent en vue de convoquer de nouvelles élections municipales."