Depuis 1874, le niveau du lac a été stabilisé, avec une nette "amélioration" depuis
1965.
L'étude diligentée par le SILA en 2007 sur les roselières a permis de soulever l'hypothèse que cette
stabilisation avait un effet négatif sur l'évolution des roselières.
L'évolution de la hauteur de l'eau est ce qu'on appelle le "marnage".
Par exemple, les corps morts abîment les pointes des roseaux au même endroit tout au long de l'année, empêchant
leur développement.
Il est donc nécessaire d'approfondir cette question, tout en tenant compte des autres usages du lac qui pourraient
être perturbés par une fluctuation du niveau du lac, par exemple pour les ports.
La Ville a
confirmé au SILA qu'elle était d'accord avec une prise en compte de cette hypothèse et de travailler ensemble à trouver une solution qui permette à nos roselières de reprendre leur essor; en tout
état de cause d'éviter absolument qu'elles continuent de régresser.
Le programme de réhabilitation des roselières du Bout du lac coûtera plus de deux millions d'euros ( c'est le prix d'un giratoire, aime à rappeler Pierre BRUYERE) : si l'on pouvait "d'abord ne
pas nuire", ce serait bien plus efficace et moins coûteux.