Gilly sur Isère, dernier tête à queue judiciaire
30 Novembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel
Après avoir clamé sur tous les toits pendant les 5 ans de l'instruction qu'il n'y avait aucun problème sanitaire autour de l'incinérateur de GILLY SUR ISERE, le Parquet (par la bouche d'un autre procureur) demande 200.000 euros d'amende à l'encontre de l'exploitant technique de l'incinérateur au motif...de la gravité de la pollution engendrée. Dernier tête à queue du ministère public, sans doute déstabilisé par le départ de l'audience des associations de défense de l'environnement actives dans ce dossier dès lundi midi car elles ne voulaient pas cautionner un procès tronqué contre la seule filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT.
Celle-ci joue gros dans cette affaire : si l'exploitant technique d'un incinérateur appartenant à une collectivité territoriale est considéré comme le responsable pénal de son dysfonctionnement alors qu'il ne maîtrise pas la décision de le mettre aux normes, c'est une véritable bombe judiciaire que l'on place devant les entreprises spécialisées.
On comprend sa colère contre la dissolution du SIMIGEDA : le Parquet a annoncé qu'il ferait citer ses responsables comme coupables
d'une entrave à la Justice du fait de cette dissolution fort opportune cautionnée par la Préfecture de la SAVOIE. Le Préfet sera t'il poursuivi cette fois ?
Décidément GILLY aura été l'un des révélateurs de la justice ordinaire de la France du début du XXI° siècle.
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