La course folle...
1 Décembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement
Quand j'étais petit, j'adorais la chanson de Guy Béard "c'est une course folle ... qui nous affole..."
La course folle contre l'évidence de la nécessité d'être enfin sobres et de décarboner nos modes de pensée continue pourtant de plus belle et ce ne sont pas les Républicains américains qui vont nous aider à remettre les pendules à l'heure.
Le MONDE donne une autre idée d'une autre course folle :
L'échec du sommet de Copenhague sur le climat coûtera au monde 1 000 milliards de dollars en investissements supplémentaires à réaliser d'ici à 2030 pour infléchir les politiques énergétiques, soit 11 600 milliards en tout, selon le rapport annuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur les perspectives énergétiques mondiales.
Dans son rapport publié il y a un an juste avant le sommet sur le réchauffement climatique, l'agence, qui représente les intérêts des pays industrialisés, estimait que des investissements supplémentaires d'un montant de 10 500 milliards de dollars étaient nécessaires jusqu'en 2030 pour infléchir les politiques énergétiques et éviter des "dommages irréparables" pour le climat.
Cette année, l'AIE affirme que les "dépenses supplémentaires" nécessaires s'élèvent à 11 600 milliards d'ici à 2030, soit "environ 1 000 milliards de plus qu'estimé l'an dernier". Selon l'agence, dont le siège est à Paris, réduire les émissions de CO2 de manière suffisante pour limiter la hausse de la température de la planète à 2 degrés, accord non contraignant conclu à Copenhague, "nécessiterait une transformation profonde du système énergétique mondial".
"Les engagements annoncés par les pays dans le cadre de l'accord de Copenhague pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ne sont pas, dans l'ensemble, à la hauteur de ce qui serait nécessaire" pour atteindre l'objectif des 2 degrés, déplorent les auteurs du rapport. Seule "une impulsion politique phénoménale" permettrait de respecter cet objectif, affirment-ils.
Toujours selon ce rapport, la planète devrait consommer dans vingt-cinq ans 36 % d'énergie en plus par rapport à 2008, une hausse qui masque toutefois d'importantes disparités. Ainsi, les pays riches réunis au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont l'AIE est le bras énergétique, verront leur demande croître très lentement, au contraire des puissances émergentes.
En 2035, le géant chinois représentera 22 % de la demande globale contre 17 % aujourd'hui : la croissance de la demande chinoise depuis 2000 a été quatre fois plus forte qu'au cours de la décennie précédente.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 593 Environnement
- 362 C'est personnel
- 286 Politique locale
- 94 Municipales 2008
- 25 Elections 2007