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thierry billet

elections 2007

Former pour ne pas exclure !

25 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007

La prestation télévisuelle de Ségolène ROYAL sur TF1 aura été un moment important de la campagne.

En répétant à de multiples reprises le mot « formation professionnelle », Ségolène ROYAL a insisté sur le fait que le seul moyen d'assurer la compétitivité de notre économie n'était pas le « dumping social » que veut l'UMP; mais au contraire la capacité de nos entreprises à développer des produits à grande valeur ajoutée, grâce à des salariés mieux formés, donc plus compétents.

Pour cela, il faut un service public fort de l'éducation et de la recherche, et donc il faut des investissements publics, et donc il faut des impôts... pour que la solidarité nationale puisse fonctionner et maintenir le lien social entre les générations, les origines différentes, les malades et les bien portants...

Ou alors c'est la jungle, le plus fort qui gagne beaucoup d'argent et se paie avec cet argent des domestiques payés une misère...

Former pour ne pas exclure, telle pourrait être la devise de la prochaine majorité présidentielle...

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Une majorité UDF - PS -Verts ?

22 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007

J'ai pris le risque d'écrire, il y a plusieurs jours, que Bernard BOSSON ne votera jamais SARKOZY au second tour de la présidentielle.

L'annonce de François BAYROU selon laquelle il prendrait un premier ministre socialiste est une illustration de plus du probable renversement d'alliances qui sera sans doute l'élément fondateur de la recomposition politique indispensable à la France du début du 21° siècle.

Car, pour le moment, BAYROU peut refuser de répondre à cette question : il est au sommet d'une vague comme celle qu'avait connu CHEVENEMENT en 2002; il est le candidat refuge de ceux qui souhaitent la modernisation démocratique de notre pays et il a profité de la faiblesse du début de campagne de Ségolène ROYAL.

Mais, au soir du premier tour, pourra t-il appeler à voter SARKOZY ?

Bernard BOSSON pourra t-il appeler à voter ACCOYER pour que la loi littoral sur le lac d'ANNECY soit sabordée par l'UMP enfin libre de mettre sa loi "scélérate" en application ?

Si c'était le cas, les promesses de renouveau des pratiques politiques de l'UDF ne seraient qu'un trompe l'oeil pour appâter l'électorat du premier tour.

J'ai la faiblesse de croire que ni BAYROU, ni BOSSON ne mangeront de ce pain là.

Ce serait alors une union UDF-PS-Verts qui pourrait gouverner ce pays autour de valeurs simples : la responsabilité sociale et environnementale, la solidarité, la démocratie par l'instauration de la proportionnelle 

J'ai pris le risque d'écrire il y a plusieurs jours que Bernard BOSSON ne votera jamais SARKOZY au second tour de la présidentielle.

L'annonce de François BAYROU selon laquelle il prendrait un premier ministre socialiste est une illustration de plus du probable renversement d'alliances qui sera sans doute l'élément fondateur de la recomposition politique indispensable à la France du début du 21° siècle.

Car, pour le moment, BAYROU peut refuser de répondre à cette question : il est au sommet d'une vague comme celle qu'avait connu CHEVENEMENT en 2002; il est le candidat refuge de ceux qui souhaitent la modernisation démocratique de notre pays et il a profité de la faiblesse du début de campagne de Ségolène ROYAL.

Mais, au soir du premier tour, pourra t-il appeler à voter SARKOZY ?

Bernard BOSSON pourra t-il appeler à voter ACCOYER pour que la loi littoral sur le lac d'ANNECY soit sabordée par l'UMP enfin libre de mettre sa loi en application ?

Si c'était le cas, les promesses de renouveau des pratiques politiques de l'UDF ne seraient qu'un trompe l'oeil pour appâter l'électorat du premier tour.

J'ai la faiblesse de croire que ni BAYROU, ni BOSSON ne mangent de ce pain là.

Et alors ce serait une union UDF-PS-Verts qui pourrait gouverner ce pays autour de valeurs simples : la responsabilité sociale et environnementale, la solidarité, la démocratie notamment par l'instauration de la proportionnelle  et une Europe forte autour d'un pacte social renouvelé.

C'était le souhait de Dany COHN BENDIT l'autre matin. Une fois de plus, Dany osait dire ce que les tabous nationaux ne veulent pas (encore ?) admettre...

Mais c'est sans doute le seul scénario qui permette de faire avancer la société française sans crise et dans le débat des idées entre les composantes de cette majorité parlementaire.


Sinon, SARKOZY sera élu, et alors les émeutes de l'hiver 2005 ne seront pas longtemps seulement un mauvais souvenir :
elles seront la préfiguration d'un modèle social fait de répression et de régression.
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VOYNET : demandez le programme !

20 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007


On me demande souvent si les VERTS ont un "programme"...

En tous cas, Dominique VOYNET en a un pour l'élection présidentielle,

Téléchargez le  à

http://blog.voynet2007.fr/index.php?2007/01/26/136-le-contrat-ecologique

Et reparlons en !

Cordialement,

Thierry BILLET
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La colère de Dominique VOYNET

19 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007

C'est la colère de Dominique !

Sur "La Voix est libre" sur France 3 IDF, elle s'est énervée à propos des questions de certains journalistes.

C'est relayé par Jean-Marc Morandini :

http://jeanmarcmorandini.com/news.php?id=3491

mais aussi sur Dailymotion :

http://www.dailymotion.com/search/voynet/video/x18on2_la-colere-de-dominique-voynet
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Vive l'impôt !

11 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007

Je viens de signer l'appel lancé par le mensuel « ALTERNATIVES ECONOMIQUES » qui fut lancé par mon ami Denis CLERC, et dont le succès éditorial est un élément déterminant de la critique d'une économie politique ultra libérale, devenue une forme de credo incontournable, alors qu'il s'agit d'une pure et simple construction idéologique. Je vous invite à le faire sur le site du journal.

Appel : « Pourquoi nous consentons à l’impôt »

Nous, soussignés, assujettis à l’impôt sur le revenu, et pour certains d’entre nous, à l’impôt de solidarité sur la fortune, considérons ces prélèvements comme légitimes et sommes fiers d’apporter ainsi notre contribution aux dépenses publiques nécessaires au progrès, à la cohésion sociale et à la sécurité de la nation. Nous considérons également qu’un impôt progressif sur les successions est le corollaire indispensable des libertés économiques offertes par l’économie de marché. Le marché est facteur de progrès parce qu’il permet à l’esprit d’entreprise de s’exprimer. Mais les inégalités qu’il engendre sont mortifères pour la démocratie si aucune limite n’est mise à la transmission héréditaire de la richesse. Celle-ci doit être acquise par le travail, par le talent, et non par le simple fait d’avoir hérité de ses parents. Une société où le pouvoir économique se transmet par héritage, est une société condamnée à une croissance lente, où les rentiers l’emportent sur les créateurs et où travail et mérite perdent toute valeur.
L’Etat doit bien sûr savoir se réformer. Augmenter les impôts n’est pas une fin en soi et la liberté de chacun passe par la libre disposition d’une large part du fruit de son travail. Mais voir des candidats à la magistrature suprême proposer des mesures démagogiques en matière fiscale et justifier la sécession sociale des plus riches nous consterne. Car nos revenus ne proviennent pas seulement de notre talent personnel. Ils ont été acquis par notre travail, mais celui-ci ne porterait pas ses fruits sans le stock d’infrastructures, d’innovations, de savoir-faire, de goût d’entreprendre, de lien social, qui nous a été transmis par les générations qui nous ont précédés. C’est cet héritage commun qu’il nous revient de préserver et de développer en priorité afin d’assurer la qualité actuelle et future de notre vie individuelle et collective. Ce qui passe par un niveau élevé de dépenses publiques. Ces dépenses ne sont pas seulement un coût, elles sont aussi un investissement, gage à la fois de justice et de dynamisme. C’est pourquoi nous consentons à l’impôt et récusons des baisses de la fiscalité dont la contrepartie serait l’insuffisance des moyens donnés à la protection sociale des plus pauvres, à l’éducation, à la recherche, à la santé, au logement ou encore à l’environnement.


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