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thierry billet

Un "green new deal" pour l'Europe

21 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement



Daniel Cohn-Bendit veut un "Green New Deal"

LEMONDE.FR | 20.10.08 | 18h09  •  Mis à jour le 20.10.08 | 18h42

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http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/20/daniel-cohn-bendit-veut-un-green-new-deal_1109085_3244.html
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FREIBURG, un exemple à adapter à ANNECY

21 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Retour de deux jours de voyage d'études à FREIBURG pour mieux comprendre les mécanismes politiques qui ont permis à cette ville de devenir la ville européenne de référence en matière de politique énergétique.

Les habitants se sont mobilisés de longue date contre le nucléaire et en particulier la centrale française de FESSENHEIM.

Ne se contentant pas de dénoncer, ils ont tenté de construire une alternative locale et de prouver qu'il était possible de se passer du nucléaire en devenant autonomes sur le plan énergétique.

A partir de cela, des initiatives multiformes ont vu le jour, portées par le mouvement écologiste allemand, pour renforcer l'efficacité énergétique et développer le solaire et les énergies renouvelables.

Vingt ans après, la vélo station de 1.001 places ou les murs des immeubles tapissés de panneaux solaires photovoltaïques sont des exemples frappants de cette concrétisation d'une volonté politique forte.

Les quartiers nouveaux de VAUBAN et de RIESELFELD sont une illustration concrète d'une ville apaisée, où les enfants sont rois et les voitures reléguées à des parkings en silos à l'extérieur du quartier.



                                                                                                              

Ce sont des choix com
me ceux-là que nous devons mettre en oeuvre maintenant à ANNECY car le choix  d'une telle démarche est incontournable si l'on veut réduire nos émissions de gaz à effet de serre par 4 d'ici 2050 comme nous y engage la loi française.

Un lieu concret d'application sera l'éco quartier Vallin Fier, mais ce souci de la sobriété énergétique doit irriguer toute la politique municipale.

A suivre...


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Yann ARTHUS BERTRAND à FREIBURG

20 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale



















Croiser Yann ARTHUS BERTRAND à FREIBURG était un hasard heureux et pouvoir lui expliquer les raisons de la  présence d'une trentaine d'élus et de responsables de service de la Ville d'ANNECY au quartier VAUBAN un réel plaisir.

Yann était surtout étonné par la convivialité du quartier : l'absence de voiture rend cet endroit réellement apaisé  et lui donne un caractère paisible qui frappe le promeneur.

Des enfants qui vont à l'école à pied sans les parents qui les conduisent en voiture pour leur sécurité...

On en vient presque à oublier que ce devrait être la normalité !

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Zone d'activités de MONTAGNY LES LANCHES

20 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Les élus verts et écologistes ont lu la déclaration que voici au CONSEIL de la  C2A du 16 octobre 2008 à propos de la ZAE de Seynod/Montagny par l'intermédiaire de Jean-Louis Molié, maire adjoint de CRAN GEVRIER au nom des élus Verts et écologistes de l'agglomération


    Nous sommes bien entendu favorables au lancement de la procédure de concertation, mais nous souhaitons que dans le dossier soumis à  concertation figurent clairement les enjeux de ce projet.

    Pour nous, les quatre points suivants ne doivent pas être esquivés :

1)    Aujourd'hui la création d'une nouvelle ZAE doit être étudiée en cohérence non seulement avec celles existantes dans l'agglomération mais aussi avec celles existantes ou prévues dans l'ensemble du bassin de vie, donc dans le cadre du SCOT ;

2)    Notre territoire, comme notre planète, est un espace fini, il convient de ne pas le gaspiller. Une ZAE aujourd'hui doit être économe en terrain et donc sans doute plus dense que le parc Altaïs, certes agréable mais très consommateur d'espace ;

3)    Le secteur concerné comprend de l'activité agricole, il convient de lui laisser un espace viable ;

4)    Le secteur concerné comprend des espaces naturels sensibles, on ne peut se contenter d'en faire des îlots morcelés au milieu de l'urbanisation. Assurer leur pérennité c'est créer une zône naturelle continue qui permettent à la faune de circuler et à la flore de s'épanouir.

    Nous devrons donc à l'issue de la concertation définir à quelles conditions les deux objectifs affichés, développement économique et préservation du patrimoine paysager, bâti et écologique, peuvent être atteints conjointement et avoir le courage, si nécessaire, de revoir profondément la copie.

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La fusion écologiste et européenne

19 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement



A première vue, rassembler sous une même bannière un apôtre fidèle du traité constitutionnel européen, Daniel Cohn-Bendit, et un noniste acharné, José Bové, flanqués de deux ennemis jurés depuis leur divorce en 1993, Antoine Waechter (MEI) et Cécile Duflot (Les Verts), a tout de l'impossible pari. Vue sous l'angle de la fusion des contraires, l'arrivée de l'ancienne juge Eva Joly aux côtés de José Bové, activiste condamné à plusieurs reprises, pourrait tout autant paraître incongrue.  « Il a exécuté sa peine, dit-elle, et il choisit désormais la voie démocratique. »

Mais tous les signataires l'affirment, il s'agit là de réaliser le premier grand rassemblement des écologistes. Une logique de consensus s'est développée, que même les Verts, pourtant peu habitués au compromis, assument avec enthousiasme. Un consensus fait de concessions sur les sujets annexes, pour ne rien céder de l'essentiel : « La crise est globale, financière bien sûr mais aussi sociale, alimentaire et écologique », résume Cécile Duflot, des Verts. Cette nouvelle culture, inédite chez les écologistes, de l'aveu même des signataires, puise ses racines dans le
« Grenelle de l'environnement », qui, sur une idée de Nicolas Hulot, a réuni tous les courants associatifs de l'écologie.

Le paradoxe veut que ce qu'aucun leader écolo n'avait pu réaliser, le président de la République – qui trouve parmi les signataires de sérieux opposants – l'ait permis.

Certains s'étonneront de ne pas trouver l'auteur du « Pacte écologique » parmi les signataires de ce manifeste : après avoir longtemps hésité alors que Daniel Cohn-Bendit le poussait à franchir le pas, comme lors de l'élection présidentielle, il a finalement renoncé à l'engagement politique, préférant poursuivre ses activités. Jean-Paul Besset, son ex-bras droit s'est alors dévoué.Le débat est lancé.


Le texte du manifeste :

« L'histoire est en suspens, car la déraison s'est emparée du monde.

Comme en témoignent brutalement les dérèglements des mécanismes financiers, la croissance de la famine, l'aggravation des inégalités ou l'emballement du bouleversement climatique, l'humanité s'est mise en situation de perdre la maîtrise de son destin. Nous sommes parvenus à ce moment clé où tout peut basculer, jusqu'à l'irréversible, ou, au contraire, favoriser un sursaut pour construire une nouvelle donne dont l'Europe deviendrait le creuset.

Soit la trajectoire d'effondrement dans laquelle s'inscrit la mondialisation du tout-marché et de la prédation aveugle se prolonge, et l'on verra la conjonction des crises – écologique, énergétique, alimentaire, financière, économique, sociale, identitaire – précipiter la planète dans une régression sans précédent ;

soit les sociétés humaines se ressaisissent, refusant la spirale de l'excès, des fractures sociales et du découplage avec la nature, et alors surgiront les forces porteuses des réformes nécessaires pour échapper au chaos et tracer l'horizon d'une nouvelle espérance.

Il est urgent de se rassembler pour y concourir. Ni demain, ni peut-être. Maintenant et résolument !

Ne rien faire ouvrirait la porte à des politiques autoritaires pour gérer les pénuries ou les conséquences des migrations d'origine climatique. Agir, c'est éviter la barbarie pour choisir la civilisation.

Nous n'avons plus le temps. Tous les indicateurs sont au rouge. Notre modèle de développement est pulvérisé par les faits !

Aveuglé par l'idéologie de la croissance sans limites, dopé par le laisser-faire du libéralisme, le système productiviste fonce tout droit vers la catastrophe, tel un bateau ivre. Partout l'insécurité sociale grandit. Le progrès perd son sens au profit d'une montée de l'insignifiance et d'une destruction du vivant. L'humanité avance vers son désert.

[…] Une autre politique est possible : celle de la responsabilité. Le devoir d'équité universelle, l'attachement au vivant sous toutes ses formes, la nécessité de réduire l'empreinte écologique sur les ressources et les équilibres naturels commandent de changer d'ère. Il faut entrer sans plus tarder dans un nouveau monde, celui d'une profonde mutation écologique et sociale de civilisation. Celle-ci s'appuiera sur les valeurs de sobriété, de mesure et de modération, de partage, de solidarité et de démocratie, a contrario des aliénations marchandes et des violences économiques qui contaminent les écosystèmes, déstructurent les sociétés, écrasent les diversités culturelles et broient les individus dans la compétition du toujours plus et les frustrations permanentes.

D'abord, il faut rompre ! Rompre, c'est s'en prendre enfin aux racines […]. Agir sur les structures de nos sociétés et travailler en même temps à une insurrection des consciences, voilà les deux défis à relever pour éviter une désagrégation tous azimuts et, au final, la défaite de l'homme.

L'urgence commande donc de réunir les conditions collectives pour que la trajectoire humaine s'engage sur une autre voie. Autre projet de société, autre modèle de civilisation… le chemin passe par la refondation progressive et pacifique de nos manières d'être et de vivre, ensemble et individuellement.

Nous affirmons seulement un autre choix : celui d'une nouvelle régulation, fondée sur l'impératif écologique et social, dont la déclinaison devra être établie démocratiquement dans chaque domaine impliquant la communauté humaine. Notre démarche consiste à opposer pied à pied des alternatives aux logiques destructrices et spéculatives, à trier entre ce qui est possible et ce qui ne l'est plus, à rassembler les énergies pour que la société s'engage dans une transition vers un monde qui, à défaut d'être parfait, restera viable pour tous et se montrera plus juste au plus grand nombre.

L'enjeu est tel et son urgence si prégnante que nous ne pouvons plus consentir à la tradition des jeux de rôle auxquels la représentation politique se complaît, avec ses rabâchages traditionnels qui pétrifient le futur et ses crispations claniques qui dévalorisent les consciences. Quels que soient leurs référentiels idéologiques, les partis politiques dominants bégaient devant les défis du nouveau siècle, refusant l'obstacle du grand tournant nécessaire. Ils restent liés à un type de développement insoutenable, fondé sur le mythe d'une progression exponentielle des richesses et, au final, sur le diktat absurde de la croissance pour la croissance. Chacun à leur façon, ils persévèrent dans la reproduction de mécanismes de plus en plus aliénants qui consacrent la domination de l'avoir sur l'être et de l'économique sur le politique.

Vivre avec son siècle consiste aujourd'hui à prendre conscience que l'âge du gaspillage et de l'inconséquence est terminé, que l'autorégulation du marché est un mirage, que la réalité est désormais surdéterminée par la crise écologique et l'approfondissement des inégalités sociales.
[…]

C'est pourquoi il s'agit de développer un nouvel espace politique au sein duquel ceux et celles qui se rassemblent dans leur diversité traceront la perspective d'un nouveau projet de société. Celui-ci n'est pas hors d'atteinte. Il repose sur l'aspiration grandissante des populations à vivre autrement que dans l'accumulation, le factice ou les dettes et sur la montée de l'exigence citoyenne pour une répartition équitable des richesses et un juste échange entre les peuples.

Ce modèle alternatif n'est inscrit dans aucun dogme ni bréviaire, même s'il est attaché aux meilleures traditions humanistes, en particulier l'opposition radicale au racisme, à l'antisémitisme, au sexisme et à toute forme d'ostracisme et de domination. Il se construira pas à pas, à partir des besoins de bientôt 7 milliards d'individus, de l'intérêt collectif des peuples de la Terre, de la protection des biens communs et de l'extension des services publics, du partage des ressources et du respect des équilibres du vivant. Il se fondera sur les valeurs de justice sociale et de solidarité planétaire, de sobriété et de conscience des limites, de droits humains et de dialogue démocratique. Il orientera progressivement les activités vers une réduction de l'empreinte écologique, impliquant de nouvelles façons de consommer, de produire, de se déplacer, de travailler, d'échanger, d'innover, d'habiter les villes et les territoires et de faire ensemble société. Il encadrera rigoureusement les mécanismes du marché et leurs prolongements financiers. Il stimulera la recherche scientifique et la créativité industrielle selon une perspective compatible avec les besoins réels et les limites de la biosphère.

A nouveau projet de société, nouvelle régulation économique et sociale. Il s'agit de penser l'organisation de la société selon le principe de durabilité, intégrant à la fois l'impératif écologique et celui de la justice sociale : durabilité des ressources et des équilibres naturels, durabilité, dans leur diversité culturelle, des systèmes économiques de demain, des contrats sociaux et des modes de vie. Autrement dit, il s'agit d'engager des réformes incompatibles avec l'hégémonie productiviste et consumériste qui précipite les dégâts écologiques et sociaux à coups de dérégulation, de financiarisation, de marchandisation et
d'uniformisation.

Un nouvel espace politique porteur d'une nouvelle politique de régulation ne peut se concevoir d'emblée qu'à l'échelon européen puisque l'Europe est notre famille, et sans frontières puisque le monde est notre village.
[…]

L'Union européenne, malgré les aléas de sa construction et des pratiques trop souvent technocratiques, a bâti un espace de paix et de coopération entre les 27 Etats et les 83 peuples qui la composent. Elle a su s'interposer comme une force de conciliation dans les conflits. C'est un formidable acquis, une histoire positive, à rebours des visions archaïques ou souverainistes qui imprègnent encore ce continent qui était celui des guerres. Des cultures différentes démontrent qu'elles peuvent vivre ensemble et s'enrichir mutuellement dans un monde déchiré par la violence multipolaire et les replis nationalistes et communautaristes.

Plus que jamais, nous avons besoin d'Europe. Mais l'Union européenne n'apparaît plus comme une entité capable de réguler les équilibres mondiaux selon des critères de justice sociale et d'environnement. Ses dérives libérales tendent à l'assimiler à un simple épiphénomène d'une globalisation chaotique, voire même à un accélérateur de celle-ci. D'autant plus que les peuples boudent l'Europe parce qu'ils ne se reconnaissent pas dans ses institutions sans visage. Comment s'en étonner, dès lors qu'on leur parle surtout de compétitivité et de concurrence, comme si le marché pouvait à lui seul tenir lieu d'horizon ? L'Europe est plus présente dans leur vie pratique que dans leurs cœurs. Ils attendent légitimement un projet qui les fédère et leur ouvre l'horizon.

Le moment est venu pour que les Européens s'emparent et s'identifient à la perspective politique d'une Europe solidaire et durable. En installant la mutation écologique et sociale comme colonne vertébrale de la communauté de destin des peuples européens, nous avons l'occasion de vivre mieux. A nous tous de la saisir ! »

Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly, José Bové, Jean-Paul Besset, Cécile Duflot, Antoine Waechter, Yannick Jadot, François Alfonsi, Pascal Durand

Voir le site internet www.europeecologie.eu
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Cancer & environnement

14 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Une expertise collective de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) sur le thème «Cancers et environnement» annonce que «les modifications de l’environnement pourraient être partiellement responsables de l’augmentation constatée de l’incidence de certains cancers».

Parmi les facteurs cancérogènes «avérés ou probables» énoncés figurent l'amiante, les radiations, le radon ou le tabagisme passif, mais aussi les pesticides, les dioxines, les PCB, certains métaux lourds, les particules issues du trafic automobile, etc.
 
L’ARTAC, pionnière en France pour l’étude des liens entre cancer et environnement -  salue cette reconnaissance du rôle de l’environnement dans l’épidémie de cancers actuelle.
 
Selon le Pr. BELPOMME, Président de l’ARTAC :

«Il s’agit d’une prise de position très importante de l’INSERM, qui corrige le point de vue qu’elle avait exprimé en 2005, conforte le message des nombreux scientifiques ayant signé l’Appel de Paris(1) et confirme le bien-fondé des travaux réalisés par l’ARTAC, en relation étroite avec des chercheurs européens et américains. Selon le rapport de l’Académie de médecine publié en septembre 2007, au moins deux cancers sur trois n’ont pas de cause connue, liée au mode de vie. Il est clair que les causes à rechercher sont ailleurs, et que cet ailleurs ne peut être que l’environnement.»
 
Le cancer est responsable chaque année de près de 150 000 décès dans notre pays. En 2005, on estimait à 320 000 le nombre de nouveaux cas de cancers en France. Depuis 1980 l’incidence des cancers a augmenté de 35 % chez l’homme et de 43 % chez la femme en taux standardisés, c’est-à-dire gommant l’accroissement et le vieillissement de la population française. Afin de lutter efficacement contre ce fléau de santé publique, l’ARTAC appelle à l’accélération des recherches sur les interactions entre cancer et environnement, et à l’apport de solutions rapides pour réduire l’exposition des populations à ces facteurs de risque environnementaux, notamment par l’interdiction des substances les plus dangereuses, et non l’émission de simples «recommandations».
 
L’ARTAC rappelle qu’en matière de cancérogenèse chimique expérimentale, la durée d’exposition aux agents cancérigènes doit être considérée, plutôt que l’intensité de dose. De faibles doses répétées peuvent ainsi être cancérigènes. Au plan international, il est maintenant reconnu que notre environnement et nos organismes sont contaminés par de très nombreuses substances potentiellement cancérigènes, mutagènes et/ou reprotoxiques (CMR), dont nul ne connaît les «effets cocktail» (2).
 
L’ARTAC considère comme urgent et prioritaire de protéger les personnes les plus vulnérables que sont le fœtus (donc la femme enceinte) et les jeunes enfants. Leurs organismes en développement et leurs mécanismes de détoxification immatures, sont infiniment plus sensibles aux substances CMR, et cette exposition peut générer des cancers qui apparaîtront plusieurs années ou même des décennies plus tard.
 

________________________________________

(1)  Déclaration internationale sur les dangers sanitaires de la pollution chimique, signée par plusieurs prix Nobel et des milliers de scientifiques et médecins.
 

(2) Alors que la plupart de ces molécules n’ont pas ou que peu été étudiées, même individuellement, il est extrêmement difficile si ce n’est impossible d’analyser les effets de ces nombreuses molécules combinées dans nos organismes, c’est-à-dire de la «multi-exposition». Certaines molécules peuvent par exemple potentialiser l’effet d’autres molécules présentes dans un mélange.
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“ Être citoyen européen c'est être multiple ”

13 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement



“ Dany-le-Vert ” préside les 11es Rendez-Vous de l'histoire qui s'ouvrent à Blois sur le thème “ Les Européens ”.

Interview de l'eurodéputé.
 
La NR : Mai 68, mouvement européen, fut-il à l'origine de votre engagement pour l'Europe ?

Daniel Cohn-Bendit : « J'avais alors une vision européenne des mouvements. Je n'étais pas que le petit rouquin à Paris ! Mai 68 est un des premiers moments où ma perception de penser la politique au-delà de l'État-nation s'est forgée. »

Pourquoi a-t-on tant de difficulté à se sentir citoyens européens ?


« Parce qu'être citoyen européen, c'est être multiple. Nous sommes citoyen d'un village ou d'une ville, d'une région, d'un pays, de l'Europe. Si cette multiplicité d'identité citoyenne fait notre force, elle fait aussi notre difficulté. Se démultiplier nous force à nous ouvrir et à percevoir les choses de manière différente… or la complexité a toujours été difficile à assumer. »

Que révèlent les non français et néerlandais, puis irlandais au Traité européen ?


« Cela traduit une angoisse face à la rapidité du développement européen. Au début, les citoyens ont aimé qu'on leur donne la paix, qu'on les surprenne. Aujourd'hui, ils veulent reprendre en main le cours de cette histoire. Ils veulent s'approprier l'évolution européenne. »

Pourquoi défendez-vous le traité simplifié de Lisbonne, alors que l'Europe avance peu sur le social et que son plan climat-énergie est bien pauvre ?

« D'abord, l'Europe n'est pas mieux que les États qui la forment et en matière écologique ou sociale, elle est tributaire des politiques frileuses des États-nations. Ceci dit, j'estime que le traité simplifié est un pas en avant contre le leadership des États-Unis dans le monde. Il faut savoir que la campagne du non en Irlande a été financée par des fonds américains. »

Mais l'Europe n'est-elle pas coincée entre l'Est et l'Ouest, sans ou avec peu de pouvoir ?


« Non, l'Europe peut s'affirmer en tant que force politique. Dans la crise de la Géorgie avec la Russie, pour la première fois on a vu l'Europe avoir une position autonome. Les Américains ont du suivre les Européens, qui ont été des médiateurs actifs et efficaces. »

Selon vous, Nicolas Sarkozy est-il un bon ou un mauvais président de l'Union européenne ?

« Il mène une véritable présidence, très active. On sent une nette évolution dans la pratique française de la présidence. Je n'ai donc pas un jugement négatif sur le fait qu'il se soit mis au diapason de l'Europe. Après, sur les contenus, je ne partage pas tout ce qu'il fait ! »

Qu'est-ce qui peut donner envie aux peuples de se sentir européens ?


« Il faut que la politique européenne réponde à leurs angoisses, à leurs questionnements, à leurs envies. Qu'elle galvanise les citoyens, que le social comme l'écologie ne lui soient plus des mots étrangers. »

Pour les Européennes, vous êtes à l'origine d'une liste qui veut « ratisser » d'Eva Joly à José Bové. Est-ce viable ?


« J'essaye de rassembler l'écologie politique en France pour en faire quelque chose qui ait de la gueule lors des élections européennes de juin. La première phrase du traité constitutionnel est “ Unis dans la diversité ”, c'est aussi le mot de notre liste. L'intelligence de la politique est de mettre ensemble les différences, définir les socles communs et discuter sur ce qui nous sépare. »

Propos recueillis par Muriel Meignan
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Lac en partage

12 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


















Une magnif
ique journée d'automne pour ce "lac en partage" organisé par le SILA autour du lac d'ANNECY pour rendre plus lisible aux citoyens sa politique de gestion du territoire. 1656 personnes ont bénéficié de la promenade en bateaux.

Le SILA est en effet très méconnu des annéciens et des 112 communes adhérentes.

Pourtant il "pèse 80 millions d'euros de budget annuel et ses interventions en matière d'assain"issement ou de traitement des déchets influent sur la vie quotidienne de centaines de milliers de haut savoyards.

Après avoir vérifié
la bonne installation du Village des associations dans les jardins de l'Europe, je me suis rendu en bateau sur les ateliers de VEYRIER DU LAC  avec les pêcheurs professionnels qui présentaient un brochet de 1,22 mètre et de 16 kilos et un échantillon des différents poissons pêchés dans le lac : carpes, truites, ombles chevaliers et féras, et avec l''INRA qui présentait ses outils scientifiques pour suivre la ressource halieutique sur le lac, et les services de l'Etat qui avaient affiché leurs missions et se tenaient à la disposition du public.

Retour à ANNECY en vélo pour la conférence de presse...

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De l'eau, de l'eau

11 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


La Ville vient de décider de supprimer l'achat de bouteilles d'eau minérale pour les remplacer par des carafes remplies d'eau du Lac.

Tous les agents municipaux vont recevoir une carafe les incitant à boire l'eau du lac.

Cela représente une économie pour les finances communales, mais qui vise surtout à sensibiliser le personnel municipal à la consommation des produits locaux.

En ce sens, la Ville va remplacer les boissons "exotiques" par des jus de fruits locaux.

C'est un exemple concret de la volonté de la Ville d'ancrer ses achats dans un territoire proche.

Au SILA, c'est l'alcool qui est désormais persona non grata : il est désormais interdit sur les tables des réceptions pour donner l'exemple d'un refus définitif et total à la consommation d'alcool sur le lieu de travail.
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Les bonnes idées de Bernard ACCOYER

10 Octobre 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Bernard ACCOYER a des idées. En tous cas, il est créatif.

En pleine crise de la pollution des sédiments du lac par les PCB, il a proposé de prendre immédiatement des mesures efficaces, enguirlandant le préfet de ne pas avoir bougé assez vite sur le sujet.

Pour Bernard ACCOYER, il suffisait de procéder à un traitement chimique d'urgence du Lac pour régler le problème.

Personne n'a su si il devait pleurer ou mourir de rire de cette solution radicalement impossible compte-tenu de la composition chimique des PCB, ces polluants organiques persistants hydrophobes et à dégradation particulièrement lente.

En pleine crise financière, il remet le couvert avec une proposition qui rassurera tout le monde : Prononcer une amnistie fiscale pour les fraudeurs qui ont planqué leur fric dans les paradis fiscaux et lancer un grand emprunt d'Etat (pour racheter à BOUYGUES la concession déficitaire de l'A41 ?)...

Le président de l'assemblée nationale vient de se faire tacler sèchement par l'Elysée.

Bernard ACCOYER reste fidèle à mai 68 : "l'imagination au pouvoir" est son credo.

Dommage que ce ne soient que des fausses bonnes idées.
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