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thierry billet

Tourisme en Rhône Alpes

4 Juillet 2010 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

  Le tourisme est un des premiers secteurs de Rhône Alpes avec environ 100 000 emplois directs. Mais depuis dix ans, le secteur a perdu 10 millions de nuitées. L’objectif de la Région et du comité régional de Tourisme, développer tourisme en respectant l’environnement.

      Il n’y a plus de rente de situation dans le secteur du tourisme, dans un marché mondialisé. Pour l’offre, pour les prix, la concurrence est rude  et les demandes des clients évoluent. Le développement du tourisme source d’emploi, d’aménagement, de débouchés pour les productions agricoles, s’impose pour Rhône-Alpes.
     C’est ce qu’a rappelé ce jeudi matin Jean-Jack Queyranne, président de la Région, lors d’une conférence de presse tenue en présence de Gérard Périssin Fabert, tout nouveau président du Comité régional du Tourisme (Rhône-Alpes Tourisme) et de Claude Comet, conseillère déléguée  à la montagne et au Tourisme.
     Rhône-Alpes est la deuxième région touristique de France après Provence Alpes Cote d’Azur, avec 11% des nuitées français, 151 millions de nuitées touristiques en 2009, 9,9 milliards d’euros de consommations touristiques. Le tourisme régional résiste assez bien à la crise. «  Le nombre de nuitées a reculé de 2% en 2009, contre 6% au niveau national » a rappelé Jean Jack Queyranne.

Les prochaines années plus difficiles
     Les années qui viennent seront plus difficiles sur tous les plans. «  Elles ne seront pas comme les trente dernières années » explique Claude Comet. Les évolutions climatiques font planer des incertitudes sur les sports d’hiver. Les incertitudes économiques sont encore plus lourdes. Si le marché des séniors est à court terme intéressant, que deviendrait-il avec des retraités cessant plus tard leur activité et bénéficiant de pensions moins importantes. Etla concurrence va s'accroitre: d'ici à 2025 rappelle la conseillère chargée du tourisme, le nombre de clients va être multplié par deux au niveau mondial, mais le nombre de destinations sera multiplié par trois.
Etalement des vacances
    Le tourisme régional doit donc  innover, confirme Gérard Périssin Fabert. L’innovation, c’est sans doute d’abord une offre plus accessible au niveau des prix : des forfaits, des packages d’activités tout compris séjour-loisirs, voire transport. Il convient d’amortir des investissements qui souvent ne fonctionnent que quelques mois par an. Cet objectif pose l’épineuse question des rythmes sociaux et des rythmes scolaires. L’Allemagne semble bien gérer l’étalement qui permet d’utiliser les équipements. En France, le raccourcissement des vacances pourrait concentrer la fréquentation, à moins d’un étalement des vacances d’été.
Parc immobilier
     L’avenir passe aussi par l’évolution du parc des lits de loisirs,  dont beaucoup sont " froids". Une bonne partie des logements de loisirs ne sont plus aux normes, mais la Région n’a pas les moyens de prendre en charge une politique qui relèverait de l’Etat. Il faut aussi faire bouger  une hôtellerie familiale qui a dans bien des cas peu évolué : établissements hors normes, offre insuffisante. Le chèque hébergement mis en place par la Région a permis de moderniser quelques dizaines d’hôtels, mais il y en a des centaines qui devraient évoluer.
    L’avenir du tourisme passe aussi par une autre politique de transports, évidemment surtout dans les secteurs de montagne. Le prix de l’énergie, le coût des infrastructures, la qualité de vie dans les stations, la qualité de l’air : tout devrait pousser à favoriser les transports collectifs, en particulier le TER, le train. La SNCF sera invitée à développer une offre régionale attractive. Des tickets à tarifs  très symboliques, pourraient être mis en place.
   Gérard Périssin Fabert présentera à la rentrée la stratégie touristique régionale qui sera soutenue financièrement par la Région.


Tiré de l'excellent site internet ENVISCOPE sur l'environnement en Rhône Alpes que je vous recommande vivement.

http://2010.enviscope.com/

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SCOT du bassin annécien : quelle méthodologie ?

3 Juillet 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

Je vous invite vivement à participer à la réunion de présentation du Plan d'aménagement et de développement durable (PADD) du Schéma de cohérene territoriale du bassin annécien qui aura lieu le jeudi 8 juillet à 18 heures à la salle Pierre LAMY;

Le PADD est en principe le document qui fixe les grandes orientations en matière de développement durable dans le grand bassin de vie d'ANNECY.

Nous verrons quelle est la méthode qui a été employée pour le préparer.

Pour ma part, j'estime que sur un territoire aussi convoité que celui du bassin annécien, il faut prioriser les enjeux.

L'enjeu essentiel, c'est : veut on urbaniser partout où c'est techniquement faisable ?

Tout le monde va répondre NON, bien entendu.

Dès lors, il faut privilégier la gestion des espaces qui permettra de maintenir une agriculture économiquement viable et de protéger les espaces sensibles : zones humides, roselières, grands paysages, etc.

Je propose donc que l'on isole dès le départ les zones naturelles sensibles et les corridors biologiques (trames vertes et bleues) et qu'il soit acté que l'on n'y urbanisera jamais.

Ensuite, on isole les terres agricoles indispensables au maintien d'une agriculture locale pour les 50 ans qui viennent en se fixant l'objectif de les acheter au prix agricole pour en faire des zones imprescriptiblement affectées à l'agriculture.

Enfin, sur le reste, on imagine quelles perspectives d'urbanisation permettraient de respecter les objectifs de lutte contre le changement climatique : densification des pôles urbains, moyens de transports publics existants ou à créer si l'on veut urbaniser un secteur, etc.

Par exemple, construire dans chaque village un HLM est une hérésie : sans moyen de transport collectif le chômeur n'a aucune chance de trouver du travail dans le village lui-même et le travailleur doit dépenser sa paie en frais de voitures.

Ainsi, aujourd'hui, par exemple, les logements sociaux du Bouchet Mont Charvin et dans une moindre mesure des Clefs sont difficiles à remplir : il n'y a pas de travail sur place et en chercher nécessite une voiture qui coûte trop cher.

Donc, d'abord, il faut des transports publics et ensuite on peut urbaniser. Mais pas l'inverse. Ne continuons pas les mauvais choix d'il y a 15 ou 20 ans.

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Lionel TARDY et Twitter

2 Juillet 2010 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

J'apprends que Lionel TARDY a "twitté" les explications de MM. DOMENECH & ESCALETTE pendant leur audition à l'assemblée nationale.

Cela lui a valu quelques minutes de gloire radiophoniques et télévisuelles semble t'il.

Si notre député se trouvait dans le vestiaire des footballeurs:; imaginez la scène : Lionel TARDY transcrivant en "live" les propos d'ANELKA.

Ou bien lors de l'agression que j'ai subie de la part de Bernard ACCOYER, rapportant en direct les propos du président de l'Assemblée nationale...

Au fait, Lionel TARDY est-il député ou journaliste clandestin ?

Joël GIRAUD, député radical de gauche des ECRINS et président de l'Alliance dans les Alpes, me racontait l'autre jour combien il avait été choqué par le twittage de Lionel TARDY lorsque le député Michel BOUVARD avait été si proche de la mort et que notre député rendait compte de son état de santé "en direct" sans même se rendre compte que cela puisse être inconvenant.

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C2A, réunion sur les projections financières.

2 Juillet 2010 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Réunion technique à l'agglo ce jeudi 1er juillet.

Tous les conseillers municipaux des communes étaient invités, trop peu étaient présents à cette réunion qui avait pour but de préparer les prochains débats budgétaires de l'agglo à partir d'un exposé du cabinet KLOPFER.

J'en retiens une idée force : à partir de 2014, si l'on ne change rien, l'agglo se trouve en position de devoir emprunter au-delà du raisonnable.

Il faut donc changer les règles du jeu de l'intercommunalité rapidement pour pouvoir répondre aux enjeux d'aménagement du territoire ou alors laisser péricliter l'agglo en ne lui laissant aucune chance de développer suffisamment d'investissements. On pourrait ainsi tomber à 6 millions d'euros par an, trois fois moins qu'en période normale.

Cette situation financière est liée bien entendu au choc de la suppression de la taxe professionnelle qui va réduire nos marges de manoeuvre de manière drastique et mettre le budget de l'agglo à la merci de l'Etat qui va être seul maître de près de la moitié du budget communautaire grâce au fonds de compensation de la taxe professionnelle.

Localement, elle est aussi le fruit d'un pacte budgétaire qui faisait largement bénéficier les communes (et non la C2A) de l'augmentation de la dotation globale de fonctionnement que la création de l'agglo et le grand nombre de compétences transférées par les communes a permis d'obtenir.

En clair, les communes ont voulu une agglo pleine de compétences, mais ne lui ont pas laissé l'intégralité de la DGF que cette création générait.

Les communes ont bien vécu mais l'agglo sans projet politique supra municipal n'a été qu'une addition des demandes de chacune des communes qui récupérait au passage un petit pactole.

En l'absence de projet politique communautaire, chaque commune a géré différemment ses deniers provenant de la C2A. ANNECY a choisi de se désendetter activement; SEYNOD a continué d'investir massivement; etc.

Le débat financier à venir n'est pas prioritaire: il doit d'abord être le débat sur le PROJET communautaire; et de ce projet découle des choix financiers et budgétaires.

Mais pour cela il faudrait que les maires de toutes les communes expriment clairement qu'ils veulent la réussite de l'agglo présidée par Jean-Luc RIGAUT.

Or certain(e)s ne voient dans le débat actuel que le moyen de tirer la couverture pour leur commune ou de freiner ou d'empêcher tous les projets au prétexte de cette situation financière moins favorable.

On a bien compris jeudi soir que le nécessaire projet culturel de rénovation de BONLIEU risquait de devenir l'objet sacrificiel d'une orthodoxie financière qui permettrait de faire l'économie du débat politique sur l'avenir de l'agglo.

Pourtant, face à la création annoncéé du pôle métropolitain du GENEVOIS, l'extension géographique de l'agglo dans l'aire de son bassin de vie est le vrai débat politique que nous devrions avoir.

Il n'est pas sûr que les esprits soient murs pour ce faire.

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Wake surf et charte de bonne conduite sur le lac

1 Juillet 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

L'arrivée d'une nouvelle activité sur le lac, en l'espèce le wake surf où un bateau surchargé crée une vague artificielle sur laquelle on surfe, aggrave nécessairement les tensions qui se font jour entre ceux qui souhaitent un lac le plus calme possible pour leurs activités ou simplement habiter au bord du plan d'eau et ceux qui éprouvent du plaisir à faire du bruit et /ou à créer de nouvelles activités susceptibles d'attirer une clientèle supplémentaire sur le lac.

 

La charte de bonne conduite proposée par le SILA et l'Etat à la signature des associations et usagers est un élément du règlement de cette conflictualité nouvelle, en association d'un arrêté préfectoral qui limite strictement la zone d'évolution du wake surf au centre du lac et en dehors des secteurs d'ANNECY, ANNECY LE VIEUX et de la réserve naturelle du BOUT du LAC à DOUSSARD.

 

Plusieurs associations de défense de l'environnement ont refusé leur signature, estimant que ce type d'activité n'a pas sa place sur le lac si l'on veut être cohérent avec les objectifs de préservation des milieux naturels. Pour elles, cette pratique doit être purement et simplement interdite.

 

La Préfecture a clairement exprimé que cet arrêté préfectoral donnait un sursis d'un an au wake surf pour qu'il prouve que ses pratiquants sont capables d'auto discipline de manière à ne pas gêner les autres pratiques de loisir sur le lac et qu'ils ont conscience qu'ils doivent réduire le volume sonore de la musique sur les bateaux. Si cet effort n'est pas consenti, il conviendra de reprendre la question de manière plus radicale.

 


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