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thierry billet

SARKOZY sera battu, et après ?

19 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Trop drôle de voir SARKOZY proposer à François BAYROU le poste de Premier Minsitre alors qu'il ne sera pas le futur Président de la République.

Ainsi donc, Nicolas SARKOZY n'aura donc fait qu'un quinquennat. Plus personne ne parie un kopek sur sa victoire. Les journalistes ont déjà sonné l'halali. 

Les Français sauveraient ainsi l'honneur à la différence de nos amis italiens qui avaient réélu l'ineffable BERLUSCOLI.

SARKOZY pourra aller gagner de l'argent dans le privé comme il l'a maintes fois annoncé. Il laissera une UMP défaite et en proie à de violents conflits internes. 

Pour autant la tâche qui attend François HOLLANDE est d'une difficulté absolue.

Il s'est bien gardé de trop promettre, conscient qu'il ne pourrait pas tenir grand chose d'inconsidéré.

Mais il va se heurter immédiatement à l'insuffisante croissance économique pour financer certains de ses projets.

C'est que la question du surendettement doit conduire à se poser la question de la sobriété.

Tant que l'on abordera la question de la rigueur sous le seul angle du Père Fouettard qui empêche des citoyens enfants de gaspiller leur goûter, les politiques se tromperont de chemin.

La triple crise économique, sociale et écologique nécessite de penser l'avenir en des termes nouveaux, ceux de la sobriété et du partage.

Non pas de la rigueur aveugle, mais de la recherche d'un mode de vie plus convivial pour tous et plus frugal pour ceux qui ont beaucoup.

Je recevais l'autre soir à dîner un de ces magnifiques maires ruraux, plein d'idées et de réalisations, et qui me racontaient les gaspillages induits dans certaines communes rurales par l'utilisation des fonds genevois : chacun sa salle des fêtes, chacun ses bordures de trottoir,... Nous avons encore des marges de manoeuvre !

Ce quinquennat sera celui de la remise à plat de nos finances publiques. Si François HOLLANDE veut éviter d'être dénoncé par ceux qui l'auront élu, il devra montrer sa capacité à développer une politique réellement solidaire et réaliste, c'est à dire compatible avec les exigences de notre monde fini et de notre dette financière et écologique. En ce sens, son attitude par rapport au renchérissement du prix de l'essence sera un signal fort...

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BAYROU à ANNECY vendredi

18 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

François BAYROU termine sa campagne à ANNECY ce vendredi après-midi.

Il sera notamment sur la plage d'ANNECY à partir de 17 heures devant le "Moon". Venez à sa rencontre devant le paysage magnigique de notre lac, des BAUGES et de la TOURNETTE.

Il se promènera en ville auparavant...

Ce sera un plaisir de faire avec lui un premier bilan de la campagne présidentielle juste avant le premier tour de scrutin.


Dans le genre "coup en vache", il semble de plus en plus probable que M. MELENCHON se présente dans la circonscription réservée par le PS à Mme DUFLOT qui a éjecté la députée socialiste sortante... Il a déclaré à des journalistes : "DUFLOT va se prendre le ciel sur la tête"... Après ce qu'elle a déclaré sur le "MELUCHE", on peut comprendre qu'il ait envie de lui rendre la monnaie de sa pièce. 

J'aurais tendance à dire "bien fait", mais ce ne serait pas très politique.

En même temps, quand je vois les dégâts causés à l'écologie politique par le binôme qu'elle anime avec M. PLACE, je ronge mon frein...

 

 

 

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Bennahmias, des majorités larges indispensables en période de crise

17 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

 

 "En période de crise, des majorités politiques larges sont indispensables pour répondre aux efforts"
12 avril 2012

Dans un chat sur Le Monde.fr, Jean-Luc Bennahmias, député européen et proche soutien de François Bayrou, est revenu sur les engagements de son candidat en ce qui concerne la moralisation de la vie publique.


Michelle P : Est-ce que l'élimination des candidatures de Hervé Morin, Christine Boutin et de Jean-Louis Borloo du parti radical a redonné de la force à la candidature de François Bayrou ?

Jean-Luc Bennahmias : En ce qui concerne les deux premières, absolument pas. Bien évidemment, celle du candidat du Parti radical était plus complexe. Son abandon un dimanche d'octobre, à la surprise générale, a laissé sans conteste plus de place à François Bayrou. François Bayrou pensait de toute façon que Jean-Louis Borloo n'irait pas jusqu'au bout.


Antoine V : Bien que non définitifs, les sondages actuels éloignent votre candidatdu second tour. François Bayrou se résignera-t-il à donner une consigne de vote ?

Il a dit depuis plusieurs mois qu'il prendrait position. Je pense qu'il le fera.


Cyril : Le non-cumul des mandats est-elle à votre avis une loi suffisante, nécessaire ou inutile dans l'optique de "moraliser la politique" ?

Le référendum proposé par François Bayrou en même temps que le premier tour des élections législatives de juin porte sur la moralisation de la vie politique, et entre autres, sur le non-cumul des mandats, mais aussi sur la fin des conflits d'intérêts, sur une dose de proportionnelle aux élections, notamment législatives. 

Antoine V : Comment réagit François Bayrou lorsque que le gouvernement émet la possibilité de sa nomination à Matignon dans le cadre d'une victoire hypothétique.

Tant de sollicitude de la part de ses anciens amis... Nul n'est dupe. Avec François Bayrou, j'aspire à construire une majorité nouvelle qui ne peut pas se construire avec le candidat sortant. Un gouvernement d'inspiration d'union nationale peut comporter des personnes ayant soutenu Nicolas Sarkozy, mais en ayant tiré un bilan un tant soit peu critique.


Rpue : Avec qui François Bayrou gouvernerait-il concrètement en cas d'élection ? Quand on voit les déclarations de ses "anciens" amis (Bourlanges, Borloo ou Morin par exemple) on se demande qui à droite pourrait le rejoindre ?

Des personnalités issues de la droite démocratique française ont déjà rejoint François Bayrou dans cette campagne (Jean Arthuis, Dominique Versini, Anne-Marie Idrac, Philippe Douste-Blazy, Daniel Garrigue, Philippe Folliot, Alain Lambert...) . Le président de la République française ne travaille pas avec des appareils. Il travaille avec des personnes, qui peuvent former un gouvernement et une majorité nouvelle. 


Jeanne : Combien de candidats présenterez-vous aux législatives ?

Nous aurons des candidats dans toutes les circonscriptions.

 

Arwe : Que pensez-vous de la proportionnelle aux législatives?

Elle est indispensable. Il est temps de la mettre en place pour que l'ensemble des formations politiques représentatives dans le pays (plus de 5 %) soient présentes à l'Assemblée nationale. Le système allemand est aujourd'hui le meilleur système : chacun y est représenté à son juste poids, ce qui n'empêche pas la formation de majorités. François Bayrou parle d'une Assemblée nationale regroupant 400 députés, dont 20 % seraient élus à la proportionnelle.


(...)


Jean Bar : Eva Joly rappelait hier soir que Nicolas Sarkozy était cerné par les enquêtes liées au financement de ses campagnes, celle de Edouard Balladur en 1995 et la sienne en 2007, comment mettre un terme à ce type d'affaire ? Est-ce que la candidature de Nicolas Sarkozy est indigne ?

Il faut, dans ce genre d'affaires, que la justice puisse faire plus rapidement son travail, ce qui évitera de "condamner" des leaders politiques quand ils ont fini leur carrière. Jusqu'à ce jour, la candidature de Nicolas Sarkozy ne peut être qualifiée d'indigne. 


Cyril : Quelles sont aujourd'hui les dérives politiciennes les plus urgentes à corriger ?

La collusion entre les grands médias audiovisuels, les grandes puissances industrielles et financières et une partie du monde politique. Les présidents des chaînes publiques doivent être nommés par des instances indépendantes et non pas par le chef de l'Etat. L'attribution des canaux, notamment sur la TNT, doit être beaucoup plus diversifiée.


Rpue : Pourquoi François Bayrou néglige l'écologie dans ses propositions. On pourrait espérer que Jean-Luc Bennahmias, ancien des Verts, puisse tirer le candidat dans ce sens. Par exemple sur le nucléaire...

François Bayrou, lors de notre grande réunion publique à Paris au Zénith, a signifié qu'il reprenait toujours à son compte l'ensemble du pacte écologique proposé par Nicolas Hulot en 2007. En ce qui concerne le nucléaire, comme dans de nombreuses organisations politiques en dehors des Verts, le débat continue. Pour François Bayrou, l'énergie nucléaire est une énergie de transition. J'en conclus que ce n'est donc pas une énergie d'avenir. Tout le débat à ce propos est bien de savoir quelle sera la durée de la transition. Je reste pour ma part persuadé que nous devrons, dans les trente ou quarante ans qui viennent, nous passer de l'énergie produite par la fission nucléaire.


Quelle est la position de François Bayrou sur le Traité européen ? Est-il d'accord avec ce qu'a négocié Nicolas Sarkozy ou souhaite-il le renégocier comme François Hollande?

La logique républicaine veut que, quand un accord a été signé par le président sortant, on ne revienne pas sur la parole de la France. Mais il est évident que ce traité ne va pas assez loin dans les possibilités que doit se donner l'Union européenne de relance économique et industrielle. L'Union européenne doit se doter d'un plan pour l'avenir énergétique, pour les transports ferroviaires et pour la recherche. On doit à la fois être dans la rigueur budgétaire et la création d'emplois.


Rpue :  Selon un article du Monde du 11 avril, François Bayrou serait "plus proche humainement de M. Hollande, mais programmatiquement plus proche de M. Sarkozy". Comment réagissez-vous à ces propos ?

Je n'ai jamais entendu François Bayrou prononcer ces propos.

 

(...)


Tellenne : Quelle est votre conception du courage politique ?

Etre capable de penser que son parcours politique, sa culture politique n'est pas la seule valide dans une société démocratique. En période de crises - sociales, économiques, boursières, financières, écologiques -, des majorités politiques larges sont indispensables pour répondre aux efforts nécessaires.

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Club climat, le démarrage

16 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Première réunion de travail ce 13 avril avec des entreprises locales pour expliquer les objectifs du "Club climat" et envisager les premières pistes d'action possibles, en synergie entre les entreprises qui mènent leurs propres démarches en faveur de l'environnement et la Ville.

C'est ainsi que j'ai découvert que la société ADIXEN était engagée dans une démarche ambitieuse "Green Fab Lab" qui a pour objectif de limiter autant que possible son empreinte écologique.

Ou que La POSTE offrait un service de collecte des déchets de la bureautique aux entreprises clientes et qu'elle organisait une filière de recyclage en lien avec une entreprise d'insertion.

L'objectif municipal est simple : démultiplier les engagements en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique en associant toute la société civile à une mobilisation individuelle et collective.

La labellisation des commerces entrant dans le champ d'une réduction de la production de déchets, mais aussi l'accélération de la mise en place de la plate-forme de dégroupage pour les livraisons en ville ont ainsi été envisagées.

Vous pouvez vous-aussi participer par une inscription à

plan.climat@ville-annecy.fr

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Suicide de deux inspecteurs du travail, pourquoi ?

15 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

J'ai été inspecteur du travail, j'ai aimé ce métier avec passion, comme jamais je n'aimerai autant celui d'avocat. Et deux inspecteurs du travail, syndicalistes actifs, se sont suicidés ces derniers mois. Le premier suicide vient d'être reconnu en accident du travail. Le second le sera sans doute. Ces suicides sont pour moi un choc considérable.

J'ai été inspecteur du travail, j'ai aimé ce métier avec passion, comme jamais je n'aimerai autant celui d'avocat.

J'ai aimé cette confiance que les salariés vous accordent. J'ai aimé les visites sur les chantiers et dans les usines. J'ai aimé les réunions de comité d'hygiène et de sécurité. J'ai aimé l'indépendance de l'inspection du travail. J'ai aimé les contôles de nuit quand le travail se réalise sans l'encadrement de la journée, où la parole des ouvriers est plus libre, et la surprise d'une visite de l'inspection du travail complète.

J'ai aimé le travail en commun au sein de l'association Villermé (le médecin militaire à l'origine des premières lois sociales dans les années 1840; je ne sais pas si notre réécriture des "tableaux de l'état physique et moral des salariés en FRANCE" à La Découverte est encore disponible = elle mériterait sans doute une nouvelle mise à jour) où nous échangions sur nos pratiques professionnelles...

Bien sûr, j'ai souffert de signer des centaines d'autorisations de licenciement économique du temps de l'autorisation administrative de licenciement. Et ce souvenir d'une ouvrière me disant "le patron nous a dit que c'est vous qui alliez nous choisir" ne m'a jamais quitté.

Mais j'ai surtout passé dix années de ma vie en sachant chaque jour quelle était l'utilité sociale de mon activité professionnelle.

Lorsque des employeurs et les syndicats ouvriers me demandaient d'arbitrer un litige sur tel ou tel point qui les séparait, je ressentais une responsabilité fondée sur la crédibilité de l'inspection du travail.

Lorsque j'ai été violemment mis en cause par un grand groupe anglo-saxon à propos de mon activité professionnelle, la hiérarchie s'est carapatée, bien sûr. Je me souviens de la phrase de mon directeur départemental de l'époque "Mais qu'allais tu faire dans cette entreprise la nuit ?". J'y avais pourtant trouvé un accidenté du travail plâtré au-dessus du genou qui allait passer la nuit à attendre le lendemain matin pour ne pas être déclaré en arrêt pour accident du travail... Mais j'étais bien dans mon rôle et dans celui que j'estimais être celui du corps de l'inspection du travail...

Lorsque, suite à une suspension du paiement de nos frais de déplacement, interdisant toute visite d'entreprise, nous allâmes déposer le bilan de l'inspection du travail de la SOMME au Tribunal de commerce d'AMIENS... cela fut un peu "chaud"... mais eût l'effet de réouvrir les crédits du jour au lendemain; Martine AUBRY était alors notre ministre de tutelle.

Et je repense à ma dernière appréciation par le directeur départemental qui me qualifia de: "ennemi publiquement affiché du consensus mou"... que la commission administrative paritaire annula sans faillir.

Ou à ma course éperdue sur un chantier de bâtiment à ABBEVILLE, poursuivi par un couvreur armé d'un fer à béton mal intentionné...

Pendant toutes ces années, il était inimaginable que les problèmes rencontrés par un inspecteur du travail puissent conduire au suicide...

Alors comment des inspecteurs du travail peuvent-ils aujourd'hui en arriver à se suicider ?

Comment peuvent-ils tomber dans un tel degré de désespoir et de solitude qu'ils mettent fin à leurs jours, alors qu'ils sont responsables syndicaux, et engagés dans une action collective ?

Qu'est-ce qui a changé si profondément pour que de telles décisions surviennent ?

Car ce qui frappe en lisant les articles de presse sur le sujet, c'est que la cause du mal être de ces inspecteurs du travail n'est pas à chercher dans leurs relations avec des employeurs irrascibles ou violents, comme cela a pu être le cas dans le passé, où certains inspecteurs du travail firent l'objet de menaces, voir furent assassinés...

La cause de leur malaise est, selon la presse et les organisations syndicales, interne au Ministère en charge du travail...

Dans d'autres pays, le Ministre aurait présenté sa démission et on chercherait ensemble (syndicats et administration) à comprendre ce qui a permis de tels actes; car le suicide de responsables syndicaux doit inquiéter aussi leurs syndicats qui n'ont pas pu voir et empêcher le geste de leurs collègues.

Quelle(s) violence(s) morale(s), quels manques de solidarités, quelle désintégration de pratiques collectives et d'échanges, sont à l'origine de ces suicides ? Voilà ce qui me semble déterminant à trouver.

Au lieu de cela, les syndicats dénoncent et le Ministre fait le gros dos en attendant les élections...

L'inspection du travail est en deuil, et le salut est à chercher en son sein.

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HOLLANDE et l'accord PS/VERTS...

13 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

PARIS, 11 avr 2012 (AFP) -

Francois Hollande, candidat socialiste à l'Elysée, a pris ses distances mercredi avec l'accord programmatique conclu à l'automne dernier entre le PS et EELV, affirmant que le projet qu'il a lui-même présenté "serait le programme du gouvernement" s'il est élu.

"Un accord s'il a été signé entre les partis pour les circonscriptions, doit être respecté. En revanche, sur le projet, ce que les Francais auront voté s'ils me choisissaient comme président de la République, le projet que j'ai présenté serait le programme du gouvernement. Qu'il n'y ait aucun doute la-dessus", a affirmé M. Hollande lors de l'émission de "Des Paroles et des actes" sur France 2.

L'accord conclu entre le PS et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) prévoit une soixantaine de circonscriptions pour les écologistes (pour une bonne vingtaine de députés élus en cas de victoire de la gauche). Seules huit circonscriptions posent problème à ce jour, selon le PS.

Le 28 novembre, le candidat PS à l'Elysée avait déjà assuré qu'il n'appliquerait pas tout l'accord liant son parti à EELV mais juste les mesures à ses yeux "les plus essentielles", affirmant qu'il n'était "pas le candidat d'un parti".

Cet accord prévoit plusieurs volets programmatiques notamment une réduction de la part du nucléaire dans la production électrique à 50% en 2025 (75% aujourd'hui), la fermeture progressive de 24 réacteurs (sur 58 + 1 EPR, ndlr) et l'arrêt immédiat de Fessenheim.

Dans ses 60 engagements, M. Hollande écrit seulement: "Je préserverai l'indépendance de la France tout en diversifiant nos sources d'énergie. j'engagerai la réduction la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% à l'horizon 2025, en garantissant la sureté maximale des installations et en poursuivant la modernisation de notre industrie nucléaire".

Le député de Corrèze affirme également qu'il fermera "la centrale de Fessenheim". Son équipe a souligné en mars que la mesure prendrait "un peu de temps", mais se ferait "dans le quinquennat" en cas de victoire. La décision de fermeture n'est pas inscrite dans la feuille de route de la première année dévoilée le 4 avril.

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18 avril, nouvelle histoire d'eaux...

13 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Je vous rappelle que dans le cadre de "Annecy Ville des Alpes 2012", le service des Archives municipales propose mercredi 18 avril 2012 une conférence intitulée "Eaux publiques pour activités privées" qui présentera deux activités aujourd'hui disparues :
  • la lessive dans les canaux
  • et la toilette dans des établissements publics.
 
Vous êtes attendu(e)s nombreux(ses) à l'Espace Yvette-Martinet 15 avenue des Iles à 19 h (Entrée libre et gratuite).
 
A cette occasion, il vous sera remis gratuitement le deuxième numéro de la collection "Carnets d'Archives".
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BAYROU dans le texte

12 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Je n'avais pas pu écouter cet entretien de François BAYROU sur FRANCE INTER. BAYROU dit exactement ce que tout le monde pense : les objectifs de croissance affichés par François HOLLANDE et Nicolas SARKOZY sont fantaisistes.

Ce que MELENCHON et les VERTS savent parfaitement.

D'où leurs hésitations à envisager une participation au gouvernement socialiste car ils savent qu'il faudra prendre des mesures radicales et quelquefois impopulaires.

Il semble que le Front de Gauche ait déjà choisi si l'on en croit la presse.

Chez les VERTS, la liste de discussion à laquelle je participe fait apparaître une montée des "anti participation" au gouvernement.

Le seul truc qui pourrait faire pencher la balance, c'est que le PS leur fasse le chantage au maintien de l'accord pour les législatives uniquement si les VERTS embarquent dans le bateau gouvernemental.

Mais plus sûrement, ce qui fera la décision sera la possibilité pour Mme DUFLOT et M. PLACE d'être ministres... Si le PS leur donne le maroquin qu'ils souhaitent, ils iront pour faire n'importe quelle politique : là n'est plus l'essentiel pour cette fine équipe.

 

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Filière bois, l'exemple de la chaufferie de NOVEL

12 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

PRIORITERRE organise une soirée sur la filière bois à ne pas manquer le 23 avril.


La Ville d'Annecy a signé, en avril 2011, avec le groupement Adelis / IDEX Energies la délégation de service public de son réseau de production et de distribution de chaleur sur le site Alcatel/ SICN.

Ce projet de haute performance et novateur s'inscrit dans le cadre de la politique environnementale de la Ville d'Annecy. Il permettra de réduire de 85 % les émissions de gaz à effet de serre produites par cette chaufferie, en passant de l'utilisation exclusive d'énergie fossile (gaz naturel) à l'utilisation de 85 % d'énergie renouvelable et locale : le bois.

Au programme :

- Mot d’accueil
- Présentation du projet bois énergie par la Ville d’ Annecy et Idex Energie
- Présentation de l’Atlas Bois, réalisé par prioriterre (avec le soutien du CG 74, l’Ademe et la Région)

FlyIDEX

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Gaz de schistes, vers un voeu de la Ville d'ANNECY

11 Avril 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Réunion de travail du conseil municipal ce vendredi pour s'informer de la situation des permis d'expérimentation pour les gaz de schiste concernant ANNECY. La Ville avait invité des universitaires grenoblois et des représentants du collectif contre les gaz de schiste. Lionel TARDY s'était invité, et Pierre HERISSON était présent.

La discussion a permis de clarifier la question de la possibilité d'avoir recours à la fracturation hydraulique à l'occasion de ces permis d'expérimentation.

Lionel TARDY soutenait que cela n'était pas possible et le collectif s'appuyait sur le texte paru au Journal Officiel pour soutenir que ça l'était.

La réponse est que l'expérimentation permet la fracturation hydraulique !

Le texte adopté par l'Assemblée nationale l'excluait. Le texte voté en "commission mixte paritaire" (CMP)  entre le Sénat et l'Assemblée l'a permis. Ce qui fit dire à Pierre HERISSON ce que chacun savait : les lobbies sont passés entre le vote à l'Assemblée et le vote en CMP...

Bref, la fracturation hydraulique polluante pour les nappes phréatiques, et possible déclencheur de séisme (dans une région comme la notre qui n'a pas besoin de cela avec l'existence de la faille du VUACHE) est donc utilisable par l'entreprise qui disposera d'un premis d'expérimentation...

On voit donc bien que ces permis d'expérimentation n'ont aucun caractère d'expérimentation qui n'a de sens que pour tester des modes opératoires différents de ceux de la fracturation hydraulique. Il ne s'agit pas de faire évoluer les technique vers plus de sécurité, mais ni plus ni moins de vérifier la présence d'hydrocarbures non conventionnels dans notre sous-sol.

Si il y en a, on imagine bien la pression qui sera mise pour qu'ils soient exploités au moment où les politiciens sont prêts à tout pour faire baisser le prix du pétrole de manière temporaire (cf. l'hypothèse de la mise sur le marché des stocks stratégiques...).

Grâce aux gaz de schiste, les Etats Unis sont redevenus exportateurs d'hydrocarbure et le prix a tellement baissé que l'exploration de nouveaux gisements est arrêtée... Qui ne cédera pas à de telles sirénes ?

En attendant, la Ville va élaborer un texte sur le projet d'expérimentation qui est déposé et qui concerne son territoire.

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