Comptage des oiseaux sur le lac
9 Avril 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement
Les oiseaux, et en particulier les migrateurs, sont un excellent indicateur du réchauffement climatique ; et pourraient nous donner des indications précieuses notamment en comparaison de ce qui se passe sur les autres lacs de l’arc alpin.
Globalement, si la fréquentation de tous les lacs diminue depuis 2000, il est impossible d’en déterminer les raisons de manière précise ; d’autant que cette évolution n’est pas corrélée par les migrations sur la bande littorale qui serait plutôt en augmentation.
Même si le réchauffement climatique, par la diminution des périodes de grand froid dans l’ARCTIQUE, a nécessairement une influence sur les migrateurs, les évolutions locales ne peuvent aisément être rattachées à ce fait avéré.
La fédération de Chasse et l’Office national de la Chasse et de la Faune sauvage (ONCFS) recensent les anatidés (les canards, cygnes et oies.) tous les hivers et uniquement l’hiver : canards, grèbes, cormorans, etc.
Or ce comptage d’hiver où le lac est d’abord un « parking à oiseaux » n’est pas un indicateur de la biodiversité qui y vit.
Une période de grand froid peut amener des canards en pagaille, sans que cela ne nous donne d’information sur la vitalité et la diversité de l’avifaune sur le lac et ses rives.
D’autant que la Fédération a rappelé le rôle primordial du THIOU pour ce qui concerne les canards, et notamment les colverts que le cours d’eau attire et protège. Le THIOU est un « réservoir » à canards pour le lac.
Les comptages d’été, en revanche, sont un meilleur indicateur puisqu’ils permettent d’étalonner non seulement le nombre d’oiseaux observés, mais également leur diversité et la fréquence de leur observation sur longue période.
La base de données de la LPO en HAUTE SAVOIE compte 380.000 observations et 41.000 pour le seul début 2009. Vous pouvez y accéder et l’alimenter par un simple déplacement sur le site de la LPO. N’hésitez pas.
C’est la raison pour laquelle nous nous acheminons vers un travail plus ciblé sur les oiseaux nidificateurs et en particulier sur les roselières de manière à permettre une évaluation du programme de réhabilitation par le biais de la fréquentation d’espèces emblématiques comme par exemple le Blongios nain et Rousserolle turdoïde.
Une réunion de travail utile donc dans la problématique d’une convention entre le SILA et la LPO et la production d’un état des lieux annuel de l’avifaune sur le lac.
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