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thierry billet

environnement

Agenda 21 version 2.0

22 Juin 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

La Ville prépare son Agenda 21 deuxième génération dans un travail participatif transversal associant tous les services qui ont été peu ou prou concernés par la mise en oeuvre de l'Agenda 21 voté en 2007. C'est l'occasion d'une réflexion-action sur les modes d'évaluation des politiques de la Ville, en particulier au regard du développement durable.

De redoutables questions méthodologiques se posent et les responsables de service se creusent la tête avec les élus concernés sur les grilles d'analyse les plus pertinentes et les plus efficaces compte-tenu des contraintes de temps que nous avons tous dans notre vie professionnelle.

Pour ma part, je m'interroge sur la pertinence de vouloir encore en 2013 répondre aux quatre objectifs présentés en 1992 : économie, environnement, social et gouvernance, sur lesquels serait fondé le développement durable. A cette aune, toutes les actions municipales sont dans le DD... Michel AMOUDRY le rappelait en souriant lors de la présentation du rapport municipal sur le développement durable. Et le problème est que si tout est DD, alors plus rien ne l'est. Le galvaudage nous guette et l'imprécision du contexte permet toutes les opérations de "greeen washing" dénoncées par les associations environnementales à très juste titre.

J'ai l'intuition  que l'agenda 21 version 2 devrait être centré sur quelques objectifs politiques précis sur lesquels les services pouraient se mobiliser en fonction de leurs missions opérationnelles, même si elles sont éloignées du champ de l'écologie.

Bien entendu, la question du réchauffement climatique en est un : comment les services peuvent-ils s'impliquer dans la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre ? Chaque service pourrait ainsi être amené à présenter un plan d'actions à partir de ses missions opérationnelles par lequel il préciserait comment il s'engage à participer à l'atteinte de l'objectif défini par les élus.

A suivre donc la poursuite de ce travail intéressant.


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Volontaire pour les "smart grids"...

10 Juin 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

La Ville, dans le cadre de l'association des "Villes des alpes" s'est associée avec IDRIJA et BOLZANO pour répondre à un appel à projets de l'Union européenne (UE) sur les "smart grids". Kézaco ? Les "smart grids", ce sont les réseaux intelligents de distribution de l'électricité qui sont indispensables à une gestion décentralisée de l'énergie. Actuellement, le réseau électrique est historiquement centralisé et unidirectionnel. Il a été conçu pour une production très prévisible, des consommateurs passifs, avec des réseaux très longs et donc des pertes en ligne très importantes. Les réseaux intelligents ont vocation à permettre le développement de la gestion active de la production et de la consommation dans le cadre d'une production décentralisée de l'énergie, grâce aux énergies renouvelables (ENR). Le citoyen consommateur est considéré comme un être intelligent qui va pouvoir adapter sa consommation à la production la plus locale. Idéalement, je dois pouvoir mettre en marche ma machine à laver quand mon voisin produit grâce à ses capteurs photovoltaïques ou son éolienne. On voit bien qu'il s'agit d'une modification révolutionnaire de la conception du réseau, indispensable au développement des ENR à grande échelle.

J'espère que notre réponse pilotée par IDRIJA, sera retenue par l'UE; ce qui nous permettrait de rentrer dans une phase de propositions concrètes.

Pour vous associer au développement des énergies alternatives, je vous rappelle les deux actions militantes en cours : ENERCOOP, fournisseur d'électricité verte et ENERGIE PARTAGEE qui collecte l'épargne citoyenne pour financer des projets d'ENR partout en FRANCE et pouvoir répondre aux besoins d'électricité renouvelable à ENERCOOP.

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Sobriété heureuse et transition citoyenne

28 Mai 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

L’annonce de la création du Collectif pour une Transition Citoyenne a été le moment fort de la réunion initiée sous l'appellation "Festival de la transition" à CLUNY ce week-end. Dans l'absence totale de médias nationaux, les centaines de personnes présentes adhérents des AMAP, de TERRES DE LIENS, souscripteurs d'ENERCOOP ou d'ENERGIES PARTAGEES ont mis en commun leurs actions concrètes en faveur d'un changement complet de civilisation, sous la présidence d'honneur de Pierre RABBIH. Un moment agréable de rencontre de gens qui font leur changement personnel et collectif, et non plus de gens qui parlent pour ne plus rien dire. J'aime de plus en plus le terme de "sobriété heureuse" opposé à celui d'ébriété consumériste qui s'est emparée du monde.

  • PARTAGEONS UNE TRANSITION JOYEUSE !

Réinventer nos façons de produire, d’échanger, d’habiter, de nous déplacer, d’éduquer nos enfants.

 

Des structures opérationnelles ancrées dans nos territoires, des placements financiers pour l’économie réelle et utiles au bien commun. Des entreprises économiquement viables, socialement responsables et écologiquement soutenables. Une agriculture vivrière, locale, économe en eau, sans pétrole ni intrants chimiques. Une vie sobre en énergie et enthousiasmante. Une utopie ou la réalité ?

Face à la crise systémique, des centaines de milliers de citoyens ont déjà choisi et œuvrent chaque jour à une profonde transition sociale, écologique et économique de la société.

 

11 mouvements citoyens moteurs dans de nombreux domaines d’activité (agriculture, éducation, énergie, finance, économie, bien-être social, insertion, démocratie, accompagnement du changement…) ont décidé de se regrouper autour du « Collectif pour une Transition Citoyenne ».

Ces mouvements citoyens d’économie sociale et solidaire témoignent à travers leurs expertises et leurs expériences de la construction d’une société nourrie par des valeurs de solidarité, de coopération, de respect des humains et des écosystèmes.

 

Rassemblés autour d’une déclaration commune dévoilée le 25 mai 2013 en point d’orgue du Festival de la Transition (du 24 au 26 mai 2013 à Cluny), les membres du Collectif pour une Transition Citoyenne lancent un appel à amplifier ce mouvement citoyen. Ils invitent celles et ceux qui partagent leurs convictions et veulent provoquer un sursaut, pour passer de plusieurs centaines de milliers de personnes impliquées à des millions.

 

 Le collectif  est porté par :

Attac, le Mouvement inter-régional des AMAP, le réseau Biocoop (premier distributeur bio en France), le réseau Cocagne (jardins maraichers biologiques à vocation d’insertion sociale et professionnelle), le mouvement Colibris, la Cfé (coopérative de finance éthique), Enercoop (fournisseur d’électricité verte), Énergie Partagée (projets citoyens d’énergie renouvelables et de maîtrise de l’énergie), la Société Financière de la Nef (épargne et crédit bancaires éthiques), la foncière Terre de Liens (financement solidaire pour permettre l’installation de paysans et le développement d’une agriculture biologique), le Plan ESSE (Économie Sociale, Solidaire et Écologique), Villes et Territoires en transition (le réseau français du mouvement mondial Transition Network).

 

Son ambition :

Permettre à de plus en plus de citoyens de se relier à cette énergie de la transition

Passer de plusieurs centaines de milliers de personnes impliquées à des millions

 

Dès maintenant, je peux m’engager concrètement dans la transition citoyenne et :

  •        Changer de banque et placer mon épargne  à la Nef
  •        Me fournir en fruits et légumes dans l’AMAP de mon quartier/village, auprès d’un jardin de Cocagne, ou lancer près de chez moi une telle initiative,
  •        Changer de fournisseur d’électricité et m’abonner à Enercoop,
  •        Faire mes courses dans un magasin bio spécialisé comme ceux de l’enseigne Biocoop,
  •        Devenir coopérateur et diffuser le magazine « Demain en mains », partenaire de l’Age de Faire, pour la réalisation du plan ESSE,
  •        Faire de ma rue, de mon quartier, de mon hameau un Territoire en Transition, participer à la (R)évolution des Colibris : intégrer une coopérative d’habitants, participer à une recyclerie, à une crèche parentale, un atelier de vélo solidaire, installer un composte dans mon quartier, utiliser une monnaie alternative, etc.

 

Vous pouvez télécharger la déclaration de création du Collectif ici.

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Eaux pluviales, les traiter avant le Lac

25 Mai 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Pierre BRUYERE a présenté le 3 mai au Bureau de l'agglo les réflexions du SILA sur la nécessité de traiter les eaux pluviales avant leur rejet au lac. La compétence "eaux pluviales" est aujourd'hui détenue par les communes. Un traitement des eaux pluviales avant de les rejeter au lac où elles entraînent les hydrocarbures des parkings, les différents toxiques draînés dans les champs comme les pesticides agricoles, est une nécessité si l'on veut anticiper sur les risques sanitaires et de pollution de l'eau du siècle en cours. L'alerte grave au PCB il y a quelques années aurait dû sensibiliser tout le monde. Mais, passée l'émotion et la médiatisation (on se souvient de la lettre d'ACCOYER au Préfet lui demandant de faire nettoyer le lac...), tout s'oublie.

La présentation du SILA dans la perspective "lac 2030", a donné lieu à une fin de non recevoir, semble t'il unanime si l'on en croit le compte-rendu du bureau de l'agglo. La seule raison invoquée est que cela nécessiterait de lever un nouvel impôt (prévu par la loi mais non appliqué) et que ce n'est pas le moment d'augmenter les taxes. Toujours la même antienne libérale qui sert de réponse à tout faire dès qu'un projet innovant est présenté. Ce qu'on appelle de la vision stratégique !

Alors que les retombées économiques de la pureté du lac sont incalculables, le Bureau de l'agglo évacue la question de se maintenir au plus haut niveau d'exigence et d'anticiper sur les évolutions réglementaires qui ne manqueront pas d'advenir quand les scandales sanitaires de l'utilisation des pesticides à outrance ou des hydrocarbures, associés à l'imperméabilisation des sols nous éclateront à la figure demain ou après-demain.

Cela prend un quart de page dans le compte-rendu du bureau.

Moins que le stade de foot ou que les tarifs de la piscine; et bien entendu que le Centre des congrès ... Alors que l'édition du 16 mai 2013 du Dauphiné à la page d'AIX LES BAINS nous apprend que le coût de fonctionnement de leur centre est de 300.000 euros et qu'ils ont perçu 100.000 euros de recettes. Les 200.000 euros manquants sont versés par une subvention municipale qui est "habillée" par des gratuités accordées aux associations aixoises.  Mais ça ce n'est pas de l'impôt qui le finance... Pas assez de sous pour le lac, trop pour les congressistes qui viennent l'admirer. Paradoxe d'une réflexion de court terme.

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Le préjudice écologique dans le code civil

20 Mai 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Le Sénat unanime pour inscrire le préjudice écologique dans le Code civil

Publié par LOCALTIF.info le vendredi 17 mai 2013


Le 16 mai, les sénateurs ont adopté à l'unanimité une proposition de loi visant à inscrire le principe de la réparation du préjudice écologique dans le Code civil.

Pour les gens de loi, c'est une micro-révolution. Suite à un arrêt historique de la Cour de cassation, qui a consacré en septembre dernier la notion de préjudice écologique, et ce dans la continuité du procès de l'Erika, les sénateurs ont adopté le 16 mai à l'unanimité une proposition de loi qui vise à inscrire la notion de dommage causé à l'environnement dans le Code civil. Pourquoi dans le Code civil ? "Parce que c'était le chaînon manquant. Après le procès Erika, nous ne pouvions pas prendre le prétexte que les juges avaient fait leur travail pour s'arrêter là. Nos deux plus Hautes Juridictions, la Cour de cassation et le Conseil constitutionnel, ont consacré le préjudice écologique. Il fallait que le législateur ouvre ensuite le Code civil, qui est le lieu juridique de la réparation et de la responsabilité", a indiqué Bruno Retailleau, sénateur (ratt. UMP) de la Vendée et auteur de cette proposition de loi. Il suggère d'y insérer un titre spécifique qui a le mérite d'être simple et consacre le fait que "toute personne qui cause par sa faute un dommage à l'environnement est tenue de le réparer". "On savait jusque-là juger du dommage causé à autrui, désormais on le saura aussi pour celui causé à la nature", explique Alain Anziani, sénateur de la Gironde et rapporteur du texte.

Stabilité juridique

L'idée est de fournir aux juges des fondements plus clairs et intelligibles. Pour Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire, c'est là "une petite révolution puisque, jusqu'ici, le dommage, pour être réparable, devait être direct, certain, personnel". Elle ajoute : "On ne vient pas de nulle part : en 1995, la loi Barnier a permis aux associations d'exercer les droits reconnus à la partie civile ; en 2008, M. Retailleau a fait adopter un amendement élargissant ce droit aux collectivités territoriales. Ce texte s'inscrit dans cette logique ; il protège des biens non appropriables et prévient des dommages". Attendu comme une source de sécurité juridique, il aidera à gérer dans les prétoires un contentieux croissant. "Car il n'y a pas que l'Erika, les dommages quotidiens vont croissant, de la pollution d'une rivière au dépôt local de déchets. L'absence de fondements incontestables rendait jusqu'à maintenant les décisions à géométrie variable selon les tribunaux. Cette inscription dans le Code civil a aussi valeur de rattrapage par rapport à d'autres pays plus avancés que nous dans ce domaine", observe Laurent Neyet, professeur de droit à l'université d'Artois. Des questions restent néanmoins en suspens. "Les conditions d'évaluation de la nature et du montant du préjudice écologique devront ainsi être définis de sorte à ne pas anéantir le principe", estime dans un communiqué le député de la Meuse Bertrand Pancher. Il reste aussi à dresser une typologie précise des préjudices écologiques concernés. Pour Bruno Retailleau, "le Sénat a ouvert une voie, le texte peut être complété". Et il devrait l'être car, en parallèle, un groupe de travail planche depuis le mois dernier, sous la houlette du ministère de la Justice, sur cette même insertion du préjudice écologique dans le Code civil. Cette proposition de loi devrait donc alimenter les travaux de ce groupe et le rapport qu'elle compte remettre pour le 15 septembre, en vue d'un projet de loi défendu cette fois-ci par le gouvernement et dont la date n'est pas encore fixée.

Morgan Boëdec / Victoires éditions

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Etude hydroélectrique, c'est lancé !

10 Avril 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Réunion de travail hier après-midi avec les techniciens du SYANE qui sera le Maître d'ouvrage de l'étude des capacités hydroélectriques du THIOU que la Ville a décidé de lancer sur ma proposition. Le cahier des charges de l'étude consistera d'abord à rechercher les lieux possibles d'implantation tenant compte des débits d'eau, de l'intégration dans le site et des capacités d'installation. D'ores et déjà le chenal devant la Manufacture ou celui entre la place des Cordeliers et la salle Pierre Lamy apparaissent très intéressants à étudier, c'est à dire les anciens lieux de prises de force alimentant les usines annéciennes.

L'objectif de la Ville n'est pas de générer des profits, mais d'améliorer son bilan carbone par la validation d'investissements pérennes amortissables dans un délai raisonnable.

La recherche du bureau d'études pourrait être achevée en juin 2013.

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Changement climatique et gaz de schiste

28 Mars 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Comme vous êtes sans doute comme moi et donc pas forcément matinaux, surtout un samedi, je vous signale l'émission Terre à terre de ce samedi 23 mars sur FRANCE CULTURE. Ecoutez ce qu'on ne dit jamais sur l'exploitation du gaz de schiste, en France et aux USA. C'est non seulement passionnant du point de vue écologique, mais aussi (surtout) pour comprendre la dictature de la logique financière (et non économique) à propos des gaz de schiste mais pas que... Explications calmes et précises c'est excellent. Merci à Benjamin DESSUS d'être aussi pédagogue.

 

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“Le tout-ski est fini, mais sans le ski, tout est fini”

21 Mars 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

“Le tout-ski est fini, mais sans le ski, tout est fini”, tel est le dilemme dans lequel se trouve l'économie touristique des ALPES...  Ecoutez cette émission passionnante sur la neige artificielle et le changement climatique sur FRANCE CULTURE

 

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En attendant FESSENHEIM,FUKUSHIMA se rappelle à notre bon souvenir

20 Mars 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

 

Communiqué CRIIRAD du 19 mars à 9H20

 

Perte d’alimentation électrique à la centrale de Fukushima Daiichi / une course contre la montre est enclenchée

 

Selon l’agence de presse Kyodo news, TEPCO a indiqué avoir des problèmes d’alimentation électrique à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (lundi 18 mars à 19H (locale)).

Cela a eu pour conséquence l’arrêt des systèmes de refroidissement des piscines d’entreposage des combustibles nucléaires usés des réacteurs 1, 3 et 4 et de la piscine collective de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.

La CRIIRAD rappelle que si la situation n’est pas restaurée assez rapidement, la montée en température de l’eau des piscines sous l’effet de la chaleur dégagée par les barreaux de combustible usé pourrait conduire à une nouvelle catastrophe.

La piscine du réacteur N°4, gravement endommagée lors de la catastrophe de mars 2011 contient en particulier 1 535 barres de combustible dont certaines sont hautement radioactives, l’incapacité à rétablir les fonctions de refroidissement pourrait conduire à des réactions physico-chimiques susceptibles d’aboutir à des explosions et à la libération de quantités colossales de matières radioactives dans l’environnement.

Selon des informations transmises par la télévision NHK le 19 mars en début de matinée (heure française), le système de refroidissement de la piscine N°1 aurait été remis en fonctionnement le 19 mars à 14H20 (locale), celui des piscine N°3 et 4 devrait être réparé avant le 19 mars 20H (locale), et celui de la piscine collective avant le 20 mars 8H (locale). La température de l’eau de la piscine du réacteur 4 est montée de 25°C (18 mars 18H locale) à 30,5 °C (19 mars 10H locale).

Il s’agit d’une course contre la montre qui doit nous rappeler à quel point la catastrophe de Fukushima n’appartient pas au passé.

 

Rédaction : Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD avec le soutien de M Wataru Iwata, directeur de CRMS pour les traductions de documents en japonais.

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Débat sur les gaz de schiste à BTP 74

20 Mars 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Le fait que BTP 74 organise un débat sur les gaz de schiste mérite d'être souligné, un vrai débat avec des gens franchement contre et d'autres presque franchement pour. Une vraie discussion avec deux grands témoins (plus de 1,85 m) : Lionel TARDY et moi-même. Et à la fin une réelle satisfaction de tous les participants d'avoir pu échanger sur le fond des arguments. Pas seulement sur les dangers environnementaux de la fracturation hydraulique des roches mères, mais sur la politique de subvention à outrance des gaz de schiste par une politique de défiscalisation massive aux Etats-Unis, mais sur la question de la sobriété, mais sur la question du "nimby" qui fonctionne en matière de pollution, mais n'a plus aucun sens sur la question des gaz à effet de serre, par "nature" mondialisés : que la production des GES ait lieu ici ou dans le Sud, cela nous concerne pareillement : il n'y a pas de frontière. Comme le dit Pierre RADANNE, c'est la première crise écologique directement planétaire, sans aucune chance de la traiter efficacement que dans une gouvernance mondiale.

On a bien vu les désaccords entre ceux qui aimeraient bien quand même qu'on cherche d'autres techniques de fracturation moins polluantes et d'autres, dont je suis, qui refusent d'en entendre parler car c'est encore une énergie qui produit des GES, alors qu'il faut d'abord consommer moins et casser la courbe du "toujours plus"...

Bravo en tous cas à BTP 74 et à Christophe CECCON d'avoir organisé dans les détails ce débat très pertinent...

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