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thierry billet

environnement

Pour les abeilles... contre le Cruiser...

14 Mai 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

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Composter les déchets alimentaires de la restauration municipale ?

12 Mai 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Ce métier de maire adjoint est passionnant.

En charge d'une mission transversale, sans service opérationnel sous ma responsabilité, j'ai pour charge d'initier des projets, d'appuyer des démarches existantes dans les services avec mes collègues maires adjoints en charge des politiques de secteur, d'apporter des idées, d'interpeller sur le respect de nos engagements.

Bref, d'être enthousiaste et de convaincre que certains surcoûts d'aujourd'hui sont des économies de fonctionnement de demain.

Un exemple d'aujourd'hui est l'idée de composter les déchets de la restauration municipale.

Un projet a priori difficile mais qui serait si pertinent : transformer les matières premières de la restauration municipale (qui développe grâce au travail constant de Marylène FIARD l'utilisation de produits bio) et les restes alimentaires en compost produit sur place.

On éviterait la destruction des déchets alimentaires, on produirait sur place du compost utilisable par le services des espaces verts, on pourrait mener une action de sensibilisation avec les enfants des écoles sur le cycle des produits, cela permettrait de travailler en partenariat entre plusieurs services.

La régie directe facilite ce type d'élucubrations : n'ayant pas confié à un sous-traitant privé le soin de confectionner les repas, la Ville est en capacité de prendre seule une décision novatrice.

Une recherche sur internet tend à établir que peu de collectivités se sont lancées sur ce type de démarche. Mais un producteur de matériel apparaît sur le moteur de recherches... On peut donc continuer de rêver qu'on le fera demain.

Et en attendant de concrètiser le rêve, travailler ici et maintenant à monter les dossiers qui réduiront notre empreinte écologique.





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SYNERGIE et les légumes

8 Mai 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Je vous ai parlé ici des résultats des mesures effectuées autour de l'usine d'incinération SYNERGIE à CHAVANOD dans le lait :

SYNERGIE et le lait

Mais d'autres mesures sont effectuées et notamment dans les légumes, toujours en comparant des prélévements effectués à proximité de l'usine et dans deux secteurs témoins, l'un en bordure de l'autoroute A 41 et l'autre éloigné.

Elles concernent les dioxines et les furanes d'une part et d'autre part les métaux lourds (arsenic, mercure, plomb, etc.).

Des prélévements de thym, de choux potagers et de lichens sont ainsi réalisés.

Sur les dioxines et furanes, il convient de noter que les résultats sont identiques sur les trois lieux de mesure sur le thym et les choux potagers.

Les mêmes résultats sont constatés sur les métaux lourds.

Concernant les lichens, les résultats sont corrects, même si les phénomènes d'accumulation font que l'on atteint les seuils de "significativité", ce qui ne correspond pas à une quelconque valeur limite d'exposition. On note que les lichens prélevés sur les arbres jouxtant directement l'autoroute sont particulièrement touchés... La pollution automobile confirme son impact sur les secteurs immédiatement proches des voies de circulation.

En revanche, l'impact de l'incinérateur est faible, voir difficilement décelable. C'est une bonne nouvelle pour les riverains de l'usine d'incinération...

Mais ce n'est pas une raison pour produire plus de déchets à incinérer !
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L'Etat revient sur le lac, et c'est une bonne nouvelle !

5 Mai 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Après les incessants efforts de l'UMP, à la fin du mandat précédent,  pour que l'Etat abandonne la domanialité du lac au SILA, et pour modifier la loi littoral, c'est avec beaucoup de plaisir que nous constatons le retour de l'Etat dans la gestion du lac.

La communication ce lundi matin, en réunion du collège "élus et Etat" de la conférence lac, d'une "note de doctrine" élaborée par la Direction de l'Equipement et de l'agriculture (DDEA) qui fixe les priorités de l'intervention de l'Etat dans les moi qui viennent, est une excellente nouvelle.

L'Etat y affirme ses priorités :
  1. la protection des espaces sensibles et des herbiers sous lacustres
  2. les mouillages écologiques
  3. l'accès à la servitude de marchepied sur le domaine public terrestre.
Ce point mérite une particulière attention. La servitude de marchepied existante pour les pêcheurs et les besoins de la navigation depuis 1964 a été étendue aux piétons par la loi sur l'eau de 2006.

Les riverains doivent laisser une bande de 3,25 mètres accessible aux piétons et donc libre d'obstacle, sur les terrains qui ne comportent pas d'obstacles à ce cheminement qui auraient été construits avant 1964.

La priorité concerne les terrains cédés par l'Etat au Conservatoire du Littoral et qui sont construits de constructions illégales à SEVRIER, DUINGT ou SAINT JORIOZ.

Rappelons que sur la question des mouillages écologiques, un groupe de travail ad hoc se réunit le 20 mai pour faire des préconisations d'ici deux mois.



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Pierre HERISSON me regrette

2 Mai 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Pierre HERISSON a droit à une pleine page dans l'ESSOR SAVOYARD pour "règler ses comptes" selon la manchette qui essaie de faire vendre ce numéro de l'hebdomadaire .

On y apprend que M. HERISSON me regrette du temps où j'étais dans l'opposition. Mon impertinence lui était sympathique, alors qu'aujourd'hui je ne servirais plus à rien.

Effectivement, pendant 7 ans, j'ai été au SILA le petit caillou qui le démangeait en permanence.

De la cale sèche offerte à son ami M. CECCON sur fonds publics et financée grâce à un emprunt qui sera peut être la bombe à retardement des finances du SILA, à l'équilibre des comptes grâce aux apports extérieurs dont je n'ai cessé de dénoncer le caractère nécessairement temporaire,  ou encore des tuyaux tirés en fonction des accointances politiques plutôt que des véritables capacités de financement du SILA et des besoins de la majorité de la population, je suis assez fier d'avoir été celui, bien seul, qui a alerté l'opinion publique et les autres élus sur une gestion du SILA à visée d'abord sénatoriale.

Pour autant, je me sens autrement plus utile aujourd'hui pour la défense de l'environnement dans l'équipe de Pierre BRUYERE grâce à l'action conduite pour adapter le SILA aux enjeux nouveaux de la gestion du Lac et aux contraintes financières drastiques qui s'annoncent.



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SYNERGIE et le lait

30 Avril 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Le SILA conduit une surveillance environnementale des rejets de l’unité d’incinération des ordures ménagères de CHAVANOD, en plus du contrôle des émissions de polluants dans l’air à la sortie des cheminées.

Il s’agit de mesurer l’imprégnation de l’environnement à des substances dangereuses comme les métaux lourds ou les dioxines et les furanes.

Pour ce faire, des prélèvements ont lieu à proximité de l’UIOM et d’autres dans des endroits « témoins » hors de l’empreinte de l’incinérateur (rose des vents). On peut donc à la fois mesurer la pollution qui serait induite par l’UIOM et la comparer au « bruit de fond » dans des secteurs qui ne sont pas impactés par l’incinérateur.

Ces prélèvements sont réalisés sur le lait à LA TOUR sur la commune de SEYNOD et à ETERCY en site témoin.

Les derniers résultats sur cet item, tant sur le plan des métaux lourds que sur celui des dioxines et furanes donne des résultats largement inférieurs aux valeurs limite.

Pour les dioxines et furanes la valeur seuil est de 3 picogrammes par gramme de matière grasse. Les résultats à LA TOUR sont de 0,5 et de 0,3 à ETERCY sans incidence de l’incinérateur. L’impact de l’incinérateur est donc faible, de l’ordre du bruit de fond, et bien entendu la pollution du lait est largement inférieure à la valeur seuil.

Le fonctionnement de l’incinérateur de CHAVANOD est donc parfaitement maîtrisé de ce point de vue.

D’autres mesures sont réalisées, j’y reviendrai.

Prochaine réunion du collège des associations et des usagers le 25 mai au SILA à 18 heures : présentation de l’étude « roselières », de la réglementation applicable à la navigation sur le lac et du lancement de l’étude sur le rétablissement du marnage sur le lac.
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TCHERNOBYL 23° anniversaire

26 Avril 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


EUROPE ECOLOGIE a souhaité célébrer le 23° anniversaire de la catastrophe de TCHERNOBYL.

Pour nous, c'est un double symbole.

D'abord celui de l'importance de l'EUROPE pour mener une politique environnementale : les risques et les catastrophes ne connaissent pas les frontières. Qui a dit que le nuage radioactif s'était arrêté à nos frontières ?

Ensuite, parce que Michèle RIVASI qui conduit la liste EUROPE ECOLOGIE dans notre région est la fondatrice de la Criirad qui a démontré la pollution radioactive en FRANCE et se bat aujourd'hui encore contre le lobby nucléaire et ses mensonges.

Voici deux photos souvenir de notre action.


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Lombricomposteurs : à vous de jouer !

23 Avril 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

La question de la réduction des déchets à la source est une constante de la préoccupation écologiste. Elle est au coeur de la réflexion sur le gaspillage et sur la durabilité des produits.

Dans ce cadre, le lancement de l'expérimentation de 200 lombricomposteurs sur l'agglomération que j'ai initiée est un pas en avant important qui vient d'être validée par le bureau de l'agglo.

Je l'ai déjà abordé dans cet article :

200 lombricomposteurs en expérimentation

Mais nous entrons maintenant dans le concret : Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire pour participer à cette expérimentation qui devrait vous permettre de réduire vos déchets de l'ordre de 30% et de produire vous même le compost et l'engrais naturel pour vos plantes.

Vous pouvez téléphoner au 04 50 33 02 12 pour vous préinscrire.

Ne tardez pas : déjà 93 personnes se sont signalées.


Il vous en coûtera 45 euros de caution pour un appareil qui vaut 200 euros dans le marché.

Aucune odeur, les vers ont peur de la lumière et ne se sauveront pas dans votre appartement, et vous transformez vos déchets verts en un produit noble : le compost.

Plus d'informations encore dans le Bulletin municipal d'ANNECY, et à partir du 1er janvier 2010 la suppression pure et simple de la collecte des encombrants en bas des immeubles : les déchets vont à la déchéterie pour être recyclés, ils n'encombrent plus l'espace public.

La Ville affirme ainsi une volonté de réduire la production de déchets.

Un groupe de travail municipal planche actuellement en parallèle sur le développement du tri sélectif lors des manifestations soutenues par la commune et s'oriente vers l'incitation puis l'obligation de recourir à des gobelets consignés floqués aux couleurs de la manifestation.

Petit à petit, cette politique municipale se structure de manière à ce que nous accélérions nos efforts collectifs pour une meilleure valorisation de nos déchets. Mais d'abord vers leur réduction drastique. Au moment où le coût des traitements des déchets augmente, la solution la plus sociale est d'en limiter encore la production.

Sur le même sujet :

Les déchets : vers une labellisation Qualitri
SYNERGIE, forte baisse des volumes incinérés
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Oui, la cohabitation Homme - Loup est possible !

22 Avril 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Communiqué de presse  de FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT du 20 avril 2009

Oui, la cohabitation Homme - Loup est possible !


En ce samedi 18 avril 2009, nous avons assisté à Thônes au défilé d'opposants à la présence du loup, qu'une vision urbaine de l'écologie imposerait au monde rural. La FRAPNA et FNE apportent quelques éléments au débat.

Nos organisations reconnaissent pleinement que le retour naturel du loup crée des contraintes importantes pour les éleveurs de montagne. Cependant, en regardant les décennies passées, force est de constater que la cause majeure de régression de l'agriculture extensive de montagne est la politique agricole. En effet, c'est elle qui a transformé les "paysans" en "exploitants agricoles", fait disparaître une civilisation deux fois millénaire et amoindri la biodiversité qu'elle avait soigneusement cultivée.

Ne serait-il pas temps de cesser de prôner l'incompatibilité du loup et de l'élevage à l'inverse de ce qui existe dans d'autres pays, ou de propager la thèse de la réintroduction alors que tout démontre un retour naturel ? Les causes qui ont permis ce retour naturel ne vont pas changer, le loup est là pour longtemps et beaucoup de temps a déjà été perdu : alors oui, il faut résoudre les problèmes structurels de la filière ovine, et soutenir la pérennité d'un pastoralisme durable.

Les cris des chasseurs sont pour leur part injustifiables, eux qui chassent par loisir alors que l'animal tue pour vivre. Le loup est accusé par certains chasseurs de décimer les populations d'animaux sauvages, chamois, chevreuils et autres ongulés, et de mettre ainsi en péril l'avenir de la faune sauvage ; alors que l'expérience prouve le contraire : dans les départements de Provence-Alpes-Côte d'Azur où le loup est présent depuis près de 15 ans (Alpes Maritimes, Hautes-Alpes), les plans de chasse des ongulés sauvages sont en constante progression. Il est par conséquent incroyable que des responsables du monde de la chasse, qui se présentent comme «gestionnaires» des espèces naturelles, puissent évoquer la possibilité d'effondrement des populations proies du fait des prédateurs.

En Haute-Savoie même, les tableaux de chasse des chevreuils, chamois, cerfs, totalise 4.420 animaux tués pour la saison précédente, et ceci sans compter des milliers de sangliers : est-il impensable dans ces conditions que les chasseurs (1% de la population du département) laissent une part au loup ?

Le loup n'est pas qu'une contrainte : en reprenant sa place au somment de la pyramide écologique il est le garant du bon fonctionnement de l'écosystème entier :
- il empêche la concentration des grands ongulés sauvages qui compromet la régénération naturelle de la forêt et les jeunes plantations,
- il élimine les individus faibles ou malades empêchant la propagation des maladies (nos troupeaux de chamois sont régulièrement décimés par la kérato - conjonctivite),
- il élimine les chiens errants,
- il constitue un formidable vecteur d'image sur la qualité des milieux naturels, support d'un tourisme respectueux de la nature essentiel pour les territoires de montagne.

Nous sommes pour notre part convaincus de la nécessité de la préservation de la biodiversité, ainsi que de la possibilité d'une cohabitation entre le loup et l'homme.

Si les Etats européens, de toutes orientations, ont pris depuis des décennies des mesures pour protéger de nombreuses espèces animales, c'est bien que la conception du rôle de l'homme dans la nature a changé.

Ce dont le pastoralisme a besoin, c'est de mesures de soutien réellement courageuses, non de complaisance vis-à-vis de positions venues du 19e siècle !
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Plan climat territorial, prendre en compte les immigrés climatiques ?

21 Avril 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


 
TERRITOIRES, la revue de la démocratie locale, présente tous les mois ce qui se fait de plus innovant en matière environnementale et sociale, en mettant l’accent sur les projets conduits en associant les citoyens.

J’y trouve sous la plume de Patrick VIVERET, président de l’observatoire de la décision publique, une analyse de la conférence de POZNAN sur les changements climatiques. VIVERET y déplore une réponse timide, privilégiant les solutions nationales et le repli sur soi.

Il nous appelle à prendre en considération les populations démunies qui subissent à notre place les effets destructeurs des attitudes prédatrices des populations du Nord.

Et il cite l’exemple de BREST METROPOLE OCEANE qui s’est engagée dans un plan climat territorial qui déclinerait :

-    nos engagements respectifs pour limiter radicalement nos émissions de gaz à effet de serre
-    les actions de coopérations décentralisées pour venir en appui aux territoires en danger les plus démunis, et apprendre avec eux les réponses face au changement climatique
-    les modalités du partage des connaissances sur les migrations du climat, pour mieux anticiper ensemble les déplacements massifs des populations
-    les formes d’un débat public pour imaginer comment nos territoires peuvent se préparer à l’accueil de ces nouveaux exilés forcés et favoriser l’interaction entre les cultures
-    les modalités d’une organisation associant collectivités, associations, entreprises responsables, syndicats, etc. pour faire du lobbying en direction des Etats et peser dans les négociations internationales...

VIVERET confesse qu’il s’agit d’un défi immense.

Mais il cite LUTHER KING : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères et soeurs, ou nous mourrons comme des imbéciles ».

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