LIP, retour sur mes 17 ans
27 Mars 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007
On leur doit encore aujourd'hui l'assurance garantie sur les salaires qui garantit le paiement des indemnités de licenciement aux salariés dans les entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire, car le pouvoir n'a pas voulu de nouvelles ventes de produits fabriqués par les salariés occupant leur usine : « On fabrique, on vend, on se paie »...
J'avais un peu plus de 17 ans et je rentrais en classe préparatoire, lorsque le 11 septembre 1973, survint le coup d'Etat au CHILI, le suicide de Salvador ALLENDE, cette photo qui m'émeut à chaque fois comme au premier jour d'ALLENDE avec un casque et un malheureux fusil à la porte du palais présidentiel de LA MONEDA devant les chars de PINOCHET.
De LIP et du CHILI est né mon engagement politique..
A l'époque, le parti qui était en «prise » avec cette réalité, c'était le PSU, parti socialiste unifié, un « groupuscule » issu de la SFIO car il refusait la politique algérienne de la vieille social-démocratie, mais aussi critique farouche du stalinisme, il devait « inventer » l'autogestion, le cadre de vie, la prise en compte de l'environnement, etc. Charles PIAGET et la plupart des syndicalistes de LIP en étaient membres. Il était alors dirigé par Michel ROCARD. J'adhérais tout naturellement à ce petit parti militant, actif, exigeant, mais magnifiquement convivial, ouvert, laboratoires d'idées, qui joua un rôle déterminant dans le mouvement social qui permit la loi VEIL sur l'avortement ou les premières critiques contre l'énergie nucléaire dès 1975.
Je suis trois fois plus vieux qu'en 1973.
Mais, au PSU hier, comme chez les VERTS aujourd'hui, j'ai le sentiment que les combats ou les préoccupations de ces petits partis prennent en compte des enjeux que les autres ne voient pas ou ne veulent pas voir : les OGM hier, le nucléaire avant hier, le réchauffement climatique aujourd'hui, grâce à leur liberté institutionnelle et leur activisme,
Alors même à 1% dans les sondages, je fais la campagne de Dominique VOYNET, petite candidate avec des grandes idées, quand tant de grands candidats frappent par l'étroitesse de leur réflexion.
C'est ma façon d'être fidèle à mes 17 ans, on peut être très sérieux quand on a 17 ans, n'en déplaise à Monsieur RIMBAUD.
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