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thierry billet
Articles récents

2012 moins bien que 1997

19 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

En 1997, la victoire de Lionel JOSPIN aux législatives avait été une surprise que les VERTS n'avaient pu préparer sérieusement. Dominique VOYNET avait été happée au gouvernement dans un Ministère de l'Ecologie et de l'Aménagement du Territoire et nous avions obtenu la fermeture de SUPER PHENIX et l'abandon du grand canal RHIN RHONE...ainsi qu'un secrétaire d'Etat en charge de l'économie sociale et solidaire.

Après les résultats exceptionnels d'EUROPE ECOLOGIE, les Verts obtiennent seulement le Ministère du Logement et celui du Développement. Deux dossiers sur lesquels ils seront complètement encadrés. Et ils n'ont pas obtenu le seul engagement qui valait sur le plan écologique : l'abandon du chantier de la centrale nucléaire EPR de FLAMANVILLE...

Quant au casting du gouvernement, le savant dosage de toutes les tendances du Parti Socialiste ne permet pas de cacher la forte place donnée aux partisans du nucléaire, des nanotechnologies, etc.

Restent la parité (enfin !) et le rajeunissement (ouf !)...

Pour autant, les communiqués de victoire des dirigeants des Verts après la nomination des ministres sont indécents. Ils devraient reconnaître qu'ils ont accepté les desidérata du PS sans barguigner et sans négocier quoi que ce soit.

Exactement l'inverse de ce qu'ils font au Conseil Régional RhONE ALPES où ils continuent de se comporter en francs tireurs de la majorité dont ils sont membres. Beni oui oui au gouvernement, incapables de s'inscrire dans une majorité régionale au conseil régional...Comprenne qui pourra.


 

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Vote contre l'aménagement cyclable à TALLOIRES

18 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

A l'initiative de Mme TREMBLAY, le groupe des VERTS au Conseil régional vient encore de s'illustrer en votant mercredi dernier contre l'aménagement cyclable de la montée de TALLOIRES. Comprenne qui pourra !

Je me souviens encore des interventions de Jean-Louis Molié au SILA au début de ce mandat pour demander la réalisation de cet aménagement cycliste, notamment dans la côte de TALLOIRES où il est particulièrement nécessaire pour la sécurité de tous...
Autant il est nécessaire de revoir à la baisse le coût de cet investissement dans son ensemble car les communes en ont profité pour se faire réaliser des aménagements trop coûteux puisqu'elles ne participent pas à l'investissement; autant la réalisation de cet itinéraire cyclable est nécessaire.

Des Verts qui votent contre un équipement cyclable, à n'y rien comprendre assurément.

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Consommer moins de terres agricoles

17 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

 

Alors que tout le monde partage le constat que l'on consomme trop de terres agricoles mais que rien de concret ne se met en oeuvre, on m'envoie cet article de comparaison internationale fort intéressant.

 Publié le lundi 14 mai 2012 Localtis


Un rapport montre que le débat sur la consommation des terres agricoles est parfois plus avancé dans les pays limitrophes.


L'accélération de la consommation des espaces agricoles mise en lumière lors du Grenelle de l'environnement et de la loi de modernisation de l'agriculture n'est pas propre à la France. Le phénomène a débuté dans les années 1960 en Europe : 30 millions d'hectares ont ainsi disparu en une quarantaine d'année. Or, paradoxalement, les deux tiers des terres nécessaires à la production des aliments consommés en Europe sont situés en dehors des frontières de l'Union européenne... La prise de conscience à laquelle on assiste depuis peu en France est largement partagée dans les pays voisins où le débat est parfois plus avancé. C'est ce qu'a pu constater une mission commune des ministères de l'Environnement et de l'Agriculture qui s'est rendue en Flandre (Belgique), dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne), au Pays basque (Espagne) et à Bâle (Suisse). Des régions qui ont toutes en commun une forte densité de population et une structure fédérale qui répartit la compétence urbanisme entre l'Etat, la région et la commune, gage de "concertation permanente", alors qu'en France elle est essentiellement entre les mains des maires, peu à même de résister à la pression foncière.

Certificats négociables à construire

Selon le rapport de la mission qui vient d'être publié, l'Allemagne a décidé de diviser par trois la consommation de ses terres d'ici à 2020. Le Bade-Wurtemberg, Land le plus peuplé, où la pression urbaine est très forte, est aussi le plus protecteur, puisqu'il propose d'aller plus loin que les objectifs fédéraux en divisant par quatre la consommation des terres agricoles. Le Land est à l'origine d'un débat qui pourrait conduire à une réforme radicale du droit à urbaniser. L'idée : instaurer des contingents de droits à construire. Des certificats négociables calqués sur ceux utilisés pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La solution a été retenue par le gouvernement fédéral qui a commandé une étude de faisabilité.


Les Suisses aussi sont très sensibles au "mitage" de leur territoire. Une votation sera organisée en 2013 sur le gel de toute urbanisation nouvelle sur les espaces agricoles pendant vingt ans ! L'initiative vient des citoyens qui ont obtenu les 100.000 signatures nécessaires.
Au Pays basque, le gouvernement a décidé de créer des "banques des sols" afin de protéger le foncier agricole. Ces banques ont plusieurs missions : accorder des compensations en surface aux agriculteurs dont une partie des terrains est urbanisée, faciliter l'installation des jeunes agriculteurs, remettre en culture des sols en voie d'abandon... La banque peut disposer d'un droit de préemption sur les terres, voire d'expropriation...


Si dans tous ces pays, la consommation des terres agricoles est jugée excessive au regard de la démographie, elle est plus ou moins bien évaluée. "La gestion économe de l'espace passe d'abord par la construction d'outils de connaissance qui sont précis en Allemagne et en Suisse, encore insuffisamment présents en Flandre et au Pays basque", résume le rapport. La France, quant à elle, vient tout juste de se doter d'un Observatoire national de la consommation des terres agricoles. Ses premiers travaux n'ont pas encore été publiés.

Contraste avec la forêt

A l'instar de certaines agglomérations françaises, la Flandre, le Bade-Wurtemberg et le Pays basque imposent des règles de densité minimale dans les nouveaux projets d'urbanisation, indique par ailleurs la mission. En Suisse et au Bade-Wurtemberg, un programme expérimental baptisé "Raum+" (Espace+) permet d'identifier en zones urbaines les surfaces disponibles pour l'installation d'activités nouvelles, d'opérations d'aménagement... Ce qui permet d'économiser d'autant les terres agricoles.


Pour la mission, "les zonages jouent naturellement un rôle majeur dans l'organisation spatiale mais ne peuvent à eux seuls constituer le frein souhaité sur la consommation d'espace". Les schémas directeurs ont en effet plusieurs inconvénients : fréquence des révisions, longueur des procédures d'élaboration... Ce qui les rend peu contraignants. 


Le rapport met enfin en lumière le contraste avec la forêt qui, dans tous ces pays, bénéficie de mesures de protection fortes. Conséquence : la surface boisée n'a cessé de s'étendre au détriment même des champs, puisque les campagnes de reboisement venant compenser les grands projets d'aménagement ont lieu sur des terres agricoles...


Michel Tendil

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Mme DUFLOT, toujours plus fort !

16 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Je m'étais déjà étranglé en apprenant que Mme DUFLOT n'avait rien trouvé de mieux que de se faire parachuter dans une circonscription où était élue une députée socialiste... Mais il y avait un hic : cette députée qui n'avait pas démérité menaçait de maintenir sa candidature. Avec le score d'Eva JOLY et la mauvaise humeur de Bertrand DELANOE de voir débarquer Mme DUFLOT à PARIS, il y avait un risque que Mme DUFLOT soit derrière la sortante sortie...

Elle a donc trouvé la parade : prendre la sortie comme suppléante dans la mesure où elle est assurée d'être ministre...

Et le PS accepte puisque cela lui fera au final une députée de plus...sur le dos des VERTS.

Exactement le tour qu'avait joué Lionel JOSPIN à Dominique VOYNET en 1997. Sauf qu'à l'époque, VOYNET avait été prise de court par la victoire surprise de la gauche. Tandis qu'ici, l'affaire est préméditée... Faire de la politique autrement, on vous disait...

Trop fort le PS !

Réussir à faire entrer Mme DUFLOT dans un gouvernement dont le premier ministre est le plus farouche partisan du nouvel aéroport de NANTES, considéré par Mme DUFLOT il y a 3 mois comme la dernière connerie à faire, et faire avaler que c'est parfaitement normal aux caciques des VERTS... Vive la chasse aux sièges ! Adieu les électeurs écolos !

Et ce matin, sur FRANCE INTER, c'est une conseillère municipale du MODEM de NANTES qui rappelait l'aberration de ce projet d'aéroport et l'entêtement de M. AYRAULT...

 

 

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La société à 2.000 watts... une utopie nécessaire

15 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

La société à 2000 watts sur la voie du succès

Le modèle de la " société à 2000 watts " gagne rapidement du terrain en Suisse. L'idée se propage aujourd'hui dans d'autres pays alpins. Plusieurs communes membres d'AidA sont des pionnières en la matière.

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Depuis 1994, une consommation d'énergie moyenne de 2000 watts par personne et par jour est considérée comme un comportement responsable pour la planète. Or, chaque habitant de la Suisse consomme aujourd'hui en moyenne 6300 watts par jour, soit l'équivalent de 63 ampoules de 100 watts allumées en permanence. En 2002, la Suisse a adopté le principe de la " société à 2000 watts " et en a fait un objectif de politique énergétique. Depuis, le programme SuisseEnergie aide plus de 200 communes à mettre en œuvre des programmes d'économie d'énergie. L'idée a fait aujourd'hui des adeptes dans des communes d'autres pays, par exemple sur les rives allemandes du lac de Constance ou au Vorarlberg.

Des membres d'AidA comptent parmi les pionniers de la démarche, comme les communes suisses d'Entlebuch et de Buchs. Buchs a récemment atteint son objectif intermédiaire de réduction de la consommation d'énergie à 4200 watts par habitant. La commune de Sent en Basse Engadine/CH a été labellisée en 2011 Cité de l'énergie pour ses nombreux projets novateurs en matière de politique énergétique : définition d'une zone consacrée à la construction d'habitations à haute performance énergétique, avec des terrains proposés à des prix accessibles, et aides financières pour le recours à des conseillers spécialisés ou pour les trajets domicile-travail effectués en bus. L'engagement de Sent a été récompensé par d'autres distinctions et renforce l'attractivité de la commune.
Pour toutes les personnes intéressées, l'Alliance pour le Climat organise du 23 au 26 mai à Saint-Gall/CH une conférence internationale sur le thème : " Sortir de la croissance - Vers la société à 2000 watts ". Invitation et programme sur : www.climatealliance.org

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GIORDANO, BUNA, à qui le tour encore ?

14 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Lu dans "LYON CAPITALE" cette "suspension" qui vise un maire vert d'arrondissement à LYON qui refuse de soutenir Philippe MEIRIEU aux législatives à LYON... Toute ressemblance avec la situation annécienne est évidemment tout à fait exclue, c'est le cas de le dire... Je repense avec nostalgie aux courriels que Philippe MEIRIEU m'envoyait selon lesquels il fallait toujours en "sortir par le haut". Je ne sais pas si il a envoyé les mêmes à Alain GIORDANO et Gilles BUNA. Exclure comme seul moyen de régler un désaccord politique, voilà un bien mauvais exemple pour un pédagogue de la coopération.

Alain Giordano

"Alain Giordano a appris sa possible exclusion des Verts en lisant le site Internet de Lyon Capitale. Il ignorait jusqu'alors qu'en début de semaine le bureau exécutif d'Europe Écologie réuni à Paris avait planché sur son cas et préconisé une exclusion temporaire. "Personne ne m'a appelé donc je trouve ça un peu fort de café, pour ne pas dire à l'opposé des habitudes de fonctionnement des Verts. J'étais porte-parole des Verts quand Philippe Meirieu était au PS. Je veux bien qu'il ait une ascension fulgurante mais de là à réunir un bureau à Paris pour une conclusion bancale... Je serais donc suspendu parce que je soutiens un autre candidat mais il existe chez Les Verts un droit de retrait qui me permet de ne pas le soutenir. Qu'il compulse le mode de fonctionnement des Verts avant de prendre des décisions. Si Philippe Meirieu et Yves Durieux ont besoin de conseils, je suis là", se défend Alain Giordano.

Ses camarades sont en train d'étudier son éventuelle exclusion en raison de sa participation, lundi, à une conférence de presse aux côtés de Gérard Collomb et des candidats "socialistes" aux législatives. Thierry Braillard, candidat aux législatives sur la 1re circonscription, contre Michel Havard (UMP) et aussi contre Philippe Meirieu, numéro 2 d'Europe Écologie-Les Verts, assistait aussi à la conférence de presse et a été présenté comme le candidat du PS lyonnais sur cette circonscription.

Les écologistes lyonnais accusent donc Alain Giordano de s'être trompé de famille. "Il y a 95% de chances pour qu'il soit suspendu d'Europe Écologie pour les trois mois qui viennent. Le bureau régional s'expliquera avec lui et il devra accorder son soutien à Philippe Meirieu pour refaire partie de notre mouvement", nous a expliqué Yves Durieux, le secrétaire départemental d'Europe Écologie-Les Verts. "Il m'est reproché d'avoir assisté au commentaire des résultats sur les neuf arrondissements lyonnais. Gérard Collomb avait demandé à tous les maires d'arrondissement d'être présent. Je suis donc venu. Dans la foulée, Thierry Braillard et d'autres candidats ont parlé des législatives. Moi, je n'étais présent que pour les commentaires des résultats du second comme les autres maires d'arrondissement : Flaconnèche, Kimelfeld et Coulon. Je n'ai pas pris la parole. Je suis loyal envers Gérard Collomb qui m'a présenté comme un écologiste pragmatique", se justifie Alain Giordano.

Dans cette guerre interne aux écolos lyonnais, le maire du 9e arrondissement reçoit aussi des soutiens, dont celui de Pierre Hémon, président du groupe écolo à la Ville de Lyon : "Il n'y a aucune raison de le suspendre. Tous les maires d'arrondissement étaient invités à cette conférence et il avait donc toute sa place. Alain Giordano n'a jamais soutenu Thierry Braillard et oui, il ne tient pas à soutenir Philippe Meirieu. Je ne suis pas un garçon qui exclut et, deuxièmement, que l'on me présente un bon dossier pour son exclusion. Je ne vois pas de bons éléments pour justifier une telle décision. Il n'a pas signé l'appel des "malgré nous" qui soutiennent Thierry Braillard".


Première victime du duel Braillard-Meirieu

La guerre Braillard-Meirieu a donc fait une première victime. À l'automne, le PS et les Verts scellent un accord électoral. La 1re circonscription est ainsi réservée à Philippe Meirieu. Thierry Braillard qui se voyait déjà retourner au combat contre le député sortant UMP Michel Havard entre alors en dissidence, soutenu par Gérard Collomb. "Sa suspension, si elle est confirmée, est liée à un accord national. On ne pique pas une place à Gérard Collomb. Entre nos deux organes politiques, tout s'est passé normalement. Nous faisons face à une attitude insupportable de Gérard Collomb et de la fédération PS du Rhône. L'attitude de Giordano est, elle, intolérable. À Villefranche-sur-Saône, tout se passe bien avec notre candidat, à qui la circonscription était réservée par l'accord. Même à Grenoble où les rapports entre le tandem Destot-Vallini et Europe Écologie sont tendus, mais sur les législatives cela se passe mieux. Destot et Vallini mettent moins sur le devant de la scène ces accords électoraux. Il n'y a que sur la 1re que nous avons un problème", poursuit Yves Durieux.

Dès ce vendredi, Alain Giordano a reçu le soutien de Jean-Yves Sécheresse, président du groupe socialiste au conseil municipal de Lyon, qui ajoute Gilles Buna à la liste des futurs sanctionnés : "Leur faute, vous l’imaginez est très sérieuse. A vous d’en juger, ils ne soutiennent pas leur nouveau camarade Meirieu qui vient de se voir offrir la 1ère circonscription du Rhône par Duflot et Aubry. Je ne peux que les comprendre, moi même refusant de couvrir une telle opération, au demeurant néfaste pour les Verts comme pour les socialistes. Giordano et Buna, deux élus particulièrement actifs dans le travail quotidien de notre majorité vont donc être sanctionnés parce que ne soutenant pas les contorsions groupusculaires et bureaucratiques de leur parti. On aura tout vu, ce d’autant que les Verts se targuent de faire de la politique autrement".


Un contentieux existait déjà avant le cas Braillard

Jeudi, Yves Durieux sortait du cadre Meirieu/Braillard pour justifier d'une sanction à l'encontre du maire du 9e arrondissement : "Le contentieux remonte à plusieurs mois : des votes non concertés à Lyon et au Grand Lyon, sa décision de participer à la destitution d'Étienne Tête. Les sujets s'accumulent. Sollicité par Philippe Meirieu pour être dans son comité de soutien, il a renâclé à le faire et soutient un candidat qui n'est pas Philippe Meirieu". "Il n'avait plus rien d'écolo. Il passait son temps à soutenir le projet de Grand Stade", appuie Étienne Tête.

À l'heure actuelle, la guerre fratricide entre Thierry Braillard et le numéro 2 des Verts n'a pas provoqué d'autre saisine pour une éventuelle exclusion du parti écologiste. Mais dans les jours à venir, Alain Giordano pourrait ne plus être seul. "D'autres traînent les pieds pour faire partie du comité de soutien de Philippe Meirieu mais ils ne font pas de déclarations tapageuses", pointe Yves Durieux. Gilles Buna est ainsi dans le collimateur des écolos lyonnais. Il ne fait pour le moment pas partie du comité de soutien de Philippe Meirieu, selon nos informations. "Gilles Buna m'a assuré de son soutien ainsi que Françoise Rivoire. Ils m'ont dit :"Si tu sautes, on part avec toi", rétorque Alain Giordano. Le pire est donc peut-être à venir chez les écolos."

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Energie partagée : souscrivons !

13 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Appel aux réseaux, publications, organisations

engagés pour La Transition Énergétique

 

Énergie Partagée, mouvement citoyen qui accompagne et finance des projets locaux de production d'énergies renouvelables et de maîtrise de l'énergie, a lancé sa première collecte d’investissement citoyen auprès des particuliers et des organisations à l'automne 2011.

 

Cet appel à l'épargne solidaire s’achèvera en septembre

20121,avec un objectif de 3 millions d'euros. Nous en sommes aujourd'hui à près de 800 000€.

 

Il nous reste donc encore à mobiliser et informer largement autour de cette opération afin de collecter plus de 2 millions supplémentaires dans les 4 mois à venir.

Les 3 millions d'euros rassemblés permettront, par effet de levier, de financer de 27 à 30 millions d'euros de projets d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique d'initiative citoyenne2  .

 

Atteindre l'objectif de cette première collecteconstitue un enjeu majeur.
Nous démontrerons ainsi que l'implication citoyenne est une réalité, une voie nouvelle, innovante, dynamique pour accompagner la production décentralisée de l'énergie.

La Transition Énergétique implique une réappropriation sociale de ces problématiques, historiquement confisquées au nom d'une politique énergétique centralisée exclusive, au détriment des territoires. L'implication publique et citoyenne dans les projets d'énergies renouvelables et d'économies d'énergie permettra d'améliorer les retombées économiques locales et de conforter leur bonne intégration territoriale.

La Transition Énergétique est une nécessité, l'implication citoyennevia Energie Partagée représente une des conditions permettant d'opérer le basculement des politiques énergétiques.

Au-delà de la réponse nécessaire aux besoins de financement des projets actuellement accompagnés par le mouvement Énergie Partagée, il est déterminant de réussir ce premier appel à souscriptions pour poursuivre sereinement la collecte et faire émerger d'autres projets citoyens, comme le fait Terre de Lienspour les terres agricoles3.

 

Énergie Partagée soutient déjà des projets par des apports en fonds propres, par exemple :

 

Énergie Partagée est en France le seul outil d'investissement dans les énergies renouvelables et de maîtrise de l'énergie qui soit Citoyen4et Solidaire5.

 

APPELest donc lancé à tous les réseaux, publications, organisations, ONG... pour relayer le message d’Énergie Partagée :

 

Ensemble, devenons coproducteurs des énergies citoyennes !

 

Vous le pouvez ! A vous d'opter pour le mode de communication le plus adapté !

 

  • envoi d'un Emailing de souscription réalisé par nos soins à votre base de donateurs / adhérents,

  • article de fond /brève d'info, dans votre revue, sur votre site Internet,

  • interview de fondateurs et/ou de porteurs de projets soutenus par Énergie Partagée,

  • diffusion de documents (flyer, affiches, bulletin de souscription) Énergie Partagée lors de vos événements, conférences, stand, AG...

  • encartage du dépliant de souscription dans votre revue,

  • sollicitation de notre réseau d'ambassadeurs pour vos conférences, débats, salons...,

  • co-organisation de conférences publiques autour de la transition énergétique et de ses solutions locales,

  • mise en place de liens vers le site Énergie Partagée sur vos supports Internet (site, pages Facebook, Twitter...),

  • affichage de bandeaux animés sur vos sites Internet, blogs...,

  • transfert de ce message à vos propres réseaux.

 

Quel que soit votre engagement pour cet Appel, il sera utile !

Pour concrétiser la Transition Énergétique,

pour lutter contre le gaspillage et la précarité énergétique,

pour lutter contre le gaspillage des ressources non renouvelables,

pour la santé et l'environnement,

pour contrecarrer le réchauffement climatique,

pour des énergies renouvelables au cœur des territoires,

pour des énergies renouvelables citoyennes, non contrôlées par les forces financières du marché mondial,

pour une finance citoyenne au service des biens communs.

 

 

Nous comptons sur vous, EnéRgétiquement votre.

 

 

 

Thierry Salomon, président, association NégaWatt,

Benjamin Dessus,président, Global Chance,

Marc Jedliczka, directeur général, Hespul,

Christel Sauvage,présidente,

Energie Partagée Association & Enercoop Ardennes-Champagne,

Jacky Blanc,président, Energie Partagée Investissement,

Patrick Behm & Julien Noé,directeurs, Enercoop,

Jean-Marc De Boni,président du directoire, Nef,

Madeleine Charru,présidente, Cler,

Bernard Laponche,Global Chance, Amis d'Enercoop,

Anne Bringault,présidente, Les Amis d'Enercoop,

Alain Golfier,gérant, Site à Watts,

Alain Ridard,président, Éoliennes en Pays de Vilaine,

Emmanuel Julien,président du directoire, Sergies,

Annick Mortier,président, ALE 08,

Christophe Berard,président, Inddigo,

Philippe Vachette,fondateur, Solira,

Jacques Quantin,gérant, Confluences.

 

Contact :

Olivier Berland, en charge de la mobilisation Appel à souscription,

association@energie-partagee.org

Portable : 06 87 46 70 73, Direct 01 80 18 92 29

www.energie-partagee.org/ Twitter : EnergiePartagee / Facebook : Energie Partagée

9/11 avenue de Villars, 75007 Paris

1 Visa n°11-417 de l'Autorité des Marchés financiers délivré le 19 septembre 2011, valant jusqu'au 18 septembre 2012.

2Énergie Partagée soutenant les projets à hauteur de 10 à 15% de l’investissement total nécessaire.

3A ce jour Terre de Liens à ainsi collecté 25 millions d'euros en 5 appels, qui ont permis de soutenir de nombreux projets d'agriculture biologique.

4Avec une Charte fondatrice.

5Le capital d'Énergie Partagée a reçu le Label Finansol





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Surtout pas un ministre "vert" pour l'environnement !

12 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Le MONDE daté du 11 mai relate que toutes les grandes associations de défense de l'environnement demandent que le Ministre en charge de l'environnement...ne soit surtout pas un vert...

Incroyable il y a quelques mois, cette demande pressante des associations de protection de la nature s'explique bien.

D'une part, Dominique VOYNET a dû avaler tellement de couleuvres avec JOSPIN, que cela a laissé des souvenirs. Rappelons nous ici en HAUTE SAVOIE la prolongation de la déclaration d'utilité publique de l'autoroute A 41 ou la réouverture aux camions du Tunnel du MONT BLANC !

D'autre part, le poids politique d'un ministre vert qui  a accepté par avance qu'il n'y ait aucune avancée sur le dossier nucléaire et que le chantier de l'EPR continue comme si de rien n'était, a perdu par avance tout moyen de pression.

Enfin, la course aux postes qui déconsidére tous les ténors de l'écologie politique :  Eva JOLY qui se verrait bien pour finir à BERCY, Noël MAMERE qui s'autoproclame président du Groupe vert à l'Assemblée nationale avant qu'il soit constitué, Dany COHN BENDIT qui s'amuse à désigner ses propres candidats aux différents ministères... Ils ont tous perdu la tête, grisés de leur résultat exceptionnel à l'élection présidentielle.

Tout ceci a légitimement de quoi inquiéter les protecteurs sincères de l'environnement : mieux vaut un socialiste crédible qu'un vert qui ne tiendra aucune promesse.  On ne leur reprochera pas leur réalisme.

Reste que sur la liste de discussion du courant COHN BENDIT au sein des Verts, l'amertume est grande et les risques d'une nouvelle gamelle électorale aux Législatives de plus en plus évoqués devant ce manque d'éthique.

Aux candidats qui ont emprunté sur leurs propres deniers de supporter les risques financiers d'un échec en dessous de 5%... Mme DUFLOT et M. PLACE vous saluent bien. Ils partageront bien entendu leurs indemnités avec vous pour rembourser vos dettes.

 

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Suppression de la rupture conventionnelle du contrat de travail

11 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

On peut depuis quelques mois rompre le contrat de travail d'un commun accord. Cela s'appelle la rupture conventionnelle, c'était une vieille revendication du MEDEF et SARKOZY le lui a offert.

Les dégâts sont considérables : C'est devenu le principal mode de rupture du contrat de travail...sur le dos de POLE EMPLOI qui creuse son déficit avec allégresse.

En effet, si le salarié devait démissionner sans avoir droit aux allocations de chômage, il ne démissionnerait pas.

Si l'employeur devait motiver le licenciement, il ne licencierait pas car il n'y a pas de motif réel.

L'effet de destruction d'emploi et de perte de garanties sociales est manifeste.

Alors les deux se mettent d'accord sur le dos des cotisations sociales de chômage pour se séparer. L'inspection du travail avalise tout puisque son contrôle est purement formel, et le tour est joué, une fois encore, sur le dos de nos comptes sociaux.

Ce qui aurait dû être un mode marginal de rupture du contrat de travail du fait d'une lassitude commune de l'employeur et du salarié est mis à toutes les sauces.

Dans les grandes entreprises, il évite les plans sociaux en multipliant les départs volontaires. Dans les petites, c'est devenu la tarte à la crème conseillée pour éviter un contentieux prud'homal.

Une fois de plus, nous vivons à crédit.

Espérons que ce gouvernement supprimera cette perversion sociale avérée.

Chacun doit (re)prendre ses responsabilités, le salarié qui veut quitter volontairement son emploi démissionne; l'entreprise qui veut licencier motive son licenciement et prend le risque de venir s'expliquer devant la juridiction prud'homale.

 

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Industrie du ski et alternatives "douces"

10 Mai 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

La discussion autour des alternatives "douces" à l'industrie du ski dans le cadre de la réflexion sur le changement climatique et la nécessaire adaptation des stations est d'une complexité rare.

Notamment sur le point de la capacité à créer de nombreux emplois.

Le ski est une industrie lourde avec une forte immobilisation de capital; mais qui génère un nombre important d'emplois directs et indirects.

Les alternatives "douces" au ski sont écologiquement intéressantes mais peu créatrices d'emplois.

Elles correspondent bien aux milieux ruraux en déclin; mais elles manquent cruellement de crédibilité quand en face, on parle de millions d'euros de chiffre d'affaires et de milliers d'emplois.

Cela ne durera pas. Mais le manque de neige ne se fera réellement sentire que d'ici 20 ou 30 ans. En attendant, la vie est belle et l'argent se ramasse à la pelle. Pourquoi donc mettre en place des alternatives qui rapportent moins et créent moins d'emplois ?

On peut le regretter d'un point de vue environnemental.

Mais les faits sont là et ils sont têtus.

Il n'y a pas aujourd'hui d'alternative crédible qui permette de maintenir autant d'emplois dans les vallées alpines que le ski.


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