La solaire du lac va bien !
L'assemblée générale annuelle de la coopérative "la solaire du lac" a eu lieu de17 avril. Rappelons que c'est la coopérative animée par des bénévoles investis dans l'installation de photovoltaïque sur le territoire du bassin annécien depuis 2017. La solaire a raccordé sa 8° installation sur l'école de SALES et se propose de réaliser sa 9° aux OLLIERES sur la commune de FILLIERES. Cet essaimage sur le territoire du GRAND ANNECY est un des points particulièrement positif de l'année 2024.
Au total fin 2024, 387 kw crête ont été installés qui ont produit 404 Mw/heure d'électricité. 171 coopérateurs ont investi 143 600 euros de capital. De quoi permettre à la coopérative d'être bénéficiaire chaque année depuis sa création grâce à une gestion particulièrement prudente et une trésorerie suivie de prés.
Les nuages sont là : des taux d'intérêt qui ont augmenté et des tarifs de rachat de l'électricité verte qui baissent, voilà un effet ciseau qui n'a rien du hasard. C'est le choix de réduire l'essor du solaire partout en FRANCE.
La parade, c'est le financement direct par les coopérateurs pour réduire les besoins de financement bancaire. Alors n'hésitez plus, vous pouvez souscrire et vous verrez le résultat sur nos toits : C'est ici.
Lac d'ANNECY, le nouveau régime climatique aurait peu d'impact sur l'écosystème
Je vous entretenais hier de l'impact du réchauffement climatique sur le Léman; qu'en est-il du lac d'ANNECY ? C'est à cette question qu'une étude menée par le SILA apporte des réponses plutôt rassurantes à partir de l'analyse de 101 données suivies depuis 60 ans sur le lac grâce au suivi annuel dont bénéficie le lac : température, atténuation de la lumière dans l'eau, concentrations en oxygène, phosphore, nitrates et carbone organique... L'étude essaye de se projeter jusque 2010 avec un seuil à 2050.
Elle aborde 5 thématiques :
- l'approvisionnement en eau potable
- la pêche aux poissons nobles
- les attraits esthétiques et culturels
- la régulation des cycles géochimiques et la séquestration du carbone
- le soutien au maintien écologique général du lac
Les experts constatent que la température de l'eau en surface a augmenté de 1° depuis 1980 entre 0 - 5 mètres; ce qui pourrait conduire à une augmentation minimale de + 2.1° d'ici 2100. Avec une hypothèse haute à 6° si les climatosceptiques arrivent à imposer leurs vues. En profondeur, logiquement, l'impact sera plus faible du fait de la diminution de la lumière et pourrait varier de +1° à +4° d'ici 2100.
Le brassage des eaux devrait continuer de se réaliser intégralement chaque année jusque 2100 permettant ainsi la réoxygénation annuelle des couches profondes et donc la limitation du relargage des nutriments issus des couches profondes qui pourrait générer la prolifération d'algues en surface.
Pour la pêche, l'enjeu est celui des salmonidés qui aiment l'eau froide pour la reproduction notamment entre 0-2 mètres pour le corégone et 30-40 mètres pour l'omble chevalier. Alors que la température maximale pour la survie est de 8°, les estimations portent sur des températures de plus de 12° pour les deux espèces. "L'optimum des conditions d'habitat des salmonidés se restreindrait à 30%-54% du volume total du lac en fin d'été et automne à l'horizon 2100" préviennent les auteurs. L'hypothèse favorable serait que les deux espèes descendent pondre à des profondeurs plus importantes avec des températures adaptées; mais les conditions de substrat et d'oxygène y sont moins favorables. La menace est donc réelle sur la reproduction de ces espèces emblématiques.
C'est le véritable point noir que souligne l'étude; car par ailleurs, le lac devrait se maintenir dans son état actuel oligotrophe favorable à la vie si les apports de phosphore n'augmentent pas. Mais pourquoi le feraient-ils ?
C'est donc au final une étude rassurante qui confirme que l'alimentation en eau potable par le lac n'est pas menacée par le nouveau régime climatique.
Il faut souligner que la question des pollutions n'a pas été incluse dans cette étude. Il s'agit là d'un enjeu que nous ne pourrons pas éluder d'ici 2030 à cause des microplastiques, des polluants éternels ou des espèces invasives.
Le Léman et le nouveau régime climatique
Cet hiver, le mélange des eaux de surface et des eaux profondes du lac Léman ne s'est réalisé que sur 110 mètres de profondeur, alors que le lac descend à 309 mètres. Un tiers seulement... Jusqu'alors, avec l’hiver, les eaux de surface se refroidissaient, atteignant une densité comparable à celle des couches profondes, permettant le brassage des eaux : un mélange vital pour les écosystèmes lacustres pour le transfert de l’oxygène. C'est le treizième hiver consécutif sans brassage complet du lac Léman.
La température minimale des eaux de surface entre -10 mètres a atteint 7,8°, en augmentation de 1,5° par rapport à la moyenne de la période 1991-2020. Ceci impacte les conditions de reproduction des salmonidés comme la féra qui ont besoin d'eau froide pour frayer. Des conditions qui se trouvent maintenant sur le Léman à 20-25 mètres de profondeur, alors qu'elles étaient de l'ordre de 3 à 6 mètres de profondeur. Ces poissons emblématiques auront-ils le temps de s'adapter à ce réchauffement ?
On peut l'espérer mais le phénomène inquiète la Commission internationale pour la protection du Léman (CIPEL) au même titre que la moule quagga ou les micros plastiques.
Turquie et RGPD
C'est une permanence comme les autres pour recevoir et conseiller des étrangers en demande d'informations sur leur statut, sur les démarches qu'ils doivent faire, sur l'impossibilité d'avoir des rendez-vous à la Préfecture pour déposer leurs dossiers. Et c'est chaque fois, la demande formelle de nous autoriser à saisir leur état-civil sur la base de données de la CIMADE en application du règlement général de protection des données (RGPD) : expliquer le motif, recueillir leur accord, les rassurer sur le lieu de stockage de ces informations personnelles. Les personnes sont surprises de cette attention, mais les bénévoles y sont attentifs. Ces données nominatives pourraient être utilisées pour leur nuire.
Et justement, arrive un couple d'origine turque en situation régulière en FRANCE. Madame est française, Monsieur est turc avec une carte de séjour l'autorisant à travailler. Il travaille depuis plus de 25 ans dans la même entreprise. Ils viennent d'acheter leur logement. Il lui faut renouveler son titre de séjour et pour cela la France lui demande un passeport en cours de validité. Il a demandé au consulat de Turquie son renouvellement. Et depuis des mois, la Turquie refuse de lui délivrer un nouveau passeport. La raison est politique. Il a critiqué il y a six ans le régime d'ERDOGAN sur Facebook. Et c'est cette critique qui est l'explication orale donnée au refus. On lui indique que si il retourne en Turquie, son dossier avancerait plus vite. Il sait que si il y retourne il sera mis en prison. Un avocat essaye là-bas d'obtenir une décision de justice favorable. Mais rien n'est moins sûr.
Vous avez compris le lien entre les deux chapitres et l'importance de la protection de nos données personnelles, de leur sauvegarde, de leur utilisation illégale possible par un pouvoir quelconque. Quand on se retrouve confronté au problème il est trop tard : les données sont là, conservées, utilisables pour réprimer. Ne laissons personne stocker nos données sans qu'il y ait une justification légale et un motif légitime auquel notre accord doit être toujours demandé.
AVERROES
Qui y a-t'il de commun entre Alexis KOHLER, secrétaire général de l'Elysée parti pantoufler à la Société Générale, et Frank SUPPLISSON, le fossoyeur des Forges de CRAN ? A minima d'être de la même promotion de l'ENA, la promotion AVERROES, le grand philosophe musulman. Ils partagent tous deux la morgue condescendante qui fait refuser au premier de répondre aux deux convocations de la représentation nationale à propos du déficit public et des privilèges accordés à NESTLE dans le scandale de l'eau minérale; et au second de continuer de prétendre devant le tribunal correctionnel qu'il n'avait qu'un seul but dans la vie : le développement de l'Industrie... Ils font partie de cette caste qui a raison sur tous les sujets et se pavane du public au privé et réciproquement ( "Le phénomène concerne ainsi 62 % des inspecteurs des finances, entre 1958 et 2008". ).
Une caste qui partage ainsi des valeurs et des pratiques homogénéisées quel que soit le secteur public ou privé dans lequel ses membres interviennent tout au long de leur carrière. Comment s'étonner dès lors que les discours économiques et politiques de cette caste se ressemblent à ce point ? Que, médiatisés, ses membres déroulent une même loghorrée économique qu'ils soient dans les cabinets ministériels ou dans les banques ? Ils sont interchangeables, prêts à profiter de toutes les opportunités et à se renvoyer les ascenseurs selon leurs carnets d'adresse et leurs ambitions.
Ces gens hors sol sont devenus une menace pour la démocratie.
Mmes LARDET et GUICHARD s'embourbent...
Je vous avais alerté ici sur un arrêté de Mme LARDET visant à se faire règler ses frais d'avocat par le GRAND ANNECY grâce à un arrêté de déport au bénéfice de Mme GUICHARD. Et bien, ce premier arrêté a été ... retiré suite à mon recours gracieux. Il était tellement manifestement illégal que le conseil de Mme LARDET a dû lui souffler de ne pas insister.
S'embourbant de plus belle, Mme LARDET a repris un arrêté le 17 avril 2025 "considérant la mise en oeuvre préalable de la procédure contradictoire", laquelle ? on l'ignore...
Cette fois, il n'est plus mention d'un cabinet d'avocats désigné à ce titre. On en déduit qu'il s'agira du cabinet retenu par le GRAND ANNECY pour se défendre ès qualité de personne morale, distincte de Mme LARDET intuitu personae.
Et son article 3 mérite d'être cité : "en complément des attributions visées aux articles 1 et 2 de l'arrêté de déport n°ARR-2024-08 du 29 février 2024, Mme S. GUICHARD (...) est chargée de suppléer la Présidente pour agir en justice dans le cadre des procédures administratives, contentieuses et/ou judiciaires engagées par trois agents à l'encontre du GRAND ANNECY et mettant en cause la Présidente".
Ces dames pataugent tout comme leur directrice générale qui devrait mieux border les arrêtés qu'elle rédige ou valide.
Dans les contentieux en cours qui concernent le comportement de Mme LARDET à titre personnel liés à des accusations de nature pénale relatives à son attitude par rapport aux agents du GRAND ANNECY ou à son management personnel toxique, elle est seule mise en cause. Le GRAND ANNECY y est complètement étranger et n'est pas concerné.
Il ne saurait y avoir de déport dans des dossiers que Mme LARDET doit traiter personnellement avec l'avocat qu'elle choisira et qu'elle rémunérera. Mme GUICHARD n'a aucun motif pour engager les finances publiques pour assurer la défense personnelle de Mme LARDET.
Cet arrêté en permettant à Mme LARDET de se faire payer sur décision de Mme GUICHARD des dépenses personnelles est manifestement illégal. Je vais bien entendu de ce pas engager un nouveau recours gracieux...
L'article 4 n'en est que plus croustillant; il stipule que "la Présidente ne pourra donner aucune instruction à la personne chargée de la suppléer"... Pincez vous tellement cette clause léonine est ridicule. Le simple fait de la rédiger montre l'ambiguité absolue de cet arrêté. Je me déporte et donc je n'ai plus rien à voir dans ce domaine, mais je rappelle aussitôt que je n'ai plus rien à voir dans ce domaine; preuve à l'article 4 que ce qui est prévu à l'article 3 est totalement inopérant puisque Mmes LARDET et GUICHARD doivent se parler 10 fois par jour.
Pour la moralité des débats en conseil d'agglomération, Mmes LARDET et GUICHARD auraient dû préciser que les autres contentieux adminstratifs ou civils qu'elles évoquent en dehors de la plainte pénale pour harcèlement moral ne sont que la conséquence de leurs refus d'accorder la protection fonctionnelle aux plaignants (alors qu'elles avaient déclaré publiquement le faire à toutes les demandes) et de faire droit à leurs demandes indemnitaires du fait des lardetoses que Mme LARDET a déclenchées.
Elles se sont bien gardées d'en parler au bureau du Grand ANNECY.
Dans ces dossiers, Mme GUICHARD - en vertu de l'arrêté de 2024 - aurait dû saisir le bureau de ces questions, obtenir une décision collégiale de tous les élus et répondre ensuite formellement aux personnes concernées en respectant leur dignité.
Que nenni : opacité à l'égard du bureau, mépris et absence de réponse aux agents...
Qu'en pensent les autres LARDORG, grands défenseurs de l'écologie populaire ? Les TATU, GREBER, ... ? Pourquoi se taisent-ils ? Parce que les indemnités sont succulentes et qu'ils s'assoient chaque jour qui passe un peu plus sur leurs principes., la réponse est dans leur porte-monnaie.
P... encore un an !
18 avril 2025 - 3° cercle de silence
Rendez-vous : Place François de Menthon à Annecy 18h00–19h00 ce 18 avril et tous les 18 des mois suivants
Au nom du respect de tout homme et de toute femme FORMONS LE CERCLE DE SILENCE !
•Par ce silence nous dénonçons les mesures indignes, d'exclusion et d'enfermement des migrants, en totale contradiction avec le principe républicainde Fraternité
•Par ce silence nous refusons la culture de la peur de l’autre, pour des raisons électoralistesà court terme.
•Par ce silence nous soutenons ceux qui luttent pour le respect des droits de chaque personne.
Par notre présence, nous espérons dire l’essentiel : NON au « tout sécuritaire » au détriment de l’humanité et de la dignité
Avec ou sans papiers, l’étranger est une personne. La dignité de chaque personne ne se discute pas, elle se respecte. Le cercle est la figure qui donne la superficie la plus grande pour le périmètre le plus petit : donc celle qui montre qu’avec un petit effort, on peut accueillir beaucoup de monde.
Quel est le symbole de ce cercle ?
• L’alliance qui existe entre les personnes humaines de tous les pays
• L’unité entre toutes les personnes vivant sur le sol français
• La protection de toutes ces personnes qui veulent venir vivre en France parce que la vie y est moins terrible que dans leur pays
• Le cercle est une image de l’absence de division, de la fraternité entre les hommes et les femmes, entre les adultes et les enfants,entre les pays, entre les races, entre les religions
Le cercle apaise toutes les tensions : il est la marque de la fraternité, de la compassion, de l’arrêt du temps ... pour une heure, ou moins.
Contacts : cercledesilenceannecy@gmail.com ou annecy@lacimade.org
DE VILLEPIN et le pouvoir de dire NON
Dominique de VILLEPIN publie sur le site LE GRAND CONTINENT "le pouvoir de dire NON", une analyse au long cours de la situation géopolitique particulièrement fouillée et aux accents clairement écologiques. Il faut prendre le temps de lire en entier ce texte qui pourfend : "le trumpisme n'est pas la maladie du monde, il en est le symptôme".
Autrement dit, c'est l'incapacité des élites à affronter la crise climatique et la crise de la mondialisation qui est en cause.
"Ce trumpisme est davantage qu’un homme : c’est une structure affective, une économie morale fondée sur la domination. La nature, la femme, l’étranger, tout doit y rester à sa place. Les frontières doivent redevenir claires et les hiérarchies naturelles. L’énergie fossile est célébrée comme instrument de conquête, le pétrole foré comme totem de virilité économique. Et si le monde devient plus instable, alors l’empire devient mobile, réactif, adapté. Il ne suit aucun projet, mais épouse chaque opportunité. Il avance dans le brouillard, certain que sa force le guidera.Ce modèle, qui mêle extractivisme, capitalisme hybride, et néo-impérialisme économique, repose sur un rapport au monde purement utilitaire : tout ce qui est périphérique doit rapporter au centre. Les matières premières doivent nourrir la prospérité nationale. Le commerce international doit servir à abolir, ou au moins réduire, l’impôt intérieur. Le dollar doit être un instrument de captation mondiale, un privilège sans contrepartie. L’horizon, c’est une économie mondiale siphonnée au profit d’un seul peuple, d’un seul État, d’un seul homme".
DE VILLEPIN comme rempart aux dérives xénophobes des RETAILLEAU & WAUQUIEZ, qui l'aurait cru il y a 20 ans ?
Prométhée est épuisé. Voilà ce que nous devons reconnaître sans détour, avec la gravité qui s’impose. Notre monde, ivre de puissance, vacille désormais au bord de ses propres limites. Le sol se dérobe sous nos pas et l’horizon s’assombrit. Ma thèse est simple : les transformations politiques actuelles et à venir du monde s’enracinent dans un phénomène unique, l’épuisement du modèle de développement de la modernité, fondé sur l’exploitation intensive des ressources naturelles, sur l’intensification continue des échanges mondiaux, sur l’expansion de la sphère marchande dans nos vies, sur la centralité de la puissance militaire pour garantir l’ordre, et sur l’illusion de rivaliser avec les dieux. Cinq épuisements qui n’en font qu’un.
L’épuisement des ressources planétaires n’est plus un spectre lointain, mais une réalité concrète, pesante, palpable. Il ne s’agit plus de prophéties alarmistes, mais d’un présent qui chancelle, d’un avenir qui se rétracte. À mesure que montent les eaux et que s’effondrent les écosystèmes, c’est notre modèle de développement qui se révèle pour ce qu’il est : insoutenable, insatiable, inadapté.
Nous franchissons, les uns après les autres, les seuils du réchauffement comme on franchit des lignes rouges dans un conflit que l’on ne maîtrise plus. Celui des 1,5 degrés celsius, longtemps présenté comme une limite à ne pas dépasser, est désormais en passe de l’être, emporté par une croissance toujours plus vorace, par une consommation mondiale devenue aveugle à ses propres ravages. Le budget carbone pour s’y maintenir se réduit à peau de chagrin, moins de sept ans d’émissions, et déjà les promesses des États s’étiolent dans l’ombre des renoncements. Les Accords de Paris ne sont plus que des serments oubliés ou trahis. Et voilà que l’on accepte l’idée d’un dépassement temporaire, comme si l’on pouvait jouer avec la chimie de l’atmosphère et la mécanique du vivant aussi aisément que l’on jongle avec des chiffres sur un tableau d’experts.
Mais ce dépassement est un mirage. On nous parle de compensations, de plantations d’arbres, de technologies de capture du carbone, alors même que les fraudes prolifèrent, que les dispositifs expérimentaux restent balbutiants, que les forêts brûlent plus vite qu’on ne les plante. Le climatoscepticisme a cédé la place au climato-défaitisme, ce mal rampant qui sape les volontés, mine les engagements, désarme les peuples. Il se glisse partout, dans les discours, dans les urnes, dans les foyers. Il se fait fatalisme, résignation, cynisme.
C’est un renoncement mondial qui nous menace, un effondrement de la diplomatie climatique, ce frêle édifice de promesses et de responsabilités partagées. Alors que les conférences se succèdent, l’alerte lancée par Jacques Chirac résonne comme un écho tragique : « notre maison brûle, et nous regardons ailleurs ». Plus encore, ce défaitisme est une fracture. Il divise le Nord global et le Sud global, incapables de s’accorder sur une justice climatique, sur un partage équitable du fardeau. Et lorsque la responsabilité collective devient un fardeau individuel, les égoïsmes prolifèrent. Chacun accuse, jalouse, se replie. Ce n’est plus une solidarité du vivant, mais une concurrence des survivances.
Ce que nous touchons du doigt, c’est la rareté du monde, l’étroitesse de notre planète. La compétition revient en force, féroce, pour les ressources minérales. Une nouvelle géopolitique des matières premières s’installe, brutale et instable. Le nickel indonésien, le coltan congolais, le cuivre chilien : autant de nouveaux Eldorado autour desquels s’aiguisent les appétits, se cristallisent les tensions. L’île de Sulawesi, le Kivu, les plateaux andins deviennent les nouveaux carrefours du monde, non plus pour l’échange, mais pour la conquête. Les trois quarts de la transformation du lithium se concentrent en Chine. Et pendant ce temps, nous poursuivons encore les mirages fossiles de la précédente révolution industrielle. Le pétrole, le gaz naturel, ces vieux dieux du progrès, continuent de régner, repoussant toujours plus loin les limites de l’extractible, même au prix de l’irréversible. L’Arctique est saigné, l’Orénoque est fracturé, et tout cela en hâtant un « pic pétrolier » qui crée de nouveaux chocs sans que le monde ait réussi à se désintoxiquer.
Végétalisation...
C'est une photo publiée par la Ville à propos du magnifique projet de végétalisation de la place François de Menthon et de la rue de la Paix qui vaut son pesant d'incohérence. Les élus sont au milieu du goudron bien noir de la rue.
Pour peut-être un million d'euros une dizaine d'arbres de taille moyenne sur la place et un seul rue de la paix qui ne fourniront jamais d'ombre, il faudrait croire que cela va créer un îlot de fraicheur urbain ? Cette sinistre plaisanterie sur ce qui va devenir une piste de course cycliste avec un revêtement à l'albédo déplorable aura coûté bien trop cher pour le bénéfice climatique que l'on pouvait attendre d'une telle opération.
L'important pour les LARDORG est de faire croire qu'il se passe vraiment quelque chose de positif pour l'écologie. Mais les faits sont têtus et leur bilan environnemental sera particulièrement médiocre quand il s'agira de mettre en avant leurs propres réalisations et non les "coups partis" que nous avions menés ( Ceux qui sèment, Fermaculture, etc.) et ceux que nous avions lancés (boucle d'eau de la piscine, j'écorénove, etc.).
Il fallait sans aucun doute boucler enfin des travaux avant 2026 après 5 années de disette de projets. Mais la gabegie n'est pas loin.
Des scientifiques pourtant se creusent la tête pour faire avancer les connaissances et fournir des données écologiques et financières bien utiles (ici ou là).
Pendant ce temps, la Mairie prend toute l'eau que le ciel veut bien lui déverser sur la tête et le chantier n'avance pas d'un poil depuis que la couverture du toit est retirée. Symbole d'une municipalité qui écope de toutes parts pour cacher son incurie.
Le speed dating de Mme LARDET a échoué
Cherchant son "prince Ch'ARMAND", Mme LARDET essayait de convaincre Antoine ARMAND de la prendre sur sa liste aux municipales de 2026 pour empêcher JL Rigaut de prendre sa revanche sur les LARDORG. Sa proposition au député était simple "Moi à l'agglo, toi à la Ville".
Antoine ARMAND vient officiellement de rejeter sa proposition en affirmant que la mésalliance des LARDORG - dont elle fut par ambition personnelle la principale artisane en 2020 - est à l'origine de la situation municipale désastreuse que nous connaissons six ans après.
La défiance à l'égard des LARDORG est telle qu'Antoine ARMAND ne pouvait prendre le risque de s'associer avec cette figure désormais déconsidérée du paysage politique local. Les annéciens et les agents communautaires ont marre du management brutal de Mme LARDET au GRAND ANNECY, de ses déclarations incohérentes avec ses actes, de son jeu du "Je t'aime, moi non plus" avec François ASTORG comme ce jour d'élection où elle le prit par le cou en me montrant du doigt pour ensuite le déglinguer violemment sur les réseaux sociaux.
Mme LARDET est désormais bien seule, le juste prix à payer pour le bilan municipal et communautaire des LARDORG, cette mésalliance qu'elle a suscitée et qui n'aura semé que le chaos dans le service public aux annéciens, le découragement des équipes, la dégradation de leurs conditions de vie et de travail.