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thierry billet
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Mes compagnons de travail si mal en point…

15 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Je reçois ce message d’un ancien directeur de l’agglomération aujourd’hui en retraite. Mesdames et Messieurs les conseillers communautaires nouveaux élus, je vous en prie, lisez le…

Cher Thierry,

Je suis avec un intérêt  tout spécial le travail d'analyse et de révélation que vous faites sur la situation des agents de la communauté d’agglomération. Mes petites antennes grésillent douloureusement puisque je connais personnellement ces compagnons de travail aujourd'hui si mal en point. Parler de leur engagement et de leur loyauté 
n'est pas pour moi une figure de style circonstancielle tant j'ai pu être le témoin de la réalité de leurs conditions d'exercice. Vous prenez le jalon de 2017, point de départ de l'extension de l'Agglo. Mais prenons un peu celui de 2000 avec la création de l'Agglo. Qui dit création politique dit construction pratique qui devait répondre à une affirmation législative : l
le faire ensemble devait être supérieur au faire tout seul chacun à côté du voisin. Les agents en souffrance en ont aussi été les acteurs avec leur courage discret, leur persévérance, leur inventivité et un temps passé à travailler bien au-delà de ce que doit un salarié. On peut aussi y ajouter leur acceptation silencieuse et respectueuse de l'adversité qui se manifeste toujours puisque, on le sait tous, "c'était mieux avant". Je pense qu'il était politiquement possible de bâtir sur ce terreau, de s'en servir dans un management au goût du jour pour accomplir   ce que les élus décidaient. Peut-on se contenter de simplement dire dommage ? Non et je remercie ceux qui considèrent qu'ils ne peuvent en rester là.

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La "vérité alternative" de Mme LARDET

14 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Mme LARDET a annoncé hier qu'elle avait porté plainte contre Antoine de MENTHON pour diffamation suite au signalement que ce dernier a effectué au titre de l'article 40 du code de procédure pénale sur les faits de harcèlement moral portés à sa connaissance par l'alerte d'agents du Grand Annecy. Bien piètre défense que celle-là qui risque de se retourner contre son autrice.

Pour mémoire, rappelons nous la plainte pour diffamation de Denis BAUPIN contre les femmes qui l'avaient accusé de harcèlement sexuel et qui a abouti à un jugement le condamnant pour procédure abusive. C'est ici

Au cas présent, Mme LARDET aggrave sa situation puisqu'elle n'a manifestement pas compris les termes du second alinéa de l'article 40 qui oblige toute autorité à effectuer sans délai le signalement d'un délit dont il a connaissance :

"Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs."

Comment pourrait-il y avoir diffamation dès lors que l'on applique la loi pénale en portant à la connaissance du Procureur des faits de harcèlement moral; harcèlement moral qui est sans conteste un délit réprimé par la Loi ? Et donc à propos duquel la personne détenant une autorité est "tenue" de le faire.

L'article 40 est sans ambiguïté : l'autorité quelle qu'elle soit n'a pas le choix; elle doit signaler l'infraction. Antoine de MENTHON devait signaler les faits de harcèlement mis à jour par le centre de gestion.

Et l'on constate par exemple à propos des enfants battus combien sont dénoncées les autorités qui n'ont pas formé de signalement alors qu'ils avaient constaté des hématomes ou recueilli des déclarations des enfants sans réagir.

Le contre feu de Mme LARDET fera donc pschitt.

Mais le déni dans lequel elle s'est enfermée constitue sa seule ligne de défense possible au lieu d'affronter la réalité de ses comportements à l'égard des agents.

C'est exactement la même ligne de défense que les prédateurs sexuels qui n'ont jamais forcé le consentement des femmes qui témoignent de leur prédation : ceux-là parlent alors de "dénonciation calomnieuse",  l'autre nom de la diffamation. 

Et Mme LARDET applique de manière caricaturale l'autre "technique" des dictateurs en herbe lorsqu'ils sont confrontés à une révolte de leurs subordonnés contre leurs abus : elle serait la victime d'un complot. Ce serait les autres qui voudraient la faire chuter alors qu'elle ne veut que le Bien. Pour ces dirigeants, le Mal est partout autour d'eux. Et comme Mme LARDET a voulu remettre les gens au travail, ils se rebiffent en la calomniant.

La ficelle est si grosse qu'elle ne peut convaincre que les personnes qui oublient l'engagement des agents pour le service public du Grand Annecy (qui a ramassé nos déchets pendant le confinement ? qui a fait fonctionner les EHPAD ? ...) et le fonctionnement remarquable des services malgré les vicissitudes de la fusion en 2017. De 2017 à 2020, tous les agents des tous les territoires regroupés ont oeuvré ensemble pour la réussir autour d'un projet de territoire qui a été agréé par toutes les parties prenantes. J'ai vécu cela de l'intérieur. Et c'est l'enthousiasme de la fusion au niveau d'un territoire enfin cohérent sur le plan géographique et humain qui ressortait de tous les projets mis en commun. Jamais aucun agent, aucun directeur n'a parlé à cette époque de harcèlement. Pierre BRUYERE ou Ségolène GUICHARD qui étaient vice-présidents à l'époque l'ont-ils oublié ? C'était un non sujet qui n'a émergé que depuis la gouvernance LARDET.

Mme LARDET travestit d'ailleurs à ce point la réalité qu'elle a mis en scène hier son divorce par consentement mutuel avec le Directeur général des Services Sébastien LENOIR après avoir engagé son licenciement puis reculé... Le DGS ne pouvait à l'évidence rester après avoir été désavoué publiquement : il s'est résolu à partir dans des conditions moins humiliantes que celles que Mme LARDET voulait lui imposer. Pour autant cela ne trompe aucun agent : Mme LARDET veut un DGS sans état d'âmes par rapport à sa pratique toxique du pouvoir. Quelqu'un dont elle ne craigne pas qu'il témoigne de ce qu'il a vu de son comportement à l'égard des trois agents qui ont porté plainte contre elle ces derniers jours.  

Avec sa "vérité alternative"  où elle est la victime et non la harceleuse Mme LARDET met ses pas dans ceux de Donald TRUMP. 

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LARDETOSE : trois plaintes avec constitution de parties civiles

12 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Ils sont trois qui ont décidé de porter plainte avec constitution de parties civiles auprès du Parquet d'ANNECY contre Frédérique LARDET et ses pratiques de harcèlement moral à l'égard des directeurs du Grand Annecy.

Parce qu'ils ne peuvent plus supporter que leur harceleuse continue de nier les faits, de tenter de se faire passer pour la victime d'un complot, ou de constater que certains conseillers communautaires continuent de faire la sourde oreille aux alertes qui vont crescendo contre la Présidente du Grand Annecy...

Ils sont trois; et d'autres seront entendus par la police judiciaire dans le cadre de cette plainte pénale. La cellule signalement du CGD 74 estimait à 15 personnes les victimes du harcèlement managérial de Mme LARDET. Plus d'une dizaine ont déjà donné des attestations ou des courriels pour dénoncer les mêmes faits.

Ce qui est établi avec le harcèlement managérial,  c'est que les réactions individuelles au stress qu'il provoque sont différentes. Le déni est la première réponse de défense. Jusqu'à ce que la victime soit rattrapée par les dégâts inconscients que le harceleur suscite. Comprenons nous bien. Il n'y a pas besoin d'être un pervers pour devenir harceleur (même si ça aide). On peut le devenir parce que le pouvoir monte à la tête. Parce que le harceleur se croit tout autorisé, parce qu'il sent la lâcheté de ceux qui devraient réagir selon l'adage : " tant qu'il s'en prend au collègue je me tais car cela me permet de rester tranquille". Le problème c'est qu'à un moment ou à un autre, cela devient aussi le problème du voisin qui se taisait jusque là. Parce que le harceleur au travail a besoin d'étendre le champ de ses victimes pour assouvir sa soif de pouvoir.

Et c'est bien ce qui s'est passé à l'agglomération : Mme LARDET a étendu à tous les directeurs un mode de management fondé sur le yoyo de ses humeurs changeantes, de ses accusations sur la mauvaise qualité de leur travail, de ses changements de pieds sur les dossiers, de ses mensonges sur les politiques menées...

Supprimer l'accompagnement psychologique dont bénéficiaient les directeurs sans préavis et malgré leur demande d'un maintien dans la durée aura illustré l'enfermement de la présidente dans sa tour d'ivoire : nier les problèmes, se défiler sur les conséquences de la fusion de 2017, essayer de délayer la crise dans la difficulté à recruter du personnel. Nier le problème du management toxique de Mme LARDET est une partie majeure du problème actuel.

Le  fonctionnement de Mme LARDET est pathogène et les commissions médicales qui ont reconnu les lardetoses en maladie professionnelle l'ont établi avec certitude. Il n'y a pas lieu d'y revenir. Et il faut donc le faire cesser de toute urgence maintenant qu'il est connu et médicalement constaté. 

La plainte pénale des trois agents, associée au signalement du CDG 74, doivent être pris pour ce qu'ils sont = une chance donnée aux élus communautaires d'affirmer que ce mal être au travail ne passera pas par eux.

Et qu'ils prouvent en dehors de toute considération politicienne qu'ils ne sont pas les complices de la poursuite de la dégradation de la santé des agents et du service public auquel ils sont dévoués.

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Lardetose, les syndicats s'en mêlent

11 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

La situation sociale et opérationnelle du Grand Annecy est tellement alarmante que les syndicats du personnel ont décidé ce 9 février d'adresser une lettre ouverte aux conseillers communautaires.

Constatant que leurs alertes en comité d'hygiène et de sécurité (F3SCT) sont restées sans réponse, ils rappellent le délabrement de l'équipe de direction générale (3 personnes sur 8 encore au travail...), les départs de 4 directeurs entre mai et décembre 2023, 2 autres en mi-temps thérapeutique, mais aussi "les autres directeurs, fortement impacts par la situation de leurs collègues, sont pour beaucoup proches de l'épuisement professionnel, en permanence stressés, en sur adaptation constante et sont très inquiets pour leur santé et celle de leurs équipes".

  • Imaginez un seul instant le fonctionnement dégradé du centre intercommunal d'action sociale dont le rôle est si important pour nos aînés quand sa directrice générale n'est plus en capacité de le diriger ? 
  • Ou la direction générale aux Finances sans directeur général après de longs mois de mal être ?
  • Ou une équipe de direction générale réduite à moins de la moitié de ses membres alors qu'elle se réunit au moins une fois par semaine pour assurer la collégialité du fonctionnement des services ?

Rappelant les deux cas de "lardetose" reconnus en maladie professionnelle, les syndicats FO et CFDT demandent aux conseillers communautaires de "prendre toutes les mesures nécessaires et adaptées pour faire cesser au plus vite les situations de souffrance au travail et permettre à notre collectivité de retrouver sa capacité à produire un service public de qualité". Ils poursuivent : "Nous sommes convaincus que les décisions pour résoudre cette crise majeure vous appartiennent en tant qu'élus du conseil communautaire de l'agglomération de Grand Annecy".

En leur âme et conscience, les conseillers communautaires vont-ils laisser la déréliction du service public se poursuivre ou vont-ils procéder au "licenciement" de Frédérique LARDET, condition sine qua non d'un retour à la normale ? Nous le saurons lors du conseil communautaire du 15 février 2024.

Johan CHAPOUTOT, historien, interrogé sur le film "La zone d'intérêt" - que je vous recommande vivement - explique :

En quoi La Zone d’intérêt et La Conférence permettent-ils de mieux comprendre à la fois la mentalité des bourreaux et les rouages de la culture de l’efficacité, l’industrialisation à l’œuvre dans la mise en place de la « solution finale » ?

JC : Ce sont deux films jumeaux, sortis à quelques mois d’écart (en 2022 et 2023), ce qui dit beaucoup de l’esprit du temps, du nôtre en l’occurrence. Ils engagent la réflexion sur une organisation du travail déshumanisante qui produit des dommages psychosociaux en masse. Difficile de ne pas faire le lien avec notre époque : il y a aujourd’hui tant de personnes maltraitées, poussées à la productivité pour un travail qui n’a pas de sens à leurs yeux ou pour produire n’importe quoi… Le film permet aussi de questionner la notion de management, l’organisation d’un travail déshumanisé, ce que des philosophes allemands dans les années 1920 et 1930 appelaient « les moyens sans fin ». On calcule des moyens, mais la véritable fin (créer une société plus humaine ou un plus grand bien-être) est évacuée. C’est une rationalité qui tourne à vide.

C'est très exactement le reproche que font les directeurs à Frédérique LARDET : afficher des objectifs politiques et faire le contraire au quotidien. Le travail n'a dès lors plus aucun sens. Il devient pathogène. Il faudrait être schizophrène pour vivre "sereinement" cette dichotomie entre le discours politique séduisant de la Présidente et les moyens et les méthodes qu'elle met en place pour ne pas le mettre en oeuvre. 

Nous ne sommes pas dans un affrontement entre des options politiques différentes qui peuvent se régler par la discussion et le compromis ou par le vote.

Nous sommes dans une situation inédite où c'est le fonctionnement quotidien régulier du Grand Annecy et la santé mentale des équipes qui sont mis à mal uniquement à cause du comportement d'une seule personne pathogène, la Présidente.

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Robert BADINTER

10 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Robert BADINTER vient de décéder et je pense bien entendu à son oeuvre maitresse, l'abolition de la peine de mort que les droites extrêmes n'ont jamais acceptée, comme elles n'acceptent toujours pas le mariage pour tous ou le droit des femmes à disposer de leur corps. In memoriam

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Vivre avec les loups (2)

8 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

J'ai écrit ici tout le bien que je pensais du film VIVRE AVEC LES LOUPS. Un lecteur me signale que son réalisateur Jean-Michel Bertrand sera à Annecy le week-end prochain, à l'occasion du festival Cinémino. Samedi 10 à 14h à la Turbine, dimanche 11 à 16h au Mikado, lundi 12 à 14h à l'Auditorium et à 20h au Rabelais. 

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Polluants éternels à RUMILLY, une caricature des impasses du droit de l'environnement

7 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Les "PFAS" sont des polluants dits "éternels" c'est à dire qu'ils ne se dégradent pas avec le temps. L'un d'eux le PFOA a été retrouvé dans les eaux souterraines de RUMILLY et dans le sang de quelques rumilliennes volontaires pour rechercher sa présence. Malgré le fait que l'Agence régionale de santé (ARS) mesurait la pollution dans un puits depuis 2017, il a fallu attendre 2022 et la saisine de la Commission d'accès aux documents administratifs par LE MONDE pour que la population soit informée et l'eau potable coupée.

L'argutie de l'Etat est la même : "si il n'existe pas de limite de qualité réglementaire ou d'élément de suspicion, l'ARS n'assure pas de démarche proactive de consultation des résultats du suivi de l'Agence de l'eau" .

On comprend bien la spirale de méconnaissance généralisée que cette réponse de l'ARS signifie : puisqu'il n'y a pas de limite réglementaire, on ne cherche pas la pollution, et comme on ne cherche pas la pollution, rien n'attire l'attention nécessaire à l'élaboration d'une limite réglementaire.

Vous y rajoutez le poids de l'industriel auteur de la pollution, les emplois menacés, la lâcheté de l'administration et de la plupart des sachants; et la population découvre en 2022 qu'on lui a caché une menace prégnante.

La seule réponse politique est alors de trouver un moyen de réduire les risques (aller cherche de l'eau potable ailleurs).

Et puis ensuite ? 

  • Quels scientifiques et quels médecins français sont compétents pour analyser sérieusement cette pollution et ses conséquences sur la santé publique  ?
  • Quelle démarche pénale ou civile est-elle possible pour les habitants imprégnés au PFOA ? Quelle infraction a été commise ? Quel juge d'instruction pourra trouver les experts judiciaires compétents pour lui donner un avis sur le lien de causalité entre telle maladie et ce polluant ? 
  • Qui prendra la responsabilité de mettre TEFAL en face de ses responsabilités au risque de la délocalisation ?

Avec ces polluants éternels, on n'a même pas la solution facile de se dire que le temps fera son oeuvre et que la Nature recyclera tout cela à un terme qu'on espère le plus proche possible. La politique de l'autruche est alors la plus efficace : ne rien entreprendre c'est garantir qu'on ne rencontrera pas d'échec.

Et puis NESTLÉ vient bien de reconnaître qu'il a vendu de l'eau minérale volontairement traitée chimiquement sans alerter quiconque. Et comme, à force de baisses d'impôts pour supprimer des postes, il y a de moins en moins d'agents de contrôle pour contrôler, on ne peut plus compter sur un regard extérieur pour découvrir la fraude. NESTLÉ et les autres industriels savent parfaitement qu'ils ne sont pas contrôlés et ne risquent que par le courage de lanceurs d'alerte.

Alors peut-on reprocher à TEFAL d'avoir méconnu les risques du PFOA entrant dans la fabrication du miraculeux TEFLON ? Seule une enquête pénale le prouverait avec la saisie de documents anciens qui n'existent sans doute plus nulle part.

La pollution est là; les rumilliens ont raison d'être inquiets ou de penser à autre chose. : personne n'a de solution efficace. L'impasse est là. Et cette impasse est en réalité volontaire : l'arrêt du miteux programme ECOPHYTO pour satisfaire les céréaliers en est la preuve.

Il s'accompagne d'une volonté de mettre l'expertise scientifique de l'ANSES sous le contrôle des politiques de manière à empêcher la prise de décisions de sauvegarde contraires aux intérêts de l'agro-industrie. Museler le faible pouvoir indépendant de l'ANSES comme on peut museler les agences régionales de santé, voilà le cauchemar réactionnaire de MACRON, WAUQUIEZ et LE PEN.

Quand le scandale sanitaire de l'agriculture industrielle éclatera au grand jour, les responsables d'aujourd'hui seront à la retraite ou décédés. Ils savent qu'ils ne risquent rien. 

Mais, à la différence du PFOA, nous savons TOUS et dès aujourd'hui les dégâts qu'ils provoquent en ne prenant pas les décisions qui s'imposent.

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Mme LAFARIE condamnée sans procès...

6 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Le DAUPHINÉ et l'ESSOR nous rapportent que Mme LAFARIE, empêtrée dans son conflit d'intérêts entre son mandat d'élue au vélo et sa participation majoritaire à une entreprise de livraison de marchandises ... à vélo venait de se voir infliger un "avertissement pénal probatoire". La journal précise que la Procureure, Mme Line BONNET, confirme que cela signifie que l'infraction de prise illégale d'intérêts était bien constituée. Mais que Mme LAFARIE ayant cédé ses parts dans la société "en roue livr' qu'elle avait fondée, elle échappait ainsi à un procès.

Cela n'empêche pas Mme LAFARIE de commenter sa condamnation en niant tout conflit d'intérêts ... au motif que les horaires de livraison des marchandises par des véhicules thermiques n'auraient pas changé depuis 2017. Autrement dit, toute la politique de chasse à la voiture pilotée par Mme LAFARIE n'aurait eu aucun impact et elle aurait monté sa boite de livraison à vélo sans aucune chance de la développer ! 

Si elle avait été si sûre de son argumentation, elle pouvait demander un procès public pour prouver son innocence.  Il suffisait qu'elle garde sa participation majoritaire dans sa société et qu'elle affronte les juges du Tribunal correctionnel. Mais elle a fait le choix échapper au procès en vendant ses parts dès septembre 2023; et fait le dos rond en acceptant le rappel à la loi qui lui a été signifié pour ensuite nier tout problème pénal au mépris de l'évidence de l'infraction.

A l'évidence, sa réaction médiatique prouve que Mme LAFARIE n'a rien compris à la définition pénale du conflit d'intérêt.

Elle continuera donc de mélanger l'intérêt général de la Ville et son intérêt particulier comme je le rappelais ici à propos des poubelles de l'employeur de son frère. 

P... 2 ans !

 

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LARDET, ses promesses n'engagent que ceux qui les croient

5 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Mme LARDET avait annoncé en conseil communautaire que les agents du Grand Annecy qui solliciteraient la protection fonctionnelle pour se défendre obtiendraient systématiquement une décision favorable. Las, j'apprends que les deux premières victimes reconnues de la "lardetose"  se sont vues refuser la protection fonctionnelle qu'elles demandaient pour faire valoir leurs droits.

Rappelons que la protection fonctionnelle permet aux agents victimes d'une infraction de bénéficier du soutien financier de leur employeur pour se défendre et faire valoir leurs droits.

Nous sommes donc en présence d'un mensonge public avéré; même si les courriers de refus sont signés de sa complice Mme GUICHARD, devenue l'exécutrice des basses oeuvres; c'est bien Mme LARDET qui fait le contraire de ce qu'elle a affirmé.

Exactement ce que lui reproche le collectif des directeurs depuis des mois : tenir un discours politique public contradictoire avec les instructions qu'elle leur donne; créant un sentiment d'incohérence et de déstabilisation des pratiques professionnelles coincées entre leur loyauté institutionnelle et leurs valeurs de probité.  Au bout d'un moment plus ou moins long, la psyché craque et l'issue immédiate est l'arrêt maladie.

Pendant ce temps, la Présidente continue sa pavane triste et pathogène. Il paraît que cela aussi fait partie du tableau clinique du harcèlement moral. Comme un volatile sans tête courant droit devant lui, le harceleur continue de jacasser comme si son manège n'était pas découvert.

Denis DUPERTHUY documente chaque jour les jacasseries et les mensonges. Jusque quand le conseil communautaire pourra t'il mettre la tête dans le sable ?

 

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