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thierry billet
Articles récents

Le poids des mots creux...

16 Mars 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

"Le Haras fait entrer la nature environnante en coeur de ville" ; comme toute la communication LARDORG, il faut se pincer quand on lit cette annonce du panneau de chantier du HARAS. Il n'y a bien entendu aucun corridor biologique entre le Haras et le SEMNOZ ou le VEYRIER, n'est-ce pas ? Et tout ce qui pousse au Haras a été planté par l'homme depuis la construction du Haras par l'Etat au 19° siècle, qui en doute ?

Alors les LARDORG inventent leur propre litanie en matière de Nature comme du reste. "Un lieu naturellement préservé" osent-ils alors que rien n'est naturel dans l'aménagement du Haras : tout sera modelé par les paysagistes à partir des arbres existants et des plans imaginés lors de la construction du Haras.  Et si il a été préservé c'est parce que la Ville depuis 30 ans a protégé le Haras de toute tentative de rachat par un promoteur privé...

Christophe chantait "les mots bleus"; les LARDORG chantent "les mots creux".  Ceux qui les bercent de l'illusion d'être écologistes parce qu'ils parlent une langue abscons qu'eux seuls comprennent.

 

Le poids des mots creux...
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Airbnbisation des territoires.

15 Mars 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Comme un écho à mon article sur AIRBNB, cette tribune dans LIBÉRATION du 14 mars 2024 que je reproduis in extenso.

TRIBUNE
Plus fort que l’ubérisation, l’airbnbisation des territoires ?
 
 
 
 
 
Avec ses 86 millions de nuitées en France en 2022, la plateforme accumule un capital informationnel qui lui confère une connaissance des destinations et des quartiers gagnant en popularité. Elle pourrait influencer la définition de l’offre d’hébergement, selon deux enseignants de l’école de management Excelia.

par Luc Béal, enseignant-chercheur, directeur du Tourism Management Institute, Excelia et Laurent Bougras, cofondateur de l’association Onze pour cent, enseignant, Excelia

publié le 13 mars 2024 à 19h03
 

A quelques semaines des Jeux olympiques de Paris (JO), on évoque trop rarement l’écosystème unique que tisse la plateforme Airbnb. Bien qu’il soit tentant d’établir un parallèle avec l’émergence de Booking.com au début du millénaire, la stratégie d’Airbnb est, en de nombreux points, totalement inédite.

La plateforme est valorisée près de 100 milliards de dollars en n’employant que 6 000 salariés, alors que le leader mondial de l’hôtellerie Marriott n’est valorisé que 60 milliards : ne possédant pas de logement, elle concurrence l’industrie hôtelière dans la plupart des destinations.

Malgré l'assurance d'une rentabilité supérieure à la location longue durée et d'une fiscalité avantageuse, certains freins demeurent à la décision d'investir dans la location courte durée, qu'un locataire ne dégrade le logement, qu'il consomme trop d'énergie ou qu'il provoque des nuisances dont le voisinage pourrait se plaindre.

 

Airbnb veille à rassurer les voyageurs et les hébergeurs par l’attribution de notes… mais la plateforme va beaucoup plus loin, en proposant aux propriétaires une solution technologique détectant le niveau de bruit, le taux d’humidité et la température, et informant ce dernier en temps réel de situations à risque telles qu’une occupation excessive, une température anormale, un niveau de bruit exagéré ou encore la présence de fumée de cigarette. Airbnb s’emploie, en somme, à apporter une réponse à chaque élément de risque ou de contrainte susceptible de dissuader les propriétaires et les voyageurs de recourir à la location courte durée, en référençant des services proposés par des tiers comme les conciergeries, ainsi qu’en proposant des assurances «maison».

Le capital informationnel sur les hôtes

A mesure qu’elle croît (86 millions de nuitées en France en 2022), Airbnb accumule un capital informationnel sur les hôtes et les clients pour en établir un profilage comportemental : préférences en termes de destination, de type de logement, de durée et de période de séjour, réputation auprès des propriétaires (annule-t-il souvent ses réservations, est-il ponctuel à l’arrivée et au départ, laisse-t-il le logement en bon état de propreté ?), etc. Lors d’une interview récente (1), l’un des fondateurs de la plateforme annonce ainsi son intention de se développer hors du monde du voyage, en proposant de la location de véhicules entre particuliers, mais surtout des services de location de logement de longue durée.

Dans un contexte d’hostilité croissante des municipalités à la location courte durée, Airbnb serait-elle en train de s’éloigner des usages de court terme de logements pour intégrer dans son modèle les usages de long terme de ces derniers ?

Airbnb devient dans chaque territoire l’organisateur d’un réseau de prestataires, offrant aux propriétaires bailleurs des technologies d’automatisation et de maîtrise des risques inhérents à l’activité de location d’hébergement. La plateforme a la faculté d’organiser en confiance des marchés d’échange entre pairs aujourd’hui embryonnaires, tels que la location de véhicules entre particuliers, et est en mesure de bouleverser la compréhension des facteurs de sinistralité d’un individu ou d’un projet, de définir leurs profils de risque, pour proposer des tarifs différenciés (assurance, prêt…), voire de refuser certains clients.

Ce capital informationnel lui confère également une connaissance des destinations et des quartiers gagnant en popularité, des préférences des voyageurs, d’une valeur considérable pour les promoteurs immobiliers, les gestionnaires d’actifs et les organismes de financement de l’immobilier. Quelle stratégie Airbnb établira-t-elle en la matière ? En Amérique du Nord, la plateforme annonce collaborer avec les propriétaires, les gestionnaires et les promoteurs «dans toutes les catégories d’actifs résidentiels», en vue de favoriser la construction des logements les plus demandés. Airbnb semble donc avoir pour stratégie d’influencer la définition de l’offre d’hébergement, qu’elle se chargera ensuite de louer pour le compte des propriétaires.

Malgré une tendance mondiale au durcissement du cadre réglementaire et fiscal des locations de courte durée, l’airbnbisation de nos territoires pourrait modifier profondément l’urbanisme, les conditions d’accès au logement ainsi que d’exercice d’un nombre croissant d’acteurs économiques.

(1) Financial Times, 4 octobre 2023.

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Et si on remettait le piéton au milieu du village ?

14 Mars 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Les ingénieurs de l'ADEME interrogent ainsi les collectivités locales dans un article tout récent qui interpelle évidemment les annéciens alors que les d'incivilités des cyclistes sont devenues une plaie dont chacun(e) a fait l'expérience. Dopés par une maire adjointe en charge du vélo qui ne conçoit pas que tous les annéciens n'aient pas la forme olympique leur permettant de ne se déplacer qu'en bicyclette ou avec des vélos cargo de plus en plus encombrants et coûteux, certains cyclistes créent les conditions d'une insécurité intolérable pour les piétons "qui sont trop souvent considérés comme une variable d'ajustement" écrivent les auteurs.

La question scolaire est de ce point de vue essentielle. Il y a 50 ans, les enfants marchaient seuls jusqu'à trois kilomètres autour du domicile. Aujourd'hui 4 enfants sur 10 de 3 à 10 ans ne jouent jamais dehors pendant la semaine et près de la moitié d'entre eux sont amenés à l'école en voiture. L'ADEME conseille par exemple de développer les "rues scolaires", dispositif qui consiste à piétonnier temporairement les voies des écoles aux heures d'ouverture et de fermeture des classes afin de les sécuriser.

Dans tous les cas, la prise en compte des piétons dans le partage de l'espace public est une nécessité de santé publique. Les protéger des voitures est à l'évidence une priorité; mais à ANNECY, la courtoisie est déjà largement respectée au volant. Par contre, la cohabitation avec des cyclistes sportifs, jeunes et sûrs de leurs droits devient compliquée. Ne faut-il pas comme à AGEN que le partage des rues piétonnes avec les vélos ne se fasse plus que vélo à la main pour respecter la quiétude des piétons ? 

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Airbnb à ANNECY, une industrie lourde

11 Mars 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Cette photographie de deux camions de teinturier industriel devant une seule des conciergeries Airb'nb d'ANNECY montre le caractère devenu industriel de ce mode de location spéculatif à ANNECY.

A la différence de Blablacar qui demeure un service mutualiste entre pairs, Airbnb est devenu un outil de spéculation immobilière pour des investisseurs qui contribuent à l'inflation foncière dans notre ville touristique. 

L'exemple de l'Avant-scène est devenu une référence annécienne des nuisances de ce mode de location.

En permettant à des investisseurs de rentabiliser le prix d'achat d'un bien immobilier au-delà des normes habituelles de rentabilité d'un bien loué à l'année, Airbnb dissuade les bailleurs de louer à leurs concitoyens pour se tourner vers des locataires passagers venus faire la nouba à ANNECY le temps d'un week-end ou d'une soirée.

La déconnexion avec le territoire des propriétaires investisseurs a rendu nécessaire le développement de conciergeries qui assurent les nettoyages et les remises en état qu'imposent de telles modalités de location. 

Comme la mauvaise monnaie chasse la bonne, Airbnb dissuade les propriétaires de louer aux habitants permanents et aux bourses plus modestes. Une action déterminée s'impose pour réguler efficacement cette spéculation larvée, n'est-ce pas Mme RIVIÈRE ?

La nouvelle loi qui supprime l'avantage fiscal dont Airbnb profitait jusque là est un premier pas.

Airbnb à ANNECY, une industrie lourde
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Etre une femme, un motif d'obtention du statut de réfugié

8 Mars 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

La Cour de Justice de l'Union européenne vient de décider que "les femmes peuvent, sous certaines conditions prévalant dans leur pays d'origine, être reconnues réfugiées du fait des craintes de persécutions liées au genre". Il s'agit d'une décision d'application de la Convention de GENÈVE de 1951 relative au statut de réfugié  pour définir  "l'appartenance à un certain groupe social";  c'est à dire jusqu'alors des minorités pourchassées.

Mais les femmes représentent 50% environ du genre humain et on ne saurait parler d'elles comme d'une minorité. Aussi  l'arrêt prend donc soin de préciser que le "groupe social" peut se constituer "au regard des normes sociales, morales ou juridiques du pays d'origine en cause" . Dès lors qu'en tant que femmes, elles se trouvent confrontées à des persécutions spécifiques dans la société où elles vivent, les femmes de ces pays peuvent être admises au statut de "réfugiées" si elles doivent quitter leur pays pour échapper à ces mauvais traitements.

Déjà la Cour nationale du droit d'asile en France le 3 octobre 2023 avait jugé que "l'accumulation des mesures prises par les autorités talibans tendant à une restriction systématique de leurs libertés et une mise au ban de la société afghane permettaient de considérer que les femmes afghanes constituent un groupe social".

Il faut évidemment se féliciter de cette évolution jurisprudentielle. Mais c'est une satisfaction bien sombre. Qui pouvait imaginer en 1951 que 70 ans plus tard des femmes parce qu'elles sont femmes pourraient avoir à quitter leur pays pour vivre dignement ? Et combien de femmes afghanes pourront quitter leur pays pour en bénéficier ? Bien peu et au prix douloureux  de l'exil... Un 8 mars bien sombre pour elles. Mais une décision qui comme la constitutionnalisation de l'IVG affirme notre détermination à promouvoir l'égalité des sexes.

Pour plus d'informations, lire l'article de Thibaut Fleury Graff dans "The conversation"

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Loïc HERVÉ et l'IVG

7 Mars 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Seul parlementaire de HAUTE SAVOIE à avoir voté contre la constitutionnalisation de l'IVG, Loïc HERVÉ, sénateur centriste, me propose d'écouter l'une de ses interventions au Sénat pour expliquer son vote.

D'abord, Loïc se revendique de Simone VEIL comme si Mme VEIL se serait opposée à la constitutionnalisation d'une liberté pour les femmes qu'elle n'a pu inscrire dans la Loi que grâce aux voix de gauche contre celles des patriarches masculins de droite de 1975. Imaginez pour les plus jeunes un ventripotent Gérard LARCHER, président du SÉNAT, dupliqué par centaines et conspuant Mme VEIL.  Cette filiation ne tient pas pour expliquer le refus de la constitutionnalisation.

Ensuite, Loïc convoque le risque que des gouvernants "illibéraux" au pouvoir en FRANCE pourraient, en modifiant la composition du Conseil constitutionnel, remettre en cause l'IVG. Mais si l'IVG n'est pas constitutionnalisée, il serait bien plus facile à un gouvernement d'extrême droite de remettre en cause l'IVG par le vote d'une simple loi. Le temps que LE PEN associée aux CIOTTI, RETAILLAU et autres WAUQUIEZ désignent de nouveaux membres au Conseil constitutionnel, l'eau aura coulé sous les ponts. Cet argument ne me semble pas plus recevable.

Mais, le plus troublant quand Loïc HEVRÉ m'envoie une tribune de M. Jérôme LEROUX, prof de droit public, pour justifier le refus de la constitutionnalisation. Selon lui, la constitutionnalisation "pourrait en effet conduire à l'abolition de toute limite à la marche inexorable et insensée vers l'absolutisation de la liberté de recourir à l'IVG". Et plus loin, "Une logique analogue pourrait conduire aussi à la fragilisation du droit des personnels de santé, régulièrement menacé, de refuser de contribuer à une IVG".  M. LEROUX invoque à tour de phrase, les mots "mortifère", "morbide" pour s'inquiéter de "la succession continue depuis 1975 de lois libéralisant toujours davantage son régime".  La boucle est ainsi bouclée.  L'IVG n'est pas menacée; mais la liberté de ne pas contribuer à une IVG le serait : Première nouvelle ! Et quand M. LEROUX regrette que le conseil constitutionnel n'ait pas soutenu l'acharnement des parents du jeune Vincent HUMBERT à maintenir en vie leur fils , on a compris que mezzo voce; c'est la rengaine de la droite religieuse extrémiste qui se faisait entendre.

Le même LEROUX regrettait d'ailleurs il y a peu le contrôle trop tatillon du conseil constitutionnel sur la loi IMMIGRATION... Il y a là une cohérence évidente : trop d'immigrés mais pas assez d'enfants français : Femmes à vos ventres pour repeupler le pays ! En votant contre la constitutionnalisation, Loïc HERVÉ aura été l'allié objectif de cette philosophie politique pétainiste.

Loïc HERVÉ et l'IVG
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Le festin d'AGAMI

6 Mars 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

L'Ensemble vocal Agami, accompagné au piano par Martine Delbart et dirigé par Monique Moscarola, vous invite à déguster de délicieuses gourmandises musicales servies par la joyeuse mise en scène de Myriam Martinez.
Une farandole de chansons (Serge Gainsbourg, Jacques Higelin), des extraits d'oeuvres lyriques (Offenbach, Verdi) réjouiront vos oreilles, vos yeux et vos papilles !
La billetterie est assurée par l'office de tourisme d'Annecy pour le 26/3 et l'auditorium Seynod pour le 6/4
Au plaisir de partager ce moment musical !
Le festin d'AGAMI
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Les oiseaux, victimes de l'intensification agricole

4 Mars 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Sous couvert d'une "souveraineté alimentaire" détournée de son sens premier, le gouvernement et l'agro-industrie des leaders de la FNSEA font le choix de continuer de tuer les oiseaux. Un article de "The conversation"  fait le point scientifique sur la question :

 1/ entre 1980 et 2016, les effectifs d'oiseaux ont perdu 57% dans les plaines agricoles.

2/ Le déclin des espèces aviaires est corrélé avec l'intensification des pratiques agricoles.

3/ Les espèces qui se nourrissent préférentiellement d'insectes éradiquées par les pesticides sont encore plus impactées que les autres espèces. 

Face à ce constat, la stratégie de l'agro-industrie dont le Président de la FNSEA est un représentant majeur est de gagner du temps, de perpétuer le doute, comme l'ont fait les cigaretiers avant eux, et les industriels de l'amiante jusque l'an 2000. Le doute devrait bénéficier au plus fragiles. Mais dans notre monde, le doute bénéficie au pollueur. La réussite politique de ces derniers jours  de l'agrochimie de surfer sur le désarroi des agriculteurs victimes de son modèle économique de concentration des fermes et d'internationalisation de la production agricole est remarquable. L'agrochimie pollue, tue à petits feux  les paysans qui utilise leurs produits, mais elle réussit à faire élire l'un des siens comme président du principal syndicat agricole : du grand art ! 

  • Le groupe Avril, présidé par Arnaud Rousseau (par ailleurs président du syndicat FNSEA), réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaires à l’étranger, via de multiples activités : production d’aliments, chimie, énergie, agrocarburants, finance… C’est le numéro 1 sur le marché des huiles végétales en France (via ses marques Lesieur et Puget, entre autres).

Dans ces conditions, la capitulation du gouvernement devant les demandes de l'agrochimie sous la couverture de la FNSEA va dans le même mauvais sens contre la biodiversité. Et le pire c'est qu'en trompant les agriculteurs sur leurs intérêts, le gouvernement trompe les français sur la souveraineté alimentaire.

Il faut lire l'entretien accordé par l'ineffable Ministre de l'agriculture Marc FESNEAU pour se rendre compte de l'imposture du gouvernement qui a détourné le mot d'ordre des paysans du Sud sur la souveraineté alimentaire pour s'opposer à l'importation de produits agricoles industrialisés aux dépens de l'agriculture vivrière local pour se rendre compte de l'escroquerie en cours :

 

J.G. Pour répondre à la crise agricole, le gouvernement a un mot d’ordre : la souveraineté alimentaire. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Quelle en est votre définition ?

C’est la capacité à pourvoir aux besoins alimentaires qui sont les nôtres et à nos besoins géopolitiques. C’est ça, la souveraineté.

 

 

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Quand Frédérique Lardet signale LARDET Frédérique au Procureur de la République

29 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Arroseuse arrosée, Mme LARDET a voté la délibération du 24 juillet 2020 du conseil municipal d'ANNECY qui entérinait la décision d'accorder une prime COVID aux agents municipaux en avril 2020. Autrement dit, Mme LARDET a signalé à Mme la Procureure d'ANNECY des faits dont elle est la co-autrice... Et par la même une décision qui a été prise collégialement par les 6 maires des anciennes communes qui avaient fusionnées; à commencer par Nora SEGAUD-LABIDI, ancienne maire de CRAN GEVRIER.  D'ailleurs, comme le précise le compte-rendu de la séance, François ASTORG au cours de cette séance salue l'initiative de son prédécesseur pour soutenir les agents de la Ville.

ll faut donc rire jaune quand on lit l'explication de ce signalement par  l'aviateur amateur Jean-Louis TOE dans le DAUPHINÉ daté du 28 février qui effectue un rase-mottes bien imprudent en défendant ce signalement. Un passage sur le dos, puis un léger décrochage en fin d'article ne lui éviteront pas le crash final. N'importe qui n'est pas capable de réaliser un looping sans se casser la figure. 

Cette manipulation grossière de la procédure pénale pour allumer un dérisoire contre-feu à la plainte pénale visant le harcèlement moral de Mme LARDET vis à vis des agents de direction du Grand Annecy méritera d'être citée dans les annales comme l'exemple le plus abouti du "pschitt" politique de l'année 2024.

P... 2 ans !

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LA RONDE déraille aux FORGES

28 Février 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

C'est un communiqué déjanté que le collectif LA RONDE, qui a frayé outrageusement avec Frank Supplisson   pour s'installer sur le site de la SCOP ALPINE ALUMINIUM, a publié. La RONDE y appelle à "une collaboration multi acteurs privés comme publics et à un montage innovant pour reprendre avec soin et attention le site emblématique des Forges de Cran." Typique du langage "lardorg" mêlant des idées généreuses et des pratiques dépourvues de toute éthique, LA RONDE oublie de dire que ses animateurs ont été alertés AVANT de s'installer sur le site des antécédents de Frank Supplisson par le dirigeant de la SCOP ALPINE ALUMINIUM et du contentieux engagé pour faire annuler la vente. Ils s'y sont installés quand même, soutenus par Mme LARDET et François ASTORG sur le cimetière de 85 emplois industriels.

Oser écrire qu'ils prendront DÉSORMAIS soin du site alors que pendant qu'ils s'y installaient, Frank Supplisson ferraillait toutes les machines, relève de l'hypocrisie la plus complète. Ils n'ont rien vu ?  Ou bien ils ont fermé les yeux car personne ne pouvait ignorer sur place que les halls de fabrication étaient vidés.

Ils écrivent : "Quelques mois après leur installation, le projet de tiers lieu est freiné par les problématiques juridiques et administratives liées à l'histoire juridique du site". Ben voyons ! La légitime revendication des associés de la SCOP de faire rendre gorge aux fossoyeurs de leurs emplois devient dans la novlangue lardorg une simple "problématique juridique". Et ils prétendent encore se positionner comme une "tierce partie" entre la SCOP et le repreneur "pour défendre leur occupation"... Comme ils le disaient alors, avec un loyer de moitié inférieur au prix du marché, leurs belles déclarations humanistes ne valaient plus rien face à l'attrait du dumping organisé par Frank Supplisson pour s'attirer les bonnes grâces des familles des maires-adjoints, membres actifs de LA RONDE,  qu'il abritait.  N'est-ce pas Samuel  DIX-NEUF ?

LA RONDE a bel et bien conclu devant le Tribunal de commerce contre l'annulation de la cession demandée par les salariés licenciés. LA RONDE s'est comportée comme une alliée objective des repreneurs et tente maintenant de le faire oublier.

La priorité absolue c'est que les associés de la SCOP qui ont investi leurs économies pour sauver leurs emplois en 2015 retrouvent leur capital. C'est la moindre des choses et c'est ce que LA RONDE oublie purement et simplement dans son communiqué. Elle n'exprime d'ailleurs nulle part dans son communiqué sa solidarité avec les victimes des repreneurs.

Les simagrées de LA RONDE ne feront pleurer personne. Ils ont sciemment pris le risque de fricoter avec Frank Supplisson et d'investir quelques sous sur le site malgré les alertes réitérées. Ils ne sont en réalité victimes que  de leur propre vénalité.

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