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thierry billet
Articles récents

Un DRH qui négocie sa rupture conventionnelle

21 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

Maire-adjoint à la Qualité de vie au travail, campagne de publicité pour la rentrée scolaire pour saluer les agents municipaux, ASTORG/LARDET ne manquent pas une occasion de tenter de se disculper de leurs méthodes toxiques de management des agents territoriaux. Dans une collectivité, c'est la Direction des ressources humaines (DRH) qui est en charge de mener à bien le dialogue social en lien étroit avec les élus. Et bien, à ANNECY, je viens d'apprendre que le DRH a demandé son départ sous forme d'une rupture conventionnelle tellement il était "à bout". La Ville est donc sans DRH depuis plusieurs moi. Et il faut dire que dans l'état actuel des services municipaux, quel kamikaze viendrait travailler à ANNECY pour se trouver balloté entre ASTORG et LARDET, faire face au déficit de postes criant dans tous les services et risquer comme Dominique de SAINT ALBIN de se faire licencier en l'apprenant quand son successeur est en cours de recrutement  ? 

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LARDET change encore de cheval !

20 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

Ce qu'il y a de bien avec les arrivistes, c'est qu'on n'est jamais surpris par leurs actes : on sait qu'ils osent tout puisqu'aucune éthique ne leur donne matière à réfléchir à leurs actes. L'important est de réussir. C'est l'alpha et l'oméga. Mme LARDET en est l'exemple le plus criant au niveau local. Après avoir été élue députée grâce à MACRON en 2017 , elle a franchi le cap du premier tour des municipales avec Françoise CAMUSSO (les Républicains), puis le second avec ASTORG (EELV) pour se faire élire présidente du GRAND ANNECY en 2020; Martial SADDIER aux cantonales en 2022 ;  et voilà qu'anticipant que MACRON ne serait plus président en 2027, elle rallie Edouard PHILIPPE, délaissant EN MARCHE qu'elle soutenait encore aux dernières législatives... Changer de cheval sans vergogne, ne rien tenir de ce qu'on a promis (ah ! l'abandon du tunnel sous le SEMNOZ alors que c'était le dernier cheval de bataille de Mme CAMUSSO, quelle magnifique trahison...), voilà une boussole qui ne dévie pas puisqu'elle n'a pas de Nord. 

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ASTORG - SADDIER même méthode !

19 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

J'ai alerté François ASTORG et la maire-adjointe au social sur l'expulsion imminente d'une famille en leur transmettant mon courrier à l'huissier qui devait organiser l'expulsion avec les forces de l'ordre. Aucune réponse ni de l'une ni de l'autre. Il faut dire que cette famille est connue pour ne pas avoir sa langue dans sa poche et avoir dit tout le mal qu'elle pensait de la nouvelle équipe municipale.

J'ai alerté également Jean-Luc RIGAUT que cette famille n'avait pas ménagé, manifestant devant le conseil d'agglomération contre ses indemnités. Et JLR a immédiatement téléphoné au bailleur pour obtenir un délai et permettre une négociation. 

Deux méthodes, celle pragmatique et solidaire d'un démocrate chrétien, et celle sectaire d'écologistes bourgeois qui se targuent d'écologie populaire mais se désintéressent de la situation d'un famille avec trois enfants en bas âge parce qu'elle n'est pas de leur côté.

Exactement la même démarche que celle de Martial SADDIER quand il refuse d'aider FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT à continuer d'exercer ses actions d'éducation à l'environnement parce que FNE s'oppose à certaines politiques du conseil départemental : utiliser la position de pouvoir de l'élu pour ennuyer ceux qu'il considère comme des adversaires  au mépris de l'intérêt général ou de ses valeurs. "Avec moi ou contre moi"  est leur maître mot. 

Notre Ville n'avait pas besoin d'un tel sectarisme.

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Dissolution des amis de la terre en HAUTE SAVOIE

16 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

J'ai créé en 2005 avec quelques amis les AMIS DE LA TERRE en HAUTE-SAVOIE et publié pendant plusieurs années la "Baleine du Lac", le périodique qui racontait nos actions notamment contre la modification de la loi LITTORAL portée à l'époque par Bernard ACCOYER et Pierre HÉRISSON. Il s'agissait alors, je vous le rappelle, de réduire les protections contre les constructions au bord des lacs alpins en modifiant la loi de 1986. Ce fut d'ailleurs sur cette base, en 2008, que les VERTS firent alliance avec Jean-Luc RIGAUT aux municipales et que la Ville d'ANNECY obtint du Conseil d'Etat en 2008 l'annulation du décret qui aurait permis cette félonie.

C'est donc avec beaucoup de regrets que j'apprends que la dissolution de l'association est en cours... Le motif officiel en est l'absence de militants pour reprendre l'animation du groupe. Au moment où la crise écologique est indiscutablement là, cette raison est la pire; c'est la victoire du découragement devant la tâche à accomplir qui annihile les engagements et la prise de responsabilités associatives. J'espère que des militants reprendront le flambeau au plus vite pour éviter une telle disparition.

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Sobriété jouissive

14 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

Et voilà que la sobriété tant réclamée par les écologistes devient la norme étatique. En lieu et place de l'écologie punitive si décriée, le gouvernement appelle à la sobriété de tous (enfin presque comme le rappelle mon article d'hier) . Avec une telle mine d'enterrement que cette sobriété-là faite de renoncements, de sueur et de larmes est présentée comme la punition que nous imposerait l'invasion russe en Ukraine. Est-ce si terrible d'éteindre les éclairages inutiles, de couper le wifi la nuit, de préférer le vélo ? D'arrêter de gaspiller tout simplement ? Nous sommes loin de la "sobriété heureuse" de Pierre RABBHI et plus loin encore de la "sobriété jouissive" de Fred VARGAS ou Yves COCHET. Pourtant, réécoutons simplement Alain SOUCHON, et sa foule sentimentale dont nous  sommes en réalité tous. "On nous fait croire que le bonheur c'est d'avoir, de l'avoir plein nos armoires, dérision de nous, dérisoires" Imagions juste Mme BORNE nous chanter cela aujourd'hui pour introduire son propos sur la transition écologique et la sobriété deviendrait l'évidence qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être. L'évidence de citoyens responsables du monde dans lequel ils veulent que leurs enfants vivent.

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Qu'est-ce qui est urgent ?

13 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

Qu'est-ce qui fait qu'une action politique devient URGENTE ? L'actualité permet de l'illustrer, encore un fois à partir des déclarations du Président de la République. Qu'est-ce qui rend une réforme des retraites absolument nécessaire d'ici l'été 2023 alors que le bilan de la dernière réforme n'a pas été tiré et que les organisations syndicales sont unanimes pour demander du temps et du dialogue avant toute décision ? Et qu'est-ce qui rend "urgent d'attendre" des décisions fermes contre le réchauffement climatique ? Comme par exemple l'interdiction des vols en jets privés pour les 0,001% les plus riches qui polluent des milliers de fois plus que les Français ordinaires auxquels on demande de la sobriété, ou le refus de la taxation des super bénéfices des profiteurs de la crise énergétique en cours pour financer des mesures sociales de transition écologique ? L'excuse trouvée pour refuser les jets privés est que leurs utilisateurs quitteraient la FRANCE pour aller les utiliser. On imagine bien les footballeurs du PSG aller en BELGIQUE en avion de ligne pour y prendre un jet privé pour les conduire à RENNES... Derrière la stratification de ces urgences, c'est le choix politique que détaille LE MONDE de ce soir qui est intéressant : MACRON est sûr d'une alliance avec les Républicains pour voter cette réforme au Parlement et elle fera plaisir à ses nombreux électeurs retraités qui n'ont rien à craindre d'une réforme qui financera mieux leur propre retraite. Exactement l'inverse de la crise climatique qui motive d'abord les jeunes inquiets du réchauffement en cours mais qui ne votent pas ou "mal". 

On se prend à rêver que le choix des urgences en matière de politiques publiques soit confié  au conseil national de la refondation et qu'ensuite le débat ait lieu entre les courants politiques sur les moyens à mettre en oeuvre pour y répondre. Pas sûr que cela soit prévu.

 

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Diminuer son impact sur le climat en changeant de banque

12 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

L’ONG Reclaim finance publie un guide pour choisir une banque qui n’investit pas l’argent des déposant·es dans les activités polluantes, afin d’alléger l’impact climatique de notre épargne.

Le secteur bancaire est un large contributeur au dérèglement climatique, car il finance chaque jour des entreprises et des activités polluantes. D’après l’édition 2022 du rapport Banking on climate chaos, plus de 350 milliards de dollars (343Mds€) ont été alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) par les grandes banques françaises depuis l’Accord de Paris. Signé en 2016, celui-ci vise à maintenir le réchauffement climatique bien en dessous de +2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle, et si possible à +1,5°C.

Fort heureusement, certaines banques ont des pratiques plus vertueuses que la BNP Paribas, la Société générale ou le Crédit agricole. En 2021, la Banque postale est devenue la première banque au monde à annoncer une sortie totale du gaz et du pétrole à horizon 2030. 

Pour y voir plus clair et faire un choix éclairé dans ses investissements financiers, l’ONG Reclaim finance a créé un site web qui propose un guide complet de l’impact des différentes banques françaises sur le climat. « Il s’agit de permettre à chacun de reprendre le contrôle de son argent pour envoyer un message clair : les banques ne doivent plus financer le chaos climatique »estime Lucie Pinson, directrice de Reclaim finance.

Au programme : un classement des banques selon leur impact climatique, avec des bons élèves (le Crédit coopératif, la Banque postale, Helios, Green got) et des cancres. Pour chaque mauvais élève, le site propose un comparatif des services bancaires avec des alternatives responsables, et offre des pistes d’action. Une grande foire aux questions explique les liens entre la finance et le climat et montre les étapes à réaliser pour changer de banque. De quoi faciliter l’action à l’échelle individuelle pour espérer susciter un élan collectif et mettre le secteur financier « au service du climat ».

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Bernard ACCOYER, nucléocrate en chef

4 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

"Face à l'illusion de l'éolien il n'y a , pour tous ces acteurs, qu'une seule option : relancer massivement la filière nucléaire. "La France a des atouts fabuleux : il est de notre responsabilité de harceler l'exécutif, de harceler les élus" pour que soit reconstruite la filière, insiste en conclusion du colloque du 31 mai Bernard Accoyer, le président de l'association PNC(...) écrit LE MONDE en juin 2021 dans un article fouillé sur les réseaux anti éoliennes qui ont fait cause commune avec les nucléocrates. Le combat d'arrière-garde de Bernard ACCOYER contre les énergies renouvelables est ancien et ne se limite pas aux éoliennes.

Je garde le souvenir d'une réunion du bureau du GRAND ANNECY au cours de laquelle il a dû reconnaître qu'il avait pris la décision de ne pas installer de panneaux photovoltaïques lors de la reconstruction du gymnase du Bray à ANNECY le VIEUX au motif que cela nuirait au paysage...  C'est toujours au motif du paysage que les associations anti éoliennes animées fréquemment par des retraités d'EDF essaient à mobiliser. Comme si les milliers de kilomètres de lignes à très haute tension nécessitées par le raccordement aux centrales nucléaires étaient invisibles, comme si l'installation de 6 nouvelles centrales EPR n'exigeaient pas de foncier important, ...

L'important pour le lobby nucléaire est de mettre le maximum de bâtons dans les roues des énergies renouvelables. Exactement ce qu'a fait Bernard ACCOYER pendant des années à l'agglomération. Car ce qui est revendiqué haut et fort sur les éoliennes l'est également mezzo voce pour le solaire.

Tout est bon pour discréditer les renouvelables.

Au cours d'un autre bureau communautaire après ma présentation du projet de plan climat, voilà que Bernard ACCOYER s'emporte comme à son habitude pour déclarer que le bilan carbone du bois est mauvais ; je lui fais part de ma surprise et lui demande ses sources... Après plusieurs relances, il finira par m'envoyer un article sur la production d'électricité à partir de la biomasse; procédé technique sans aucun intérêt énergétique et auquel personne n'a jamais pensé. 

Mais il n'hésita pas non plus à se revendiquer du GIEC dont le rapport de 2018 prescrirait  le recours au nucléaire. Une recherche de deux minutes m'a permis de lui répondre à partir d'un check news de Libération. Dans ce combat contre les renouvelables, comme le montre l'article du Monde, un lobby qui peut compter sur l'inénarrable Stéphane BERN, procède à un harcèlement  incessant pour discréditer. L'armature de ce réseau sur le plan politique est chez LES RÉPUBLICAINS ; Bernard ACCOYER y a donc toute sa place.

 

Bernard ACCOYER, nucléocrate en chef
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Une solution efficace pour les renouvelables

3 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

ENERGIE PARTAGÉE est une solution nationale efficace pour les énergies renouvelables : ils lancent une campagne de souscription pour renforcer leur capacité d'investissement. Soyons concrets et montrons l'exemple : investissons. Sans oublier qu'une solution locale existe avec LA SOLAIRE DU LAC

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"Petits gestes" ou "les riches d'abord" ?

2 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

Si il est une discussion oiseuse en matière environnementale, c'est celle-là :  "qui doit commencer le premier la transition écologique ?". On sait statistiquement que la contribution aux gaz à effet de serre des plus riches en France est 5 fois supérieure à celle des 50% les plus pauvres (25 tonnes contre 5 tonnes par an). Et que les changements des comportements des consommateurs contribueraient au maximum à 25% de la réduction nécessaire des émissions de carbone. Pour autant, comment ne pas voir que la relation entre les deux est parfaitement dialectique ?

Les plus riches qui sont par ailleurs les actionnaires ou les dirigeants  des grands groupes ne peuvent pas  se moquer de la consommation éthique si elle devient majoritaire. On l'a ainsi vu avec le développement exponentiel du bio et du vrac dans les grandes surfaces. Si les plus pauvres se sentent menacés par la transition écologique, les riches qui possèdent le capital culturel et l'accès aux médias  s'en servent pour illustrer que le changement est impossible. Dans ces cas-là, les riches deviennent soudain préoccupés par la question sociale uniquement pour combattre des mesures environnementales pertinentes mais qui impactent les plus pauvres. On l'a parfaitement vu lors de la taxe carbone. Rappelons nous les cris d'orfraie des RÉPUBLICAINS contre cette mesure écologique "anti sociale" ... alors qu'ils refusent par ailleurs l'augmentation du SMIC et des minima sociaux.  Solidarité de pacotille et de circonstance qui permet à bon compte à la droite classique de se présenter en défenseure  des pauvres alors qu'elle défend seulement la poursuite du modèle économique productiviste. 

Mais qu'on me comprenne bien. La dialectique exige que l'Etat prenne en considération les écarts de richesse. La caricature des vols en jets privés de MM. ARNAULT et BOLLORÉ sans que le gouvernement ne trouve légitime d'intervenir permet à ceux qui ne veulent pas s'engager à leur (petit) niveau de trouver une excuse : je commencerai quand le gouvernement s'attaquera aux plus gros pollueurs. Il faudrait bien entendu que le chef de l'Etat et les ministres fussent exemplaires, ce qu'ils ne sont pas en matière de déplacement en jets comme le montre BASTA ! Au-delà de la discussion sur la part infime que représente en % des émissions celle des jets, les inégalités de droits à polluer sont inacceptables. Si chacun trouve une excuse dans l'abstention de l'autre, la spirale du réchauffement nous emportera tous. 

C'est bien l'enjeu politique de la transition : embarquer tout le monde et pour ce faire répartir l'effort selon la contribution carbone de chacun en demandant une plus forte réduction à ceux qui émettent le plus.

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