Concert ROSSINI du Grand ensemble vocal d'ANNECY (GEVA) le 15 novembre
Le Grand Ensemble vocal d'ANNECY vous invite à son concert annuel le vendredi 15 novembre à 20 heures 30 à l'église Sainte Bernadette où le choeur donne "la petite messe solennelle" de ROSSINI.
Des billets en pré-vente au tarif préférentiel de 20 euros sont disponibles par courriel à tbannecy@gmail.com ou au 06 81 27 35 84.
Petite messe solennelle
En 1863, Rossini a 71 ans quand il compose, comme il le dit lui-même dans une dédicace adressée au Créateur lui-même, une « petite messe solennelle, a quatre parties, avec accompagnement de deux pianos et harmonium[...]. Douze chanteurs des trois sexes, hommes, femmes et castrats seront suffisants pour son exécution, savoir huit pour les chœurs, quatre pour les solos, total douze chérubins. »
L’œuvre est créée à Paris le 14 mars 1864 dans la chapelle privée de l’hôtel particulier du comte Alexis-Pillet, son commanditaire, puis en audition publique le 24 avril 1865. Son effectif très réduit au regard des compositions imposantes de ce temps, vaut à cette messe d’être appelée « petite ». Rossini l’orchestre lui-même en 1867 « pour ne pas laisser à d’autres le soin de le faire », mais meurt avant qu’elle ne soit donnée en public.
Rossini a-t-il composé cette pièce liturgique pour se faire pardonner ses « péchés de vieillesse » comme il les nomme ? Il est vrai qu’il a eu le temps de les accumuler depuis qu’il a pris en quelque sorte sa retraite à l’âge de 38 ans. Il a alors composé tous ses opéras (plus d’une trentaine et non des moindres : « Le Barbier de Séville », « Otello », « Guillaume Tell » et bien d’autres) qui ont définitivement révolutionné le genre. Du reste, les révolutions du XIXè siècle lui valent de quitter l’Italie où il est né pour la France où il gagne les faveurs de Charles X que détrône la révolution de 1830. Il tente de revenir en Italie où l’on n’apprécie guère son goût pour la monarchie, puis revient définitivement en France attendre paisiblement ses vieux jours. On le dit hypocondriaque, colérique, dépressif, joyeux, bon vivant, paresseux, amoureux des jolies femmes et grand amateur de bonne chère...
La Petite messe solennelle qui mêle avec autant de malice que de talent les airs d’opéra et l’inspiration religieuse a-t-elle suffit à le remettre en odeur de sainteté lorsque la mort l’emporte le 13 novembre 1868 dans sa résidence de Passy (à Paris, pas en Haute-Savoie...) ? Chi lo sa ?
Mme LARDET cherche son prince "ch'armand"
Il faut rendre à Césarine ce qui revient à Césarine : le toupet absolu. Se féliciter dans l'ESSOR du grand succès des bus gratuits en été comme le grand oeuvre de ses six ans de mandature alors que cela génère 400 000 euros de déficit d'exploitation payés par les annéciens pour les touriste, il faut le faire. D'autant que M. SARDA, président de la SIBRA, annonce à qui veut l'entendre la suppression de cette mesure trop onéreuse. Pour le reste rien puisque le tramway est planté tout comme les bus en sites propres et les parkings relais.
L'important dans l'annonce publique de sa candidature aux municipales de 2026 est ailleurs : Mme LARDET nous annonce qu'elle veut conduire une liste aux municipales à ANNECY mais qu'elle ne veut pas être maire d'ANNECY... mais rester quand même Présidente du Grand ANNECY. Logique puisqu'elle habite à SAINT JORIOZ, non ? Mais alors pourquoi pas candidate à SAINT JORIOZ ?
Le vrai problème pour Mme LARDET, c'est qu'elle ne trouvera pas cette fois sur son chemin un gentil Fanfoué ASTORG qui acceptera de lui refaire la courte échelle pour que ses petits copains à lui puissent se remplir les poches d'indemnités de fonction. Il faut donc lui trouver un remplaçant.
Et Mme LARDET nous annonce donc qu'elle cherche un prince charmant qui pourrait faire binôme avec elle; lui à la Ville et elle à l'agglomération.
La ficelle est tellement grosse que l'actuel locataire de BERCY, le très jeune Antoine ARMAND, a dû décrocher son téléphone pour l'enguirlander.
Bien sûr que le poste m'intéresse mais j'ai trop à faire en ce moment et puis m'associer avec ton bilan, c'est peut-être pas ce qu'il y a de mieux pour faire du crédible...
En tous cas, l'impopulaire Mme LARDET se place elle-même dans le carrosse qu'elle laisserait bien conduire à un jeune prince qui par miracle transformerait sa gestion de citrouille en un conte des mille et une nuits ... La lardetite est d'abord un opportunisme.
Bienvenue aux municipales de 2026 !
22 octobre : réunion de rentrée du "Parti d'ANNECY"
Le propre du "parti d'ANNECY" est justement de ne pas être un parti politique mais le regroupement d'annéciens de la droite démocratique, du centre et de la gauche écologiste habitant à ANNECY et qui veulent remettre en route la Ville et par conséquent l'agglomération après ces six années au cours desquelles la mésalliance LARDET/ASTORG a entraîné l'enlisement des chantiers prêts à être lancés en juin 2020 et la dégradation sans fin du service rendu à la population.
Il est temps de prendre le taureau par les cornes et de préparer une alternative concrète pour redresser ces bateaux devenus ivres.
Nous l'avions fait en 2008 avec le succès que l'on connaît contre Bernard ACCOYER et Pierre HERISSON qui voulaient à l'époque assujettir ANNECY à des logiques partisanes, en réunissant les VERTS, les centristes et des candidats de droite émancipés de leur tutelle partisane.
Il nous faut simple le refaire en 2026.
Notre volonté est là, clairement exprimée : ni ASTORG, ni LARDET unis définitivement dans la gestion calamiteuse qu'ils ont conduite.
Et aucun parti politique et aucun mentor de l'ancien temps pour tirer les ficelles en coulisses.
La réunion du 22 octobre permettra de lancer cette dynamique pour la campagne électorale à venir jusque juin 2026. 18 mois ne seront pas de trop pour préparer un programme et sa traduction budgétaire dans un contexte dégradé pour les collectivités locales.
Ce qui était prêt et financé en juin 2020 et que les LARDORG ont été coupables de ne pas lancer (piscine des marquisats, parking de la préfecture, etc.) sera difficile à relancer en 2026 dans une situation financière que les LARDORG ont violemment dégradé. Nous allons devoir travailler dur pour réussir ce redressement.
Je ne serai pas présent le 22, retenu par une audience au loin; mais je serai de tout coeur avec les participants réunis pour offrir le meilleur à notre ville de coeur.
L'histoire de Souleymane
Souleymane est guinéen de Guinée Conakry comme les deux jeunes hommes que nous avions hébergé chez nous en pleine crise migratoire il y a quelques années. Il est filmé à PARIS en livreur UBER et le film le montre sans fard essayer de survivre dans cette jungle urbaine à la merci d'une mauvaise note sur l'application UBER et licencié sans préavis, la fuite parce qu'il "loue" son compte UBER à une petite frappe, bref le quotidien d'un étranger en situation irrégulière. La fiancée qu'il faut laisser partir se marier avec un autre... Mais aussi l'histoire qu'il faut raconter pour essayer d'obtenir un titre de séjour et tous les margoulins qui, contre finance, lui vendent des histoires à dormir debout. Jusqu'à ce qu'il raconte sa vraie histoire... En 48 heures, d'hébergement d'urgence en accident de vélo, c'est la vie quotidienne d'un fils et d'un amoureux qui fait de ce film un témoignage émouvant, accroché à son téléphone portable pour le meilleur et souvent le pire.
La solaire du lac en pleine forme
La solaire du lac, la coopérative de production d'énergie renouvelable du bassin annécien se porte bien. Samedi dernier le séminaire des coopérateurs en vue de définir la nouvelle feuille de route de la coopérative a permis de confirmer sa viabilité économique et technique avec de nouvelles installations dans deux communes du Grand ANNECY qui ont suscité la création de deux groupes locaux pour porter le projet localement et une organisation rodée et efficace pour résoudre les problèmes d'exploitation des centrales installées et s'affranchir des obstacles juridiques qui peuvent se poser pour les installations.
Cela demande beaucoup de temps aux bénévoles qui font tourner la boutique au quotidien parmi 170 coopérateurs qui ont souscrit des parts. C'est l'enjeu des prochains mois que de fidéliser de nouveaux membres actifs pour continuer le travail déjà réalisé et apporter de nouvelles idées aux créateurs.
Lorsque la CIGALES DU LAC et la Ville puis l'agglomération avaient aidé au lancement de la coopérative à partir de 2017, rien ne permettait d'affirmer que le modèle économique serait au rendez-vous sept ans plus tard malgré tous les bouleversements apportés sans préavis aux tarifs de rachat de l'électricité solaire par les gouvernements successifs qui ont longtemps déstabilisé le développement du solaire photovoltaïque. La SOLAIRE du LAC et ses dirigeants ont su trouver la voie d'une pérennisation bienvenue d'une initiative locale 100% solaire.
N'hésitez pas à rejoindre une équipe qui concrètement oeuvre au quotidien pour la transition énergétique.
L'accès au lac, le respect de la loi littoral & la loi agricole
J'ai été très heureusement surpris par l'intérêt des annéciens à la Nuit du droit organisé par l'ordre des avocats et le Tribunal sur le thème du droit de l'eau. J'ai ainsi eu le plaisir d'exposer pendant une heure devant un public attentif l'actualité judiciaire de l'aquifère. J'en tire deux exemples locaux qui concernent l'accès à l'eau et le respect de la loi littoral.
D'abord, cette décision de 2011 du Tribunal administratif concernant le quai de Chavoires à VEYRIER qui ordonnait la destruction des obstacles physiques posés par les riverains sur le quai tout en considérant que les obstacles posés par la commune étaient justifiés par la dégradation du quai. En mai 2024, l'association BIEN VIVRE à VEYRIER écrivait à la commune pour lui rappeler ses précédents courriers sur l'absence d'exécution de ce jugement. 13 ans après, le jugement du TA est donc sans conséquence. Aucune autorité publique ne s'est préoccupée de le faire. Il faut faire l'hommage à la vérité de rappeler que l'avant-dernier maire de VEYRIER était personnellement concerné par le lieu. Cette absence de mise en oeuvre des décisions de Justice est ici caricaturale tant elle est représentative de l'absence d'effectivité du droit de l'environnement.
Ensuite, ces deux jugements du 3 septembre 2024 du TA de GRENOBLE concernant TALLOIRES et le respect de la loi LITTORAL qui donnent gain de cause à LAC D'ANNECY ENVIRONNEMENT pour annuler deux permis de construire (PC) contraires à la loi LITTORAL. On peine à croire qu'il faille 38 ans après le vote de la loi LITTORAL en 1986 à l'unanimité de l'assemblée nationale encore engager des procès pour la faire respecter. Il ne semble en effet pas hors de portée des architectes, géomètres et élus de mesurer les limites de la bande des 100 mètres inconstructibles. Et bien si... L'un des jugements est révélateur de la restriction majeure apportée à l'accès au Juge imposée par les gouvernements successifs pour réduire le contentieux et ne pas augmenter le nombre de magistrats. Ce jugement annule le permis de construire mais autorise le pétitionnaire à redéposer un permis modificatif pour s'adapter aux motifs du jugement d'annulation. Autour du lac, cette disposition légale s'accompagne, s'agissant de la contestation du PC modificatif de l'impossibilité de saisir le Tribunal administratif, puis la cour administrative d'appel, puis le Conseil d'Etat : la contestation du PC modificatif part directement devant le Conseil d'Etat si le premier jugement du TA a été contesté. Car l'autre nouveauté est que les contestations des décisions du TA ne sont plus déposées devant la cour d'appel, mais directement devant le Conseil d'Etat.
Autrement dit, les gouvernements successifs réduisent les moyens démocratiques de contestation des décisions des autorités publiques.
Un dernier exemple, pénal celui-ci, concernant la loi agricole. L'article 13 de cette loi d'opportunité destinée à éteindre la colère de la FNSEA en mai dernier a radicalement modifié le régime de la charge de la preuve dans le cas de destruction d'un habitat d'une espèce protégée ou de pollution par l'agriculteur, en introduisant une "présomption de bonne foi". Ce qui signifie que le Procureur de la République devra prouver la volonté intentionnelle de l'agriculteur de détruire le milieu protégé. Autrement dit, il devra trouver un courrier du délinquant disant qu'il a fait exprès de détruire la haie ou de vidanger son lisier dans la rivière. Bien entendu, c'est tâche impossible et donc il n'y aura plus jamais de poursuites pénales en ces domaines. L'impunité est devenue la règle absolue.
Le bémol qu'on peut cyniquement apporter est que ces poursuites pénales étant absolument exceptionnelles, l'impact pratique de cette disposition nouvelle sera epsilonien. Car ce qui frappe quand on examine les statistiques des poursuites pénales en matière environnementale et leur taux invraisemblable de classement sans suite de l'ordre de 90%, c'est la comparaison avec le discours de la FNSEA qui tendrait à faire croire que les agriculteurs n'arrêtent pas d'être controlés. En réalité, c'est l'inverse : il y a tellement peu de contrôles et tellement peu de condamnations que ceux qui les vivent arrivent à se convaincre qu'il s'agit d'un harcèlement à leur égard.
LARDETOSE classée sans suite...
J'ai parlé ici des cas de "lardetose" reconnus en maladie professionnelle par trois collèges différents de médecins au Grand ANNECY. L'enquête préliminaire déclenchée d'une part par le signalement du Centre de gestion de la Fonction publique territoriale et d'autre part par trois des victimes vient d'être classée sans suite nous apprend la presse. Mme LARDET s'est empressée de crier victoire utilisant les moyens de communication du Grand ANNECY comme à son habitude pour la défense de ses intérêts personnels. Mais ne nous arrêtons pas à ce "détail". L'important est ailleurs et quelques précisions de droit pénal peuvent se révéler utiles.
Le Parquet d'ANNECY, contrairement à la pratique du Parquet de GRENOBLE par exemple dans le dossier d'Eric PIOLE, ne s'est pas "déporté" au profit du Parquet d'une juridiction limitrophe. C'est sans doute dommage dans une affaire sensible comme celle-ci.
Mais sur le fond, un classement sans suite n'est pas un jugement rendu par les juges du siège après un débat contradictoire en audience publique.
C'est l'avis du Procureur sur un dossier dont il est saisi et pour lequel, si il ne classe pas, il devra défendre en qualité d'accusateur le point de vue des victimes en prenant le risque d'être accusé lui-même de prendre un parti pris politique.
Critique que n'aurait pas manqué de faire Mme LARDET comme elle l'a fait après l'annonce publique du signalement d'Antoine de MENTHON. Nous avons ainsi évité le couplet habituel des politiciens poursuivis pénalement au prix de voir Mme LARDET triompher sans vergogne sans aucun respect pour les agents qu'elle a rendus malades.
Quant aux classements sans suite, j'ai gardé de mon premier PV d'inspecteur du travail un souvenir cuisant lorsqu'il fut classé par le Parquet d'ABBEVILLE au titre de "poursuites inopportunes" : j'avais mis en cause le Député-Maire de la commune, président de l'office d'HLM et ancien ministre au titre d'infractions sur les chantiers de l'Office. On m'expliqua que cette poursuite pénale créait un trouble plus grand à l'ordre public que l'infraction relevée.
ANTICOR s'est heurtée de la même manière à de nombreux classements sans suite dans des dossiers d'infractions économiques qui ont donné lieu ultérieurement à des condamnations retentissantes.
- Le classement sans suite est donc une décision d'opportunité autant que d'appréciation juridique.
S'agissant de la lardetose qui n'est pas discutable médicalement puisque la cause exclusive de la pathologie professionnelle c'est Mme LARDET à titre personnel comme l'ont reconnu les collèges médicaux, le classement sans suite interroge.
En effet, si la cause unique de la maladie professionnelle est l'attitude managériale de la présidente du Grand ANNECY, comment ce management pathogène ne pourrait-il pas être reconnu comme du harcèlement moral au titre de l'article L 1152-1 du code du travail :
"Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel."
Les conditions connues de la lardetose correspondent exactement à cette définition légale : les agents ont démontré pour être reconnus en maladie professionnelle que leur santé physique & mentale avait été durablement altérée et ils ont apporté la preuve que cette dégradation de leur état de santé était uniquement causée par l'attitude de Mme LARDET à titre personnel dans le cadre de son pouvoir de direction du Grand ANNECY.
D'autant que l'article L 1152-4 du code du travail dispose que " L'employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements de harcèlement moral." Or, au cas d'espèce, Mme LARDET est l'employeur des plaignants. Et à ce titre, elle doit être encore plus vigilante à empêcher que ne s'expriment des agissements de harcèlement moral. Or, les collèges médicaux, au vu du dossier des agents ont reconnu l'existence d'un lien direct et exclusif entre les pathologies des agents et Mme LARDET.
L'unique axe de défense de Mme LARDET dans la presse et devant le conseil communautaire a été d'affirmer que l'organisation des services du Grand ANNECY était responsable et qu'elle ne portait pas la responsabilité du mal être des agents. Cette argutie se heurte à l'évidence pour deux raisons.
1/ L'organisation du travail du Grand ANNECY avant qu'elle n'arrive en 2020 n'avait suscité aucune pathologie professionnelle : la seule modification est liée à son arrivée à la présidence puisqu'au moment des faits l'équipe de direction était inchangée... Par conséquent, la seule variable pathogène est bien la présidente.
2/ Si l'organisation du travail a été modifiée au Grand ANNECY après 2020, elle l'a été par la seule volonté de Mme LARDET, présidente du Grand ANNECY qui a la responsabilité de veiller à ce qu'elle organise ne crée pas les conditions du harcèlement moral au titre de l'article L 1152-4 du code du travail.
Dans les deux cas, la responsabilité personnelle de la présidente est acquise.
Pour terminer ce papier, la messe est-elle dite ?
Le droit pénal a prévu que l'avis de classement sans suite ne soit pas l'ultime étape d'une plainte pénale. Les victimes ont le droit de passer outre ce premier avis et de saisir le doyen des Juges d'instruction d'une plainte avec constitution de partie civile. Le juge d'instruction, juge du siège et indépendant, doit alors réexaminer le dossier dans son entier, prendre en considération les nouveaux éléments apportés par les parties-civiles et leurs critiques factuelles et jurisprudentielles de l'avis de classement sans suite et décider d'une consignation qu'il fixe selon le risque que la plainte dont il est saisi soit abusive (elle est remboursée en fin de procédure si elle n'est pas abusive).
Il appartient donc aux plaignants de décider avec leur avocat si ils s'engagent dans cette voie.
La déliquescence des services du Grand ANNECY accentuée depuis le départ décidé par Mme LARDET de la direction générale usée par son management autoritaire et versatile devrait les y pousser.
Tout comme la vindicte dont elles sont l'objet depuis la décision de classement sans suite comme me l'indiquent des agents encore en poste, désolés des prises de parole "hors sol" de Mme LARDET.
Mais cette décision difficile et au final courageuse mérite qu'ils y réfléchissent tranquillement en lien avec leurs organisations syndicales.
Lardorguerie, l'exemple financier
C'est une note de 14 pages, avec son glossaire en annexe, qui explique le processus de finalisation du budget de la Ville d'ici mars 2025. Et c'est à se tordre de rire du début à la fin tant l'abus de sigles, de comités machin et sous-comité truc, de mots valise qui permettent au final de "pousser" des courriels pour échanger les informations utiles montrent que l'essentiel du travail des LARDORG est de l'ordre de la méthode. Nouveaux Descartes, les LARDORG ont donc décidé de passer le peu de temps qui leur reste à la mairie à se creuser les méninges pour décider de comment décider...
La couverture de ce topo vaut à lui-seul le commentaire.
D'abord l'image du premier de cordée : exactement l'inverse de la façon de faire de la politique qu'ils promeuvent, non ? Le premier de cordée c'est MACRON, pas Mme TONDELLIER, non ? Et Mme GREBER ne dit rien ?
Ensuite, la place des élus, le document les cantonne à la troisième roue du carrosse reconnaissable à son écharpe... Voilà ce qu'on appelle du "portage politique". Reste à imaginer qui est le premier de cordée, mais en tous cas ce n'est pas le maire; ce qui n'étonnera personne. Denis DUPERTHUY va encore râler que la commission des finances de la Ville n'est pas dans le coup. Mais, Cher Denis, à ce rythme-là ils n'auront pas voté le budget 2026 avant d'être mis dehors. C'est plutôt bien, non ?
50 ans de la réserve du Bout du Lac
La réserve du Bout du Lac gérée par ASTERS et financée en grande partie par exemple pour le sentier d'accès aux PMR par le SILA fête ses 50 ans ce samedi 5 octobre. Rappelons qu'en lieu et place de la réserve une marina pieds dans l'eau était prévue; projet qu'une mobilisation populaire a fait capoter. Pour le plus grand bonheur des castors qui ont colonisé les lieux avec succès et des visiteurs qui peuvent profiter d'une vue exceptionnelle sur le petit lac et sur les protections installées quand j'étais VP du SILA en charge du lac pour sauver les roselières en empêchant les "corps morts" et autres emballes de cisailler les nouvelles pousses de roseaux.
C'est pour moi l'occasion de saluer le travail des équipes d'ASTERS et du SILA pour leur enthousiasme et leur professionnalisme depuis ces longues années. Même si je ne pourrai pas être présent ce 5 octobre, je serai de tout coeur avec eux.
Nuit du droit de l'environnement 2024
J'aurai le plaisir ce 3 octobre au Palais de Justice à partir de 20 heures d'exposer sur "l'acuité de l'actualité judiciaire sur l'aquifère en 2024", une année où les crises de l'eau alternant sécheresse et inondations à travers le monde et en FRANCE ont donné lieu à un contentieux national et international abondant tant les différents usages et mésusages de l'eau alimentent des tensions que les manifestations agricoles du début d'année ont mise en exergue. Qu'en ont dit les magistrats de l'ordre administratif et de l'ordre judiciaire cette année ? Venez dès 17 heures au Palais pour différentes conférences et expositions...