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PARRAINAGE CITOYEN, un signe d'attachement à la laïcité
Le groupe majoritaire a décidé de proposer aux
annéciens qui le souhaitent la possibilité de réunir, au cours d'une cérémonie à la Mairie, leur famille et leurs amis, pour offrir à leur enfant un "parrainage
citoyen".
Recueilli par un élu, le parrainage a la vocation de réaffirmer les valeurs de la laïcité et de la République aux familles qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas avoir recours à une cérémonie religieuse à cette occasion.
La Loi ne reconnaît aujourd'hui aucune valeur au parrainage citoyen (appelé quelquefois "baptême républicain").
Des propositions de loi, (la dernière émanant de députés UMP) ont prévu de lui accorder un statut officiel. Mais elles sont restées lettre morte.
Le parrainage n'aura donc aucune valeur au titre de l'état-civil.
L'important est ailleurs : c'est l'engagement moral des parrains envers l'enfant et c'est la réaffirmation de la Mairie comme maison commune, au coeur de la défense du contrat social républicain.
Les cérémonies auront lieu le samedi matin à la Mairie. Le service de l'état-civil préparera le parrainage à la demande des parents.
C'est une belle décision qui permet d'affirmer les valeurs de la tolérance.
Recueilli par un élu, le parrainage a la vocation de réaffirmer les valeurs de la laïcité et de la République aux familles qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas avoir recours à une cérémonie religieuse à cette occasion.
La Loi ne reconnaît aujourd'hui aucune valeur au parrainage citoyen (appelé quelquefois "baptême républicain").
Des propositions de loi, (la dernière émanant de députés UMP) ont prévu de lui accorder un statut officiel. Mais elles sont restées lettre morte.
Le parrainage n'aura donc aucune valeur au titre de l'état-civil.
L'important est ailleurs : c'est l'engagement moral des parrains envers l'enfant et c'est la réaffirmation de la Mairie comme maison commune, au coeur de la défense du contrat social républicain.
Les cérémonies auront lieu le samedi matin à la Mairie. Le service de l'état-civil préparera le parrainage à la demande des parents.
C'est une belle décision qui permet d'affirmer les valeurs de la tolérance.
Réserve du Bout du Lac, un bilan très positif
La réunion du comité de gestion de la Réserve Naturelle du Bout du Lac, gérée par
ASTERS, a été l'occasion d'un bilan très positif de la création de la Réserve.
Monsieur le Maire de DOUSSARD devait rappeler que sa création, en réplique au projet du Maire de l'époque en 1970 d'une marina pieds dans l'eau, avait été critiquée vivement. Mais aujourd'hui, la commune se félicite de la présence de la Réserve qui attire une clientèle touristique attirée par la qualité de la préservation de cet espace naturel exceptionnel autour des deltas de l'Ire et de l'Eau morte.
700 espèces florales et 323 espèces animales y trouvent un éco système favorable, soit un tiers de la diversité du département de la HAUTE SAVOIE.
Même si les effets de la sécheresse de 2003 ont été significatifs, notamment sur les plantes carnivores qui n'ont pas bien résisté à la chaleur anormale, d'autres espèces sont en développement comme les castors qui colonisent maintenant l'Ire et plus seulement l'Eau morte.
Ce dynamisme de la gestion par ASTERS qui inclut la lutte contre les espèces invasives pour maintenir la biodiversité est possible grâce au travail bénévole de l'association des Amis de la Réserve qui assure auprès des professionnels un rôle important d'animation et de connaissance du milieu local. Mais aussi, sur le terrain, en ramassant les crapeaux communs qui, sinon seraient écrasés sur la route par centaines. Le 5.000° a été sauvé en 2008 !
A noter les nombreux accidents sur la RD 1508 dûs aux sangliers qui oublient de regarder quand ils traversent pour se rendre dans la réserve qui est un maillon essentiel du corridor biologique entre BORNES et BAUGES.
Pour plus d'information sur l'association, cliquez sur le lien
link
Monsieur le Maire de DOUSSARD devait rappeler que sa création, en réplique au projet du Maire de l'époque en 1970 d'une marina pieds dans l'eau, avait été critiquée vivement. Mais aujourd'hui, la commune se félicite de la présence de la Réserve qui attire une clientèle touristique attirée par la qualité de la préservation de cet espace naturel exceptionnel autour des deltas de l'Ire et de l'Eau morte.
700 espèces florales et 323 espèces animales y trouvent un éco système favorable, soit un tiers de la diversité du département de la HAUTE SAVOIE.
Même si les effets de la sécheresse de 2003 ont été significatifs, notamment sur les plantes carnivores qui n'ont pas bien résisté à la chaleur anormale, d'autres espèces sont en développement comme les castors qui colonisent maintenant l'Ire et plus seulement l'Eau morte.
Ce dynamisme de la gestion par ASTERS qui inclut la lutte contre les espèces invasives pour maintenir la biodiversité est possible grâce au travail bénévole de l'association des Amis de la Réserve qui assure auprès des professionnels un rôle important d'animation et de connaissance du milieu local. Mais aussi, sur le terrain, en ramassant les crapeaux communs qui, sinon seraient écrasés sur la route par centaines. Le 5.000° a été sauvé en 2008 !
A noter les nombreux accidents sur la RD 1508 dûs aux sangliers qui oublient de regarder quand ils traversent pour se rendre dans la réserve qui est un maillon essentiel du corridor biologique entre BORNES et BAUGES.
Pour plus d'information sur l'association, cliquez sur le lien
link
Braconnage : Un loup abattu au Petit-Bornand-les-Glières
Je partage l'avis de la FRAPNA après le meurtre d'un loup par un chasseur du PETIT BORNAND, tel que l'exprime Eric FERAILLE, son
président, dans un communiqué de presse.
Un loup a été abattu la semaine dernière en dehors de tout cadre légal sur la commune du Petit Bornand-les-Glières. Le loup fait partie des espèces protégées dans notre pays et est classée à l’annexe I de la Convention de Berne, indiquant qu’il s’agit d’une espèce vulnérable.
Si le « prélèvement » d’un individu peut être autorisé à titre dérogatoire par l’autorité administrative, toute « destruction » en dehors de ce cadre très restrictif est strictement prohibée. Il ne s’agit donc pas d’un simple acte de braconnage mais d’une destruction délibérée d’espèce protégée.
D’autre part, le chasseur mis en cause semble avoir justifié son acte par le fait que le loup avait tué un chamois ! Ceci ne saurait constituer un motif pour abattre un prédateur que le législateur a décidé de protéger. Il est intolérable qu’un individu se permette de violer la loi et de porter atteinte à la biodiversité au motif d’une soi-disant concurrence avec des prédateurs naturels.
La FRAPNA condamne avec la plus grande fermeté ce stupide acte de braconnage et a décidé de porter plainte contre l’auteur des faits. Nous saluons également l’efficacité des services de gendarmerie et des autorités judiciaires dont l’action a permis la mise en examen du suspect, ce dernier ayant reconnu les faits.
La FRAPNA souhaite que le calme et le recul qui ont jusqu’alors prévalu dans notre département de Haute-Savoie redeviennent de mise. Nous comprenons les réactions du monde agricole et du monde de la chasse vis à vis de la présence du loup, mais nous ne pensons pas que la situation objective justifie une telle « poussée de fièvre ». Avec l’hiver rigoureux qui fait descendre les « espèces gibier » en fond de vallée, les chasseurs semblent réaliser avec une émotion mal maîtrisée que le loup est bien présent sur le massif des Bornes-Aravis.
La FRAPNA qui a toujours adopté une attitude responsable et pragmatique sur ce dossier a pris contact avec ses interlocuteurs des services de l’Etat, des syndicats agricoles, de la Fédération des Chasseurs et les parlementaires afin de clarifier la situation et son positionnement. Nous souhaitons vivement que les impacts de la présence du loup sur la faune sauvage fassent l’objet d’études scientifiques et de constats partagés, plutôt que d’affirmations péremptoires basées sur des idées préconçues. En effet, pour ne citer que cet élément, le déclin des chamois sur le secteur « des Glières » est bien antérieur à la présence du loup et vraisemblablement en rapport avec la conjugaison d’une pression de chasse trop importante, de dérangements par l’activité touristique, le loup ne venant que renforcer une tendance de déclin déjà bien amorcée. Nous souhaiterions avant toute décision hâtive pouvoir prendre connaissance des résultats provisoires de l’étude menée par l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) sur l’impact du loup sur la faune sauvage et aussi des attributions et réalisations de plan de chasse dans les départements des alpes du sud (04, 05 et 06) dans lesquels le loup est présent depuis 15 ans.
Nous souhaiterions également que les impacts du loup sur l’élevage en montagne soient analysés avec rigueur et que l’on en finisse avec la rhétorique syndicale de « l’incompatibilité entre présence du loup et élevage ». Ces slogans stéréotypés et stériles devraient céder le pas à des considérations plus constructives permettant d’expérimenter des mesures adaptées aux spécificités de notre département. A cet égard, la demande de tir hivernal du loup par les éleveurs et les chasseurs nous paraît non seulement provocatrice au regard de l’acte de braconnage récent, mais également irréaliste si l’on considère le cadre légal de l’arrêté interministériel. Plutôt que de prôner des mesures non réalistes sur le plan réglementaire et qui n’ont de plus aucunement prouvé leur efficacité, travailler dans le cadre légal au développement des moyens adaptés pour cibler un éventuel individu montrant une préférence pour des proies domestiques plutôt que de demander à « tirer dans le tas ».
Toutefois, nous tenons à souligner que la profession agricole, bien que subissant des préjudices économiques et des contraintes réelles, est restée dans la stricte légalité. Le prétendu chasseur du Petit Bornand aurait bien fait de s’en inspirer.
Concernant les pseudos impacts du loup sur le tourisme en montagne, le loup est plus un moteur qu’un frein. Il n’a, à notre connaissance, et depuis la bête du Gévaudan, jamais attaqué et encore moins mordu l’homme en dehors des zones ou la rage sévit de manière endémique.
D’autre part, les chiens patous ont toujours été présents dans les Pyrénées occidentales et n’ont jamais empêché la pratique de la randonnée. Seulement quand un chien vous signale par ses aboiements que vous entrez dans la zone qu’il considère comme son territoire, le bon sens commande de faire un détour !
Nos élus feraient mieux de s’attaquer aux vraies causes de la désaffection pour le tourisme estival en montagne : la surfréquentation des espaces par les véhicules à moteurs et la destruction des paysages par l’industrie du ski !
En conclusion, nous rappelons notre attachement indéfectible à l’Etat de droit et au principe de légalité.
Une éventuelle régulation du loup dans notre département ne peut selon nous se concevoir que sur une base scientifique et faisant l’objet d’une analyse partagée en comité départemental. Nous ne doutons pas que si elle a lieu, la rencontre que M. le député Lionel Tardy souhaite organiser entre M. le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable et les acteurs de la problématique loup inclura les représentants légitimes de France Nature Environnement sur notre territoire à savoir la FRAPNA Haute-Savoie. Il serait inadmissible que notre mouvement soit tenu à l’écart du processus de concertation. A cet égard, nous dénonçons avec force les tentatives de pression unilatérale exercées par certains acteurs sur l’administration et ce en dehors du cadre institutionnel.
Pour la FRAPNA 74
Le président
Eric Féraille
Un loup a été abattu la semaine dernière en dehors de tout cadre légal sur la commune du Petit Bornand-les-Glières. Le loup fait partie des espèces protégées dans notre pays et est classée à l’annexe I de la Convention de Berne, indiquant qu’il s’agit d’une espèce vulnérable.
Si le « prélèvement » d’un individu peut être autorisé à titre dérogatoire par l’autorité administrative, toute « destruction » en dehors de ce cadre très restrictif est strictement prohibée. Il ne s’agit donc pas d’un simple acte de braconnage mais d’une destruction délibérée d’espèce protégée.
D’autre part, le chasseur mis en cause semble avoir justifié son acte par le fait que le loup avait tué un chamois ! Ceci ne saurait constituer un motif pour abattre un prédateur que le législateur a décidé de protéger. Il est intolérable qu’un individu se permette de violer la loi et de porter atteinte à la biodiversité au motif d’une soi-disant concurrence avec des prédateurs naturels.
La FRAPNA condamne avec la plus grande fermeté ce stupide acte de braconnage et a décidé de porter plainte contre l’auteur des faits. Nous saluons également l’efficacité des services de gendarmerie et des autorités judiciaires dont l’action a permis la mise en examen du suspect, ce dernier ayant reconnu les faits.
La FRAPNA souhaite que le calme et le recul qui ont jusqu’alors prévalu dans notre département de Haute-Savoie redeviennent de mise. Nous comprenons les réactions du monde agricole et du monde de la chasse vis à vis de la présence du loup, mais nous ne pensons pas que la situation objective justifie une telle « poussée de fièvre ». Avec l’hiver rigoureux qui fait descendre les « espèces gibier » en fond de vallée, les chasseurs semblent réaliser avec une émotion mal maîtrisée que le loup est bien présent sur le massif des Bornes-Aravis.
La FRAPNA qui a toujours adopté une attitude responsable et pragmatique sur ce dossier a pris contact avec ses interlocuteurs des services de l’Etat, des syndicats agricoles, de la Fédération des Chasseurs et les parlementaires afin de clarifier la situation et son positionnement. Nous souhaitons vivement que les impacts de la présence du loup sur la faune sauvage fassent l’objet d’études scientifiques et de constats partagés, plutôt que d’affirmations péremptoires basées sur des idées préconçues. En effet, pour ne citer que cet élément, le déclin des chamois sur le secteur « des Glières » est bien antérieur à la présence du loup et vraisemblablement en rapport avec la conjugaison d’une pression de chasse trop importante, de dérangements par l’activité touristique, le loup ne venant que renforcer une tendance de déclin déjà bien amorcée. Nous souhaiterions avant toute décision hâtive pouvoir prendre connaissance des résultats provisoires de l’étude menée par l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) sur l’impact du loup sur la faune sauvage et aussi des attributions et réalisations de plan de chasse dans les départements des alpes du sud (04, 05 et 06) dans lesquels le loup est présent depuis 15 ans.
Nous souhaiterions également que les impacts du loup sur l’élevage en montagne soient analysés avec rigueur et que l’on en finisse avec la rhétorique syndicale de « l’incompatibilité entre présence du loup et élevage ». Ces slogans stéréotypés et stériles devraient céder le pas à des considérations plus constructives permettant d’expérimenter des mesures adaptées aux spécificités de notre département. A cet égard, la demande de tir hivernal du loup par les éleveurs et les chasseurs nous paraît non seulement provocatrice au regard de l’acte de braconnage récent, mais également irréaliste si l’on considère le cadre légal de l’arrêté interministériel. Plutôt que de prôner des mesures non réalistes sur le plan réglementaire et qui n’ont de plus aucunement prouvé leur efficacité, travailler dans le cadre légal au développement des moyens adaptés pour cibler un éventuel individu montrant une préférence pour des proies domestiques plutôt que de demander à « tirer dans le tas ».
Toutefois, nous tenons à souligner que la profession agricole, bien que subissant des préjudices économiques et des contraintes réelles, est restée dans la stricte légalité. Le prétendu chasseur du Petit Bornand aurait bien fait de s’en inspirer.
Concernant les pseudos impacts du loup sur le tourisme en montagne, le loup est plus un moteur qu’un frein. Il n’a, à notre connaissance, et depuis la bête du Gévaudan, jamais attaqué et encore moins mordu l’homme en dehors des zones ou la rage sévit de manière endémique.
D’autre part, les chiens patous ont toujours été présents dans les Pyrénées occidentales et n’ont jamais empêché la pratique de la randonnée. Seulement quand un chien vous signale par ses aboiements que vous entrez dans la zone qu’il considère comme son territoire, le bon sens commande de faire un détour !
Nos élus feraient mieux de s’attaquer aux vraies causes de la désaffection pour le tourisme estival en montagne : la surfréquentation des espaces par les véhicules à moteurs et la destruction des paysages par l’industrie du ski !
En conclusion, nous rappelons notre attachement indéfectible à l’Etat de droit et au principe de légalité.
Une éventuelle régulation du loup dans notre département ne peut selon nous se concevoir que sur une base scientifique et faisant l’objet d’une analyse partagée en comité départemental. Nous ne doutons pas que si elle a lieu, la rencontre que M. le député Lionel Tardy souhaite organiser entre M. le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable et les acteurs de la problématique loup inclura les représentants légitimes de France Nature Environnement sur notre territoire à savoir la FRAPNA Haute-Savoie. Il serait inadmissible que notre mouvement soit tenu à l’écart du processus de concertation. A cet égard, nous dénonçons avec force les tentatives de pression unilatérale exercées par certains acteurs sur l’administration et ce en dehors du cadre institutionnel.
Pour la FRAPNA 74
Le président
Eric Féraille
Conseil des prud'hommes en grève à ANNECY
Avant chaque audience du Conseil de prud’hommes d’Annecy, les conseillers prud'hommes salariés lisent la déclaration suivante :
Du 9 au 12 février inclus, l’ensemble des conseillers prud’hommes d’Annecy du collège Salariés a décidé de ne pas siéger, comme l’ont fait de nombreux conseillers prud’hommes de France.
Les conseillers prud’hommes salariés ne peuvent accepter que le décret du 16 juin 2008 leur impose un nombre d’heures limité pour rendre une décision de justice. Ce décret nous met dans l’impossibilité d’étudier avec clairvoyance les dossiers dont nous avons la charge.
Or l’Arrêt de la Cour d’appel de Chambéry confirmé par la Cour de Cassation dit :
« Nulle autorité ne saurait être comptable du temps que le juge consacre à son activité professionnelle. Il est seul face à sa conscience pour apprécier les conditions strictement nécessaires à l’élaboration de sa décision ».
Nota : il s'agit du bel arrêt de relaxe des conseillers prud'hommes de THONON injustement poursuivis pour escroquerie parce qu'ils passaient trop de temps sur leurs dossiers et que j'avais eu l'honneur de plaider pour les conseillers CFDT. Pour les punir d'avoir gagné, Mme DATI a fermé le CPH de THONON LES BAINS.
A ce jour, nous avons décidé de reprendre les audiences afin de ne pas pénaliser les justiciables.
Mais nous maintenons nos revendications et envisageons toutes mesures appropriées afin de les faire aboutir pour rendre une justice de qualité.
Je ne peux qu'affirmer mon soutien à cette revendication parfaitement légitime : l'imposition (par décret !) d'un nombre d'heures pour la rédaction d'une décision de justice, le refus de prise en charge du temps de préparation de l'audience alors qu'il est essentiel que les conseillers s'approprient le dossier avant les plaidoiries, sont quelques exemples de la volonté d'une justice prud'homale bâclée que veut imposer la Chancellerie.
Du 9 au 12 février inclus, l’ensemble des conseillers prud’hommes d’Annecy du collège Salariés a décidé de ne pas siéger, comme l’ont fait de nombreux conseillers prud’hommes de France.
Les conseillers prud’hommes salariés ne peuvent accepter que le décret du 16 juin 2008 leur impose un nombre d’heures limité pour rendre une décision de justice. Ce décret nous met dans l’impossibilité d’étudier avec clairvoyance les dossiers dont nous avons la charge.
Or l’Arrêt de la Cour d’appel de Chambéry confirmé par la Cour de Cassation dit :
« Nulle autorité ne saurait être comptable du temps que le juge consacre à son activité professionnelle. Il est seul face à sa conscience pour apprécier les conditions strictement nécessaires à l’élaboration de sa décision ».
Nota : il s'agit du bel arrêt de relaxe des conseillers prud'hommes de THONON injustement poursuivis pour escroquerie parce qu'ils passaient trop de temps sur leurs dossiers et que j'avais eu l'honneur de plaider pour les conseillers CFDT. Pour les punir d'avoir gagné, Mme DATI a fermé le CPH de THONON LES BAINS.
A ce jour, nous avons décidé de reprendre les audiences afin de ne pas pénaliser les justiciables.
Mais nous maintenons nos revendications et envisageons toutes mesures appropriées afin de les faire aboutir pour rendre une justice de qualité.
Je ne peux qu'affirmer mon soutien à cette revendication parfaitement légitime : l'imposition (par décret !) d'un nombre d'heures pour la rédaction d'une décision de justice, le refus de prise en charge du temps de préparation de l'audience alors qu'il est essentiel que les conseillers s'approprient le dossier avant les plaidoiries, sont quelques exemples de la volonté d'une justice prud'homale bâclée que veut imposer la Chancellerie.
Deux sous marins et l'Etat s'en tamponnent
Je vous rappelle l'information :
ARMEE. Deux sous-marins à propulsion nucléaire sont entrés en collision le 3 ou 4 février dans l'océan Atlantique. Le HMS Vanguard britannique et Le Triomphant français ont tous deux été endommagés dans l'incident. Il n'y aurait pas d'avaries sur leurs installations nucléaires. La semaine dernière, le ministère de la défense avait indiqué l'hypothèse d'une collision avec un conteneur. Le submersible britannique a dû être remorqué vers Faslane, en Ecosse, pour des réparations, tandis que le sous-marin français est rentré par ses propres moyens à l'île Longue (Finistère).
L'incroyable s'est donc produit : deux sous-marins nucléaires se sont heurtés dans l'ATLANTIQUE.
Qui peut calculer la probabilité d'un tel choc ?
Personne : elle est tellement faible. Et pourtant elle a eu lieu. Alors que penser des études de danger sur les centrales nucléaires par exemple qui ne prennent pas en compte la potentialité de ce type d'accident "invraisemblable" voire "impossible" ?
Quelles pourraient en être les conséquences ?
Sans aucun doute incalculables si le choc est violent et si l'on est en période de tension internationale.
Quelle a été la réaction de l'Etat français ?
Le mensonge : un communiqué de la Marine a revendiqué un choc avec un conteneur.
Quelle a été la réaction de l'Etat français après que la Vérité ait éclaté ?
L'invocation que le TRIOMPHANT fait moins de bruit qu'une crevette (sic ! dans la bouche d'Hervé MORIN) et que cet accident était donc normal et prouvait l'excellence de la propulsion nucléaire.
Vous êtes rassurés ? Pas moi.
Deux leçons à tirer :
1. comme après TCHERNOBYL, l'Etat est encore prêt à mentir pour sauver le nucléaire.
2. Une information chasse l'autre à une telle vitesse que l'Etat n'a pas besoin de réagir après un tel accident. Il est "oublié" le lendemain. Il le sera jusqu'à l'accident nucléaire majeur qui viendra d'ici ou d'une centrale vendue par la FRANCE.
ARMEE. Deux sous-marins à propulsion nucléaire sont entrés en collision le 3 ou 4 février dans l'océan Atlantique. Le HMS Vanguard britannique et Le Triomphant français ont tous deux été endommagés dans l'incident. Il n'y aurait pas d'avaries sur leurs installations nucléaires. La semaine dernière, le ministère de la défense avait indiqué l'hypothèse d'une collision avec un conteneur. Le submersible britannique a dû être remorqué vers Faslane, en Ecosse, pour des réparations, tandis que le sous-marin français est rentré par ses propres moyens à l'île Longue (Finistère).
L'incroyable s'est donc produit : deux sous-marins nucléaires se sont heurtés dans l'ATLANTIQUE.
Qui peut calculer la probabilité d'un tel choc ?
Personne : elle est tellement faible. Et pourtant elle a eu lieu. Alors que penser des études de danger sur les centrales nucléaires par exemple qui ne prennent pas en compte la potentialité de ce type d'accident "invraisemblable" voire "impossible" ?
Quelles pourraient en être les conséquences ?
Sans aucun doute incalculables si le choc est violent et si l'on est en période de tension internationale.
Quelle a été la réaction de l'Etat français ?
Le mensonge : un communiqué de la Marine a revendiqué un choc avec un conteneur.
Quelle a été la réaction de l'Etat français après que la Vérité ait éclaté ?
L'invocation que le TRIOMPHANT fait moins de bruit qu'une crevette (sic ! dans la bouche d'Hervé MORIN) et que cet accident était donc normal et prouvait l'excellence de la propulsion nucléaire.
Vous êtes rassurés ? Pas moi.
Deux leçons à tirer :
1. comme après TCHERNOBYL, l'Etat est encore prêt à mentir pour sauver le nucléaire.
2. Une information chasse l'autre à une telle vitesse que l'Etat n'a pas besoin de réagir après un tel accident. Il est "oublié" le lendemain. Il le sera jusqu'à l'accident nucléaire majeur qui viendra d'ici ou d'une centrale vendue par la FRANCE.
Hommage à Henri PEZERAT
J'ai appris avec une grande tristesse le décès, le 16 février dernier, d’Henri
Pézerat, que j'avais rencontré à la FNATH à l'occasion du lancement des procédures sur l'amiante à la fin des années 1990.
Toxicologue de renommée internationale, Henri s’était fait connaître du grand public fin des années ’70 en tant que militant contre l’amiante.
A la suite de la découverte d’amiante dans les bâtiments du campus universitaire de Jussieu, en plein cœur de Paris, il avait mené une campagne de sensibilisation sur les dangers de cette substance, à l’époque encore très largement ignorés des autorités et du public.
Depuis, Henri Pézerat n’avait cessé de militer pour l’amélioration de la prévention des risques du travail. De Jussieu à la récente saga autour du désamiantage du porte-avions français Clemenceau, il a été de tous les combats : pour l’interdiction mondiale de l’amiante, bien sûr, mais aussi aux côtés de travailleurs atteints de cancers dus aux métaux lourds ou aux produits chimiques.
« Scientifique hors pair, dénonciateur intransigeant des responsabilités industrielles, financières et politiques des désastres sanitaires passés et actuels, Henri Pézerat avait pour préoccupation essentielle l'humain. C'est ce qui le caractérisait et qui nous faisait croire encore en l'homme », indique dans un communiqué le Secrétariat international pour l’interdiction de l’amiante.
Sans Henri, et une poignée de militants associatifs de la FNATH et d'avocats, le scandale de l'amiante n'aurait pas éclaté. Et les dégâts humains se seraient poursuivis.
L'académie des sciences, tout comme l'académie de médecine, tout comme le ministère du travail couvraient l'activité nuisible des industriels de l'amiante.
Tout comme aujourd'hui l'on nie les dangers des dioxines, les risques des OGM, etc. On recommence les mêmes erreurs encore et toujours.
Adieu Henri, Chapeau Monsieur PEZERAT !
Toxicologue de renommée internationale, Henri s’était fait connaître du grand public fin des années ’70 en tant que militant contre l’amiante.
A la suite de la découverte d’amiante dans les bâtiments du campus universitaire de Jussieu, en plein cœur de Paris, il avait mené une campagne de sensibilisation sur les dangers de cette substance, à l’époque encore très largement ignorés des autorités et du public.
Depuis, Henri Pézerat n’avait cessé de militer pour l’amélioration de la prévention des risques du travail. De Jussieu à la récente saga autour du désamiantage du porte-avions français Clemenceau, il a été de tous les combats : pour l’interdiction mondiale de l’amiante, bien sûr, mais aussi aux côtés de travailleurs atteints de cancers dus aux métaux lourds ou aux produits chimiques.
« Scientifique hors pair, dénonciateur intransigeant des responsabilités industrielles, financières et politiques des désastres sanitaires passés et actuels, Henri Pézerat avait pour préoccupation essentielle l'humain. C'est ce qui le caractérisait et qui nous faisait croire encore en l'homme », indique dans un communiqué le Secrétariat international pour l’interdiction de l’amiante.
Sans Henri, et une poignée de militants associatifs de la FNATH et d'avocats, le scandale de l'amiante n'aurait pas éclaté. Et les dégâts humains se seraient poursuivis.
L'académie des sciences, tout comme l'académie de médecine, tout comme le ministère du travail couvraient l'activité nuisible des industriels de l'amiante.
Tout comme aujourd'hui l'on nie les dangers des dioxines, les risques des OGM, etc. On recommence les mêmes erreurs encore et toujours.
Adieu Henri, Chapeau Monsieur PEZERAT !
TOTAL, scénario TITANIC
Je lis dans CHARLIE HEBDO, sous la plume de Bernard MARIS, que TOTAL a dépensé 1,3 milliards d'euros sur ses 14 milliards de bénéfices, à racheter ses propres actions.
Pour quoi faire ? me direz vous. Et bien uniquement pour soutenir le cours de ses actions à la Bourse... Et donc préserver la valeur des stock options qui ont été données à ses dirigeants...
1,3 milliard complètement stérilisés, au moment où TOTAL pourrait investir massivement dans les énergies renouvelables pour préparer utilement l'aprés pétrole.
Ces gens-là s'en foutent.
Sur la même page, Patrick PELLOUX raconte que TOTAL refuse de financer la rénovation de son pipe line à AVIGNON sous le nouvel hôpital... qui doit prendre ces travaux à sa charge en réduisant ses dépenses de soins.
Dans le même article, on apprend que cet hôpital a été construit...en zone inondable.
On vit une époque formidable. Le scénario TITANIC, disent certains.
Chaufferie de NOVEL : vers une rénovation complète
Un tiers des annéciens sont chauffés grâce au réseau de chaleur de
NOVEL.
Cette installation date de 1964 et bénéficie de trois générateurs au gaz et d'un
générateur au fuel lourd qui n'est utilisé que pour un éventuel dépannage.Ce procédé est particulièrement économique pour les habitants et se trouve compétitif vis à vis de tous les chauffages individuels.
Par contre la technique utilisée avec une eau surchauffée à 180° occasionne des coûts de remplacement des matériels importants car ils souffrent beaucoup.
Il convient donc de renforcer cette efficacité énergétique et de favoriser les économies d'énergie à l'occasion de la fin de la délégation de service public (DSP) en 2010.
Le cahier des charges de la DSP est donc important puisqu'il fixe les objectifs que la collectivité assigne à l'entreprise privée qui exploitera ensuite la chaufferie.
Le conseil municipal a délibéré sur cette question de manière à assurer les meilleures conditions possibles pour que l'efficacité énergétique soit la meilleure et que l'on puisse étendre le bénéfice de la chaufferie à d'autres secteurs mitoyens.
C'est ainsi que la Ville demande aux candidats de réfléchir à une extension possible du réseau vers le secteur des CONFLENTS, de la Gendarmerie ou de VALLIN FIER.
Mais également à prévoir des clauses d'incitation aux économies d'énergie dans les copropriétés qui diminueront leurs besoins ou qui développeront le recours aux énergies renouvelables; de manière à inciter à la réalisation de ces travaux dans les meilleurs délais.
Ou encore de réduire les émissions de gaz à effet de serre par un dimensionnement optimal de l'équipement.
Ce sujet est important : la DSP durera 24 ans et c'est un investissement de l'ordre de 3,2 millions d'euros qui devra être réalisé par le délégataire.
Parler plus vite que sa réflexion, un exemple
Notre Omniprésident qui s'occupe de tout oublie de réfléchir avant de parler.
Un exemple.
taxe professionnelle/taxe carbone

Je me demande quand SARKOZY a le temps de réfléchir avant de parler. Ses dernières annonces sur la suppression de la taxe
professionnelle par la taxe carbone ont de quoi faire frémir.
Je trouve sur MEDIAPART cet entretien avec Jean-Marc Jancovici qui me parait salutaire pour que le GRENELLE ne serve pas de prétexte à une taxe carbone dénuée de toute efficacité écologique dans le seul but de tenir un nouvel engagement irréfléchi de notre omni-hyper-président.
La taxe carbone doit permettre de financer les énormes investissements que nous devons faire dans les économies d'énergie et dans les énergies renouvelables, et ne pas avoir pour objectif de diminuer la pression fiscale sur les entreprises.
C'est quoi la taxe carbone ?
Le principe est simple : à partir du moment où on va se retrouver contraint sur les limites des ressources disponibles, il faut anticiper cette limite en donnant un prix croissant à cette contrainte. Pour le moment dans notre système économique, il n’y a pas d’anticipation des limites physiques. Quand vous extrayez un litre de pétrole du sol, la nature ne vous envoie pas de facture.
On s’achemine au niveau planétaire vers une gigantesque crise des ressources qu’on ne verra pas arriver avec les indicateurs qu’on utilise actuellement.
Que cherche-t-on à faire aujourd’hui ?
Donner du travail aux gens et décourager une utilisation excessive des ressources. Notre système fiscal pour le moment, pour l’essentiel, taxe le travail des gens et pas les ressources. Si on veut encourager le travail et protéger les ressources non renouvelables, il vaut mieux taxer les ressources que le travail.
A quoi servirait une taxe carbone ?
La taxe carbone, c’est le tournevis qu’on doit trouver dans la boîte à outils de toute personne qui pense qu’on ne doit pas se foutre sur la gueule à cause d’une crise de ressources. Le flux de carbone qui va du sol à l’atmosphère doit baisser.
Pour deux raisons : la première, c’est qu’aujourd’hui il y a trop de carbone dans l’atmosphère et que cela augmente l’effet de serre de manière dangereuse. Or, le décalage entre le moment où on met du CO2 dans l’atmosphère et le moment où on va en subir les conséquences est trop long.
La seconde raison, c’est qu’on a une contrainte à la source : du pétrole dans quelques années, on en aura de moins en moins. C’est le sang de nos sociétés modernes. S’il n’y a plus de pétrole, l’économie s’effondre. Vous êtes au chômage et en dictature....
On ne s’en rend pas compte parce que depuis 1945 la convention qu’on utilise pour juger de la bonne santé d’une économie, le PIB, nous masque les réalités physiques. La taxe carbone nous ramène vers les flux physiques.
C’est destiné à faire baisser lentement plutôt que brutalement une consommation d’hydrocarbures dont le prix à payer sera considérablement (guerre, régime totalitaire) trop élevé pour que cela vaille le coup de continuer à en consommer aujourd’hui.
Je trouve sur MEDIAPART cet entretien avec Jean-Marc Jancovici qui me parait salutaire pour que le GRENELLE ne serve pas de prétexte à une taxe carbone dénuée de toute efficacité écologique dans le seul but de tenir un nouvel engagement irréfléchi de notre omni-hyper-président.
La taxe carbone doit permettre de financer les énormes investissements que nous devons faire dans les économies d'énergie et dans les énergies renouvelables, et ne pas avoir pour objectif de diminuer la pression fiscale sur les entreprises.
C'est quoi la taxe carbone ?
Le principe est simple : à partir du moment où on va se retrouver contraint sur les limites des ressources disponibles, il faut anticiper cette limite en donnant un prix croissant à cette contrainte. Pour le moment dans notre système économique, il n’y a pas d’anticipation des limites physiques. Quand vous extrayez un litre de pétrole du sol, la nature ne vous envoie pas de facture.
On s’achemine au niveau planétaire vers une gigantesque crise des ressources qu’on ne verra pas arriver avec les indicateurs qu’on utilise actuellement.
Que cherche-t-on à faire aujourd’hui ?
Donner du travail aux gens et décourager une utilisation excessive des ressources. Notre système fiscal pour le moment, pour l’essentiel, taxe le travail des gens et pas les ressources. Si on veut encourager le travail et protéger les ressources non renouvelables, il vaut mieux taxer les ressources que le travail.
A quoi servirait une taxe carbone ?
La taxe carbone, c’est le tournevis qu’on doit trouver dans la boîte à outils de toute personne qui pense qu’on ne doit pas se foutre sur la gueule à cause d’une crise de ressources. Le flux de carbone qui va du sol à l’atmosphère doit baisser.
Pour deux raisons : la première, c’est qu’aujourd’hui il y a trop de carbone dans l’atmosphère et que cela augmente l’effet de serre de manière dangereuse. Or, le décalage entre le moment où on met du CO2 dans l’atmosphère et le moment où on va en subir les conséquences est trop long.
La seconde raison, c’est qu’on a une contrainte à la source : du pétrole dans quelques années, on en aura de moins en moins. C’est le sang de nos sociétés modernes. S’il n’y a plus de pétrole, l’économie s’effondre. Vous êtes au chômage et en dictature....
On ne s’en rend pas compte parce que depuis 1945 la convention qu’on utilise pour juger de la bonne santé d’une économie, le PIB, nous masque les réalités physiques. La taxe carbone nous ramène vers les flux physiques.
C’est destiné à faire baisser lentement plutôt que brutalement une consommation d’hydrocarbures dont le prix à payer sera considérablement (guerre, régime totalitaire) trop élevé pour que cela vaille le coup de continuer à en consommer aujourd’hui.