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thierry billet

Service civique à ANNECY

11 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

La Ville travaille en ce moment à la mise en oeuvre d'une convention avec UNIS CITE dont l'antenne savoyarde souhaite étendre son activité vers la HAUTE SAVOIE.

UNIS CITE prend en charge l'animation du dispositif du service civique sur Rhône Alpes.

Plus d'infos : http://www.uniscite.fr

L'idée est que les jeunes volontaires puissent développer des actions utiles en faveur de la solidarité et de l'environnement.

Nous avons proposé par exemple que les jeunes puissent développer une action en faveur de la lutte contre la précarité énergétique en démultipliant l'action "Familles à énergie positive" auprès des personnes en difficulté, en servant d'animateur auprès de ces personnes démunies.

Un autre chantier sera la mise en oeuvre de la politique de labellisation des écomanifestations : animer le réseau de bénévoles que la Ville souhaite mettre en place, former les bénévoles sur l'accueil des personnes handicapées et le tri sélectif, etc.

Enfin, la Ville va développer une offre de jardins maraîchers sous forme de jardins partagés, mais aussi de régie municipale et les volontaires pourraient donner un coup de mains pour la mise en oeuvre pratique.

La mise en oeuvre concrète de la convention est prévue pour cet automne.

Les jeunes volontaires annéciens peuvent prendre contact directement avec UNIS CITE.

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Le CIO égal à lui-même

9 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET

Le projet d'ANNECY 2018 avait le sens d'une candidature moins coûteuse, plus ramassée géographiquement et développant les transports collectifs tout en programmant de l'habitat exclusivement passif sur le plan énergétique.

Il pariait sur le fait que le CIO, après la Russie, la Chine et le Brésil, allait se préoccuper de la question environnementale et pourrait accorder les Jeux à une candidature plus modeste.

Tel n'a pas été le cas.
La candidature qui a mis le maximum d'argent dans le lobbying a gagné. Merci Monsieur SAMSUNG !

Celle qui en a mis le moins  (ANNECY) a largement perdu, histoire de marquer aux futurs candidats la désapprobation des membres du CIO devant un budget qu'ils ont jugé inférieur à ce qu'ils estiment mériter.

ANNECY ne les a pas assez choyés. Ils ont estimé que c'était les mépriser.

Ils voulaient plus de sous, la FRANCE n'en a pas mis assez.

Il ne faut pas aller chercher plus loin.

Le mode de cooptation au sein du CIO l'empêche de se réformer.

Il était sans doute naïf de croire que c'était possible.

En tous cas, loin d'être le signe de la prise en compte d'arguments écologiques, le vote de DURBAN illustre l'incapacité du CIO à prendre en considération l'environnement.

Il n'y a aucune raison de s'en réjouir.

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Fukushima, le point sur la pollution par la Criirad

8 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


 
Le laboratoire de la CRIIRAD a effectué une mission au Japon du 24 mai au 3 juin 2011 1.

 

Le présent document fait état des constatations issues des premiers résultats d’analyse. Les dépôts de césium radioactif sur les sols ont été très importants. Ils génèrent, et vont générer pendant longtemps, un flux de rayonnements gamma responsable de l’irradiation de la population sur des très vastes étendues. En l’absence de mesures de protection, des centaines de milliers de personnes vont recevoir, du fait de cette seule exposition externe, des doses de rayonnement très supérieures à la limite de 1 mSv/an.  Il faut ajouter à cela l’exposition interne (du fait notamment de l’ingestion d’aliments contaminés) et surtout toutes les doses reçues depuis le 12 mars dernier, des doses qui ont été ont pu être extrêmement élevées au cours de la première semaine du fait de la quasi absence de mesures de protection. 


1 / Importance de la contamination à plus de 60 km : l’exemple de la ville de Fukushima


Les mesures de terrain et analyses de sol effectuées par le laboratoire de la CRIIRAD sur la ville de Fukushima, située à 60-65 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, indiquent que les retombées de césium 134 et 137 radioactif sont de plusieurs centaines de milliers de Bq/m2 : 490 000 Bq/m2 sur la pelouse de l’école primaire Moriai ; plus de 700 000 Bq/m2 dans le quartier Watari.
En se désintégrant, les atomes de césium émettent des radiations gamma très pénétrantes. Elles peuvent parcourir dans l’air plus de 60 mètres, c’est ce qui a permis aux américains d’établir une carte des retombées au moyen de sondes héliportées. Ces radiations traversent également les murs et les fenêtres des habitations et irradient les gens dans leur domicile.
Fin mai 2011, les débits de dose relevés par la CRIIRAD dans la ville de Fukushima, à 1 mètre du sol, en extérieur, étaient typiquement plus de 10 fois, voire plus de 20 fois supérieurs à la normale (supérieurs à 1 et 2 µSv/h). L’irradiation est encore mesurable dans les étages des bâtiments. Des mesures effectuées au 4eme étage d’un immeuble ont montré un excès de radiation qui augmente lorsqu’on se rapproche des fenêtres (même fermées). A l’intérieur d’une maison individuelle du quartier Watari, la CRIIRAD a mesuré un débit de dose plus de 3 fois supérieur à la normale au contact du tatami dans la chambre des enfants (0,38 µSv/h) et 6 fois supérieur dans le salon à 1 mètre du sol (0,6 µSv/h). Devant
la maison, on mesure, 2,2 µSv/h dans le jardin d’agrément et 2,9 µSv/h au niveau de la pelouse d’une école proche (mesures à 1 mètre du sol).

Cette irradiation ne diminuera que très lentement. Elle est due en effet principalement au césium 137 et au césium 134 dont les périodes physiques sont longues (30 ans et 2 ans respectivement). Cela signifie que la radioactivité du césium 137 sera divisée par 2 dans 30 ans. On peut estimer que dans les douze mois à venir, la radioactivité du césium 134 ne sera abaissée que de 30 % et celle du césium 137 de 3%. La radiation ambiante ne sera réduite que de quelques dizaines de %.
 
Si rien n’est fait, les habitants de la ville de Fukushima pourraient subir dans les douze mois à venir une irradiation externe de plusieurs milliSieverts alors que la dose au-delà de laquelle le risque de cancer mortel est jugé inacceptable par la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique) est de 1 milliSievert par an, ce qui correspond à 5 décès pour 100 000 personnes exposées.
Or les autorités japonaises ont fixé une limite de dose de 20 milliSieverts comme critère pour décider d’évacuer définitivement ou non les populations. Ceci correspond à un risque de cancer mortel à terme 20 fois supérieur au risque acceptable. Ceci est d’autant plus grave que les habitants de Fukushima ont déjà été fortement exposés. Il faut également tenir compte des doses liées à la contamination interne que ces populations continuent à subir par ingestion de denrées contaminées et des risques liés à l’inhalation de poussières à partir du sol contaminé. 

Dans la ville de Fukushima, la CRIIRAD a mesuré par exemple dans la terre prélevée sous les balançoires de l’école primaire Moriai, une contamination en césium 137 + 134 de 370 000 Bq/kg. Ce sol est devenu un déchet radioactif qui devrait être stocké dans les meilleurs délais sur un site approprié. 

La persistance de la contamination en iode 131 des sols prélevés par la CRIIRAD fin mai 2011 dans la ville de Fukushima permet d’évaluer les retombées initiales en iode 131 à des millions de Bq/m2.  L’iode 131 a une période physique de 8 jours, sa radioactivité était donc plus de 600 fois supérieure lors des retombées. Ceci témoigne de la forte contamination de l’air lors de l’arrivée des panaches contaminés en particulier le 15 mars 2011. 

 

Il y avait également d’autres substances radioactives qui se sont largement désintégrées depuis comme le césium 136, le tellure 129, le tellure 132, l’iode 132, l’iode 133, etc.. ainsi que des gaz radioactifs comme le xénon 133 et le krypton 85 qui ne sont pas accumulés dans les sols.
Les habitants de cette ville ont donc déjà été soumis à une contamination interne très importante d’abord par inhalation d’air contaminé et surtout par ingestion de denrées contaminées du fait des dépôts de substances radioactives. Les autorités japonaises n’ont en effet édicté des restrictions de consommation sur la préfecture de Fukushima qu’à partir du 21 et 23 mars (selon les types d’aliments). Les populations ont donc consommé pendant plus d’une semaine des aliments très contaminés, sans aucune restriction ni information. Ils ont pu de ce fait recevoir des doses efficaces
de plusieurs dizaines de milliSievert et les doses à la thyroïde dépassant le Sievert.

 

Pour mémoire, la contamination initiale des épinards par l’iode 131, à 100 km au sud de la centrale était telle qu’en consommant 200 grammes un jeune enfant pouvait dépasser la dose maximale annuelle admissible de 1 milliSievert, à 40 kilomètres au nord-ouest, les végétaux étaient tellement contaminés que cette limite annuelle pouvait être atteinte en consommant 5 grammes de végétaux.
 
Il est indispensable que les populations touchées obtiennent une évaluation fiable des doses déjà subies et il est impératif de tout faire pour limiter leur exposition à venir.

 

2 / Ampleur de la zone touchée par les retombées

 

Les retombées concernent un territoire très étendu, bien au-delà de la zone interdite de 20 km, et bien au-delà de la préfecture de Fukushima. En fonction des conditions météorologiques, les masses d’air contaminé se sont déplacées sur des centaines de kilomètres et les précipitations (pluie et neige) ont précipité au sol les particules radioactives. Les dépôt de césium 134 et 137 entraînent une contamination durable. 
Ceci est confirmé par les prélèvements de sol et par les mesures de débit de dose réalisées2 par la
CRIIRAD (à 1 mètre du sol), du 24 mai au 3 juin 2011. On mesure en effet : 
                                                
• 0,47 µSv/h à Marumori (préfecture de Miyagi), à environ 60 km au nord de la centrale. Le niveau naturel calculé3 est de 0,1 µSv/h et les retombées4 en césium 137 et 134 de plus de 95 000 Bq/m2.
• 0,33 µSv/h près de Hitachi (préfecture d’Ibaraki) environ 88 kilomètres au sud de la centrale. Le niveau naturel calculé est de 0,07 µSv/h et les retombées en césium de plus de 50 000 Bq/m2.

L’iode 131 est encore détecté dans le prélèvement du 25 mai.
• 0,28 µSv/h à Ishioka (préfecture d’Ibaraki) à environ 160 km au sud sud-ouest de la centrale. Le niveau naturel calculé est de 0,06 µSv/h et les retombées en césium de plus de 48 000 Bq/m2.

 

Il existe donc, tant au niveau des préfectures d’Ibaraki que de Miyagi, des secteurs sur lesquels le taux de radiation artificiel est plus de 4 fois supérieur au niveau naturel. Cela représente donc pour une personne qui passe 50 % de son temps en extérieur, une dose ajoutée sur les douze prochains mois susceptible de dépasser la dose maximale annuelle admissible de 1 milliSievert par an, sans tenir compte, ni de l’irradiation externe induite à l’intérieur des bâtiments, ni de la contamination interne par ingestion de nourriture contaminée ou par inhalation des particules radioactives remises en
suspension. 

 

Ces résultats contredisent les informations relayées par l’Autorité de Sureté Nucléaire française qui écrit dans un communiqué du 28 juin 2011 : «  A l’extérieur du site, la décroissance des débits de dose mesurés dans l’environnement continue. A Fukushima, le 7 juin, le débit de dose était 1,6 µSv (microSievert)/h. Les 45 autres préfectures présentent des débits de dose inférieurs à 0,1 µSv/h ». 

 

• Au niveau de la ville de Tokyo, l’exposition résiduelle par irradiation externe est susceptible de conduire à une exposition non négligeable. La CRIIRAD a mesuré par exemple 0,14 µSv/h début juin, dans le parc Wadabori-Koen, à Tokyo (à environ 235 km de la centrale). Dans ce parc, le niveau naturel calculé est de 0,06 µSv/h et les retombées en césium 134 et 137 de plus de 14 000 Bq/m2. Il faudrait disposer de données pour toute l’agglomération.

 

C’est pourquoi la CRIIRAD demande aux citoyens japonais d’exiger la publication de cartes détaillées des retombées et de la contamination résiduelle, à l’échelle de tout le pays, et avec une précision suffisante, c’est-à-dire correspondant à des retombées en césium à partir de 1 000 Bq/m2 et non pas de 300 000 Bq/m2 comme sur les cartes publiées le 6 mai 2011.

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Groupement pétrolier, évacuation en octobre

8 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Je suis très attentif à la question des risques technologiques.

Dés avant ma désignation comme président du CLIC du Groupement pétrolier de la Haute Savoie, je réclame un exercice d'évacuation des salariés et des habitants concernés par le Plan particulier d'intervention du GPHS; surtout après l'échec de l'exercice incendie de l'année dernière.

Pour vous rafraîchir la mémoire, lisez ceci :

Groupement Pétrolier Haute-Savoie, réunion de bilan de l'exercice PPI

La Préfecture vient d'annoncer qu'un exercice aurait lieu en octobre 2011 qui concernera l'évacuation des personnes situées dans la limite des 272 mètres fixés par le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) que le Préfet vient d'approuver il y a quelques semaines; et pour lequel, il va falloir monter le dossier de financement des rachats des parcelles exposées au risque majeur, c'est à dire celles qui se trouvent rue de la Bouverie comme SEFOREST.

La Ville d'ANNECY est concernée directement puisque le parc des services techniques se trouve concerné par ce périmètre. L'actualisation des consignes d'évacuation est donc en cours pour que nous soyons fin prêts en octobre 2011.

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Schéma régional Climat air énergie

7 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Le Schéma régional climat air énergie de la Région Rhône Alpes avance à grand pas. Je ne sais pas si il sera destiné à s'empiler sur des étagères au milieu des autres documents d'orientation que la loi impose de réaliser, mais qu'elle n'impose pas de mettre en oeuvre concrètement...


Mais ce travail est, au moins pour les participants aux groupes de travail, fort intéressant.

Je participe à l'atelier "ADAPTATION", celui qui doit préconiser des actions en faveur de l'accomodation aux effets du réchauffement climatique.

Pour aller vite, même si on se bouge sur le sujet

(et mon dieu que cela ne bouge pas vite !  lire ici par exemple)

la planète va se réchauffer de l'ordre de 3° C compte tenu de la quantité de carbone que nous avons déjà émis et qui va se transformer d'ici 2050.

Il faut donc essayer d'atténuer ici et maintenant les conséquences pour la population et tous les êtres vivants de ce réchauffement.

La question par exemple du confort thermique devient avec +3° prégnante; la fréquence des canicules augmente, les risques naturels (chutes de pierres, fonte des glaciers,...) sont accrus, des espèces invasives peuvent s'adapter, les régimes hydrogéologiques sont modifiés, l'eau devient plus rare...

J'ai souligne combien cet atelier et ses préconisations étaient importants : sur l'atténuation du réchauffement climatique, nous sommes dans les mains des chinois et des brésiliens, sinon des indiens. Nos efforts peuvent être réduits à néant par les choix de ces pays en matière énergétique

Par contre, sur l'adaptation, nous sommes seuls décisionnaires.  

A ANNECY, par exemple, le risque climatique doit être pris en considération au même titre que le risque sismique.

Le Schéma régional doit donc sensibiliser les élus à cette exigence d'une réflexion à 30 ans sur les changements climatiques et les précautions à prendre en matière de risques naturels, de gestion forestière, etc.


J'ai également insisté sur un autre aspect du réchauffement climatique, s'agissant des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE : les usines les plus polluantes) et les installations nucléaires de base (IBN : les centrales nucléaires et les sites maniant des produits radioactifs). Celles-ci sont autorisées à des rejets qu'un arrêté préfectoral établit en fonction de la capactité des milieux à les recevoir : plus le débit d'un fleuve est important, plus il peut supporter de pollution car plus il dilue... Ces autorisations de rejet devraient intégrer la variable climatique avec notamment l'étude prospective hydrologique. Que va t'il se passer pour l'étiage de cette rivière ou de ce ruisseau ? Typiquement la question que l'on ne s'est pas posée lorsqu'on a autorisé les rejets de GRAPHOCOLOR dans l'ISERNON où le débit du ruisseau en période d'étiage est celui des rejets de l'usine !




 

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Des gypaétes et des hommes

6 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Le réseau d'éducation à l'environnement EMPREINTES et ASTERS, en charge de la gestion des réserves naturelles de la HAUTE SAVOIE, présentaient au Chateau ce 5 juillet au soir le film "Des gypaétes et des hommes" de Mathieu LE LAY sur le programme de réintroduction des gypaétes dans les ALPES françaises notamment.

Un film remarquable qui dépeint avec beaucoup de pudeur l'amour des professionnels qui travaillent dans les Parcs et à ASTERS pour réinstaller le gypaété dans nos montagnes.
Trois mètres d'envergure pour 6 kilos, de quoi faire rêver les parapentistes.

Les images sont magnifiques et les commentaires sobres pour ce film qui méritera une diffusion large, par exemple dans le cadre de "Ville des Alpes 2012".

La coopération européenne est une condition sine qua none de cette réintroduction car l'oiseai (et surtout celui-là compte tenu de sa taille) n'a pas de frontière et les mesures de protection doivent être prises sur l'ensemble de l'arc alpin.

Bravo encore à ces deux associations pour le travail remarquable qu'elles réalisent.

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Parrainage citoyen

5 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

La mise en place par la nouvelle majorité municipale annécienne d'un "parrainage citoyen" pour les enfants dont les parents ne souhaitent pas imposer un baptême catholique (ou d'une autre religion) a été un des débats intéressants de la nouvelle équipe municipale lorsque j'en ai fait la proposition.

Il a fallu quelque temps pour que l'information se diffuse dans notre ville, mais cette manifestation qui n'a aucun caractère officiel est en train de rencontrer un succès croissant.

Les parents trouvent ainsi le moyen de confier à des parrain/marraine l'éducation de leur enfant si il leur arrivait quelque chose, ou de les y associer dans des circonstances moins dramatiques.

J'ai pu ainsi rencontrer des parents qui ne souhaitaient pas imposer une religion à un enfant adopté venant d'ASIE, respectant son souhait de peut-être adopter une réligion d'origine asiatique.

Ou des parents qui se marient et qui font parrainer leurs enfants le matin avant de se marier l'après-midi...

La cérémonie a lieu les samedis matin, dans la convivialité, chacun pouvant apporter sa touche personnelle à une cérémonie simple, souvent émouvante, qui est très bien ressentie par les participants, en présence d'un élu qui cosigne l'acte d'engagement des parrain/marraine et des parents.

Je le répère, cela n'a aucune valeur légale (qu'attend le législateur pour faire avancer le droit sur ce sujet ?), mais c'est un service de plus offert aux annéciens.

Pour avoir fait ainsi "baptiser" mon fils un 1er mai 1982 par un maire ami, ancien curé qui avait quitté l'Eglise en mai 1968 et était plus ému que nous de cette cérémonie, je revis avec joie, à chaque fois, le plaisir de ce moment partagé entre des adultes réunis pour se préoccuper de l'avenir d'un enfant.

Un moment agréable et que chaque famille peut aménager comme elle le souhaite.



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Dissuader l'usage de la voiture à ANNECY

4 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

DISSUADER LA VOITURE EN VILLE

 

Les transports à Annecy sont le second contributeur de nos émissions de Gaz à Effet de Serre.

 

Il convient donc de décliner, au regard de cet enjeu, les mesures qui vont nous permettre de réduire notre contribution au changement climatique.

 

J'ai le souvenir d'avoir rencontré Bernard BOSSON lorsque j'étais porte parole départemental des Verts,  avant qu'il ne mette en place le nouveau plan de circulation et les bus en sites propres. Il nous avait présenté en avant première le projet et nous avait demandé nos observations. Il sentait qu'il aurait besoin de soutiens car il savait que les réfractaires seraient nombreux, comme à chaque fois qu'un changement se présente.

 

La pierre angulaire du système était d'interdire la traversée d'Annecy par le centre ville en bouclant la circulation rue Sommeiller au droit de la rue du Président Favre.

 

Au final, pression des commerçants aidant,  il a été décidé de laisser tourner les voitures à gauche rue Sommeiller vers la rue du Président Favre.

 

Cette situation perdure depuis dix ans maintenant et nous confronte rue SOMMEILLER tous les samedis aux images des queues de voitures à l'arrêt, moteurs tournant, coincées par les piétons de la rue Carnot... Mais aussi toute la semaine, aux coups de frein des bus de la SIBRA confrontés aux véhicules qui leur arrivent de face et tournent à gauche pour traverser la ville en slalomant entre les piétons.

 

Il est temps de revenir aux objectifs initiaux : Annecy ne doit plus pouvoir être traversée de l'intérieur.

 

Vouloir entrer dans Annecy doit se faire en priorité en mode doux. L'échec des parcs relais de l'agglo est aussi celui de la facilité de circuler et de se garer dans ANNECY.

 

Pour dire les choses simplement : le trafic de transit  des voitures Est > Ouest doit être interdit.

 

Pour aller du Pont Neuf à Novel, on doit prendre le bus ou le vélo.

 

Il convient de fermer ce tourne à gauche rue Sommeiller – rue du Président Favre.

 

Mais ce signal politique fort est bien entendu insuffisant.

 

Il doit s'accompagner d'une extension de la zone piétonne dans le coeur de ville, globalement à l'ouest de la mairie et notamment de la rue Jean Jacques Rousseau.

 

Enfin, il faut réduire l'offre de parking de surface : toutes les études (notamment suisses) prouvent que tant que les gens peuvent aisément se garer, ils continuent d'utiliser leur voiture personnelle, même si l'offre de transports collectifs est pertinente. Ce n'est que si ils ont des difficultés à se parquer que le déclic se fait. La seule offre performante de transports collectifs ne suffit pas à changer les comportements individuels.

 

Il faut simultanément améliorer l'offre de transports en commun et réduire l'offre de parkings et en particulier de parkings gratuits qui sont, du point de vue environnemental, un « pousse au crime ».

 

De ce fait, la gratuité de la place des Romains doit être abolie.

 

Je connais personnellement deux personnes résidant dans l'agglo à proximité d'un bus, qui n'utilisent pas le bus car elles se garent gratuitement place des Romains. Leurs voitures y restent toute la journée. Du jour où ce parking devient payant, elles râleront mais surtout elles changeront leurs habitudes et prendront le bus. La gratuité du parking pour les non résidents est une subvention publique tacite aux utilisateurs de voiture individuelle alors que l'objectif de la lutte contre le réchauffement climatique est de développer les modes doux et collectifs.

 

Pour aller plus loin, il convient de programmer la « déprise » de la voiture sur l'espace public.

 

En clair, cela signifie qu'il faut annoncer d'ici 2020 puisque nous avons décidé de baisser nos émissions de GES de 20 % d'ici là, une réduction des places de parking du même ordre. Cette stratégie de dissuasion de la voiture, au delà du réchauffement climatique, est un enjeu majeur de santé publique. Les conséquences de la pollution aux poussières fines (PM10) sont maintenant bien documentées. Nous ne pouvons continuer de constater les dégâts des cancers pulmonaires et des allergies sans prendre les mesures qui s'imposent pour l'améliorer.

 

Enfin, la mobilité individuelle au XXIe siècle doit être celle de la voiture partagée, au moins pour la seconde voiture familiale. C'est l'enjeu stratégique de l'autopartage dans le développement de laquelle la ville doit investir pour ses agents et pour les annéciens.

 

Annecy devrait participer au capital d'une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) qui ne cherche pas à faire des bénéfices mais à dispenser un service qualitatif aux citoyens. Une prise de participation municipale aurait un effet levier considérable avec l'avantage complémentaire que l'utilisation par les employés municipaux et par les habitants ne se fait pas aux mêmes horaires et que la mutualisation est donc aisée puisque les moments d'utilisation sont différents.

 

Je suis persuadé que les annéciens sont prêts pour ce nouveau pas en avant vers une ville plus apaisée et une qualité de l'air accrue.

 

 

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Choc littéraire : MAUVIGNIER !

2 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Laurent MAUVIGNIER

"Ce que j'appelle oubli"

Editions de Minuit

Un fait divers, une seule phrase de 60 pages, admirable !

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Joly/Hulot : tout est il joué ?

1 Juillet 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Après la quasi élection de Eva JOLY au premier tour des primaires écologistes, la messe est-elle dite ? Mathématiquement Oui.

Pour autant, l'expérience de la primaire entre LIPIETZ et MAMERE montre que rien n'est jamais joué chez les écologistes.

Le problème politique est simple.

Si Eva JOLY mène sa campagne présidentielle comme elle a mené sa campagne primaire, elle sera exactement sur le créneau de MELENCHON.

Or, sur ce créneau, MELENCHON l'écrasera.

C'est un tribun, c'est un politique viscéral près à dire n'importe quoi face à une moraliste rigoureuse qui se taira plutôt que de mentir ou de dire quelque chose dont elle n'est pas sûre.

Tandis que l'électorat centriste qui a été séduit par Dany COHN BENDIT va se trouver orphelin d'écologie.

Le scénario JOLY se révélerait alors un superbe cadeau à BAYROU qui attend son heure et à BORLOO qui reste quoi qu'on en dise auréolé par le GRENELLE de l'environnement.

Les électeurs de la primaire feront-ils ce raisonnement pour le 2° tour ?

A moins que l'électorat de la primaire ait voulu donner un signe à HULOT qu'on ne lui donnait pas un chèque en blanc, mais qu'au final, il vote pour lui pour assurer un électorat plus large aux écologistes ?

La décision est dans les mains des 30.000 personnes qui ont décidé de payer dix euros (au moins !).

A moins qu' Eva JOLY ait compris que pour se faire élire en interne il faut rassembler sur sa gauche et pour faire un bon score ensuite, il faut attirer l'électorat centriste ?

Après les scores euphoriques des européennes et des régionales où toute la famille écologiste était unie, l'écologie politique est à nouveau face à ses vieux démons.

On a déjà connu par le passé des scores à deux chiffres (addition des voix des Verts et de Génération Ecologie) qui s'effondraient dans les six mois.

Sans la locomotive COHN BENDIT, le risque de l'essouflement ou pire est toujours possible.


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