Des savonniers de Chine pour notre Maire
Rappelez-vous c'était du temps lointain où RÉVEILLONS ANNECY allait changer le monde. Celui des promesses qui n'engagèrent que ceux qui les crurent. Dont celle-ci : il fallait planter des arbres fruitiers. C'était la solution pour régler nos problèmes de souveraineté alimentaire locale. L'amie Marie PANNETIER avait même été sélectionnée pour mener une opération en ce sens dans le cadre des appels à projets citoyens. J'ignore ce qu'il en a été de la mise en oeuvre.
Mais ce que je sais c'est que la Mairie vient de planter quelques arbres dans le cadre de la piétonnisation de la rue du Lac. Et Monsieur le Maire, qui y réside, n'a pas eu l'idée d'honorer sa promesse. Pas d'arbre fruitier en vue dont il aurait pu cueillir les fruits à la belle saison.
La Ville a planté des KOELREUTERIA paniculata; autrement appelés "Savonniers de Chine". Une espèce endémique donc ... Mon idée est qu'il s'agit d'un clin d'oeil du maire aux commerçants du quartier pour s'être fait passer un savon de nombreuses fois par ces derniers...
Aurélien BARREAU le 8 mars
Pour ses 50 ans, FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT 74 a invité Aurélien BARREAU astrophysicien, professeur à l’université Grenoble-Alpes et directeur du Centre de physique théorique de Grenoble. Il est par ailleurs docteur en philosophie, auteur de plusieurs livres de vulgarisation scientifique et militant écologiste.
Vous pouvez vous inscrire ici.
Alpine aluminium : les salariés de la SCOP ont définitivement gagné !
J'ai relaté sur ce blog depuis 2015 les efforts des salariés de la SCOP ALPINE ALUMINIUM pour sauver leurs emplois; puis le combat judiciaire que j'ai eu l'honneur de mener en leurs noms pour faire annuler la cession de l'usine en décembre 2019 au binôme SAMSON/SUPPLISSON. C'est par exemple ici .
Ces "repreneurs fossoyeurs" avaient engagé un pourvoi en cassation contre l'annulation de la cession décidée par le Tribunal de commerce d'ANNECY puis par la Chambre commerciale de la Cour d'appel de CHAMBÉRY. Ils viennent de s'en désister. La vente est donc annulée définitivement.
Le goût n'en reste pas moins amer.
Pourquoi le Tribunal de commerce n'a t'il pas tenu compte de nos alertes à l'automne 2019 sur le pedigree de Frank SUPPLISSON ? Comment SUPPLISSON a t'il pu se croire à ce point au-dessus des lois pour ferrailler toutes les machines, vendre tout le stock de matières premières et licencier tout le personnel ? Qui pensait-il qu'ils le protégeraient ? 85 emplois industriels et un savoir-faire centenaire ont disparu. Une source essentielle de recyclage de l'aluminium en France a été liquidée.
Mais, au moins, les associés de la SCOP vont retrouver d'ici quelques mois leur investissement dans leur entreprise. L'arrêt de la Cour d'appel devenu définitif va permettre au liquidateur de vendre les terrains appartenant à la SCOP (10 hectares en plein coeur de ville) et de rembourser tous les créanciers, à commencer par ses salariés actionnaires.
Et puis, la communication nationale importante autour de ce dossier emblématique fait que plus aucun tribunal de commerce ne pourra confier la reprise d'une entreprise à Frank SUPPLISSON; en attendant le procès pénal qui lui est promis, il ne pourra plus nuire comme il l'a fait à ANNECY.
Quant aux copains des LARDORG qui n'avaient rien trouvé de mieux que d'aller louer des locaux dans ce cimetière industriel ou de se faire prendre en photo avec M. SUPPLISSON dans ces locaux (N'est-ce pas Mme LARDET et M. ASTORG ?) pour fêter l'installation de leurs copains/ copines (N'est-ce pas MM. MARIAS et DIX-NEUF ?), ils devront quitter les lieux prochainement.
Juste sanction de leur refus cynique de prendre en considération les alertes réitérées des dirigeants de la SCOP pour les dissuader de s'installer là (n'est-ce pas Mme MATHIEU ?). "La ronde" a fini de tourner aussi pour eux.
Mes compagnons de travail si mal en point…
Je reçois ce message d’un ancien directeur de l’agglomération aujourd’hui en retraite. Mesdames et Messieurs les conseillers communautaires nouveaux élus, je vous en prie, lisez le…
Cher Thierry,
Je suis avec un intérêt tout spécial le travail d'analyse et de révélation que vous faites sur la situation des agents de la communauté d’agglomération. Mes petites antennes grésillent douloureusement puisque je connais personnellement ces compagnons de travail aujourd'hui si mal en point. Parler de leur engagement et de leur loyauté
n'est pas pour moi une figure de style circonstancielle tant j'ai pu être le témoin de la réalité de leurs conditions d'exercice. Vous prenez le jalon de 2017, point de départ de l'extension de l'Agglo. Mais prenons un peu celui de 2000 avec la création de l'Agglo. Qui dit création politique dit construction pratique qui devait répondre à une affirmation législative : l
le faire ensemble devait être supérieur au faire tout seul chacun à côté du voisin. Les agents en souffrance en ont aussi été les acteurs avec leur courage discret, leur persévérance, leur inventivité et un temps passé à travailler bien au-delà de ce que doit un salarié. On peut aussi y ajouter leur acceptation silencieuse et respectueuse de l'adversité qui se manifeste toujours puisque, on le sait tous, "c'était mieux avant". Je pense qu'il était politiquement possible de bâtir sur ce terreau, de s'en servir dans un management au goût du jour pour accomplir ce que les élus décidaient. Peut-on se contenter de simplement dire dommage ? Non et je remercie ceux qui considèrent qu'ils ne peuvent en rester là.
La "vérité alternative" de Mme LARDET
Mme LARDET a annoncé hier qu'elle avait porté plainte contre Antoine de MENTHON pour diffamation suite au signalement que ce dernier a effectué au titre de l'article 40 du code de procédure pénale sur les faits de harcèlement moral portés à sa connaissance par l'alerte d'agents du Grand Annecy. Bien piètre défense que celle-là qui risque de se retourner contre son autrice.
Pour mémoire, rappelons nous la plainte pour diffamation de Denis BAUPIN contre les femmes qui l'avaient accusé de harcèlement sexuel et qui a abouti à un jugement le condamnant pour procédure abusive. C'est ici
Au cas présent, Mme LARDET aggrave sa situation puisqu'elle n'a manifestement pas compris les termes du second alinéa de l'article 40 qui oblige toute autorité à effectuer sans délai le signalement d'un délit dont il a connaissance :
"Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs."
Comment pourrait-il y avoir diffamation dès lors que l'on applique la loi pénale en portant à la connaissance du Procureur des faits de harcèlement moral; harcèlement moral qui est sans conteste un délit réprimé par la Loi ? Et donc à propos duquel la personne détenant une autorité est "tenue" de le faire.
L'article 40 est sans ambiguïté : l'autorité quelle qu'elle soit n'a pas le choix; elle doit signaler l'infraction. Antoine de MENTHON devait signaler les faits de harcèlement mis à jour par le centre de gestion.
Et l'on constate par exemple à propos des enfants battus combien sont dénoncées les autorités qui n'ont pas formé de signalement alors qu'ils avaient constaté des hématomes ou recueilli des déclarations des enfants sans réagir.
Le contre feu de Mme LARDET fera donc pschitt.
Mais le déni dans lequel elle s'est enfermée constitue sa seule ligne de défense possible au lieu d'affronter la réalité de ses comportements à l'égard des agents.
C'est exactement la même ligne de défense que les prédateurs sexuels qui n'ont jamais forcé le consentement des femmes qui témoignent de leur prédation : ceux-là parlent alors de "dénonciation calomnieuse", l'autre nom de la diffamation.
Et Mme LARDET applique de manière caricaturale l'autre "technique" des dictateurs en herbe lorsqu'ils sont confrontés à une révolte de leurs subordonnés contre leurs abus : elle serait la victime d'un complot. Ce serait les autres qui voudraient la faire chuter alors qu'elle ne veut que le Bien. Pour ces dirigeants, le Mal est partout autour d'eux. Et comme Mme LARDET a voulu remettre les gens au travail, ils se rebiffent en la calomniant.
La ficelle est si grosse qu'elle ne peut convaincre que les personnes qui oublient l'engagement des agents pour le service public du Grand Annecy (qui a ramassé nos déchets pendant le confinement ? qui a fait fonctionner les EHPAD ? ...) et le fonctionnement remarquable des services malgré les vicissitudes de la fusion en 2017. De 2017 à 2020, tous les agents des tous les territoires regroupés ont oeuvré ensemble pour la réussir autour d'un projet de territoire qui a été agréé par toutes les parties prenantes. J'ai vécu cela de l'intérieur. Et c'est l'enthousiasme de la fusion au niveau d'un territoire enfin cohérent sur le plan géographique et humain qui ressortait de tous les projets mis en commun. Jamais aucun agent, aucun directeur n'a parlé à cette époque de harcèlement. Pierre BRUYERE ou Ségolène GUICHARD qui étaient vice-présidents à l'époque l'ont-ils oublié ? C'était un non sujet qui n'a émergé que depuis la gouvernance LARDET.
Mme LARDET travestit d'ailleurs à ce point la réalité qu'elle a mis en scène hier son divorce par consentement mutuel avec le Directeur général des Services Sébastien LENOIR après avoir engagé son licenciement puis reculé... Le DGS ne pouvait à l'évidence rester après avoir été désavoué publiquement : il s'est résolu à partir dans des conditions moins humiliantes que celles que Mme LARDET voulait lui imposer. Pour autant cela ne trompe aucun agent : Mme LARDET veut un DGS sans état d'âmes par rapport à sa pratique toxique du pouvoir. Quelqu'un dont elle ne craigne pas qu'il témoigne de ce qu'il a vu de son comportement à l'égard des trois agents qui ont porté plainte contre elle ces derniers jours.
Avec sa "vérité alternative" où elle est la victime et non la harceleuse Mme LARDET met ses pas dans ceux de Donald TRUMP.
LARDETOSE : trois plaintes avec constitution de parties civiles
Ils sont trois qui ont décidé de porter plainte avec constitution de parties civiles auprès du Parquet d'ANNECY contre Frédérique LARDET et ses pratiques de harcèlement moral à l'égard des directeurs du Grand Annecy.
Parce qu'ils ne peuvent plus supporter que leur harceleuse continue de nier les faits, de tenter de se faire passer pour la victime d'un complot, ou de constater que certains conseillers communautaires continuent de faire la sourde oreille aux alertes qui vont crescendo contre la Présidente du Grand Annecy...
Ils sont trois; et d'autres seront entendus par la police judiciaire dans le cadre de cette plainte pénale. La cellule signalement du CGD 74 estimait à 15 personnes les victimes du harcèlement managérial de Mme LARDET. Plus d'une dizaine ont déjà donné des attestations ou des courriels pour dénoncer les mêmes faits.
Ce qui est établi avec le harcèlement managérial, c'est que les réactions individuelles au stress qu'il provoque sont différentes. Le déni est la première réponse de défense. Jusqu'à ce que la victime soit rattrapée par les dégâts inconscients que le harceleur suscite. Comprenons nous bien. Il n'y a pas besoin d'être un pervers pour devenir harceleur (même si ça aide). On peut le devenir parce que le pouvoir monte à la tête. Parce que le harceleur se croit tout autorisé, parce qu'il sent la lâcheté de ceux qui devraient réagir selon l'adage : " tant qu'il s'en prend au collègue je me tais car cela me permet de rester tranquille". Le problème c'est qu'à un moment ou à un autre, cela devient aussi le problème du voisin qui se taisait jusque là. Parce que le harceleur au travail a besoin d'étendre le champ de ses victimes pour assouvir sa soif de pouvoir.
Et c'est bien ce qui s'est passé à l'agglomération : Mme LARDET a étendu à tous les directeurs un mode de management fondé sur le yoyo de ses humeurs changeantes, de ses accusations sur la mauvaise qualité de leur travail, de ses changements de pieds sur les dossiers, de ses mensonges sur les politiques menées...
Supprimer l'accompagnement psychologique dont bénéficiaient les directeurs sans préavis et malgré leur demande d'un maintien dans la durée aura illustré l'enfermement de la présidente dans sa tour d'ivoire : nier les problèmes, se défiler sur les conséquences de la fusion de 2017, essayer de délayer la crise dans la difficulté à recruter du personnel. Nier le problème du management toxique de Mme LARDET est une partie majeure du problème actuel.
Le fonctionnement de Mme LARDET est pathogène et les commissions médicales qui ont reconnu les lardetoses en maladie professionnelle l'ont établi avec certitude. Il n'y a pas lieu d'y revenir. Et il faut donc le faire cesser de toute urgence maintenant qu'il est connu et médicalement constaté.
La plainte pénale des trois agents, associée au signalement du CDG 74, doivent être pris pour ce qu'ils sont = une chance donnée aux élus communautaires d'affirmer que ce mal être au travail ne passera pas par eux.
Et qu'ils prouvent en dehors de toute considération politicienne qu'ils ne sont pas les complices de la poursuite de la dégradation de la santé des agents et du service public auquel ils sont dévoués.
Lardetose, les syndicats s'en mêlent
La situation sociale et opérationnelle du Grand Annecy est tellement alarmante que les syndicats du personnel ont décidé ce 9 février d'adresser une lettre ouverte aux conseillers communautaires.
Constatant que leurs alertes en comité d'hygiène et de sécurité (F3SCT) sont restées sans réponse, ils rappellent le délabrement de l'équipe de direction générale (3 personnes sur 8 encore au travail...), les départs de 4 directeurs entre mai et décembre 2023, 2 autres en mi-temps thérapeutique, mais aussi "les autres directeurs, fortement impacts par la situation de leurs collègues, sont pour beaucoup proches de l'épuisement professionnel, en permanence stressés, en sur adaptation constante et sont très inquiets pour leur santé et celle de leurs équipes".
- Imaginez un seul instant le fonctionnement dégradé du centre intercommunal d'action sociale dont le rôle est si important pour nos aînés quand sa directrice générale n'est plus en capacité de le diriger ?
- Ou la direction générale aux Finances sans directeur général après de longs mois de mal être ?
- Ou une équipe de direction générale réduite à moins de la moitié de ses membres alors qu'elle se réunit au moins une fois par semaine pour assurer la collégialité du fonctionnement des services ?
Rappelant les deux cas de "lardetose" reconnus en maladie professionnelle, les syndicats FO et CFDT demandent aux conseillers communautaires de "prendre toutes les mesures nécessaires et adaptées pour faire cesser au plus vite les situations de souffrance au travail et permettre à notre collectivité de retrouver sa capacité à produire un service public de qualité". Ils poursuivent : "Nous sommes convaincus que les décisions pour résoudre cette crise majeure vous appartiennent en tant qu'élus du conseil communautaire de l'agglomération de Grand Annecy".
En leur âme et conscience, les conseillers communautaires vont-ils laisser la déréliction du service public se poursuivre ou vont-ils procéder au "licenciement" de Frédérique LARDET, condition sine qua non d'un retour à la normale ? Nous le saurons lors du conseil communautaire du 15 février 2024.
Johan CHAPOUTOT, historien, interrogé sur le film "La zone d'intérêt" - que je vous recommande vivement - explique :
En quoi La Zone d’intérêt et La Conférence permettent-ils de mieux comprendre à la fois la mentalité des bourreaux et les rouages de la culture de l’efficacité, l’industrialisation à l’œuvre dans la mise en place de la « solution finale » ?
JC : Ce sont deux films jumeaux, sortis à quelques mois d’écart (en 2022 et 2023), ce qui dit beaucoup de l’esprit du temps, du nôtre en l’occurrence. Ils engagent la réflexion sur une organisation du travail déshumanisante qui produit des dommages psychosociaux en masse. Difficile de ne pas faire le lien avec notre époque : il y a aujourd’hui tant de personnes maltraitées, poussées à la productivité pour un travail qui n’a pas de sens à leurs yeux ou pour produire n’importe quoi… Le film permet aussi de questionner la notion de management, l’organisation d’un travail déshumanisé, ce que des philosophes allemands dans les années 1920 et 1930 appelaient « les moyens sans fin ». On calcule des moyens, mais la véritable fin (créer une société plus humaine ou un plus grand bien-être) est évacuée. C’est une rationalité qui tourne à vide.
C'est très exactement le reproche que font les directeurs à Frédérique LARDET : afficher des objectifs politiques et faire le contraire au quotidien. Le travail n'a dès lors plus aucun sens. Il devient pathogène. Il faudrait être schizophrène pour vivre "sereinement" cette dichotomie entre le discours politique séduisant de la Présidente et les moyens et les méthodes qu'elle met en place pour ne pas le mettre en oeuvre.
Nous ne sommes pas dans un affrontement entre des options politiques différentes qui peuvent se régler par la discussion et le compromis ou par le vote.
Nous sommes dans une situation inédite où c'est le fonctionnement quotidien régulier du Grand Annecy et la santé mentale des équipes qui sont mis à mal uniquement à cause du comportement d'une seule personne pathogène, la Présidente.
Dans " La Zone d'intérêt ", une Allemagne nazie toute à sa jouissance matérielle
Johann Chapoutot, historien spécialiste du nazisme, nous livre son analyse de ce film dérangeant de Jonathan Glazer.
Robert BADINTER
Robert BADINTER vient de décéder et je pense bien entendu à son oeuvre maitresse, l'abolition de la peine de mort que les droites extrêmes n'ont jamais acceptée, comme elles n'acceptent toujours pas le mariage pour tous ou le droit des femmes à disposer de leur corps. In memoriam
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Robert Badinter "J'ai l'honneur de demander l'abolition de la peine de mort en France" | Archive INA
Abonnez-vous http://bit.ly/inapolitique 17 septembre 1981 Débat parlementaire sur la peine de mort - extraits du discours de Badinter : "Je demande l'abolition de la peine de mort en France...je dis
Vivre avec les loups (2)
J'ai écrit ici tout le bien que je pensais du film VIVRE AVEC LES LOUPS. Un lecteur me signale que son réalisateur Jean-Michel Bertrand sera à Annecy le week-end prochain, à l'occasion du festival Cinémino. Samedi 10 à 14h à la Turbine, dimanche 11 à 16h au Mikado, lundi 12 à 14h à l'Auditorium et à 20h au Rabelais.