c'est personnel
VIOLETTE, courez y
Ne ratez pas "Violette" par le metteur en scène de "Séraphine", l'histoire de cette servante, peintre naïve de la fin du XIX°.
Violette, c'est l'histoire de Violette LEDUC, une écrivaine de basse extraction, confrontée à Simone de BEAUVOIR, qui
l'entretient en cachette, car elle croit en son talent, mais aussi dans l'utilisation politique de la vie sordide de Violette. Joué remarquablement par Emmanuelle DEVOS et Sandrine KIBERLAIN, ce
duo mérite vraiment le détour dans une France de 1960 où l'avortement était interdit et la femme totalement soumise.
Courez y, c'est déjà dans la petite salle des NEMOURS...
Et oubliez Inside Llewyn Davis, sans histoire, sans dialogue, sans rien quoi, n'y avait il rien d'autre à récompenser à CANNES ?
14-18, ne pas commémorer sans mémoire...
Ne pas oublier pour cela la chanson de CRAONNE...
Syndicat des avocats de France, le Congrès à LYON
Congrès délicat pour le SAF qui avait accueilli il y a un an Mme TAUBIRA avec chaleur tant le bilan de SARKOZY était un attentat permanent aux libertés publiques et sa manie législative après chaque fait divers déplorable et avec l'espoir de voir enfin les grands dossiers de la Justice en FRANCE abordés avec l'importance que lui avait accordée le candidat HOLLANDE dans son programme...
Congrès délicat car le bilan est tellement maigre un an après que le SAF se trouve en rupture avec le Président de la République pour lequel ses membres ont tous voté au second tour de la présidentielle.
Chacun sent bien ici au Congrès de LYON que de renoncements en renoncements, le gouvernement perd le sens de son élection par une majorité de français...
Alors que les changements législatifs sur les questions sociales et
sociétales ne coûtent rien que du courage politique et illustreraient les choix idéologiques différents entre la gauche et la droite sur des sujets comme la politique pénale, la place de la
prison dans la sanction mais aussi dans la réinsertion sociale, ou encore sur l'euthanasie, le cumul des mandats, les conflits d'intérêts, etc.
Bennahmias réagit à l'ALTERNATIVE
"UDF, écologistes, sociaux-démocrates, associatif, humanistes, nous sommes venus d’horizons divers, réunis autour de François Bayrou, pour fonder le Mouvement Démocrate afin proposer une offre politique nouvelle aux français et vaincre la bipolarisation de la vie politique.
Malgré nos parcours différents, nous avons appris à nous connaitre, et nous reconnaitre, pour affirmer ensemble l’impérieux besoin de renouvellement de la vie politique. Au prix de nombreux sacrifices – François Bayrou ne le sait que trop bien - nous avons créé un mouvement libre et indépendant, ayant apporté à la vie politique un discours libre, lucide et de vérité sur l’état de la France et de l’Union Européenne.
Un mouvement libre et indépendant, de l’UMP comme du Parti Socialiste, osant aussi avec courage, dépasser des vieilles postures et des oppositions factices. Nous ne renoncerons pas à cette spécificité qui a fait le Mouvement Démocrate.
L’alliance avec l’UDI que nous signons aujourd’hui doit se faire dans cette optique. Une indépendance claire, un positionnement libre, en pôle central et non pas au centre droit.
Au niveau local, une participation à des listes d’union démocratique locales, doit être possible aussi bien avec la gauche démocratique et réformiste, qu’avec la droite sociale ou humaniste. La bonne gestion locale doit être prioritaire sur toute considération partisane. Il y a des maires de droite comme de gauche, qui « ont fait le job ». Une alliance exclusive, avec l’UMP ou le PS, signerait de facto la fin du chemin atypique qu’a parcouru le Mouvement Démocrate depuis 2007.
Au niveau national, aux vues des difficultés qu’il traverse, notre pays a besoin de larges rassemblements avec l’ensemble des formations politiques démocratiques, de la droite républicaine aux sociaux-démocrates, radicaux ou écologistes.
L'heure n'est plus aux combats stériles blocs contre blocs, mais bien de redresser notre pays, en créant une large majorité plus stable, afin de sortir collectivement la France et l'Europe des situations dans lesquelles elles se trouvent aujourd’hui."
Sans être adhérent
du MODEM, je partage avec Jean-Luc le constant simple que si l'alliance de tout le centre est au centre droit, cela ressemble plus à de la droite modérée qu'à du centre qui devrait
regrouper tous les centristes y compris ceux qui se situent dans une démarche sociale et partageuse...
Deux femmes, la nouvelle pièce de Pierre LAUNAY
Le théatre de l'échange portait bien son nom à l'occasion des premières représentations de "Deux femmes", la nouvelle pièce de Pierre LAUNAY.
L'histoire de deux femmes, l'une avocate en guerre contre les maris divorcés, l'autre journaliste en guerre contre les insultes faites aux femmes, qui se rencontrent, collaborent...et vont s'aimer.
L'histoire ne suffit pas à raconter le plaisir de l'exercice théatral dans ce micro-théatre où la proximité du public et des acteurs est telle qu'elle pourrait devenir promiscuité, sans la magie des mots et de l'envie de jouer des deux actrices sincères et crédibles, au service d'un texte très écrit, cru et sensuel.
Ne manquez pas les prochaines représentations... Pour plus d'infos, c'est là :
Les VERTS, départ d'Yves PACCALET
L'ami Yves PACCALET, compagnon du commandant COUSTEAU, écrivain écologiste de renom, était l'un des symboles de l'espoir que représentait EUROPE ECOLOGIE de regrouper largement les écologistes sincéres, pro européens et ouverts à toutes les alliances pour faire avancer concrètement l'écologie. Il annonce qu'il quitte le parti alors qu'il est élu à la Région RHONE ALPES et a été candidat aux dernières législatives.
Il l'explique sur son blog du Nouvel Obs :
Je pense qu'Yves se trompe simplement sur un point : jamais la "firme" DUFLOT-PLACE" ne quittera le gouvernement.
En revanche, la firme sait qu'on gagne les congrès des VERTS sur la gauche dans de belles déclarations bien ronflantes que l'on oublie le lendemain. Ce sera la même chose à ce Congrès-ci pour que la firme puisse garder le pouvoir en interne et faire ensuite ce qu'elle veut pour que ses membres soient bien traités... si ils restent aux ordres du binôme de tête (cf. le débarquement de Pascal DURAND).
Dans l'enfer de FUKUSHIMA
Le MONDE publie un reportage sur les travailleurs chargés par TEPCO de nettoyer la centrale de FUKUSHIMA.
Le pire arrive, les travailleurs jetés après avoir atteint la dose maximale admissible, et donc qui trichent pour ne pas être renvoyés chez eux et gagner l'argent
dont ils estiment avoir besoin pour nourrir leur famille. Bien entendu TEPCO et le gouvernement japonais le savent, mais ne le reconnaîtront jamais. Au Japon, on ne parle pas de FUKUSHIMA avec
des étrangers. La souffrance morale est intérieure, même si l'ancien premier ministre vient d'appeler à l'abandon du nucléaire... qu'il chérissait jusqu'alors.
Nous sommes en plein coeur de la psychopathologie du travail : ce consensus entre les salariés et l'employeur pour s'accomoder du risque et ne rien en dévoiler à l'extérieur pour lequel la situation doit être clean et "sous contrôle". Psychopathologie parce que cette loi du silence s'accompagne de troubles psychiatriques graves pour les personnes qui en ont fait leur mode de relations au travail.
Celui qui viole la loi du silence est condamné, souvent physiquement, par ceux qui font perdurer le système.
FUKUSHIMA aurait dû sonner le glas de l'énergie nucléaire. Mais le gouvernement HOLLANDE va prolonger la durée de vie des centrales nucléaire de 10 ans, nous
annonce t'on. Bien sûr, FURKUSHIMA n'arrivera jamais en FRANCE, bien sûr...
Le temps joue contre nous...
Je ressens instamment, chaque jour qui passe, combien le temps joue contre la préservation de la planète... Je le ressens presque physiquement, comme celle d'un monde en train de disparaître.
Cette acuité de ma perception d'une urgence écologique se renforce chaque jour davantage que ce gouvernement ne
fait rien en matière environnementale et que les mauvaises nouvelles s'accumulent. Je vais paradoxalement aussi bien que le monde va mal, ai-je pris l'habitude de dire. Tout le monde
comprend alors ce que je veux dire.
Car l'urgence écologique relève du domaine du seul court terme pour mettre en oeuvre, réaliser maintenant. Je ne supporte plus les déclarations sur l'importance des générations futures, sur leur éducation, sur les responsabilités qu'elles auront à assumer. Ce qu'elles auront à assumer, ce sont nos propres lâchetés, nos propres bêtises : c'est à nous de les empêcher d'advenir.
L'urgence écologique est la prise en compte de l'urgence de faire pour empêcher le pire d'advenir
seulement après-demain. Elle ne nous permet plus d'attendre.
Je trouve ce texte d'Alain LIPIETZ que je vous invite à partager sur le site de la revue ETOPIA de nos amis belges d'ECOLO.
J'en tire un seul extrait :
"La radicalité d’une politique écologiste se
mesure donc non seulement à son intensité, mais également à la date à laquelle elle intervient. Mieux vaut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30 % dans les 10 prochaines années
que de 50 % à partir de 2030."
Et je repense alors au Groupe des VERTS à la région RHONE-ALPES qui a refusé de voter le Schéma régional Climat Air Energie de la Région pour cet unique motif de l'absence d'ambition à moyen terme ... soutenus en cela par le groupe de l'UMP trop content de faire capoter l'engagement de la politique climat de la Région...
Et si l'écologie politique était devenue l'amie mortelle de
l'écologie ?
Le réformisme radical de l’écologie politique |
Le « réformisme radical » (comme l’« l’utopie concrète », ou toute autre formulation de ce genre) est l’une des caractéristiques les plus importantes du positionnement politique de l’écologie. Plus importante même que la question « à gauche », « ni droite, ni gauche », ou « ailleurs » !
Pour celles et ceux d’entre nous qui venons d’une expérience progressiste antérieure, comme la gauche socialiste ou communiste, ce fut probablement un choc de mesurer l’ampleur des transformations dans la vie des sociétés humaines qu’implique l’écologie politique. Bien au-delà des droits de l’homme ou de la redistribution des richesses, du pouvoir et de la propriété, l’écologie politique exige une transformation profonde de la vie matérielle, de la façon même de produire, de consommer, de partager la vie de la communauté. En ce sens, elle apparaît comme plus « radicale » (allant plus à la racine des choses) que toutes les idéologies progressistes antérieures.
Du mot « radical » à « révolutionnaire », il n’y a qu’un pas que l’on franchit facilement quand on parle de « révolution énergétique », « révolution des transports »… Mais, en français, le mot révolution est connoté non par ses buts (que l’on relègue dans les adjectifs : révolution socialiste, révolution démocratique…) mais par ses moyens, que l’on oppose à « réforme ». La révolution c’est brutal, rapide, extra-institutionnel et parfois sanglant. La réforme c’est progressif, pacifique, négocié dans un cadre institutionnel balisé : campagnes de presse, manifestations, grèves, boycott, élections, négociations contractuelles…
Les valeurs de l’écologie politique poussent clairement au choix de la réforme si, par ce mot, on s’oppose à révolution brutale. Nous affirmons que la démocratie et la non-violence sont les moyens de résoudre les conflits, nous sommes responsables des coûts collatéraux d’une révolution violente. Nous refusons l’irresponsabilité bonapartiste et léniniste « On s’avance, et puis on voit », nous ne nous défaussons pas de la responsabilité de ce qui se passera après la révolution au nom du « Nous n’avons pas voulu cela ». Nous prônons l’autonomie de chacun et non pas la dictature de quelques soi-disant éclairés.
L’écologie politique est donc un « réformisme radical » : ni réformisme d’accompagnement ni espérance du Grand Soir. C’est ce que nous rappelons en rétablissant l’intégralité de la citation de Paul Eluard : « Un autre monde est possible, mais il est dans celui-ci ». On chemine dans le réel et on le transforme.
Mais il y a une raison plus profonde : nous n’avons pas la même conception du temps que les révolutionnaires de jadis. Nous ne pensons pas que le temps « joue pour nous », mais qu’il joue contre nous. C’est ce qu’exprimait ici même notre ami Jacques Perreux, second de liste d’Europe-Ecologie et encore vice-président communiste du Val-de-Marne au 31 décembre 09. « Qu’une révolution socialiste soit retardée de 10 ans c’est, au yeux d’un marxiste, très dommage pour les exploités et les opprimés qui doivent attendre, mais ça ne change rien au contenu du passage au socialisme, et le développement des forces productives aplanit plutôt les difficultés. En devenant écologiste, je me suis rendu compte du contraire : chaque jour qui passe entraîne davantage de pollutions que nous ne rattraperons jamais et de destructions irréversibles de notre cadre de vie. » Cette remarque est très juste, elle vaut pour l’effet de serre, la dégradation de la biodiversité, l’accumulation des polluants dans l’eau et la terre… Mais n’oublions pas qu’elle valait déjà pour les exploités et les opprimés qui devaient « attendre » leur émancipation !
La radicalité d’une politique écologiste se mesure donc non seulement à son intensité, mais également à la date à laquelle elle intervient. Mieux vaut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30 % dans les 10 prochaines années que de 50 % à partir de 2030.
Je me souviens avoir discuté avec de vieux amis « révolutionnaires « (de ceux qui, au Parlement européen, avaient refusé de voter la taxe de Tobin « pour ne pas améliorer le capitalisme financier globalisé »), à propos du bilan de notre participation à la majorité plurielle 1997/2002. Ils me disaient : « Vous n’avez pas obtenu grand chose ». Au lieu d’énumérer nos résultats réels (35 heures, parité, Pacs, arrêt de Superphénix, du canal Rhin-Rhône, etc…) je leur demandai simplement : « Et vous ? ». Ils me répondirent « Nous ? Mais nous n’étions pas supposés obtenir quelque chose ». Cette position, anti-réformisme qui ne croit plus en la révolution, a aujourd’hui un nom : protestataire.
La position protestataire est absolument nécessaire dans la société. C’est elle qui pousse les réformistes radicaux à accélérer le mouvement, à ne pas s’endormir sur leurs lauriers sous prétexte qu’ils ont déjà obtenu un petit quelque chose. Elle dispose pour cela d’un grand atout : « l’utopie abstraite ». C’est-à-dire que, si rien n’est possible dans ce monde-ci, un autre monde, différent, est possible : la République (qui était si belle sous l’Empire), le socialisme (qui était si beau sous le capitalisme). Il est évident que c’est une très grande force que de pouvoir donner un nom, une icône, au monde nouveau que nous voudrions. L’utopie abstraite a été mobilisée dés le début du mouvement ouvrier du 19ème siècle, par les socialistes utopistes qui, reprenant l’apocalyptique judéo-chrétienne, parlait de « Nouvelle Jérusalem ». C’était signaler le rapport profond entre l’utopie progressiste abstraite et la religion, « opium du peuple, cri de la créature opprimée ».
Les révolutionnaires réels du 20ème siècle en sont venus à critiquer ce schéma. Ils n’avaient d’ailleurs pas conquis le pouvoir au nom de l’utopie abstraite (le socialisme), mais au nom d’objectifs bien concrets, exigences portées par la grande majorité des gens : « le pain pour l’ouvrier, la paix pour le soldat, la terre aux paysans » lors de la révolution de 1917, la lutte contre l’invasion japonaise pour Mao Zedong. Choc du réel encore plus violent après la révolution : Lénine disait, à la fin de sa vie, « Le capitalisme n’est pas un cadavre que l’on cloue dans un cercueil et que l’on jette à la mer. Il est là, il se décompose au milieu de nous, et il nous contamine. »
Une autre critique au schéma de l’utopie abstraite, c’est qu’elle n’est souvent que le renversement imaginaire du monde réel. Le mouvement ouvrier rêve sa Nouvelle Jérusalem comme un monde de dictature du prolétariat. À l’inverse, les personnes qui votent ou militent pour Europe-Ecologie ne se définissent pas nécessairement comme anti-capitalistes. Elles veulent des choses qui correspondent à l’intérêt général de l’humanité (la lutte contre le changement climatique, contre l’érosion de la biodiversité). Et c’est le mouvement même de leur lutte qui les amène à proposer des politiques qui les éloignent de la droite politique et mettent en question la liberté d’agir du capitalisme.
L’écologie politique ne peut en revanche proposer aucun idéal réalisé, aucune utopie abstraite, et c’est une faiblesse de sa capacité de mobilisation : elle a du mal à « faire rêver ». Sa force est de proposer des actions concrètes, pour la qualité de vie, visibles par tous. Pourrait-on imaginer l’équivalent de « la Nouvelle Jérusalem », pour l’écologie ? « Ce que nous voulons » ? c’est le développement soutenable, la décroissance sélective ou solidaire, la simplicité volontaire… Comme on le voit, il ne s’agit jamais d’un « idéal de résultat » mais d’un « idéal de processus » : on va dans quel sens et comment ? Nous ne sommes pas capables de dire comment sera un monde plus écologiste dans 50 ans, mais que pouvons-nous faire en 2010 pour vivre autrement. Le rêve d’une utopie abstraite est remplacé par l’exaltation, parfois idéaliste voire dandyste, d’un comportement héroïquement écologiste : décroissant, responsable… [1]
[1] Intervention à la convention francilienne d’Europe Écologie, Arcueil, 8 mai 2010.
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Plus facile de travailler avec la Droite ?
Hervé KEMPF (sur son excellent site REPORTERRE que je vous recommande) interroge l'emblématique eurodéputée écologiste belge Isabelle DURANT qui répond tout de go à la question "Pourquoi est il plus facile de travailler avec la droite qu'avec la gauche ?".
ECOLO, le parti écologiste wallon aspire à travailler aussi bien avec la droite qu'avec la gauche dans le cadre d'accords programmatiques aprement négociés.
Ecouter ici :
Pôle Land Art départemental
Pas fréquent que la présentation d'une oeuvre artistique soit réalisée conjointement par le créateur et par un travailleur handicapé d'un ESAT (établissements et services d'aide par le travail).
C'est pourtant le plaisir qu'Emmanuel MOSSE et son équipe nous avaient réservé ce samedi pour la présentation des nouvelles oeuvres de Land Art que l'ESAT "La ferme de CHOSAL" avait co-produit.
Quand le ruban d'inauguration est une tresse de lierre et que chacun souligne l'état d'esprit de convivialité et de lien social que l'association entre un ESAT et des artistes dans un projet commun largement soutenu par le Conseil Régional et le Conseil général, on se dit qu'on passe un moment symbolique. Emmanuel cite Pierre RABHI et la fable du colibri; et on se dit que cette sobriété est nécessairement heureuse.
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