c'est personnel
Jean François BATELLIER
Depuis les années 1970, j'adore les dessins de JF BATELLIER, le dessinateur aux milliers de PV car il avait pris l'habitude d'exposer en plein air ses dessins partout en FRANCE. Avec la crise de la presse écrite, les dessinateurs connaissent une vie économique difficile.
Pour connaître le travail de BATELLIER et acheter ses bouquins, son site :
http://www.jf-batellier.com/
link
Perspectives du chômage en 2010
ALTERNATIVES ECONOMIQUES de janvier fait le point sur les perspectives de
l’emploi en 2010.
Guillaume DUVAL rappelle que 378.000 emplois ont été perdus, soit -1,8% sur
2008 & 2009. Cette tendance se poursuit sur 2009 et 2010. Même le bâtiment réduit ses effectifs de l’ordre de 55.000 personnes. L’INSEE annonce une perte complémentaire de 24.000 emplois au
premier semestre 2010.
Avec la chute de l’intérim, et après l’utilisation massive des jours de RTT, du
chômage partiel (320.000 au second trimestre 2009), de l’annualisation du temps de travail, on devrait enregistrer 453.000 demandeurs d’emplois en plus en 2009. Les femmes subissent moins cette
mise au chômage que les hommes.
Malgré le départ en retraite de la génération du « papy boom » qui a
amorti la chute, les chômeurs de longue durée sont maintenant près d’un million.
Loin du discours triomphaliste annonçant la fin de la crise, les perspectives
du chômage sont mauvaises. Alors que 167 millions d’heures supplémentaires exonérées ont été déclarées au troisième trimestre 2009, soit l’équivalent de 420.000 emplois à temps plein... et que
SARKOZY s'entête à ne pas remettre en cause sa loi TEPA !
Tandis que les contrats de reclassement professionnels (CRP) permettent de
masquer 126.000 licenciements puisqu’ils ont le statut de stagiaires de la formation. Mais ils finiront dans les statistiques si l'emploi ne se redresse pas.
Roger GAILLARD
C'est en militant sur le marché du 2 janvier 2010 que Roger est décédé après une chute suite à un malaise.
On voyait Roger dans les rues d'ANNECY, toujours à vélo, et dans les réunions publiques où il intervenait souvent, toujours pour demander des explications, essayer de mieux comprendre, avec un petit sourire en coin et cette excuse de se faire "l'avocat du diable"...
Il était une figure morale du militantisme annécien se dépensant sans compter pour ses idées humanistes et solidaires.
Chapeau bas, Roger.
Nicolas Sarkozy a mis la justice aux ordres
Cet article de l'ancien président de l'union syndicale des magistrats dans le MONDE mérite d'être lue.
Nicolas Sarkozy a mis la justice aux ordres, par Dominique Barella
Depuis 2003, les indices du refroidissement démocratique sont palpables dans le domaine de la justice, l'année 2009 restera comme celle de l'accélération du processus. La cause en est connue : un président de la République qui pollue l'équilibre des pouvoirs en intervenant à tout bout de champ dans la sphère judiciaire. Un pouvoir exécutif qui accélère comme jamais la concentration dans ses mains de tous les pouvoirs de l'Etat par l'intermédiaire de ses affidés.
Au cours de l'année 2009, le pilotage du ministre de la justice par le très écouté et influent Patrick Ouart, conseiller justice de Nicolas Sarkozy, s'est resserré. Il a suivi au plus près les affaires signalées et veillé dans le détail à ce qu'aucune nomination ne vienne perturber la fluidité des communications entre les parquets et l'exécutif. Les procureurs généraux ont assuré le câblage entre les tribunaux et l'Elysée, gros débit et temps réel.
S'il faut parler d'effet de serres, ce sont celles de l'aigle exécutif qui se sont abattues sur les parquets, dits de la République, et qui sont devenus du gouvernement. A cet égard, l'abus d'enquêtes préliminaires initiées sous pression de l'Elysée constitue une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des opposants politiques, associatifs et syndicaux qui dérangent le puissant du moment.
L'affaire Julien Dray constitue le summum de la manipulation à laquelle s'est prêtée l'institution judiciaire. Ce député de l'opposition découvrait dans la presse les comptes rendus d'enquêtes le concernant préparés par les dizaines de policiers mobilisés. Une instruction n'a jamais été ouverte, ce qui lui a interdit l'accès au dossier pendant la durée de l'enquête. Après des mois de mise au pilori médiatique, le procureur de Paris a condescendu à lui communiquer le dossier le concernant. Le procureur a enfin utilisé contre lui la procédure d'alternative aux poursuites sous la forme d'un rappel à la loi, technique qui empêche la personne concernée de faire valoir ses arguments.
Ainsi le procureur, en livreur de l'Elysée, a fait déposer un gros caillou procédural dans les chaussures du parlementaire. Julien Dray redevable mais pas coupable, c'est ce qui risque de rester de cette manipulation froide du parquet au service du pouvoir. Quand les "Foucher" du parquet deviennent des instruments de manipulation la justice perd son âme.
L'affaire Clearstream-Villepin constitue tout autant un triste exemple des intrusions du pouvoir exécutif dans les enquêtes. Les mots terriblement insinuants et révélateurs de Nicolas Sarkozy parlant de "jugement des coupables" illustrent la pratique judiciaire d'un président de la République qui s'érige en grand juge de tout. Le syndrome de Saint Louis assimile alors la justice du chêne aux chaînes du pouvoir. Ces dérives signent le retour royal à la justice retenue de la part d'un président qui ne se retient pas d'intervenir dans les affaires.
Le contrôle des nominations participe aussi de la normalisation de la justice au sens soviétique du terme. Les membres des cabinets des trois derniers ministres de la justice occupent les postes de chef de parquets locaux et régionaux. Un Meccano est en construction dont le seul but est de permettre la nomination comme procureur de Paris d'un ami du président.
Le procureur général de Paris, ex-conseiller de Jacques Chirac à l'Elysée, ex-directeur de cabinet de deux ministres de la justice, deviendrait premier avocat général près de la Cour de cassation. Il laisserait sa place à Jean-Claude Marin, ex-directeur des affaires criminelles et des grâces quand démarrait l'affaire Villepin, et actuel procureur de Paris.
Ce dernier poste reviendrait à Philippe Courroye, l'ami, procureur des Hauts-de-Seine, du président de la République qui a classé l'affaire concernant son appartement de l'île de la Jatte. Il ne s'agit là que de la partie visible de l'iceberg des nominations. La justice devient froide comme un bras armé du pouvoir.
En cette période de glaciation judiciaire, le magistrat indépendant, se comportant en recours pour le citoyen, est une espèce en voie de disparition. Le pouvoir a su manier la soupe de la promotion et le collier de la dépendance, qui mettent sous pression ceux des magistrats qui tentent encore de faire simplement leur travail. Les primes au rendement, appelées en novlangue de management "primes au mérite" servent aux chefs de cours pour pousser au productivisme judiciaire. En quinze minutes, le jugement est finalisé, le prévenu est transformé en condamné, produit fini de tribunal.
Si, au moins, la justice faisait son travail face à l'explosion du nombre des gardes à vue (570 000 par an) voulue par le chef de l'Etat. Presque seuls, les syndicats de police ont eu le bon réflexe républicain en manifestant contre la culture du chiffre en matière pénale. Les parquets, censés vérifier le fondement des gardes à vue, ne les contrôlent que formellement faute de moyens. Leur multiplication aboutit à ce que des hommes et des femmes soient dénudés, enfermés derrières des grilles dans des locaux indignes.
Tout citoyen actif ou retraité, pauvre ou riche, jeune ou vieux peut être ainsi humilié dans une froide cellule sans savoir pourquoi. La haute hiérarchie judiciaire ne s'en émeut pas. A-t-on entendu une forte parole des chefs de la Cour de cassation sur ce sujet ? Non. Qu'est donc devenu le rôle de magistrat gardien des libertés publiques tel que le prévoit la Constitution ? Passé par pertes et profits du culte rendu au pouvoir. Pouvoir que les hauts dignitaires de la justice ont applaudi quand, lors de la rentrée solennelle de la Cour de cassation en 2009, le chef de l'Etat leur a annoncé la suppression du juge d'instruction indépendant.
Pour achever l'arasement des velléités d'indépendance et transformer la magistrature française en permafrost, le pouvoir a réformé le Conseil supérieur de la magistrature achevant ses tentatives répétées de déstabilisation des juges. Cet organe qui gère la discipline, les nominations et les promotions des magistrats, sera - cas unique en Europe - composé minoritairement de magistrats. Des membres, nommés discrétionnairement et sans aucune transparence par le président de la République et les présidents des Assemblées, y feront la pluie et le beau temps sur la vie professionnelle des magistrats. A l'avenir, combien de courageux magistrats oseront encore défendre le citoyen "de base" contre le pouvoir "d'en haut" ?
Ainsi s'achève l'année judiciaire 2009 qui a glacé les défenseurs de l'équilibre des pouvoirs. L'année judiciaire 2010 commence encore par un effet d'annonce du président de la République qui prétend améliorer l'accès des victimes à la justice alors qu'il les a sacrifiées sur l'autel de la nouvelle carte judiciaire et va les priver de juges d'instruction. Seule une prise de conscience collective permettra de sortir de cette régression démocratique.
Dominique Barella est ancien président de la formation parquet du Conseil supérieur de la magistrature, ancien président de l'Union syndicale des magistrats.
Dette publique, l'explosion
La "barre" des 3% du PIB imposée par le traité de MAASTRICHT (tiens on a presque oublié ce nom dont l'on nous rebattait les oreilles tous les jours comme celui du plus impératif catégorique économique) était devenue l'alpha et l'oméga.
Malheur à celui qui aurait laissé filer les déficits !
Avec Nicolas SARKOZY, tout ceci est oublié.
La dette publique est de 1.457,40 milliards d'euros et tout le personnel politique de droite s'en moque comme de sa première chemise. Ce qui est troublant, c'est ce j'en foutisme. La somme est tellement énorme que personne n'arrive plus à en prendre la mesure. A ce niveau là, 1 ou 2 milliards de plus !
Plus aucun être humain ne peut prendre la mesure de ce chiffre abyssal, ce qui permet de l'aggraver encore avec un "grand emprunt" : on n'est plus à cent milliards près nous disaient il y a peu une soixantaine de députés UMP.
La loi TEPA a coûté 11 milliards pour détaxer des heures supplémentaires en période de chômage et pour assurer le bouclier fiscal aux plus riches. Le cadeau aux restaurateurs a coûté 3 milliards d'euros.
Mais la "chasse" aux évadés du fisc aurait rapporté selon M. WOERTH... 0,5 milliard d'euros. Chiffre invérifiable qu'il présente comme un succés remarquable !
Quant à la Sécu, plus personne n'en parle.
Qui paiera l'addition de ces cadeaux fiscaux ?
Qui prendra les mesures nécessaires au remboursement de cette dette colossale ?
Elles sont renvoyées aux calendes grecques et surtout s'accompagnent d'une politique de remise en cause exclusive du service public dans tous ses aspects avec la Revue générale des politiques publiques (RGPP) qui déstabilise complètement les administrations déconcentrées de l'Etat, avec des regroupements ministériels invraisemblables au plan régional et la liquidation des directions départementales qui deviennent de vagues unités territoriales.
2010, peuples solidaires
En voici une excellente : Participer à la campagne de PEUPLES SOLIDAIRES sur l'industrie du jouet en CHINE et les conditions de travail des salariés chinois de ces entreprises
Et voilà le lien :
http://www.peuples-solidaires.org/cest-pas-du-jeu/
Et courez voir "les chats persans" au NEMOURS
Les chats persans
Bonne année solidaire à tou(te)s,
Thierry
CANTONA & l'identité nationale
J'avais beaucoup aimé le film de Ken LOACH "Looking for Eric" où CANTONA jouait son propre rôle d'idole du foot anglais.
Ecoutez le parler du débat sur l'identité nationale.
GREENPEACE à l'assemblée, pas d'accord !
Pour autant, l'action à l'intérieur du parlement est une erreur majeure.
Quoi que l'on pense de l'attitude des députés, il est dangereux de considérer que l'enceinte même du parlement puisse être soumise à la pression d'un groupe quel qu'il soit.
Si l'on justifie aujourd'hui l'intervention de GREENPEACE, cela justifie l'intervention demain d'une association contre l'avortement ou pour la peine de mort. Il ne peut y avoir deux poids deux mesures. Le parlement doit délibérer dans la sérénité et devant les citoyens, jamais sous la pression d'un groupe quel qu'il soit.
GREENPEACE a fait une bêtise. La bataille de l'opinion sur le réchauffement climatique est gagnée, GREENPEACE y a largement participé, mais ce coup d'éclat malheureux permet à l'UMP de trouver une diversion alors que ses députés européens votent contre les engagements que BORLOO soutient à PARIS... Et alors que la taxe carbone a été essorée par la majorité sénatoriale.