c'est personnel
Aux GLIERES le 4 mai
PLATEAU DES GLIERES :
appel du 13 avril 2008
« Résister se conjugue au présent » Lucie Aubrac
Appel aux citoyens, associations et mouvements qui plus que jamais l'ont compris.
Mardi 18 mars 2008, le Président de la République s’est rendu sur le Plateau des Glières et au cimetière de Morette. En ces lieux symboliques de la Résistance, ce « devoir de mémoire » qu'il a voulu rendre ne peut lui être contesté.
Cela n'efface pourtant pas le malaise ressenti lors de sa venue polémique l'an dernier juste avant l'élection présidentielle, alors qu'il n'était que simple candidat.
Dimanche 4 mai au Plateau des Glières à 11 heures
pour des « Paroles de Résistance »
Le Collectif citoyen du 5 mai 2007.
avec Walter Bassan, Constant Paisant et Robert Lacroix, anciens résistants.
Un monde formidable
PETROLE. Les prix du baril de pétrole ont dépassé pour la première fois les seuils de 118 dollars à New York et de 115 dollars à Londres.
BIOCARBURANTS. Le président bolivien Evo Morales et son homologue péruvien Alan Garcia ont accusé, à la tribune des Nations unies, les biocarburants d'être directement responsables de la crise alimentaire dans les pays en développement. La Grande-Bretagne accueille un sommet sur les prix alimentaires. Gordon Brown a jugé que son pays devait se montrer «plus sélectif» dans ses aides aux biocarburants.
TIBET. La Chine a fait part de son «fort mécontentement» après la décision de la ville de Paris de faire du dalaï-lama son «citoyen d'honneur», estimant qu'il s'agissait d'une «grossière ingérence» dans les affaires intérieures chinoises.
IMMIGRATION. Le ministère de l'Immigration a demandé aux préfectures d'examiner avec bienveillance les dossiers de régularisation des travailleurs clandestins qui leur seront transmis par la CGT. Quelque 600 salariés sans papiers participent à une grève lancée le 15 avril. Une vingtaine d'entre eux occupent depuis lundi un magasin asiatique à Choisy-le-Roi, récemment condamné pour avoir embauché des sans-papiers licenciés sans indemnités ni droit au chômage. Des inspecteurs du travail ont apporté leur soutien au mouvement.
L'honneur d'un syndicaliste
Dudu a arrêté son activité et pris sa retraite et permis de lancer dans ce même local un restaurant d'application, où travaillaient des travailleurs handicapés.
Pendant presque 4 ans, pas de problème.
Puis en septembre 2007, une première alerte de la part de l'association locataire qui rencontre des difficultés.
Dudu apprend alors que cette première association a sous-loué à une seconde et lui fait payer le prix fort sans lui avoir déclaré cette sous-location.
Et le 19 mars, sans avoir averti quiconque, cette seconde association arrête l'activité, licencie le personnel et Dudu apprend par le DAUPHINE... qu'il serait responsable de cette situation !
Ni le conseil général, ni la Ville d'ANNECY n'ont été informés par l'ADTP de sa décision de fermeture qui met en émoi le quartier de NOVEL et met en cause la moralité de Dudu et sa soif d'argent.
Ulcéré, Dudu m'a appelé pour me raconter son histoire et clamer sa parfaite bonne foi.
Cet ancien syndicaliste, militant actif des droits humains, ne méritait pas d'être ainsi présenté comme un profiteur par une association qui n'a entrepris aucune démarche auprès des pouvoirs publics pour trouver une solution avant de fermer brutalement "les lutins gourmands"...
Des caméras partout...
Et ce n'est pas uniquement du fait de la vidéosurveillance.
Nos personnalités ne peuvent plus sortir sans que tout ne soit enregistré et qu'INTERNET bruisse immédiatement de ces images.
Sur le site BACKCHICH INFO, deux vidéos très différentes.
L'une "volée" à FRANCE 24, vous savez la chaîne mondiale à propos de laquelle M. KOUCHNER risque de démissionner si il y a un problème de déontologie avec la nomination de sa compagne Christine OCKRENT à la direction générale ?
On y voit Rachida DATI papoter avec la journaliste qui va l'interviewer dans une complicité absolue où elle se livre sur ses relations avec les magistrats et les personnels pénitentiaires.
Au-delà de la (trop) grande proximité qui ôte tout crédit au reportage et à l'entretien, cette partie du discours de Mme DATI fait mouche.
L'autre montre l'ineffable Jack LANG en boite de nuit accompagné d'un autre député socialiste (LE GUEN) à ABIDJAN avec le sinistre Laurent GBAGBO, président de la COTE d'IVOIRE, qui a bati son pouvoir sur la mise en oeuvre de mesures ségrégationnistes au sein de son propre pays selon les ethnies d'origine...
http://www.bakchich.info/article3210.html
http://www.bakchich.info/article3124.html
Ce site qui semble animé par des anciens journalistes du Canard Enchaîné me semble digne d'intérêt...
Rétention : Réfutations III
Sur la rétention, allez voir le film réalisé par le Syndicat de la magistrature à l'adresse suivante :
http://www.lesaf.org/frameinfos.html
Les VERTS
Je lis dans CHARLIE HEBDO ce petit billet sur Dominique VOYNET que je trouve succulent.
Après avoir exigé de VOYNET qu'elle choisisse entre son mandat de maire et celui de sénatrice, LES VERTS envisagent de lui demander de s'excuser d'avoir fait plus de 3% à une élection. Ce n'est pas prévu dans les statuts du parti.
Ce qui fonctionne le mieux chez les VERTS, c'est effectivement la machine à couper les têtes.
Quel dommage !
5 ans de guerre en IRAK
http://iraq.reuters.com/
Ce sont des témoignages sur la guerre vue par les journalistes de REUTERS.
Cette guerre est une folie.
On peut remercier CHIRAC et DE VILLEPIN de nous en avoir tenus écartés.
Attention les témoignages sont en anglais...
Et certaines images sont difficiles à supporter comme cet enfant qui a perdu ses deux bras dans un bombardement US...
Salvador...
Dérive classique des Brigades rouges italiennes, de la Fraction armée Rouge en ALLEMAGNE : du radicalisme théorique révolutionnaire au braquage des banques pour financer les grévistes... et qui débouche sur l'isolement total d'un groupuscule qui ne sait plus pourquoi il agit, sinon le plaisir de l'action violente et du danger face à un appareil d'Etat fasciste en fin de vie.
Le film retrace cette évolution, sans aucun recul, sans aucun regard critique, s'attachant à la barbarie inacceptable du supplice de PUIG ANTIC qui fut garotté comme représailles de FRANCO à l'assassinat de CARRERO BLANCO dont la voiture explosa sous une charge de l'ETA quelque temps avant.
Je me souviens combien je fus choqué par l'utilisation de cet engin qui brise les cervicales du supplicié. J'avais 18 ans, et nous manifestions pour sa grâce en même temps que contre la répression au CHILI de PINOCHET...
Le réalisateur ne nous donne à voir que la saga de cette équipe de jeunes révolutionnaires sans aucune mise en perspective historique, sinon celle, incompréhensible, de la bande annonce de fin du film où l'on voit d'abord le passage du pouvoir de FRANCO à JUAN CARLOS, ce qui se conçoit.
Mais ensuite défilent des images d'émeutes, puis du 11 septembre, puis de BEN LADEN, puis (je crois la dernière image) une manifestation contre le CPE. Je vous avoue n'avoir pas compris le cheminement...
La lutte armée a été une impasse sanglante en EUROPE de l'OUEST qui a permis aux extrêmistes de droite de mettre en place des législations d'exception (que l'on se souvienne des lois PEYREFITTE), qui a occasionné des drames abominables dont on paie encore le prix aujourd'hui avec l'affaire de l'extradition de BATISTA vers l'Italie.
Les organisateurs de la BIENNALE ont choisi pour cette soirée un film qui aurait mérité un débat critique sur le plan cinématographique (j'aurais aimé par exemple moins de complaisance sur les images d'attaques de banque qui font penser plus à un polar qu'à un film politique) comme sur le plan politique.
L'hommage au dernier poilu vu par une lycéenne pas convaincue
Par Lili-Jeanne (lycéenne) 16H38 22/03/2008
Je suis lycéenne et ma classe a été invitée à assister à la cérémonie d'hommage à Lazare Ponticelli. Beaucoup de choses m'ont choquée et j'ai écrit ce texte en réaction.
Lettre ouverte aux organisateurs et aux acteurs de la cérémonie d’hommage au dernier poilu.
Une dizaine de classes de cinq collèges et lycées réputés comme prestigieux à Paris furent "invitées" le lundi 17 mars 2008 par le rectorat pour participer à la cérémonie d’hommage aux poilus. Nous sommes arrivés enthousiasmés par l’idée de participer pour la première fois à une cérémonie officielle importante pour notre histoire.
Nous nous sommes retrouvés comme parqués derrière des grilles et des gens assis, entre des militaires et des journalistes, debout, loin et trop serrés pour voir. Les premiers mots du commentateur à notre encontre furent dits sur un ton menaçant. On nous a demandé plusieurs choses dont la plus importante paraissait être de nous lever pendant la Marseillaise mais comment faire puisque nous étions déjà debout et le sommes restés tout le long de la cérémonie, tentant d’apercevoir quelque chose et de comprendre cet hommage où nous n’étions pas là pour nous recueillir mais pour permettre à des présentateurs d’affirmer qu’il y avait beaucoup de jeunes.
Je n’ai pas suivi de près tout ce qui a entouré la vie et la mort de Lazare Ponticelli et me suis contentée de lire quelques articles de presse. Cependant je crois avoir compris qu’il ne voulait pas d’honneurs militaires ni de cérémonie en son nom. Pourtant tout a commencé par le défilé de six drapeaux des régiments jugés les plus prestigieux pendant la Première Guerre mondiale.
Puis vint le discours du Président de la République. Je me souvenais que Lazare Ponticelli avait accepté le principe d’une grande cérémonie à condition que celle-ci se déroule en l’honneur de tous les poilus. D’ailleurs, une plaque venait d’être découverte en leur mémoire dans le Dôme des Invalides quelques instants plus tôt. Cependant parler d’UN homme est plus poignant et plus émotionnel que d’évoquer la Grande Guerre et son cortège de morts dont le nombre trop important ne permet pas au public de s’identifier.
Ainsi le président commença son discours par l’évocation de ceux qu’il présenta comme les deux premiers morts de la Première Guerre mondiale, l’un français, Jules-André Peugeot, l’autre Allemand, Camille Meyer, tous deux morts à 20 ans. Le début de ce discours m’a paru réussi, alternant des figures de styles et des éléments poignants comme l’âge de ces deux hommes, à peine plus âgés que nous.
Le discours se poursuivit et bientôt nous entendîmes la biographie assez anecdotique de Lazare Ponticelli. Ainsi je peux vous dire qu’il naquit aux alentours du 24 décembre, ne fut déclaré que le 27 mais est considéré comme né le 7 décembre. Plusieurs erreurs m’ont étonnée, comme le fait que Lazare Ponticelli commence par traverser les Alpes avec des chaussures qu’il du se fabriquer lui-même au début du discours alors qu’à la fin de l’allocution il est arrivé en France pieds nus ! À cet instant, je me suis demandée qui était l’auteur du discours, pourquoi cette contradiction n’avait-elle pas été relevée ?
L’auteur n’aurait-il pas cédé à la facilité choisissant plutôt que la réalité une image pathétique et évocatrice d’un enfant de dix ans marchand pieds nus dans la neige ? Cela m’a donné l’impression d’un texte bâclé ou en tout cas mal préparé.
Le Président de la République a par ailleurs répété des mots qu’il attribue à Lazare Ponticelli et répétés par les anciens combattants de l’époque « plus jamais ça, plus jamais de guerre » ce que nos professeurs d’histoire nous enseignent avec l’expression « La der des ders ». Cependant Lazare Ponticelli fut résistant pendant la Deuxième Guerre mondiale (comme l’a souligné le Président de la République). Il n’était donc pas contre toutes les guerres et a accepté de reprendre les armes pour une cause qu’il considérait comme juste.
Nous connaissons tous la politique actuelle du gouvernement envers les immigrés, je ne suis pas là pour la juger mais j’ai trouvé intéressant de voir comment le Président de la République faisait l’éloge d’un immigré clandestin. Alors qu’il nous avait plutôt habitué à un discours ferme contre l’immigration clandestine. Lazare Ponticelli, lui, a bien fait de rejoindre la France J’ai été choquée de la façon dont la vie de cet homme était utilisée pour transmettre un message d’intégration et de réussite sociale par le travail.
J’ai entendu dans ce discours qui me semblait ne devoir être qu’un hommage, des idées partisanes et qui ne m’ont pas paru à propos. Cet homme est présenté comme un anarchiste. J’ai étudié cette année les courants politiques et leurs idées, je ne pense pas que la réussite sociale pour un anarchiste passe par le travail. Je ne sais pas grand-chose de la vie de Lazare Ponticelli mais il me semble qu’il ne témoigne que depuis peu de temps alors que le contraire nous a été affirmé. Peut-être est-ce parce qu’il faisait partie des derniers témoins qu’il s’est vu dans l’obligation de témoigner ?
Cette cérémonie que je pensais devoir être pleine d’émotion et en l’honneur de tous les poilus m’a laissée perplexe. Si je fus émue ce ne fut que pendant la Marseillaise et des chants de soldats (La Madelon par exemple qui par ses paroles contrastait beaucoup avec le sérieux de la cérémonie) car cela m’a semblé plus à même de nous rapprocher de ces hommes.
L’orateur ne m’a pas semblé imprégné du texte qu’il prononçait et ne nous a pas fait partager d’émotions. Je pense que cet hommage n’a pas réussi à atteindre la portée européenne et même universelle qu’il aurait pu avoir, Lazare Ponticelli était italien de naissance, engagé dans la Légion étrangère et a fraternisé avec les Autrichiens lorsqu’il était sur le front italien.La cérémonie n’a pas su quitter l’individuel pour rendre hommage à tous ceux qui ont précédé Lazare Ponticelli depuis quatre-vingt-dix ans et qui pour beaucoup d’entre eux n’ont pas eu droits aux honneurs ni même à une tombe.
Mme SEBIRE et mai 1968
La journée spéciale sur mai 68 sur France Inter et l'autopsie de Mme SEBIRE se téléscopent dans ma réflexion ce soir.
L'éditorial de Pierre VIANSON PONTE qui apparut ultérieurement comme le signal prémonitoire de mai 68, s'intitulait "la
FRANCE s'ennuie".
Il pointait une société
bloquée sur le plan culturel et politique et l'impossibilité pour les jeunes d'y faire leur place.
Société bloquée.
Mme SEBIRE qu'un procureur borné vient de faire autopsier pour découvrir ce que chacun d'entre nous savait : elle s'est suicidée, écoeurée par l'incapacité de nos législateurs à prendre leurs responsabilités sur un sujet qui est au coeur du débat sociétal depuis plus de vingt ans...
Le droit de mourir dans la dignité, par exemple pour les personnes atteintes de la maladie d'ALZEIMER : pourra t-on continuer
longtemps à se voiler les yeux ?
Alors que tant d'autres pays européens ont avancé dans le débat et trouvé des solutions appropriées, nous pataugeons de comité d'éthique en comité scientifique pour permettre aux députés de ne pas faire leur travail.
Et que dire de sujets comme le mariage des homosexuels ou de l'adoption ? L'ESPAGNE, après 40 ans de franquisme et une Eglise catholique vent debout, est aujourd'hui plus avancée que nous !
On pourrait multiplier les exemples du retard que nous prenons sur le plan sociétal par rapport aux pays de l'union européenne...
Oui, la société française de 2008 est bloquée.
Ce gouvernement ne s'intéresse qu'aux prétendus blocages économiques et sociaux qui sont pour certains un ciment
indispensable dans un Etat de droit comme les services publics, le droit du travail, etc. Mais sur les débats de société, nous attendons notre Zapatero.
Le décalage entre les élites politiques et les préoccupations des citoyens se traduit par un abstentionnisme de masse aux élections, une perte de confiance systématique, et le sentiment désespérant d'un autisme des grands élus.
Jusqu'à quand ?