c'est personnel
CHAVEZ
J'ai toujours eu du mal avec les "lider maximo" et la complaisance d'une partie de la gauche à leur égard... Hugo CHAVEZ au VENEZUELA était de ceux-là. Je trouve sur le blog d'Alain LIPIETZ un article sur la mort de CHAVEZ qui renvoit à un entretien avec Marc SAINT-UPERY. Je n'avais rien lu d'aussi clair sur le personnage et la fascination qu'il exerçait sur quelques hommes de gauche dont l'ineffable MELENCHON, malgré les yeux doux à l'IRAN et à tant d'autres dictatures, y compris en SYRIE.
Si la situation en AMERIQUE LATINE vous intéresse, c'est ici .
Et ton avenir politique, coco ?
C'est avec beaucoup de surprise que je découvre qu'un hebdomadaire s'interroge sur mon avenir politique... Comme j'ignorais tout de cet article, je l'apprécie encore plus. D'autant plus encore que la question qui est posée est d'un intérêt absolument nul. Mon avenir politique n'intéresse personne et il ne m'intéresse pas non plus.
Je ne suis pas un homme politique qui a choisi de faire carrière dans un mandat électif.
J'ai attendu bien longtemps avant d'être élu et encore plus longtemps avant d'avoir des fonctions décisionnelles dans
un cadre politique inédit en 2008. J'ai été candidat à bien des campagnes électorales en sachant que nous ne ferions pas 5% et qu'il faudrait payer par nos cotisations les frais électoraux. La
première fois aux municipales de 1974 où je fus tête de liste à AMIENS ...à cause de l'ordre alphabétique !
Pour autant, je suis un militant.
Depuis exactement le 12 septembre 1973 et le coup d'Etat de PINOCHET au CHILI. J'ai alors adhéré au PSU de Michel ROCARD. Et depuis cette date, je milite.
Etre militant et être un homme politique n'ont rien à voir. L'homme politique fait carrière politique. Son objectif est d'être élu. Le militant se bat pour ce qu'il croit être juste et travaille longtemps sans espérer être élu ni gagner une élection le lendemain de son adhésion au parti. Le militant travaille pour le long terme, l'homme politique prépare l'élection suivante. La dimension temporelle est indispensable pour comprendre la différence de démarche entre le militant politique et l'homme politique.
J'ai eu la chance de faire des métiers qui m'ont passionné comme chargé de mission d'un parc naturel régional, comme inspecteur du travail, puis comme avocat. Je ferai peut-être encore un nouveau métier demain.
J'ai eu la chance que ces métiers me permettent de travailler en cohérence avec mes idées. C'est une chance inouïe :
pouvoir voir le "bout de ses actes" comme le définissait Gérard MENDEL.
Cette liberté et ce militantisme me permettent de dire clairement que je ne sais pas ce que je ferai demain car tous les scénarios sont possibles selon les alliances des uns avec les autres, et selon les engagements concrets des uns et des autres contre le naufrage climatique qui menace la planète.
Mon avenir politique ne m'intéresse pas.
Mais mon militantisme pour l'écologie est une de mes raisons de vivre et le restera ici ou ailleurs,
demain comme hier.
Italie
A 0,3 point près, BERLUSCONI pouvait redevenir Président du Conseil en ITALIE en étant majoritaire à la Chambre des députés. 0,3 point ! Franchement ça fait peur !
Les barons socialistes ont gagné !
La question du cumul des mandats est importante. Elle est une mesure essentielle pour rapprocher les élus des citoyens en mettant fin
à une particularité française où les barons locaux cumulent avec un mandat parlementaire. Bien entendu, ce cumul n'est pas humainement tenable : il faut donc que l'un des mandats soit uniquement
un faire valoir et que l'élu choisisse le mandat qu'il va réellement exercer. Bien entendu, c'est le mandat de parlementaire qui est délaissé. Cela n'a pas d'importance dans le
fonctionnement actuel de la démocratie en FRANCE. Les députés votent ce que le gouvernement leur demande de voter quelle que soit la majorité au pouvoir. Autrement dit, le travail
parlementaire est confié à des élus qui n'ont pas le temps de l'exercer quand ils cumulent. Et les barons socialistes veulent continuer à appliquer cela encore 3 ans au moins. Les militants
socialistes qui ont voté la fin du cumul il y a 3 ans maintenant sont pris pour des imbéciles. Les électeurs qui ont voté HOLLANDE parce qu'il avait promis une réforme démocratique indispensable
sont trompés. Et VALLS a le toupet d'expliquer que l'application en 2014 obligerait des députés-maires à démissionner de leur mandat de parlementaire; ce qui correspondrait à une dissolution
partielle de l'Assemblée ! Autrement dit, pour éviter des élections partielles que le gouvernement craint de perdre, ils sont prêts à renoncer à un engagement fort. Cela fera encore quelques
abstentionnistes de plus. Mais au point où on en est, n'est-ce pas ? Ce gouvernement a décidé de désespérer ses électeurs, pourquoi changer ? Démoralisant alors que l'on attendait au moins de
HOLLANDE qu'il modernise la vie publique.Allez, signez la pétition !
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/la-limitation-du-cumul-des-mandats-c-est-maintenant
En plus cela ne coûte rien à l'Etat...
Région, compte-rendu de mandat...
J'ai oublié de vous faire le compte-rendu de la réunion de bilan des conseillères régionales socialistes et écologiste à ANNECY le 8 février 2013. Je répare cet oubli car cette réunion a permis de mieux cerner l'étendue des interventions de la Région dans tous les domaines de la vie quotidienne des rhonalpins. La salle était pleine et j'ai eu le plaisir de constater que de nombreux anciens adhérents d'EUROPE ECOLOGIE avaient fait le déplacement.
Tout le monde connaît les gros postes que sont l'équipement et le fonctionnement des Lycées, et l'achat des rames de chemin de fer pour mise à disposition de la SNCF. Mais la Région intervient de manière ponctuelle de manière beaucoup plus diversifiée, et notamment dans le cadre des politiques territorialisées que sont les contrats de développement durable Rhône-Alpes (CDDRA) qui contractualisent un projet de territoire commun à plusieurs établissements publics de coopération intercommunale (communauté de communes ou communautés d'agglomération). La démarche de la Région par exemple dans le cadre des appels à projet en faveur des jeunes est moins connue alors qu'elle est un coup de pouce déterminant pour des démarches citoyennes de jeunes rhonalpins.
Les responsables associatifs environnementaux présents ont interpelé les élues sur la charte du Parc National de la VANOISE : avez-vous bien signé la pétition de l'ami Yves PACCALET
http://www.yves-paccalet.fr/blog/2012/10/11/petition-pour-la-vanoise/
Ou sur les transferts modaux entre la voiture et les transports collectifs ou encore le développement de l'agriculture biologique.
L'articulation des interventions des différentes collectivités territoriales apparaît alors très complexe dans la mesure où les objectifs des autres collectivités ne sont pas ceux de la Région. Et la Région ne peut rien si les collectivités locales « inférieures » sur le plan géographique ne jouent pas le jeu. C'est notamment le cas dans le domaine des transports collectifs où la Région rappelle qu'elle n'a pas attendu M. ACCOYER pour décréter l'urgence de la mise à deux voies de la voie de chemins de fer entre AIX LES BAINS et ANNECY...
Reste que des lignes budgétaires de la Région interrogent comme celle qui permet le financement des infrastructures sportives d'importance régionale que l'ETG veut mettre à profit... Je soupçonne la Région d'avoir voté cette ligne pour financer le stade de foot à GRENOBLE et de l'avoir étendue dans une délibération de principe pour qu'elle n'apparaisse pas comme du copinage avec les socialistes grenoblois. A vérifier !
Oui aux 4,5 jours de classe et vite !
On tombe sur le derrière à entendre les mauvaises raisons qui s'empilent pour retarder le retour aux 4,5 jours de classe.
Il y avait eu moins de barouf contre la décision délirante pour la santé des enfants de passer à 4 jours ! Et le monde de l'Education avait néanmoins accouché d'un "appel de BOBIGNY" signé par
plus de 40 organisations sont les syndicats enseignants qui semblent l'avoir oubliée...
EXTRAITS
« Pour améliorer les rythmes de vie et de travail des enfants et des jeunes, très rapidement il faut un cadre national, décliné dans les projets éducatifs de territoire et les projets éducatifs d’établissement. Il doit prendre en compte les préconisations de l’Académie de médecine à propos de l’école primaire. Il faut donc alléger la journée et adapter le travail scolaire aux temps favorables aux apprentissages, alterner et équilibrer dans la journée les différentes formes de regroupement, les différentes activités et disciplines, les formes de travail, garantir la pause méridienne, refuser la semaine actuelle de 4 jours et prioriser un rythme annuel alternant 7 semaines scolaire et 2 semaines complètes de vacances intermédiaires, définir un volume annuel d’heures d’enseignement. Ce cadre national doit préconiser l’articulation des temps éducatifs et sociaux, leur mise en cohérence et la coopération éducative de tous. La conférence nationale sur les rythmes, convoquée par le Ministère à l’initiative de partenaires des Assises, doit commencer par acter ce cadre national pour ne pas reporter les premières décisions. Elle doit permettre ensuite de travailler avec tous les acteurs concernés pour dépasser les conflits d’intérêts et définir les moyens de sa mise en oeuvre. »
«La définition et l’impulsion d’un véritable projet éducatif d’école ou d’établissement et d’équipe nécessitent l’implication et la coopération éducative de tous les adultes, professionnels et parents, partenaires associatifs de l’éducation populaire, du sport et de la culture du territoire, la logique de coéducation et l’évaluation partagée de ce projet. Les écoles primaires et les établissements devront prendre en compte ces objectifs et cette dynamique nouvelle dans leur structure et leur fonctionnement, dans le respect des cadres nationaux. Les enfants et les jeunes doivent être impliqués dans cette démarche. »
Tout le monde avait à l’esprit que la journée ne serait pas moins longue pour les élèves, puisque les parents ne finiraient pas plus tôt leur travail, mais qu'elle serait moins lourde scolairement. Il est tout de même stupéfiant qu'alors que tout le monde sait que la semaine de 4,5 jours est bonne pour les enfants et pour les apprentissages, une coalition des maires, et de certains syndicats d'enseignants poursuivent dans la voie de l'échec scolaire évidemment d'abord pour ceux dont les parents ne peuvent pas rattraper ce qui n'est pas appris à l'école.
Réduire le temps de travail !
Il n'y a pas 36 solutions. Soit le gouvernement continue de brûler des cierges pour que la croissance revienne, soit on partage le travail qui reste après les progrès incroyables de la productivité et de la saturation des besoins dans les pays développés. Michel ROCARD a remis les pieds dans le plat avec justesse sur cette question ce dimanche.
Il est bon de rappeler à ses camarades socialistes que leurs implorations et leurs mensonges sur le retour de la croissance d'ici 2017 ne servent à rien et seront sanctionnés électoralement. On ne peut plus continuer d'accabler de travail ceux qui ont la chance d'en avoir un avec une pression croissante sur les résultats et jeter à la porte ou ne pas laisser entrer dans le monde du travail une proportion toujours plus grande de demandeurs d'emploi. L'exclusion pour les uns et le stress au travail pour les autres, notre société aggrave chaque jour la fracture entre ceux qui ont un emploi et le sentiment de "payer pour les chômeurs" et ceux qui n'en ont pas et se morfondent dans un sentiment d'inutilité et de gâchis.
Travailler moins pour travailler tous, l'idée est juste, gaie et mobilisatrice autour des valeurs du partage et de la sobriété...
GOODYEAR, un morceau de ma vie
GOODYEAR va fermer à AMIENS et la nostalgie me saisit. Cette usine a été pendant presque dix ans une composante de ma vie. J'y passais rarement moins d'une fois par quinzaine tant les conditions de travail et la taille de cette usine nécessitaient la présence de l'inspecteur du travail que j'étais. J'ai encore l'odeur du "carbon black" qui me revient en évoquant cette époque, une odeur chaude, collante, graisseuse, dans la moiteur de l'usine et des machines à presser la gomme et à la travailler.
Et ce décor infernal du "banburry" qui est le premier stade de la fabrication de la gomme, à quelques mètres sous terre, le jour comme la nuit et le salarié isolé qui y travaillait (j'ai le souvenir d'un homme noir dans cet univers de poussière et de fumée, tel le soutier d'une locomotive à vapeur).
Les anecdotes affluent comme cette plainte de la direction européenne du groupe au ministre du Travail parce que je les harcelais... Et cette rencontre avec l'avocat du groupe et leur directeur de la communication me menaçant de manière à peine voilée : ils avaient fait analyser les dizaines de lettres que je leur avais adressées au fil des années et ils n'avaient trouvé aucun abus, mais le nombre les gênait.
Ou ce contrôle de nuit où je trouvais un ouvrier plâtré jusqu'au genou assis à une table et qui attendait là que le matin arrive pour ne pas le déclarer en arrêt de travail... Il fallait que les statistiques des accidents du travail soient bonnes pour que l'usine d'AMIENS aient des investissements de la part du groupe, m'expliquait-on; alors on payait les ouvriers chez eux pour ne pas les déclarer en accident du travail.
Et ces réunions de CHSCT qui duraient toute la journée, et les repas de midi dans la cantine de l'usine, au milieu des ouvriers (en noeud papillon, faut-il l'avouer...).
Usine immense, où les jeunes picards ruraux exclus de la modernisation agricole des années 60 avaient trouvé un emploi physique, dur,
et correctement payé, avec les primes de nuit et les bagarres syndicales.
Le DRH m'expliquait que la "prime de noir" sur la fiche de paie était le résultat de telle grève, et l'autre prime de "salissure", celui d'une autre grève... Je découvrais une des tares du syndicalisme français : se faire indemniser la nuisance subie plutôt que la faire disparaître...Il fallait que les conditions de travail soient dures pour justifier la mobilisation révolutionnaire.
GOODYEAR va fermer et laissera la SOMME dans une crise sociale qui dure sans embellie depuis 35 ans et la fermeture totale des usines
textiles BOUSSAC SAINT-FRERES. L'odeur du "carbon black" disparaîtra sauf dans ma mémoire et celle de centaines d'ouvriers au chômage.
Abstention des Verts sur une liaison ferroviaire
Les VERTS se sont abstenus lors de la commission permanente du Conseil régional qui a voté le 13 décembre le financement des études de projet et travaux sur la modernisation de la ligne ferroviaire de Saint-Gervais à Vallorcine et sur le tunnel des MONTETS.
Au motif que ces études coûtaient plus cher que ce qui avait été prévu dans le dossier des Jeux Olympiques, les VERTS n'ont donc pas voté ce projet ferroviaire ! Alors que ces surcoûts portent sur les mesures de sécurité nécessaires à la mixité des circulations ferroviaire et routière lors de la fermeture du Col des MONTETS en cas de risque d'avalanches et sur la modernisation de la ligne pour permettre de faire circuler deux trains par heure entre Les Houches et Vallorcine aux périodes de forte fréquentation.
Sur les cinq conseillers régionaux élus sur la liste d'union avec le PS, 3 n'habitent pas en HAUTE SAVOIE. Cet éloignement du terrain explique peut-être cette totale déconnexion des enjeux du territoire haut-savoyard ?
En tous cas, des écologistes qui votent contre une liaison ferroviaire de grand intérêt local dans la vallée de CHAMONIX, cela méritait d'être signalé, après nous avoir seriné qu'ils étaient désormais contre la LGV LYON-TURIN parce qu'elle se ferait au détriment des TER... pour ne pas voter non plus cette délibération en faveur d'une liaison TER...
Dommage que l'on ait pas plus de temps pour suivre les débats au Conseil régional pour pointer ces incohérences d'une posture purement idéologique du groupe des VERTS à la Région.
La plus emblématique étant quand même le vote contre le Schéma régional Climat-Air-Energie, désormais planté alors que
le Vice président en charge du dossier est un VERT et que le désaccord porte sur l'objectif théorique de réduction des gaz à effet de serre d'ici 2050... Raison très pertinente, n'est-ce pas, de
bloquer le Schéma aujourd'hui avec toutes ses conséquences pratiques sur l'ajournement ici et maintenant de mesures concrètes ? Pragmatisme ou sectarisme idéologique, le groupe des VERTS à la
Région a choisi sa priorité qui est de pourrir toujours plus la vie de la majorité régionale à LYON.
Cant'alpina, concert et veillée...
Malgré la neige, nous étions plusieurs centaines pour fêter ensemble la fin de l'année "ANNECY Ville des Alpes 2012" avec les chorales, les enfants des écoles VAUGELAS et "LES FINS" qui ont chanté les compositions de deux compositeurs annéciens dont l'une de Florence ALIX "Mémoire d'eau" qui mériterait de devenir l'hymne du Lac.
Dans une ambiance plus proche de la veillée que du concert, nous avons créé une forme de partage musical entre les musiques amplifiées et la musique traditionnelle issue du collectage de Jean-Marc JACQUIER (La Kinkerne) dans les vallées du département; tandis que les chorales abandonnaient leurs répertoires habituels pour (re)découvrir des chants alpins de Nice à la Slovénie.
Merci encore à Terres d'empreinte
http://www.terresdempreintes.com/news/news-1.html
d'avoir su réunir ces énergies, et en particulier Alain BASSO et Philippe GOIX, aux chefs de choeur, et aux deux enseignants du CRR qui ont sur faire passer leur passion musicale aux enfants qui ont joué le jeu avec fraîcheur, calme et assurance...
Un moment émouvant pour moi car mon idée de départ s'est concrétisée de la plus belle manière avec l'appui de Bernard TETU
www.concerts.fr/Biographie/bernard-tetu
et de Cyrille COLOMBIER
http://ensemble2021.com/fr/ensemble-20-21/le-chef/
que je ne remercierai jamais assez...
Et sans la patience et la ténacité de Mireille BRASIER qui a eu l'idée et a réussi à associer les enseignants, les classes et toute l'éducation nationale dans ce joli projet.
Un moment de partage dans un monde qui exacerbe les individualités : chanter en choeur est un moyen magnifique de se comprendre mieux... On recommence quand ?