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thierry billet

c'est personnel

François FILLON, le futur Charles MILLON...

28 Septembre 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Sur son blog, Jean-Luc RIGAUT s'inquiétait des propos de François FILLON à propos du parallèle entre le F-HAINE et le PS, c'était avant qu'il n'en rajoute sur son ami Vladimir POUTINE, une chanson extraite du site MEDIAPART pour en rire ou en pleurer... Tout ceci annonce des alliances de l'UMP avec le F-HAINE, tacites ou explicites. Une redite dramatique de ce qui s'était passé aux Régionales de 1998, notamment en RHONE ALPES quand Charles MILLON fricota avec le F-HAINE avec le soutien en première ligne de MM. CARLE & HERISSON.

 

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Bon anniversaire...

18 Septembre 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Mon fils me souhaite "bon anniversaire" pour mes  40 ans  de militantisme. Et le souvenir du 11 septembre 1973 revient avec violence. Coup d'Etat au CHILI, Allende aux portes de la Moneda avec un vieux casque sur la tête, et Victor JARA le guitariste à la main coupée, et les stades pleins de militants de gauche, et KISSINGER à la manoeuvre...

Je voulais juste partager avec vous cette chanson du grand chanteur, trop méconnu, Julos BEAUCARNE et le triste anniversaire de ce coup d'Etat qui me fit adhérer au PSU de Michel ROCARD.

 

 

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Juge unique, juge inique

11 Septembre 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

La multiplication des procédures où le Juge unique au lieu de la formation collégiale de trois magistrats est un phénomène en plein développement. Globalement il est corrélé avec l'intérêt que l'Etat porte aux parties au procès.

Le gouvernement HOLLANDE vient d'en donner un exemple patent en supprimant la voie d'appel pour tous les contentieux sociaux devant le tribunal administratif (il faudra aller directement devant le Conseil d'Etat et donc prendre un avocat ayant acheté une charge au Conseil) et en instituant le Juge unique.

Les pauvres et les chômeurs seront donc traités moins bien que les autres requérants. Au lieu de donner des moyens à la Justice, on rabote les droits à un procès équitable. Quant au délai raisonnable, il y a longtemps que ce mot n'a plus de sens devant la Juridiction administrative totalement embolisée par le manque de moyens.


« Art. R. 222-13.-Le président du tribunal administratif ou le magistrat qu'il désigne à cette fin et ayant atteint au moins le grade de premier conseiller ou ayant une ancienneté minimale de deux ans statue en audience publique et après audition du rapporteur public, sous réserve de l'application de l'article R. 732-1-1 :
« 1° Sur les litiges relatifs aux prestations, allocations ou droits attribués au titre de l'aide ou de l'action sociale, du logement ou en faveur des travailleurs privés d'emploi, mentionnés à l'article R. 772-5 ;
« 3° Sur les litiges en matière de pensions ;(...)"

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Encore sur la SYRIE

6 Septembre 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

 

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VALLS vs TAUBIRA

16 Août 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Je ne sais pas qui a fait fuiter la lettre de VALLS à HOLLANDE pour se plaindre de ses désaccords sur la politique pénale que souhaiterait mettre en oeuvre Mme TAUBIRA. Mais ce qui est sûr, c'est que le fait de ne pas lui en avoir transmis une copie est un exemple de goujaterie absolue. Politiquement c'est une dérive continue qui voudrait que ce soit le Ministre de l'Intérieur qui dicte sa loi aux Juges, et non le Garde des Sceaux. Dérive continue sous SARKOZY que VALLS poursuit sans être remis à sa place par AYRAULT...

A propos de la politique pénale, voici ce que disait la future membre du Conseil constitutionnel, Nicole MAESTRACHI, présidente de la Cour d'appel de ROUEN dans MEDIAPART qui réédite son entretien de février 2013.

 

Entre 2002 et 2012, la politique pénale s’est considérablement durcie. Entre 2002 et 2011, le nombre de personnes écrouées est passé d’environ 48 000 à environ 74 000. Cette politique a-t-elle conduit à une baisse de la récidive ?

Si on regarde les chiffres sur dix ans, on s’aperçoit que le nombre de procédures qui parviennent au parquet n’a pas bougé. Le chiffre est stable. Néanmoins, le nombre de détenus a considérablement augmenté. Cela s’explique par une augmentation des courtes peines mises à exécution et par une augmentation de la durée des peines. Celle-ci résulte en partie de la mise en place des peines plancher (voir la dernière étude du ministère de la justice à ce sujet).

On a accru la répression contre les récidivistes parce qu’on est parti d’un présupposé qui était que plus de sévérité entraîne moins de récidive. Nos lois pénales ont été fondées sur ce présupposé alors qu’aucune étude scientifique ne permet de corroborer cette idée. Aucune étude n’établit de lien entre la sévérité des peines et la prévention de la récidive.

Il y a un certain nombre d’idées reçues sur la récidive qu’il faut combattre : par exemple, contrairement à ce qu’on imagine, le taux de récidive pour les peines criminelles est extrêmement faible : il est de l’ordre de 0,5 %. L’essentiel de la récidive concerne les infractions contre les biens.


La prison est-elle devenue la solution privilégiée au détriment de toutes les autres ?

La hausse de la population pénale s’accompagne d’une augmentation parallèle des peines alternatives. Les peines alternatives ne se sont pas substituées aux peines d’emprisonnement mais souvent au classement sans suite. Tous les acteurs judiciaires entendus nous ont indiqué que l’objectif quantitatif de gestion de flux de plus en plus important avait entraîné une perte de sens. En conséquence, on a du mal à privilégier les affaires qui mériteraient une prise en charge plus importante.


On a cependant du mal à imaginer qu’en étant plus laxiste, on va obtenir moins de récidive.

Il s’agit de penser la peine autrement qu’en termes de plus ou moins de sévérité. On peut penser la peine en terme de contenu. Il faut que la peine soit considérée comme juste aussi bien par l’auteur de l’infraction que par la victime et l’opinion publique. Et il faut qu’elle ait un contenu qui permette aux personnes de se réinsérer, de changer, d’amorcer une sortie de la délinquance. Cela ne dépend pas de plus ou moins de sévérité mais de la qualité de la prise en charge, du suivi judiciaire qui sera mis en place. (...).

 

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Suspendre les incarcérations, bien sûr !

12 Août 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Au 1er juillet 68.569 prisonniers pour 57.325 places. Un taux de suroccupation moyen de 120 %; bien plus dans certaines prisons. Et on continue d'embastiller comme si de rien n'était.

Les juges du fond sont tellement traumatisés de pouvoir être accusés de laxisme qu'ils continuent d'envoyer en prison des gens qui n'ont rien à y faire sinon y apprendre à devenir de plus en plus dangereux et déterminés. Des gens de basse condition évidemment, pas le gratin du délit économique qui ne risque rien que la prison avec sursis ou la relaxe parce que les arcanes du droit pénal, les délais pour les juger et la tolérance pour ce genre de faits les protègent. La Droite hurle à l'incurie de ce gouvernement parce qu'un procureur a appliqué une disposition édictée par Rachida DATI. Cela suffit à ce que Manuel VALLS relève le menton ( qu'est-ce qui le différencie de SARKOZY, ministre de l'intérieur, au fait ?) alors que la question de la prévention de la récidive exige de se poser la question de l'emprisonnement et des conséquences de la surpopulation carcérale.

En quoi le fait d'emprisonner quelqu'un quelques mois plus tard parce qu'à l'instant "T" les prisons sont pleines, pose t'il un problème ? C'est une mesure de régulation qui n'enlève rien à la peine prononcée et qui est respectueuse de nos concitoyens qui ont violé la loi. Cela devrait être une évidence que le Président de la République devrait rappeler avec simplicité et fermeté.

Laurent MUCCHIELLI, à longueur de blog, démonte l'idéologie sécuritaire inefficace qu'applique désormais sans barguigner ce gouvernement. C'est ici.

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L'idéologie fasciste en FRANCE

11 Août 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Le livre de Zeev STERNHELL "Ni droite, ni gauche, l'idéologie fasciste en FRANCE" m'avait totalement échappé lors de sa publication dans les années 1980. La réédition largement augmentée qui sort chez FOLIO Histoire (disponible à la Bibliothèque) est passionnante. Elle détruit un mythe bien française, celui de l'immunisation de la FRANCE vis à vis du fascisme. Pour les gaullistes, comme pour la gauche, le régime de VICHY est une parenthèse qui ne reléve pas de l'histoire de la République. La FRANCE n'a rien à voir avec ce régime et donc il n'y a pas à s'interroger sur la place et le rôle de l'idéologie fasciste dans notre pays.

Chacun s'accordant sur ce credo, la recherche officielle s'y ralliant, le travail de STERNHELL a donné lieu à une volonté d'oubli que la réédition combat heureusement. Par exemple, il développe une présentation du mouvement des "chemises vertes" dont je n'avais jamais entendu parler, dirigé par un certain DORGERE, ou bien il cite abondamment des auteurs depuis la fin du XIX° siècle qui développent un point de vue anti républicain affirmé. STERNHELL montre comment ces idéologues venus de la Droite comme de la Gauche utilisent un vocabulaire clairement tourné dans la réfutation des Lumières et de l'héritage démocratique dont la FRANCE s'enorgueillit. Il montre que PETAIN n'aurait pas pu édicter ses lois antisémites, ou prendre des initiatives répressives que les nazis ne demandaient pas, avec le soutien de l'ensemble de l'appareil d'Etat, si un consensus anti démocratique n'existait pas dans notre pays.

Il faut lire certains passages de textes d'Hubert BEUVE MERY, le fondateur du MONDE, par exemple qui donnent froid dans le dos. Loin d'être un anachronisme historique, le fascisme en FRANCE était une réalité depuis la fin du XIX° siècle, comme en ITALIE ou en ALLEMAGNE. STERNHELL décrit la volonté "putschiste" des Maréchaux français dans les années 20 autour de LYAUTEY.

Cette connivence idéologique explique pourquoi une grande partie de la Résistance ne franchira le pas de la lutte contre l'ALLEMAGNE qu'après avoir vécu l'invasion de la zone libre et le STO, et nullement pour des raisons de rejet politique du régime de PETAIN, mais uniquement par patriotisme anti germanique. Un résistant de la première heure comme Henri FRENAY flirtait avec l'antisémitisme... Bref, le sentiment anti républicain était répandu, admis et défendu par de nombreux intellectuels et fédérait des adhérents nombreux comme les CROIX DE FEU de LA ROQUE et une presse active et largement publiée.

Ce large partage d'une idélogie nauséabonde explique que l'intelligentsia française se soit accrochée au mythe d'une FRANCE génétiquement rétive au fascisme et d'une parenthèse historique qu'il fallait vite oublier.

L'ouvrage de STERNHELL explique les raisons de ce consensus pour que la vérité historique ne soit pas établie et si bien résumé dans la part d'ombre d'un personnage comme François MITTERRAND, résistant tardif, décoré de la Francisque et qui demeura l'ami intime de l'abominable BOUSQUET reçu à l'Elysée après avoir partagé quelques "erreurs de jeunesse"...

Le problème d'aujourd'hui, c'est que faute d'avoir analysé les conditions politiques et idéologiques du régime de VICHY, on s'est interdit de prendre en compte l'importance de l'imprégnation des esprits qui l'a permis.

Je ne saurai trop recommander en complément de ce bouquin celui d'Olivier WIEVORKA "HISTOIRE DE LA RESISTANCE" chez PERRIN, remarquable synthèse sur ce phénomène humain remarquable mais aussi largement idéalisé depuis; alors qu'il fût minoritaire et largement divisé.


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Le jaune & le noir

10 Août 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Tidiane N'DAYE dresse dans cet essai "Le Jaune & le Noir" une enquête historique qui nous apprend que des navigateurs chinois avaient découvert l'AFRIQUE il y a plusieurs siècles. De sorte que la politique extérieure de la Chine populaire d'aujourd'hui entièrement tournée vers une croissance externe incluse dans la mondialisation a relancé cette démarche séculaire avec la recherche de minerais et de ressources naturelles indispensables au maintien d'un rythme de croissance à deux chiffres.

L'auteure montre bien les deux ressorts de cette démarche : une substitution aux anciens colonisateurs notamment français grâce à un "deal non regardant", c'est à dire l'absence totale de critique des dictatures africaines en place. Alors que la FRANCE esquisse quelques pas en faveur de la démocratisation et de la lutte contre la corruption, les Chinois s'en fichent. L'important est de mettre la main sur la ressource, en mettant en plus à disposition des pays africains une main d'oeuvre chinoise peu chère (souvent des repris de justice) et des produits peu couteux... mais aussi résolument contrefaits : les produits "chine-toc", selon l'expression africaine.

Une Chinafrique se met en place contre les intérêts des peuples africains, en lieu et place de la Françafrique. Rien de meilleur à attendre pour les africains de ce changement d'exploiteur qui n'a, de plus, aucune volonté de formation, ni d'éducation. Les infrastructures construites par la main d'oeuvre chinoise n'ont pas d'autre objectif que d'atteindre la ressource naturelle. Les Chinois n'ont que faire de la responsabilité sociale et environnementale qui préoccupe heureusement de plus en plus les entreprises occidentales, même en Afrique.

Ce livre est disponible à la Bibliothèque de la C2A.

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Repartir vers SAINT JACQUES...

24 Juillet 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Etrange sentiment que cette impatience de repartir sur le chemin de SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE. Jean-Christophe RUFFIN raconte extrêmement bien l'emprise de ce chemin sur lui, parti pour faire la Haute Route des Pyrénées et bifurquant dès son arrivée sur le chemin de SAINT JACQUES, le chemin du Nord par la Côte atlantique, puis le chemin primitif, le plus beau...

Pas besoin d'être croyant et en même temps, pas question de ne pas entrer dans une chapelle ou une église pour découvrir, s'imprégner, s'inscrire dans un passé nécessaire... Cet éloge de la marche, de la lenteur, des 3 kilomètres qui restent à faire et qu'on ferait si vite en voiture, sauf qu'on n'a même plus l'idée de ce que peut être un déplacement rapide, idée saugrenue quand on marche sur les traces de millions de pélerins avant nous. "IMMORTELLE RANDONNEE" écrit RUFFIN, écartant volontairement le mot "PELERINAGE" trop marqué religieusement; car le pélerin d'aujourd'hui est d'abord un être humain qui fait de la sobriété sa régle de vie, avant de se positionner comme un croyant. Le moins de choses possible sur le dos pour aller à l'essentiel...

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Batho : tempête dans un Vert d'eau

5 Juillet 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

Dans son billet politique sur FRANCE CULTURE, Hubert HUERTAS revient sur le départ de Delphine BATHO et l'attitude des VERTS.

 

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