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thierry billet

Brasserie des Européens : Chauffer les rues,de pire en pire...

19 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Dans le style, arrive l'hiver, dépêche toi de chauffer les rues pour gagner le maximum de sous en utilisant l'espace public, voilà les photographies que j'ai prises ce dimanche 16 octobre à la BRASSERIE des EUROPEENS.

Essayant de discuter avec le maître d'hotel pour qu'il arrête ces parapluies chauffants, je me suis fait envoyer sur les roses proprement.

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Autrement dit, l'utilisation de l'espace public n'est pas conçue par de tels commerçants comme un avantage qui leur est accordé dont ils devraient user avec modération; mais comme un droit acquis où ils peuvent faire ce qu'ils veulent sans aucune responsabilité.


Exactement ce que cette personne m'a rétorqué : on est chez nous, on fait ce qu'on veut ! Sauf qu'il s'agit d'un espace public dont l'usage leur est accordé, pas d'un espace qui s'inscrit à contre courant de la politique environnementale de la Ville.


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Alliance dans les ALPES, vers la neutralité carbone...

18 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

J'essaie de ne pas manquer les assemblées générales d'ALLIANCE DANS LES ALPES au plan européen. Ce réseau de communes auquel ANNECY est la plus grande ville française adhérente, a pour objectif de faire connaître et d'appliquer les principes de la Convention alpine.

C'est dans ce cadre qu'ANNECY sera en 2012 "Ville des ALPES", récompensée par les communes de l'Alliance pour le travail réalisé en matière de protection de l'eau et d'engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique avec la prochaine adoption de son plan climat territorial.

Je reviendrai longuement sur les actions qui seront menées tout au long de cette année 2012.

La dernière AG, à TRIESENBERG au Lichenschtein a été encore une fois l'occasion de mesurer l'implication croissant de communes essentiellement allemandes et autrichiennes dans le nouveau défi de la "neutralité carbone"; c'est à dire la capacité d'ici 2050 à ne plus produire de gaz à effet de serre du tout grâce à une révolution énergétique complète : utilisation des ressources locales, travail sur les déplacements, actions en faveur du maraîchage, etc.


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Des communes du Haut Adige ou du Voralberg sont engagées de manière radicale dans ce changement de paradigme et en tirent un bénéfice économique structurel : cohésion sociale renforcée, investissements productifs et innovation technologique, emplois non délocalisables.
L'exemple de la centrale d'achats du Land du VORALBERG laisse pantois : leur cahier des charges d'équipements conformes aux meilleurs standards écologiques devient un atout pour les entreprises locales qui sont pratiquement les seules à pouvoir répondre à ces contraintes de qualité du produit et de "non toxicité" de ceux-ci.

Une dernière réflexion suite à cette AG : la plupart des maires présents ne sont pas engagés dans les partis verts. La plupart n'ont aucune étiquette politique, beaucoup sont sans doute de centre droit...  Pour eux, cet engagement environnemental est la conséquence logique de leur volonté de préserver le patrimoine alpin : c'est donc pour eux le seul moyen de gérer de manière raisonnable le patrimoine culturel, environnemental, et social alpin...

Cela me fait penser à la boutade de Dany à LYON, il y a quelques semaines à propos du Président vert Winfried Kretschmann du Land de BADE WURTENBERG qui est clairement dans cette mouvance de centre droit...

Le positionnement radical des Verts français, après la belle embellie d'EUROPE ECOLOGIE, m'a paru, une fois de plus, bien inadapté au regard des exigences de l'urgence écologique qui nécessite que l'on mette en mouvement toute la société vers la sobriété énergétique.

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Scrutateurs à la primaire socialiste

17 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

L'ami Robert SAINT ROMAIN nous ayant gentiment invités à le faire, mon épouse Nicole (conseillère régionale écologiste) et moi-même avons participé au dépouillement de la primaire socialiste à ANNECY.

Cet exercice démocratique est proprement enthousiasmant compte tenu de la mobilisation citoyenne qu'elle a suscitée.

Le Parti socialiste a su mobiliser ses adhérents au service d'une consultation qui les dépossédaient du choix du candidat socialiste.

Il faut souligner ce paradoxe.

En effet, jusque là, le "privilège" d'être adhérent d'un parti était de choisir le candidat de ce parti aux élections à venir. En contre partie des tâches ingrates du militant, il disposait du pouvoir d'élire ses candidats aux différents scrutins. Le militant socialiste a conservé la corvée de tenir les bureaux de vote, mais il a su ouvrir le vote à des centaines de milliers de français. C'est remarquable.

En organisant des primaires ouvertes à tou(te)s, les adhérents du PS ont su renouveler leur offre politique et donner un coup de jeune à leur fonctionnement interne.

Bien entendu, cela n'a pu être mis en oeuvre que parce qu'aucune personnalité n'avait le charisme suffisant pour s'imposer aux militants, et que le PS devait conjurer les échecs cinglants de 2002 et de 2007.

Mais c'est dans l'adversité que l'on peut prendre les plus mauvaises décisions.

Tel n'a pas été le cas et cela mérite d'être souligné.

En tous cas, ce fut un plaisir que de participer de cette manière au succès de cette démarche citoyenne bien utile.

Reste à savoir si les partis politiques vont étendre cette démarche des primaires y compris à d'autres élections.

Gageons que le choix du candidat aux législatives par exemple serait radicalement différent si tous les sympathisants pouvaient voter ou si seuls les adhérents le peuvent !...


 

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Lac en Partage : le dimanche 23 octobre

16 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET

 

Nouvelle édition du « Lac en partage » le dimanche 23 octobre 11 de ANNECY à VEYRIER et SAINT JORIOZ cette année.

 

Je vous rappelle le principe : vous achetez un billet à 5 euros et 2 euros pour les enfants de moins de 12 ans, et vous accédez aux différents ateliers ouverts pour les associations qui souhaitent vous faire découvrir leurs actions en faveur du lac à ANNECY, VEYRIER et SAINT JORIOZ, sans compter les promenades vers le Roc de Chère, la cascade d’Angon et la Réserve du Bout du Lac.

 

Rendez vous à ANNECY sur le Quai Napoléon III : premier départ des bateaux à 8 heures 45.

 

ASTERS, la FRAPNA, Terres du Lac, les agriculteurs du tour du lac, le CAUE, la Ligue de protection des oiseaux, et bien d’autres vous attendent.

 

Plus d’infos sur : www.sila.fr

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HOLLANDE/AUBRY, quel choix ?

15 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

C'est amusant de discuter de la primaire socialiste et des choix des uns et des autres.

Ce qui revient le plus souvent, c'est qu'encore plus de gens auraient choisi MONTEBOURG mais qu'ils ne l'ont pas fait parce qu'il faut être crédibles pour battre SARKOZY.

On ne vote donc pas pour ce que l'on croit mais pour ce que l'on estime être le choix d'une majorité de gens : les sondages dictent leur loi.

Ils disent que HOLLANDE a plus de chances, donc on vote HOLLANDE.

Comme si une campagne politique était l'addition de sondages.

Si c'était cela CHIRAC n'aurait jamais écrasé BALLADUR en 1995 !

Plutôt que d'assumer un choix politique, on est tenté de se couler dans le moule de celui qui a le plus de chances de gagner contre SARKOZY, c'est à dire ipso facto, celui qui apparaît comme le plus apte à séduire l'électorat centriste pour faire une majorité électorale.

C'est troublant car pour gagner, il faut d'abord rassembler son camp.

Or qui est susceptible de mieux réunir le camp de la gauche que Martine AUBRY ?

Qui est la plus capable de séduire les centristes, alors qu'elle est soutenue par STRAUSS KAHN, plus libéral que n'importe lequel des deux candidats de second tour ?

Si la participation remarquable aux primaires socialistes ne devait être qu'un abandon du libre choix au profit d'une adhésion "raisonnable" à des sondages qui n'ont jamais été perspicaces à 6 mois d'une présidentielle, ce serait bien dommage...
Rien n'est simple...

Les électeurs de la primaire verte ont fait exactement le choix inverse : choisir la candidate qui est la moins consensuelle dans l'électorat écologiste et la plus clivante sur le plan politique au lieu d'un candidat tourné vers la pédagogie et l'adhésion. Mais l'échantillon électoral de l'ordre de 20.000 personnes n'a rien à voir avec celui des 2 millions de votants socialistes. L'ordre de grandeur par rapport à l'électorat d'EUROPE ECOLOGIE donne la parole aux militants, peu aux électeurs de base.

Et rien ne permet d'affirmer que ce sera un choix payant sur le plan électoral.

Bon vote, dimanche 16 octobre !

De toutes façons, sans état d'âme, il faudra voter pour le ou la gagnante de dimanche prochain...

 




 

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COHN BENDIT, interview au Monde...

14 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

LEMONDE pour Le Monde.fr | 29.09.11 | 17h09   •  Mis à jour le 30.09.11 | 07h52

 

Dany a accordé au MoNDE un entretien le 29 septembre que je reproduis ci-dessous. Feuilletant une revue de presse de ces derniers jours, je découvre qu'Eva JOLY déconseillait aux militants des VERTS d'aller voter à la primaire socialiste... Consigne bien peu suivie à ANNECY où j'ai croisé bien des adhérents...

 

 

M. Cohn-Bendit, le 21 novembre 2009.

La principale différence entre les écologistes français et allemands n'est-elle pas que les premiers sont pragmatiques, donc susceptibles de s'allier avec la droite ou la gauche, tandis que les seconds sont ancrés à gauche ?

C'est vrai que les Grünen ont toujours dit que leur indépendance, leur autonomie, leur permettaient, au cas par cas, des alliances avec les chrétiens-démocrates [qui sont à droite]. Mais dans ce pragmatisme que vous soulignez, le système politique joue un rôle majeur. Grâce à la proportionnelle, les Grünen sont présents dans toutes les villes, toutes les régions d'Allemagne, et cela permet de faire émerger des majorités différentes. Les Verts allemands travaillent avec la gauche à Francfort, avec la droite à Hambourg.

Le système électoral français est simplificateur et dommageable pour la démocratie. Car les Verts français se trouvent amarrés à gauche, mais qui peut affirmer sans rire que, localement, des majorités constituées de Verts, de centristes et d'une partie de la droite modérée ne fonctionneraient pas ?

Ce choix d'un ancrage systématique à gauche, que les Grünen n'ont pas fait, n'est-il pas réducteur pour EE-LV ?

Il est à la fois réducteur et nécessaire, pour les raisons que je viens d'expliquer, mais il n'est en aucun cas génétique. Il y aura peut-être, sans doute, une recomposition du paysage politique en France. Et à ce moment-là, il faudra m'expliquer en quoi on ne peut pas travailler avec un Michel Barnier [membre de l'UMP et commissaire européen au marché intérieur et aux services], avec une Nathalie Kosciusko-Morizet [ministre de l'écologie].

En Allemagne, l'expérience nous montre que le partage du pouvoir fonctionne mieux avec la CDU [Union chrétienne démocrate] qu'avec le SDP [Parti socialiste démocrate, classé à gauche]. Avec les sociaux-démocrates, on aboutit très vite à un accord, mais dès lors, les embrouilles commencent. Avec la droite, c'est long de signer un accord, mais ensuite, ça marche plutôt mieux.

Autre différence entre les deux mouvements : les Grünen soutiennent une politique de rigueur budgétaire mais celle-ci fait débat à EE-LV...

Les Grünen ont en effet voté ce qu'on appelle ici la "règle d'or". Nous, en allemand, on parle de "frein à la dette". Parler de "règle d'or", c'est du mysticisme ! Mais il ne faut pas faire passer les Verts français pour les laxistes qu'ils ne sont pas : Eva Joly souhaite réduire la dette publique de 1 point de PIB par an. Il est donc faux de dire que les Verts français n'ont pas tiré de conséquences de la crise. Mais il leur faut aller plus loin.

Puisque les écologistes français tiennent un discours critique sur la croissance, et que cette croissance est, en France, financée par la dette, qu'ils se déclarent ennemis de la dette ! Ils auraient une raison supplémentaire de le faire : ils sont très ambitieux, et souhaitent faire émerger une autre société. Mais comment le faire si la dette leur rend tout choix politique impossible ?

Vous sommez EELV de s'adapter à la crise ?

Mais oui ! Les Grünen, qui avaient travaillé sur un projet politique, l'ont totalement réécrit il y a trois mois. C'est une question de crédibilité. Quand je vois François Hollande faire sa sortie sur les enseignants, je retrouve là une grande tradition française : je promets, l'intendance suivra ! EE-LV n'est donc pas le seul parti français, loin de là, à vouloir s'abstraire de la réalité.

Mais, comme l'ont fait les Grünen en acceptant un allongement de la durée du travail, les Verts français doivent évoluer, en particulier sur les retraites, dossier sur lequel je les trouve totalement bloqués.

A force de s'adapter, comme vous le souhaitez, on ne fait plus rêver. Lors des dernières élections municipales, à Berlin, une partie de l'électorat traditionnel des écologistes n'a pas voté pour les Grünen, les trouvant désormais trop raisonnables…

C'est toujours la même histoire. Il faut s'adapter pour arriver au pouvoir et y rester, mais pas trop. D'où l'importance du choix des personnes qui représentent ce parti. Quand Joschka Fischer est devenu ministre des affaires étrangères de Gerhard Schröder [en 1998], il fascinait totalement les jeunes, alors qu'il était un pacifiste qui acceptait l'entrée en guerre de son pays au Kosovo. Il nous faut, à nous écologistes, des personnalités assez fortes, assez structurées, pour porter ces contradictions.

La journée de travail prévue vendredi entre les Grünen et EE-LV va-t-elle permettre un rapprochement ?

Sur des sujets comme la Palestine – où nous sommes très éloignés, car les Allemands, en raison de l'histoire de leur pays, ont un lien émotif avec Israël, alors que les Verts français sont très critiques – nous sommes arrivés à nous rapprocher. Alors tous les espoirs sont permis. Si nous étions frères siamois, ce serait la quintessence de l'ennui.

Anne-Sophie Mercier

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Au 4 rue du Radar, De la fonderie d’uranium à la biomasse

13 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Il se trouve que j'ai été l’initiateur de la prise en compte de la présence de la Société industrielle des combustibles nucléaires (SICN), filiale d’AREVA, en plein coeur de la Ville, au 4 rue du radar en face de CARREFOUR et à côté de l’usine ALCATEL, avec un tract demeuré fameux « Tchernobyl sur lac » qui mit Bernard BOSSON très en colère à l’époque... Il avait raison, c'était très excessif, mais à la hauteur de l'incroyable désinvolture de l'Etat vis à vis de cette installation nucléaire de base, totalement oubliée depuis les années 1950...

 

Dominique VOYNET à peine sortie du gouvernement JOSPIN se souvient encore de la réunion publique à la salle Eugène VERDUN où nous attirions l’attention des annéciens sur les mesures que j’avais fait réaliser par la Criirad sur les mousses contenues dans les descentes d’eaux pluviales de la SICN.

 

Pendant 50 ans, des tonnes de barres d’uranium ont été stockées, transformées et usinées, par exemple dans le début des années 1990 quand on y fabriquait les obus à l'uranium appauvir utilisés pendant la guerre d’IRAK.

 

Tout ceci sans réel contrôle de l'Etat sur la pollution induite.

 

AREVA a fermé cette usine qui a été décontaminée depuis 2008 et est aujourd’hui utilisable pour une nouvelle vie.

 

Le site sera bientôt le siège de la chaufferie utilisant la biomasse qui va chauffer le quartier de NOVEL dans les mois qui viennent.

 

Ce passage du nucléaire à la biomasse est un symbole fort dont la Ville peut s’enorgueillir et qui illustre notre volonté de décarboner nos sources d'énergie.

 

Une inauguration symbolique a lieu le 21 octobre : il faudra que la Ville prenne l’initiative de présenter ce projet remarquable dans les prochaines semaines.

 

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15 octobre, manifestation au BUGEY

12 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET

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Les associations de protection de la nature vous invitent à participer samedi 15 octobre à 13 heures 30 à une manifestation antinucléaire au BUGEY. Le rendez vous est fixé sur la commune de Saint VULBAS.

 

Je serai à cette date en déplacement au Lichenschtein pour représenter la Ville à l'AG internationale de l'Alliance dans les ALPES, mais je vous invite à vous déplacer nombreux à cette occasion de demander une réorientation radicale de notre politique énergétique.

 

Toutes les informations sont disponibles sur le site :

 

http://stop-bugey.org/?exec=articles_edit&id_article=15#car

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Economistes atterrés, où va l'Europe ?

11 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

MEDIAPART a donné la parole au collectif des "économistes atterrés", une appellation un peu étrange qui s'explique par le fait qu'ils étaient "atterrés" par les politiques économiques mises en oeuvre après la crise des subprimes de 2008...

Voici le débat qui vient d'avoir lieu entre eux...

Il dure plus d'une heure, mais cela mérite le temps passé car nous sommes sans aucun doute dans une situation économique qui nécessite des choix radicaux de rupture avec la financiarisation de l'économie et les politiques de récession prêchées par l'Union européenne et le FMI.

 

 

 

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Mâchefers à AVIERNOZ, le rapport de BURGEAP

11 Octobre 2011 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Lorsque l'affaire du dépôt illégal de mâchefers par l'entreprise MITHIEUX sur le site d'AVIERNOZ a été portée à la connaissance du SILA, une étude de l'impact de ces dépôts a été lancée par le SILA.

En voici la teneur car cette expertise n'avait aucune raison de demeurer secrète : la bonne foi du SILA a été trompée et il va falloir trouver les meilleures solutions environnementales pour éviter que ces mâchefers ne soient une source de pollution de métaux lourds et autres substances chimiques.

Le SILA privilégie une solution de traitement sur place pour éviter des centaines de camions sur les routes et l'engorgement d'un autre site de stockage alors que des techniques permettent de surveiller le site et d'empêcher toute pollution sur place.

Un Comité local d'information et de surveillance (CLIS) a été mis en place par la Préfecture et plusieurs réunions publiques ont été organisées à destination des citoyens.

Ces dépôts connus de la Direction régionale de l'industrie et de la recherche (DRIRE) qui n'y trouva rien à redire (non plus qu'aux dépôts BENEDETTI à PASSY, et en combien d'autres endroits dans le département et en FRANCE ?) sont organisés par une simple circulaire ministérielle de 1994 qui n'a donc aucune force réglementaire.

Il est temps de légiférer sur cette question pour donner un cadre restrictif et contrôlé efficacement à la réutilisation des mâchefers que la réduction de la capacité d'incinération doit contribuer à réduire sensiblement dans l'avenir.

 

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