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thierry billet

politique locale

SEMNOZ, l'incroyable projet de télésiège !

7 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Au conseil municipal d'ANNECY du 5 février 2007, j'ai souhaité obtenir des informations sur le projet du SIPAS de construire un télésiège sur le versant des Bauges du SEMNOZ.

La réponse est venue de l'un des délégués de la Ville au SIPAS (par l'intermédiaire de la communauté d'agglomération) qui a donné trois séries de raisons.

La première serait qu'il s'agit de remplacer l'actuel téléski qui serait dangereux, créerait régulièrement des accidents et devrait être remplacé.

La seconde serait qu'il permettrait de monter des skieurs de fond au sommet.

La troisième serait que le conseil général souhaite un projet « complet » à financer, et qu'il faudrait donc y inclure le télésiège pour que le conseil général finance.

Jean Luc RIGAUT a immédiatement réagi en précisant que jamais le conseil général n'avait demandé la réalisation de ce télésiège et que le CG pourrait financer des aménagements au SEMNOZ sans que le télésiège ne soit dans la liste des aménagements.

Dont acte.

Quant aux autres arguments, si le téléski actuel est dangereux il peut être remplacé par un téléski... si l'enneigement est suffisant ! Encore faut il prouver qu'il est dangereux et dans ce cas, pourquoi la commission de sécurité ne le ferme t-elle pas ?

Et équiper la montagne d'un télésiège pour monter des fondeurs, ce serait une première en France ou presque !

Tout cela n'est pas sérieux.

J'ai qualifié ce projet de « délirant » au conseil, soutenu en cela tacitement par une majorité des conseillers.

J'ai demandé un débat au conseil municipal sur cette question.

Au moment où l'OCDE condamne les stations situées à moins de 1.500 mètres d'altitude compte tenu du réchauffement climatique, cet investissement de plusieurs centaines de milliers d'euros illustre que notre département a trop d'argent à dépenser dans des dépenses de gaspillage.

Nos aînés se sont opposés à la création d'une station de ski au SEMNOZ, lui préférant un équipement léger de stade de neige.

Il est peut être temps aujourd'hui, tenant compte du réchauffement climatique de laisser doucement s'éteindre l'activité de ski de piste, et de développer les modes doux d'utilisation de cet espace remarquable, y compris en réfléchissant à la réduction de l'utilisation de la voiture individuelle pour y accéder. Par exemple, les navettes de bus de l'été ne pourraient elles se prolonger l'hiver, notamment le week end ?

Au fait, combien de jours d'enneigement au SEMNOZ cet hiver ?







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Déchets : Réduction à la source, mieux que le tri !

4 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Je connais Dany DIETMAN par son combat remarquable pour une réduction à la source des déchets, seule alternative au gaspillage et à l'incinération. Il était venu à CLUSES à l'initiative des VERTS en particulier, parler de son expérience : c'est à cette occasion que M. MUGNIER, conseiller général de BONNEVILLE avait annoncé l'abandon du projet de second four. La semaine où un hebdomadaire local titre sur "le tri sélectif vous pouvez mieux faire", la communauté de communes de la Porte d'ALSACE passe sous la barre des 100 kg/hab/an de déchets ménagers. La parole à Dany.

Hier au soir s'est tenue la réunion de la "Commision des Ordures Ménagères" de la Communauté de  Communes de la Porte d'Alsace pour faire le bilan de l'année 2006.

Force est de constater que les résultats poursuivent leur progression puisqu'en 2006 les ménages de nos communes ont ramené la masse des produits résiduels ménagers ultimes à 96 kg/hab/an.

La barre des 100kg vient d'être allègrement franchie et c'est tant mieux.

Cette nouvelle référence, calée sur 33 communes pour 14 000 habitants, ouvre sans nul doute de nouvelles perspectives, à condition qu'Ecoemballage et Nelly Olin se mettent enfin à jouer le jeu d'une politique nouvelle, reconnaissant enfin l'efficience  de la consomaction ou de la contribaction, et instituant une réelle rétribution de la valeur ajoutée du geste de tri écocitoyen. A 6 €/hab/an, Ecoemballage est très loin du compte et très loin de nos voisins allemands qui rétribuent à hauteur de 27€/hab/an. Au même moment à Pithiviers, Nelly OLIN pose la première pierre d'un incinérateur, en revêtant le costume  d'un ministre de la santé procédant au coup d'envoi d'un concours de fumeurs de pipes... Affligeant !!!

Toujours est-il qu'à 96kg par habitant/an, la France tomberait à une production de produits résiduels ménagers de 5,8 millions de tonnes au lieu de 38 millions de tonnes aujourd'hui. Ce qui obligerait à réduire le nombre d'incinérateurs de 130 à 19.  Idem pour les décharges.  

En clair les ménages de la Porte d'Alsace, viennent de matérialiser le prototype du scénario catastrophe que redoutent les industriels du déchet.

Pour peu que la législation européenne, en Février, se mette à parcourir les sentiers de l'éco-conception des emballages, j'ai l'immense espoir de voir atteinte la barre des 60 kg pour 2015, date à laquelle Mme la Ministre voudrait  que l'on remonte à 200 kg pour garantir les rentes de situations des actionnaires privés du déchet.

 
Passer sous la barre des 100 kg, c'est faire éclater toutes les échelles de références, c'est donner un coup de chapeau à la population, c'est ouvrir la porte d'une évolution durable concrète,  c'est reconnaître la valeur et la richesse des hommes et des produits, c'est respecter la précieuse fragilité des ressources de  notre planète. 

Excusez-moi pour cette envolée philosophique, mais ce matin je suis heureux  ! 

 Amitiés

 
Dany DIETMANN, maire de MANSPACH


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A 41 (3), une catastrophe annoncée pour l'aménagement du territoire

3 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Une autoroute entre ANNECY et GENEVE, deux villes éloignées de 50 kilomètres, alors qu'il en existe déjà une par ANNEMASSE, quelles seront
les conséquences en matière d'aménagement du territoire ?
  • Un mitage encore plus important de l'espace rural dans le secteur de CRUSEILLES :

Ce sont des centaines d'hectares qui deviennent fragilisés, notamment avec l'échangeur de COPPONEX.

Chaque commune veut en plus sa zone d'activités; promesse qu'avait dû leur faire M. PELLERIN, ancien président du Conseil général et conseiller général de CRUSEILLES, en obtenant la création de l'échangeur de COPPONEX; dont chacun s'accorde à dire qu'il est inutile et dangereux, à commencer par Bernard BOSSON ou Pierre HERISSON dans des courriers à mon ami André CHARVEYS, trop tôt emporté par un cancer. Et grâce auquel nous avons obtenu ce sursis de plusieurs années...

Pour empêcher que la FDSEA ne dépose un recours contre l'autoroute, Bernard ACCOYER et le Préfet seraient en train d'imposer aux communes de limiter ces zones à 40 hectares. Mais que vaudront ces engagements, si ils sont pris, après les prochaines municipales de 2008 ?

  • Un temps de trajet de 20 minutes entre ANNECY et GENEVE, c'est une accentuation inédite de la pression foncière dans l'agglomération annécienne.

Dans une période où ANNECY est passée sous la barre des 50.000 habitants car les familles ne peuvent plus s'y loger et sont remplacés par des retraités fortunés (comme l'illustrent sans conteste les documents préparatoires au Plan local d'urbanisme) , le temps de déplacement entre une ville suisse saturée et encore plus chère qu'ANNECY va susciter une pression foncière accrue sur l'agglomération et la ville, qui n'ont RIEN anticipé !

Lors du conseil municipal de décembre, j'ai alerté Bernard BOSSON sur la signature entre GENEVE et les collectivités territoriales frontalières françaises d'un contrat de développement prévoyant l'urbanisation à venir de la zone frontalière. Le maire d'ANNECY ignorait tout de ce document !

Autrement dit, la coupure de la HAUTE SAVOIE en deux est avérée, mais personne ne s'est préoccupé de l'impact de l'autoroute !

C'est d'autant plus grave que l'Etat, dans le cadre du contrat de plan qui devrait débuter en 2007, prévoit un découpage de la région RHONE ALPES qui entérine le rattachement du GENEVOIS à une grande région transfontalière franco suisse; tandis que le sillon alpin rattacherait ANNECY à ... VALENCE...

Entre SAINT JULIEN en GENEVOIS et ANNECY, c'est « coupé » en termes de réflexion prospective; mais on construit une autoroute entre les deux !

Le marché immobilier y trouvera son compte; d'autant que l'on peut compter sur Bernard ACCOYER pour que le Schéma de cohérence territoriale ne voit pas le jour avant des lustres, et ne limite en aucun cas l'urbanisation...

Pour une illustration de la volonté politique de M. ACCOYER en ce domaine; le compte rendu de la seule réunion d'information du SCOT est exemplaire. A lire sur

http://www.amisdelaterre.org/

La-Baleine-des-Lacs-No36.html

Cette autoroute, lancée par Bernard BOSSON, avant qu'il ne devienne « écolo compatible » pour cause de loi littoral et de prise de conscience de la gravité de la crise écologique, était le résultat d'un deal au plus haut niveau quant à la transformation de la Société du Tunnel du Mont Blanc en société autoroutière qui devait construire l'A 400 et l'A 41 au début des années 1990, sous la houlette de M. CHARDON, ancien directeur de cabinet de Jacques CHIRAC à la mairie de PARIS. Et en échange, bien entendu, de la prolongation de la concession du Tunnel du Mont Blanc pour financer ces travaux non rentables. Cela s'appelait « l'adossement », heureusement l'Union européenne y mit bon ordre.

Il ne manque plus que le volet « démocratie » de cette série d'articles sur l'A 41, même si l'histoire mériterait mieux que quelques lignes dans un blog. Il faudrait pouvoir prendre le temps d'écrire l'histoire de MM. PONS, CHARDON, BREUIL et comprendre pourquoi le RPR puis l'UMP se sont autant investis pour que cette autoroute se fasse... Et le lien avec la catastrophe du Tunnel du Mont Blanc, ou comment la préoccupation de M. CHARDON de construire ces autoroutes l'a fait oublier de se préoccuper de la sécurité dans le Tunnel et d'y consacrer les moyens qui auraient évité la catastrophe de 1999.






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A 41 (2bis) : le captage de la DOUAI est déjà pollué !

2 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Le Dauphiné Libéré rapporte le nouveau combat de l'Union locale des consommateurs de CRUSEILLES, dont l'action exemplaire sur le prix de l'eau, il y a de nombreuses années, avait été un combat phare des écologistes de la HAUTE SAVOIE, emmenés par l'ami Bernard MAGISSON, qui a malheureusement quitté le département. L'ULC confirme les craintes de pollution; quant à la vacuité du "plan de secours" - qui se limite à deux feuilles A 4 ! que je peux adresser à qui le souhaite-, elle illustre le sérieux du traitement de ce dossier par la Préfecture. Il fallait démarrer les travaux sans tarder, tant que l'UMP avait le pouvoir dans ce pays.

"Décidément, la source de la Douai ne coulera jamais des jours paisibles... Cette résurgence située sous les ponts de la Caille est victime de remous,générés cette fois par le chantier de l'A 41. Trente ans après une âpre bataille au sujet de sa "potabilité ", menée par une poignée d'habitants réunis sous la bannière de l'Union locale des consommateurs (ULC), quatre d'entre eux reprennent le combat. Ils viennent de déposer un recours auprès du Tribunal administratif de Grenoble. Objectif : obtenir l'annulation de l'arrêté préfectoral du 13 avril 2006, portant sur l'autorisation de travaux et ouvrages d 'aménagement hydraulique et de gestion liés à la construction de la liaison autoroutière A41, confiée à Adélac.

« Nous sommes inquiets à plusieurs titres » explique Léo Vanhelmon, membre fondateur et actuel président de l'ULC. « Les analyses de suivi des eaux de la Douai prévues dans l'arrêté laissent apparaître régulièrement de juillet à octobre, la présence inquiétante d'un composé organique volatil (COV), le té-trachloroéthylène. Les doses varient de 1,9 à 7,7 microgrammes/litre » poursuit Marc Lecourt, autre membre de l'association signataire du recours. Un produit qui, selon eux, « n'apparaissait pas dans les analyses fournies d'avril à juin...».

Soit avant le début du chantier de l'A41.

«Il n'existe pas dans la région d'industries utilisant ces produits (fabriquant de la peinture, de l'encre ou de nettoyage industriel de vêtements).» Directement en cause donc selon eux : les tirs de mines, brassages de terre et la présence en nombre de véhicules de chantier.

Cette « pollution », avérée pour les signataires, les pousse à remettre également en cause le plan d'alerte prévu dans l'arrêté « qui sera peut-être déclenché après in­gestion par les usagers des pollutions détectées... ». Ils dénoncent également le plan de secours de la source de la Douai, « toujours pas validé alors que les travaux ont commencé ». Un dispositif imposé par un arrêté préfectoral, datant lui du 13 janvier 1994. Il prévoit notamment, en cas de pollution accidentelle pendant les travaux, une diversification de l'alimentation en eau. « Aucun plan sérieux de substitution n'est actuellement envisagé » affirment les membres de l'ULC. Qui s'inquiètent aussi « du dimensionnement des bassins de collecte prévus le long de 1'A41, notamment de ceux à l'aplomb du captage de la Douai». Quid également du « sort réservé au marais de Troinex et à sa flore... » Une somme «d'erreurs d'appréciation», voilà ce qu'ils reprochent au texte.« Le captage de la Douai est exceptionnellement fragile ; on est sur un plateau calcaire, très perméable. Et la tranchée dite du Noiret passe en plein périmètre de protection...»

 LA DOUAI EN CHIFFRES

L'eau captée à la Douai alimente quotidiennement les 9.000 usagers des 13 communes de la Communauté de communes du Pays de Cruseilles. Elle leur fournit 3 500 m3 par jour

30 ANS DE COMBAT

Même si depuis, l'eau a coulé sous les ponts et que les consommateurs de la Douai ont repris confiance avec l'eau de leur robinet, les membres de l'ULC (affiliée à l'origine à l'UFC-Que Choisir), eux, n'ont cependant jamais cessé de veiller sur cette ressource. «En 1976, et pendant de longues années (jusqu'en 2002, NDLR), nous nous sommes battus pour prouver la non "potabilité" des eaux distribuées pour la consommation humaine par la Communauté de communes du Pays de Cruseilles, ex-District Rural de Cruseilles » explique Léo Vanhelmon. « Une non "potabilité" qui s'expliquait par la fragilité de la source de La Douai. Des périmètres de protection ont été décrétés en 1992, alors qu'une loi de 1965 les imposait... Périmètres traversés aujourd'hui par le tracé de l'A41.»

 
Source : Le Dauphiné Libéré / Isabelle Davier

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Bernard BOSSON votera ROYAL en 2007 !

30 Janvier 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Bernard BOSSON votera Ségolène ROYAL au 2° tour de la présidentielle !

Les petits couacs de la campagne de Mme ROYAL font émigrer quelques transfuges socialistes vers François BAYROU, nous explique LIBERATION ce lundi 29 janvier. Ce qui fait fuir dans l'autre sens des parlementaires UDF à l'UMP pour sauver leurs fauteuils aux prochaines législatives... Car BAYROU devra dire, le soir du premier tour, qui sera pour lui la meilleure présidente pour la FRANCE, (ou le meilleur...). Mais qui croira à la sincérité du bonhomme, si il appelait à voter SARKOSY après l'avoir dépeint tout au long de la campagne sous les traits d'un BERLUSCONI gaulois ? Personne n'y croira et il n'est pas exclu que BAYROU franchisse le Rubicon si le score de Mme ROYAL au premier tour lui permet de gagner au second tour contre SARKOSY avec les voix des centristes... sous condition de sauver tous les parlementaires sortants de l'UDF...

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une pure fiction.

Peut on imaginer que Bernard BOSSON vote SARKOSY contre ROYAL; ce qui aurait pour effet de voir appliquée sans délai la modification de la loi littoral sur le lac d'ANNECY que le même Bernard BOSSON a voué aux gémonies ? Même si il le faisait, qui le croirait sincère alors qu'il a voté la motion de censure des socialistes et que ses relations avec Bernard ACCOYER et Pierre HERISSON sont devenues exécrables et vengeresses ?

On sait que Bernard BOSSON prépare des candidats UDF dans toutes les circonscriptions en HAUTE SAVOIE contre les sortants UMP, comme Nathalie DUTREIGE, maire d'ALEX, contre ACCOYER...

Alors Bernard BOSSON candidat commun de l'UDF et du PS aux prochaines législatives « en route pour une VI° République », voilà un scénario politique dont nous reparlerons sans doute dans les semaines qui viennent.

J'attends d'ailleurs un démenti formel de la part de Bernard BOSSON avant d'engager des frais pour ma campagne législative : il ne faudrait pas que les VERTS dépensent de l'argent pour critiquer leur futur allié.

Comme le dit par boutade Pierre HERISSON : "On va bientôt avoir Bernard BILLET et Thierry BOSSON"... Preuve que ce rapprochement implicitement en cours entre les centristes et la gauche démocratique est pour la droite réactionnaire et sécuritaire que représente SARKOSY une véritable crainte.

 

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Incinération, un consensus contre de nouvelles usines

30 Janvier 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Bientôt une délibération du SILA pour une coopération interdépartementale et transfrontalière sur l'incinération ?

Reprenant au bond l'intervention liminaire de Pierre HERISSON au SILA du 29 janvier 2007 sur la nécessaire coopération entre les usines d'incinération de CHAVANOD, de CHAMBERY et du canton de GENEVE, j'ai proposé que le SILA soit saisi à la prochaine réunion de son comité syndical d'une délibération officielle en ce sens.

Pierre HERISSON y a immédiatement répondu de manière positive.

Il s'agira là, au-delà d'un vote unanime du SILA sur la question épineuse de l'incinération, d'un élément capital dans la gestion des déchets au plan de la HAUTE SAVOIE.

Depuis deux ans, les associations ont fait part au Préfet et au Conseil général qui a repris la compétence déchets depuis le 1er janvier 2006, leur opposition au plan départemental d'élimination des déchets de la HAUTE SAVOIE.

Le recours est disponible à l'adresse des AMIS DE LA TERRE :

http://www.amisdelaterre.org/Demande-d-annulation-du-PDED.html

La décision de Pierre HERISSON est une bonne nouvelle dans ce contexte après l'annonce de l'abandon du second incinérateur de MARIGNIER par M. MUDRY, conseiller général et de l'abandon de l'incinérateur de Boues de stations d'épuration à ARENTHON.

En réalité, Pierre HERISSON fait le constat que l'usine de CHAVANOD est, du fait des efforts [ pourtant encore trop timides] en faveur du tri sélectif, en surcapacité.

Cette surcapacité permet aujourd'hui de brûler les déchets de GILLY SUR ISERE fermée depuis la catastrophe et de CHAMBERY en rénovation lourde. J'étais intervenu au SILA pour soutenir l'incinération des déchets de GILLY à CHAVANOD au nom d'une solidarité de territoire. Cette solidarité et cette interconnexion des usines d'incinération dans un sillon de 100 kilomètres est apparu avec le temps, et comme je le préconisais de longue date en critiquant le PDED exclusivement haut savoyard rédigé par la Préfecture, une évidence.

C'est cette évidence que la délibération du comité syndical du SILA adressée aux deux conseils généraux et au canton de GENEVE fera apparaître du débat démocratique qui est né au sein du SILA sur la question de l'incinération,et qui a permis de voter à l'unanimité l'investissement d'un contrôle continu des émissions de dioxines par l'usine de CHAVANOD.

Il s'agissait là d'une demande récurrente des élus VERTS du SILA, inquiets que nous étions de la pertinence des contrôles bisannuels des émissions sans caractère inopiné.

Nous allons donc d'ici 2008 disposer d'un enregistrement en continu des dioxines émises par CHAVANOD. Le SILA sera alors à l'avant-garde de la mise en conformité aux exigences les plus sérieuses de l'Union européenne.

Une bonne matinée donc, surtout quand l'appui complémentaire nous vient de là où on ne l'attend pas, c'est à dire de Bernard ACCOYER qui veut que l'usine de déchets verts à construire sur le Champ de l'Ale, à proximité de l'incinérateur, soit couplée à un digesteur en vue d'une méthanisation des effluents. Et nous qui criions dans l'indifférence depuis 2 ans qu'il fallait méthaniser les déchets verts et la fraction fermentescible des ordures ménagères, nous avons cru que le Père Noël revenait un mois plus tard pour remplir nos sabots d'élus verts de toutes les bonnes idées que nous ne manquons pas de tenter de « vendre » à nos collègues, trop souvent dans le désert...

Mais ce matin, sur les déchets, nous avons fait un carton plein : interconnexion et méthanisation.

Heureusement, pour que cette réunion ne sombre pas dans l'unanimisme, Jean Louis Molié et moi-même avons voté contre le Budget des activités nautiques pour marquer, encore et toujours, notre opposition à la construction d'un chantier naval pour la maison CECCON à SEVRIER.

 






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A 41, les raisons de mon opposition (1)

24 Janvier 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Je travaille une note de synthèse de trois volets concernant l'autoroute A 41 au moment où un nouveau recours concernant la politique de l'eau est déposé.
Le premier volet est celui de
la démocratie : une enquête publique en 1994 peut elle permettre de construire une autoroute en 2006 après deux prolongations décidées exclusivement dans les cabinets parisiens. N'est-ce pas MM. JOSPIN & GAYSSOT, malgré le refus de Dominique VOYNET ?
Le second est celui de
l'environnement tant sur le plan local : pollution du captage de la DOUAI que national et international : encore des tonnes de CO² pour aggraver les gaz à effet de serre...
Le troisième c'est
le déménagement du territoire... Dans une région transfrontalière où GENEVE est en position économique de domination, quels sont les équilibres à trouver pour ne pas continuer d'exclure nos concitoyens qui ne sont pas fortunés ? La bulle financière qui rend la vie impossible aux familles dans l'agglomération annécienne n'en sera qu'accrue : l'autoroute ne servira t-elle pas d'abord à faciliter l'installation de citoyens suisses à ANNECY ?
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Loi littoral et Préfecture de la HAUTE SAVOIE : le mépris pour toute réponse

18 Janvier 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Plus de 17.000 signatures recueillies contre la modification de la loi littoral sur le lac d'ANNECY en particulier, par les associations de protection de la nature, qui demandent fort légitimement à être reçues par le Préfet pour les lui remettre afin qu'il les transmette aux ministres concernés...

Un préfet qui ne répond pas, malgré l'intense mobilisation citoyenne et l'émotion soulevée par son « trait » de novembre 2005, et le simple devoir du représentant de l'Etat de faire semblant de ne pas faire preuve de partialité dans son rôle.

Les associations annoncent donc qu'elles viendront déposer les dites pétitions le jeudi 11 janvier à 11 heures et demandent audience.

Alain MOYSAN, Khaled DEHGANE et les autres responsables associatifs ne seront pourtant pas reçus.

Jamais une action citoyenne n'avait réuni autant de signatures à ANNECY.

Jamais la population ne s'était autant émue d'une initiative voulue par MM. ACCOYER et HERISSON.

Jamais la mauvaise foi de ces derniers n'avait atteint un tel cynisme.

Mais Monsieur le Préfet a plus important à faire que de recevoir l'expression directe des citoyens et de faire preuve de civilité avec les représentants de la société civile.

Il attend de savoir si Monsieur SARKOSY sera Président de la République pour pouvoir relancer l'application du décret « gelé » par la mobilisation des annéciens.



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Première réunion de préparation des législatives

13 Janvier 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Première réunion de préparation des élections législatives dans les deux départements savoyards. Les VERTS ont la particularité de fonctionner en une seule région SAVOIE regroupant les deux départements actuels. Nous commençons par l'examen des scores des VERTS et des écologistes dans les deux départements en comparaison de ceux du Parti socialiste et de la droite en 1997 et 2002. Un rapide examen confirme que la stratégie d'alliance dès le premier tour des Législatives de 2002 a été « payante » à la fois pour les VERTS et pour le PS. La particularité de la HAUTE SAVOIE est que le vote écologiste est durablement important autour de 15 % des exprimés lors des scrutins de liste à la proportionnelle. Puis, nous abordons la question des finances : ouverture des comptes de campagne, recrutement d'un salarié, etc. La plupart des candidat(e)s ne l'ont jamais été. Moments d'inquiétude sur la logistique, le temps de préparation, les argumentaires à développer. Nous décidons de bien réfléchir à l'utilisation d'internet et y consacrerons notre prochaine réunion. Beaucoup de sérieux et de concentration. J'aime ce travail militant collectif loin de l'image d'Epinal d'un parti VERT caricatural et caricaturé en multiples sous tendances...J'observe plutôt une volonté démocratique exacerbée qui peut surprendre par rapport aux lourds appareils des autres partis qui décident de tout... Nous ne sommes pas tous d'accord dans ce groupe de candidat(e)s sur ce qu'il faut attendre d'une candidature HULOT ou d'un accord souhaité avec le Parti socialiste; mais nous savons sincèrement pourquoi nous prenons sur notre temps personnel pour entrer en campagne pour l'écologie.
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Vidéosurveillance : « Nous ne sommes pas à l’abri d’un dérapage »

12 Janvier 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

La revue CFDT MAGAZINE m'a interviewé à propos de l'extension de la vidéosurveillance à ANNECY. Cet article rend parfaitement compte de mon état d'esprit sur ce sujet.


« Le débat au sein du conseil municipal s’est cristallisé autour de la vidéosurveillance, car contrairement à ce qu’il avait annoncé, le maire, Bernard Bosson, a fait savoir que toutes les images seront bientôt enregistrées en continu et conservées. Pourtant, la délinquance est faible à Annecy, les statistiques montrent même qu’elle est en baisse. Dès lors, pour quelles raisons prendre le risque de porter atteinte aux libertés individuelles ?
Je pense que la mairie est entrée dans la logique d’un système qui s’alimente lui-même: Annecy ne veut pas paraître laxiste vis-à-vis d’autres municipalités qui renforcent la vidéosurveillance et elle suit le mouvement sans même avoir ouvert le débat. Or, ce déploiement n’est pas justifié par la réalité sociale de la ville, il y a donc un risque de dérive sécuritaire. Bernard Bosson est un démocrate sincère, si bien que les habitants ne peuvent pas imaginer que la vidéosurveillance puisse présenter un danger. Mais ce dispositif pourrait constituer un moyen de pression considérable dans les mains d’un autre élu. On n’est jamais à l’abri d’un dérapage. Le système peut être utilisé à tout moment par un élu ou même un agent qui aurait envie de faire des filatures, voire du chantage sur la vie privée des citoyens.


Dans la région, nous avons déjà eu un exemple de dévoiement. En 2002, la section CFDT de la mairie d’Albertville a saisi la justice après avoir appris que les policiers municipaux avaient reçu des ordres de leur hiérarchie leur demandant d’établir un fichier, baptisé “Troubadour”. Ils listaient les plaques d’immatriculation d’automobilistes accompagnées de mentions comme “homo” ou “maghrébin”. Mais la plainte de la CFDT a été déclarée irrecevable et le dossier est aujourd’hui classé. Je suis vraiment amer vis-à-vis de cette affaire car elle démontre qu’en cas de problème grave, on ne dispose d’aucune garantie pour que les garde-fous fonctionnent .»

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