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thierry billet
Articles récents

Les 175 premiers fruitiers seront plantés cet automne

16 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Dès cet automne, les premiers fruitiers seront plantés pour initier la plantation de nos 250 000 arbres : 175  à ANNECY sur le terrain de la FERMACULTURE, à ARGONAY, CHAINAZ LES FRASSES, CHAPEIRY, CHAVANOD, EPAGNY, GRUFFY, HÉRY SUR ALBY, LESCHAUX, QUINTAL, SAINT-JORIOZ, SAINT SYLVESTRE, SEVRIER ET VILLAZ sur des terrains communaux. Dans la foulée de l'adoption du projet de territoire et sans pouvoir en cette période pré électorale aider les particuliers ou les associations qui voudront s'associer, il s'agit d'initier encore modestement le projet avec l'association des CROQUEURS DE POMMES de Haute Savoie.

Il nous faudra planter 8 000 arbres par an d'ici 2050 pour tenir cet objectif ambitieux et nécessaire : un arbre par habitant du GRAND ANNECY

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Espaces naturels sensibles - convention avec le département

15 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Notre Hôtel de ville a brûlé et nous sommes tous sous le choc; inquiets et désemparés. Mais aussi déterminés, élus comme fonctionnaires territoriaux, à redémarrer le service public au plus vite. D'ores et déjà les équipes sont au travail pour relancer les systèmes informatiques et réinstaller les agents dans de nouveaux locaux... La continuité de l'action publique doit être assurée et je m'y emploie modestement en continuant de vous informer du travail de vos collectivités. Cette fois ce sera sur les espaces naturels sensibles.

Le département perçoit une taxe destinée à la préservation des espaces naturels du département. Le conseil départemental a souhaité signer des conventions avec les intercommunalités qui fixent les objectifs et les plans d'action qui permettent de les atteindre. Ce projet de convention a été présenté en commission ENVIRONNEMENT du GRAND ANNECY le 13 novembre.

La convention s'articulera en 6 axes : les paysages comme marqueurs de l'identité du territoire, la gouvernance avec la création d'un poste de référent biodiversité, la stratégie foncière pour l'achat des terrains emblématiques qu'il convient de préserver intégralement, la trame verte, bleue mais aussi noire avec la mise en œuvre de notre stratégie lumière qui prévoit la restauration de la nuit noire dans les corridors biologiques utiles à la biodiversité nocturne, les modes d'aménager avec la végétalisation et la désimperméabilisation.

La convention devrait être signée d'ici la fin 2019 pour être opérationnelle dès 2020.

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Ateliers climat = la restitution

15 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Un petit film a été réalisé à partir des ateliers climat en interrogeant des participants actifs et déterminés en faveur du climat.

Le voici à partager.

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SOLAIRE DU LAC, développons des centrales solaires citoyennes

14 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

La SOLAIRE DU LAC, dans le cadre du mois de l'économie sociale et solidaire, organise une réunion d'informations pour présenter ses projets pour 2020 avec l'installation de plusieurs centaines de mètres carrés sur les toitures municipales annéciennes ce 21 novembre à 19 heures 30 quai des clarisses  Cette initiative - qui rejoint l'un des objectifs du projet de territoire du GRAND ANNECY et du plan climat air énergie - mérite le soutien de tous pour se développer.

Les conseils communautaire et municipal ont voté des aides à l'amorçage de la SOLAIRE DU LAC pour un montant total de 30 000 euros; mais c'est l'épargne des habitants du GRAND ANNECY qui doit permettre l'épanouissement de ces projets citoyens.

 

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Stratégie de reconquête des friches

12 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

La pression foncière sur le territoire du GRAND ANNECY est telle que nous ne pourrons réellement préserver les espaces naturels et agricoles tout en permettant l'installation de nouveaux habitants qu'en organisant une gestion fine des friches créées par la déprise agricole. Regagner ces espaces avant qu'ils ne se "ferment" par une végétation banale permet de maintenir des espaces agricoles efficaces, de maintenir des paysages ouverts.

Le territoire du GRAND ANNECY est à 37% agricole et à 42 % forestier et naturel.

Le travail d'identification des lieux de déprise agricole liée au morcellement des parcelles, à des héritages en indivision bloquée, etc. vient de commencer. Il permettra ensuite sur deux secteurs d'expérimentation le LAUDON et la FILLIERE avant de mener une stratégie foncière de remembrement là où elle est pertinente, de rachat de certains terrains délaissés : les "biens vacants sans maître", d'agroforesterie avec les agriculteurs volontaires.

Une année entière sera nécessaire pour ce travail visant à simplifier la tâche des nos agriculteurs confrontés au mitage de l'espace agricole depuis un trentaine d'années.

 

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Rencontre avec l'espace citoyen

11 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

L'espace citoyen du GRAND ANNECY est une instance de démocratie participative constituée de membres bénévoles issus de la société civile. C'est une instance de consultation et de propositions sur les orientations majeures des politiques publiques locales. L'Espace citoyen est composé d'une assemblée plénière d'une centaine de membres, de groupes de travail et d'un bureau de 8 membres présidé par François BLANCHUT.

L'espace citoyen est sollicité par le GRAND ANNECY pour donner des avis sur le modèle des conseils économiques, sociaux et environnementaux existant aux plan régional et national. L'espace citoyen donnera donc un avis par exemple sur le projet de plan air climat énergie de l'agglo. Et il vient de livrer un travail pertinent sur notre politique cyclable. L'espace citoyen fonctionne sous la forme de groupes de travail thématiques.

Si vous voulez participer : espacecitoyen@grandannecy.fr

Attention, ne confondez pas l'espace citoyen avec l'observatoire citoyen qui regroupe des habitants tirés au sort, représentatifs de la sociologie du GRAND ANNECY et qui a été créé pour suivre et évaluer le projet de territoire. Cet observatoire a commencé à se réunir et les fiches actions qui permettront de conduire le projet de territoire lui sont présentés au fur et à mesure, comme celles sur la végétalisation et la plantation des 250 000 arbres. L'observatoire n'est pas ouvert à qui veut : sa composition est figée pour ne pas déséquilibrer la représentation en son sein.

 

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CIGALES cherchent Fourmis

10 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Les Clubs d'investisseurs pour une épargne locale et solidaire (CIGALES) ont pour vocation de collecter de l'épargne pour l'investir dans des projets écologiques locaux. Il existe à ANNECY la CIGALES DU LAC qui vous invite à participer à un "Apéro'CIGALES" le 19 novembre de 18 à 20 heures à la salle NIZIER (maison AUSSEDAT) 7 rue de la providence à ANNECY.

Ce sera l'occasion de vous présenter comment fonctionne cette "tontine" solidaire et de répondre à vos questions si vous souhaitez maitriser l'utilisation de votre épargne et l'orienter vers des projets locaux et environnementaux comme ils l'ont déjà fait (ALPAR, ALPINE ALUMINIUM, etc.).

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Commission de suivi de site du dépôt pétrolier de VOVRAY

9 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Les commissions de suivi de site (CSS) constituent un cadre d’échange et d’information notamment sur la gestion des risques liés aux installations et l’évolution de la réglementation. Ces commissions sont composées de 5 collèges : administration de l’État, élus , riverains des installations ou association de protection de l’environnement, exploitants de l’installation,  salariés de l’installation.

La réunion du 6 novembre a permis de faire un point exhaustif du fonctionnement du dépôt pétrolier de VOVRAY qui distribue le gazole et l'essence qui lui parviennent pas oléoduc souterrain depuis la Méditerranée. Les incidents survenus sur le site, les visites d'inspection de la DREAL, les exercices et les formations ont ainsi été détaillés; ainsi que les équipements de sécurité avec la clôture de l'automatisation du déclenchement des lances incendie du site 24/24 et 7/7.

L'expropriation des riverains du site dans le cadre du plan de prévention des risques industriels a été finalisée pour 1,975 million d'euros, ainsi que l'étude toxicité aiguë d'un éventuel incendie qui a conclu à l'absence de toxicité aiguë ( ce qui ne signifie évidemment pas que ces fumées ne seraient pas toxiques... mais qu'elles n'auraient pas d'effet létal immédiat).  Après plusieurs questions précises sur les exposés de la DREAL et de l'exploitant nous avons pu conclure la réunion avec le sentiment d'un site contrôlé et géré dans les règles  de gestion du risque actualisées en permanence.

Si vous voulez télécharger la brochure sur la conduite à tenir en cas d'accident sur le site qui a été distribuée en 2018 aux riverains et identifier la sirène qui annoncerait le déclenchement du plan particulier d'intervention :

 

 

 

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Verra-t-on la fin du ski dès 2050 ?

8 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Canon à neige dans la station pyrénéenne de Font-Romeu, en 2016. Raymond Roig/AFP

Le temps du développement intensif des stations de sports d’hiver, impulsée dans les années 1960 par le « Plan neige », est aujourd’hui révolu. À cette période, l’aménagement de nouveaux sites primait sur les préoccupations relatives à l’enneigement, et les services de l’État privilégiaient l’équipement des sites d’altitude pour construire des stations dites « en site vierge », comme La Plagne, les Arcs ou Tignes.

Dans leur sillage, de nombreuses stations de moyenne montagne ont vu le jour, jusque dans les années 1980, de manière plus diffuse et avec des formes d’aménagement variées. Ces dernières se sont révélées plus exposées à la variabilité naturelle de l’enneigement.

Développement controversé

Cette dynamique d’équipement touristique de la montagne soutenue par les pouvoirs publics (locaux et nationaux) a été, dès son origine, un sujet de controverse entre des acteurs porteurs d’une vision « aménagiste » et ceux davantage orientés vers la préservation de l’environnement.

Dès les années 1970, différents ouvrages ont remis en cause la pertinence de ce choix d’aménagement. La neige empoisonnée (1975) de Danielle Arnaud montre ainsi les limites du modèle économique de la station intégrée, tandis que Bruno Cognat souligne dans La montagne colonisée (1973), l’impact des conditions d’enneigement dont sont tributaires les stations de sports d’hiver.

À la fin des années 1970, les oppositions se cristallisent dans « l’affaire de la Vanoise » qui voit s’affronter les promoteurs de la station de Val Thorens et les défenseurs du jeune Parc national de la Vanoise, créé en 1963. Ce conflit a été fondateur : il a entériné l’idée selon laquelle le développement des stations par les « aménageurs » et la préservation de l’environnement revendiquée par les « protecteurs » étaient définitivement opposés et inconciliables.

L’enneigement, un enjeu vital

À la fin des années 1980, la succession d’hivers « sans neige » a contribué à relancer ces débats, notamment suite aux rapports Lorit (1991) et Pascal (1993), qui critiquent les choix d’implantation des stations de sports d’hiver. La question de la « garantie neige » devient alors centrale. Le développement des techniques de gestion de la neige dans les domaines skiables commence à se développer jusqu’à devenir des outils ordinaires.

Originellement dédié au confort des skieurs, le damage contribuera à son tour au maintien du manteau neigeux et à la répartition de la neige sur le domaine skiable. Et ces dernières années, le développement d’outils de mesure de hauteur de neige – associées aux travaux de profilage et de lissage des pistes – a permis d’améliorer la « skiabilité », y compris en conditions de moindre enneigement.

Enfin, la neige de culture a pris une part croissante dans la gestion des domaines skiables. On désigne ainsi la production de billes de glace d’un diamètre de quelques dixièmes de millimètres, par pulvérisation de micro-goutelettes d’eau qui se solidifient avant d’atteindre le sol, et dont la consistance est proche de celle de la neige damée. Initialement utilisée en palliatif en cas de déficit d’enneigement, elle est devenue un moyen systématique de préparation des pistes en amont de la saison hivernale, permettant aux exploitants de réduire les risques d’enneigement insuffisant, et d’exploiter au mieux les chutes de neige ultérieures.

Le déploiement de l’ensemble de ces techniques a occasionné de nouveaux investissements, vus comme une nécessité pour les partisans du développement des stations « aménageurs » ou une fuite en avant pour les « protecteurs ».

La menace climatique

Le changement climatique a relancé ces dernières années les débats : pour les « protecteurs », le développement des pratiques de gestion de la neige apparaît comme une hérésie au regard des moyens et ressources naturelles (l’eau principalement) mobilisées pour une activité qui paraît à terme condamnée. Les « aménageurs », eux, mettent en avant le savoir-faire et la capacité de gestion de la neige pour soutenir un secteur critique pour les territoires de montagne.

Les observations effectuées par le Centre d’études de la neige au Col de Porte, à 1325 m d’altitude dans le massif de la Chartreuse (Alpes du Nord), montrent que la hauteur moyenne de neige sur la période 1990-2017 a baissé de 40 cm par rapport à la période 1960-1990. Des observations analogues sont rencontrées en moyenne montagne dans l’ensemble de l’arc alpin.

Les projections climatiques relatives à l’enneigement naturel pour le XXIe siècle ont depuis longtemps mis en évidence les conséquences néfastes du changement climatique sur l’enneigement en moyenne montagne, c’est-à-dire pour les gammes d’altitude les plus proches, actuellement, de la limite pluie/neige moyenne.

Si la raréfaction des conditions d’enneigement naturel est avérée, la généralisation et l’amélioration des techniques de gestion du manteau neigeux ont toutefois permis aux gestionnaires de domaines skiables de composer avec un enneigement réduit. Cette situation renforce encore l’opposition entre les deux visions de l’aménagement de la montagne évoquées plus haut.

L’apport de la recherche

La communauté scientifique s’est saisie de ces problématiques pour mieux comprendre les relations entre les enjeux socio-économiques liés au tourisme en montagne et l’évolution du climat.

En France, des travaux de recherche ont récemment été menés à ce sujet, associant le Centre d’études de la neige (CEN) et le Laboratoire écosystèmes et sociétés en montagne (LESSEM).

Ces laboratoires ont par exemple développé une méthode d’estimation de l’enneigement des domaines skiables ; celle-ci croise des informations sur l’organisation spatiale et l’infrastructure des domaines skiables (réunies dans la base de données « BD Stations ») grâce à l’outil « SAFRAN–Crocus » qui modélise les conditions météorologiques et d’enneigement en montagne.

La combinaison de ces outils permet de calculer, à l’échelle d’un domaine skiable donné, un indice synthétique de fiabilité de l’enneigement (sur une base quotidienne et agrégé à l’échelle de la saison touristique hivernale). La mise en œuvre de tels outils permet également de calculer la consommation d’eau nécessaire pour la production de neige de culture.

La disparition du ski ?

Après avoir étalonné la méthode sur la base des années passées (de 1958 à 2015) et avoir comparé ses résultats à la fréquentation des domaines skiables, celle-ci a été mise en œuvre en utilisant des projections climatiques, obtenues par ajustement des projections climatiques régionales à l’aide d’une méthode développée spécifiquement pour les zones de montagne.

Ceci permet de calculer la fiabilité de l’enneigement des stations de sport d’hiver, en fonction des scénarios climatiques (réduction, modération ou accroissement des émissions de gaz à effet de serre) et des perspectives d’équipement en neige de culture dans les domaines skiables.

La première application de cette méthode a été conduite sur le territoire du département de l’Isère pour analyser l’impact du changement climatique sur les domaines skiables des 23 stations du département. Cette opportunité permettra d’étendre les calculs à l’échelle de l’ensemble des Alpes et jusqu’à la fin du siècle.

Les résultats à l’échelle de l’Isère montrent qu’il existe une corrélation forte entre la fréquentation des domaines skiables et les conditions d’enneigement naturel. Ils montrent aussi qu’avec les taux actuels de couverture moyenne en neige de culture (environ 30 % des surfaces de pistes équipées), la neige de culture a un impact significatif sur la couverture neigeuse des domaines skiables.

Neige de culture et eau

Produire de la neige de culture implique une consommation d’eau. Celle-ci est allée croissante, suivant le rythme d’extension des surfaces équipées. Dans l’étude que nous avons conduite, cette évolution se poursuit jusqu’en 2025, période à partir de laquelle le besoin en eau continue de croître alors que le taux d’équipement se stabilise.

Dans tous les cas, les conditions réelles d’enneigement n’ont qu’un impact indirect sur la consommation d’eau. En effet la plus grande partie de la neige produite l’est en avant-saison avant de connaître le besoin réel permettant de compenser un éventuel déficit de neige naturelle. La production est donc très peu variable d’une année à l’autre, et le volume total d’eau mobilisé est directement lié à la surface de piste équipée de neige de culture.

De manière générale, tout comme la plupart des effets du changement climatique, à l’échéance de la première moitié du XXIe siècle, les différences entre les scénarios d’émissions de gaz à effet de serre du GIEC importent peu. En effet, les concentrations actuelles de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et les émissions actuelles de gaz à effet de serre déterminent d’ores et déjà l’évolution des prochaines décennies.

Les projections indiquent un accroissement de la fréquence de retour des années avec un enneigement naturel défavorable (celui rencontré une année sur cinq), atteignant une année sur trois en milieu de XXIe siècle. Les résultats de simulation pour un taux de couverture moyen de 40 % des surfaces en neige de culture indiquent qu’en milieu de siècle les conditions d’enneigement des années les plus défavorables seront comparables aux conditions d’enneigement des années défavorables du début du XXIe siècle, sans neige de culture.

Au-delà de 2050, les différences entre les scénarios jouent un rôle beaucoup plus fort. Alors que dans le scénario où l’humanité atteint la neutralité carbone en milieu de XXIe siècle la situation se stabilise aux niveaux atteints en milieu de siècle, dans le cas de la poursuite de la croissance des émissions de gaz à effet de serre, la neige de culture ne constituera plus, pour une majorité de stations – excepté celles de plus haute altitude – une parade efficace à la réduction drastique de l’enneigement naturel, qui pourra atteindre 80 % en moyenne par rapport aux conditions du début du XXIe siècle.

Encore beaucoup d’inconnues

La question des ressources hydriques, en matière de disponibilité ou de coût, reste très variable d’une station à l’autre, comme l’ont bien montré des travaux de recherche présentés en 2010 et 2015.

L’étude menée pour Isère Tourisme indique qu’avec les projets d’installation de retenues collinaires (stockage d’eau) – réalisées spécialement à cet effet, et les prélèvements dans les barrages hydro-électriques, directement dans les cours d’eau naturels ou dans le surplus du réseau d’adduction d’eau potable –, le risque de conflit d’usage pourrait être marginal. Mais cette question reste encore assez inexplorée alors qu’elle se trouve au cœur même de l’opposition entre « protecteurs » et « aménageurs ».

Les premiers dénoncent une pression irraisonnée sur une ressource elle-même potentiellement menacée par l’évolution du climat alors que les seconds développent la notion d’emprunt temporaire de la ressource utilisée pour la fabrication de neige avant d’être restituée au milieu naturel lors de la fonte.

À l’heure actuelle, aucune étude scientifique prenant considération l’ensemble des usages de l’eau et leurs interactions dans une perspective de co-adaptation n’existe. Des recherches à l’échelle d’un bassin versant intégrant la diversité des usages (eau potable, usages agricoles, protection contre les incendies, loisirs estivaux, etc.) s’avèrent nécessaires pour éclairer ces questions.

Aujourd’hui, si des travaux récents permettent de mesurer de plus en plus précisément les atouts et les limites de la neige de culture pour accompagner l’adaptation des stations des sports d’hiver à la variabilité et au changement climatique, il convient de décliner ces recherches à l’échelle de chaque station.

Les résultats scientifiques doivent par ailleurs être complétés par des analyses socio-économiques complètes, notamment concernant l’influence de la neige de culture sur le modèle économique des stations, et au final le prix des forfaits et l’attractivité touristique.

À l’image des questions transversales soulevées par l’allocation de la ressource en eau, le changement climatique nous invite à dépasser les clivages historiques pour repenser le développement et l’aménagement de la montagne dans sa globalité.


Emmanuelle George, directrice de l’unité de recherche « Développement des territoires montagnards » au centre Irstea de Grenoble, est co-autrice de cet article.

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Programme local de prévention des déchets ménagers, participez !

7 Novembre 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Le Grand Annecy s’apprête à lancer son nouveau programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés pour les 6 années à venir. Les habitants sont invités à donner leur avis en répondant à un questionnaire en ligne avant le 25 novembre 2019 sur www.grandannecy.fr Celui-ci est également disponible au siège du Grand Annecy et dans ses trois relais territoriaux.
 

3kg de déchets sont générés sur le territoire du Grand Annecy chaque seconde ! C'est pourquoi l'Agglomération se lance dans un nouveau programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA) pour répondre à des enjeux environnementaux, sociétaux et économiques. Suite logique des précédents programmes de réduction des déchets menés sur la bassin annécien et le Pays d'Alby de 2011 à 2016 et de la démarche de Territoire zéro déchet zéro gaspillage engagée en 2014, le PLPDMA va définir pour les 6 ans à venir un plan d'actions pour réduire nos déchets et mieux valoriser ceux qui restent.

 

Les objectifs pour 2024

  • réduire la production de déchets ménagers de 50kg / habitant /an
  • valoriser 54% des déchets
  • réduire les déchets d'activités des entreprises
  • étudier l'intérêt de mettre en place une tarification incitative
  • sensibiliser à la lutte contre le gaspillage

Un travail collectif

837 habitants ont participé à l'enquête publique proposée fin 2018 dans le magazine de l'Agglomération, ce qui a permis au Grand Annecy de mieux cerner leurs attentes et implications en matière de gestion des déchets. En 2019, des ateliers ont été proposés aux partenaires institutionnels, associatifs et aux entreprises afin de définir les actions à mener. Ces concertations ont permis à l'Agglomération de construire son nouveau programme de prévention des déchets ménagers pour la période 2019 - 2024.

Il sera adopté par le conseil d'agglomération fin 2019 après la consultation publique en cours.

Une consultation publique jusqu'au 25 novembre 2019
Réagissez à chacune des 25 actions proposées en réponse aux 9 objectifs fixés.
Nous vous remercions vivement pour votre participation.
Pour donner votre avis, cliquez ici
 
Contact :
Direction de la Valorisation des déchets
 
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