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thierry billet
Articles récents

Qualité de vie, ANNECY à nouveau sacrée

14 Avril 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

Le Journal du Dimanche a publié le classement des villes françaises où il fait bon vivre et ANNECY se place à nouveau en 1ere place. L'année dernière, François ASTORG avait dénoncé ce classement le considérant comme infondé alors qu'il était en période électorale. Ce classement était donc une forfaiture méthodologique. Cette année, Interrogé par le JDD, le François Astorg déclare avoir « le devoir vis-à-vis des habitants que cela perdure » et annoncé vouloir « faire en sorte que cette attractivité devienne complètement vertueuse ». L'art de s'attribuer un mérite que ne lui revient pas; mais aussi de reconnaître que le classement fondé sur 183 critères est pertinent à ses yeux maintenant qu'il peut en retirer quelques lauriers.

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Tentative d'assassinat d'une journaliste bretonne

11 Avril 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

« Déboulonner une roue de la voiture de la journaliste bretonne Morgan Large n’est pas un geste d’intimidation, mais une tentative de blesser ou de tuer »

Depuis plusieurs années, des journalistes alertent sur les menaces et la « loi du silence » qui leur est imposée dès qu’il s’agit des dégâts de l’agro-industrie bretonne.

Publié le 11 avril 2021 – LE MONDE

Morgan Large est journaliste, elle travaille pour Radio Kreiz Breizh (RKB), une radio associative établie à Saint-Nicodème (Côtes-d’Armor). En Bretagne, elle est connue pour son travail sur les dégâts de l’agro-industrie, sur la manière dont les poulaillers et les porcheries industriels, les entrepôts et les silos géants des coopératives, et les parcelles interminables de grandes cultures, saccagent lentement la beauté du pays. « Mettre la plume dans la plaie », n’est-ce pas ce que sont censés faire les journalistes ?

Tout le monde ne l’entend pas de cette oreille. Dans la nuit du 26 mars au 27 mars, Morgan Large est réveillée par les aboiements de son chien. La porte ouverte, celui-ci se précipite vers la voiture, garée non loin. Une sonnerie de téléphone retentit tout à côté. Quatre jours plus tard, la journaliste trouve sur le chemin de sa maison un boulon de roue, réalise qu’il appartient à sa voiture et qu’il en manque un autre, sur la même jante. L’un de ses voisins lui confie l’avoir trouvé trois jours plus tôt, le samedi 27 mars, non loin de chez elle.

Morgan Large a donc sans doute circulé, quatre jours durant, dans un véhicule saboté, au risque de sa vie, de celle de ses enfants. Déboulonner partiellement une roue n’est pas un geste de menace ou d’intimidation, ce n’est pas un avertissement. C’est une tentative discrète de mettre hors d’état de nuire, ou, pour le dire plus simplement, de blesser ou de tuer. Près d’un millier de personnes ne s’y sont pas trompées et se sont réunies, mardi 6 avril, à Rostrenen, pour manifester leur soutien à la journaliste.

Chien empoisonné

L’attentat n’est pas venu sans avertissements. Régulièrement stigmatisée par les collectivités locales ou des industriels, la journaliste est ciblée avec une agressivité décuplée depuis qu’elle a témoigné dans un remarquable documentaire, Bretagne, une terre sacrifiée, diffusé en novembre 2020 sur France 5, et qui a réuni plus d’un million de téléspectateurs. Appels téléphoniques nocturnes, menaces sur les réseaux sociaux où sa photo est diffusée, intrusion nocturne dans les locaux de RKB ou chez elle, où les prés ont été ouverts pour laisser ses animaux divaguer… En janvier, son chien a été empoisonné.

Depuis plusieurs années, les journalistes installés en Bretagne alertent sur la « loi du silence » qui leur est imposée autour de l’industrie agroalimentaire. La journaliste indépendante Inès Léraud, coautrice de l’enquête en bande dessinée Algues vertes. L’histoire interdite (Delcourt/La Revue dessinée, 2019), en a particulièrement fait les frais. Entre autres choses, Inès Léraud est régulièrement ciblée par des plaintes en diffamation de groupes industriels, plaintes parfois retirées quelques jours avant l’audience, et qui ne visent qu’à inquiéter, à épuiser financièrement et psychologiquement la journaliste. Et in fine à imposer le silence.

Devant cette accumulation d’atteintes à la liberté d’informer – dont on voit qu’elles pourraient finir de manière dramatique –, les pouvoirs publics restent cois. Ces derniers jours, on cherche en vain une réaction, à l’Elysée, à Matignon ou ailleurs, qui soit à la mesure de la gravité des agissements ciblant Mme Large. Un silence dont on ne peut que s’étonner, la liberté d’expression – par voie de caricature, notamment – étant sur d’autres sujets portée au sommet des préoccupations du pouvoir.

Altercation

Le gouvernement ne s’en tient pas, dans cette histoire, à la neutralité. Il a choisi un camp. La réalité est que son action conforte les adversaires les plus radicaux de la liberté de la presse, sur les questions d’agriculture et d’environnement. En reprenant à son compte les éléments de langage des propagandistes de l’agriculture intensive – le désormais célèbre « agribashing » – et en privatisant l’action de la gendarmerie nationale par la création de la cellule Demeter, le gouvernement a contribué à criminaliser ceux qui s’inquiètent publiquement des dégâts de l’agro-industrie.

Depuis octobre 2019, la cellule de gendarmerie Demeter est notamment chargée, selon la convention signée entre le ministère de l’intérieur et la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), « de la prévention et du suivi (…) des actions de nature idéologique » visant des exploitants, y compris lorsqu’il ne s’agit que « de simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole ».

La presse entre-t-elle dans ces catégories ? Fin mars, alors que Morgan Large circule avec une roue partiellement déboulonnée, une journaliste de radio allemande est en reportage dans les parages, en Argoat. Un tracteur passe. Elle tend son micro pour capter l’ambiance sonore. L’agriculteur s’arrête, interroge. Elle décline sa qualité de journaliste. S’ensuit une discussion tendue, le micro reste ouvert. L’agriculteur proteste de l’enregistrement et c’est l’altercation. Le soir venu, dans sa pension, la journaliste voit débarquer l’agriculteur encadré de deux gendarmes qui exigent l’effacement des bandes. Au cours de l’intervention, l’intéressée est copieusement injuriée devant les forces de l’ordre, qui n’y voient rien à redire.

Au-delà de la question de savoir si une journaliste peut enregistrer une discussion un peu vive sans avoir recueilli l’assentiment exprès d’un interlocuteur (dont elle ignore l’identité), il est surprenant qu’une équipe de gendarmerie puisse être aussi facilement mobilisable, en soirée, pour une tâche aussi délicate que la suppression des enregistrements d’une journaliste étrangère. Celle-ci n’en revient toujours pas. « Tout s’est passé comme si les gendarmes étaient au service de l’agriculteur », raconte-t-elle au Monde. Ne l’étaient-ils pas, en réalité ? En Bretagne, les pouvoirs publics ont laissé s’installer un dangereux sentiment de toute-puissance et d’impunité.

Stéphane Foucart

 

 

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Agrément d'ANTICOR, enfin !

10 Avril 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

J'adhère à ANTICOR, l'association de lutte contre la corruption, et je vous ai informé des difficultés rencontrées pour obtenir le renouvellement de l'agrément ministériel qui lui permet de se constituer partie civile. Drôle de conception "poutinienne" de la liberté d'accéder à la Justice qui soumet au pouvoir l'autorisation préalable de le "titiller"... Jean CASTEX a fini par accorder l'agrément et c'est un soulagement. Voici le communiqué d'ANTICOR ... en attendant que Mme LARDET et M. ASTORG répondent à mes questions concernant l'application de la charte ANTICOR pour les municipales qu'ils s'étaient engagés à mettre en oeuvre et n'ont toujours pas fait. Mais cela vous étonne t'il vraiment cher lecteur ?

Chères Adhérentes, chers Adhérents,

Le renouvellement de l’agrément d’Anticor est une victoire importante pour la lutte anti-corruption. Cet agrément permet d’empêcher qu’une affaire politico-financière soit enterrée, ce qui n’est pas rien dans un pays où les citoyens ne peuvent agir d’eux-mêmes et où la carrière du procureur dépend du gouvernement. Ces derniers mois, bien qu’en mesurant qu’Anticor se doit d’être un édifice imprenable, ce qui signifie améliorer nos règles internes, nous avons aussi mesuré notre importance. Dans une démocratie, il faut que « le pouvoir arrête le pouvoir » et Anticor est un petit contre-pouvoir, qui peut agir notamment quand le pouvoir de la justice est entravé.

Mais c’est une victoire paradoxale.

D’abord l’arrêté de renouvellement de l’agrément n’a été acquis que le 2 avril à 22h29. Il n’aurait pas été rédigé très différemment si une décision de refus avait été prise. C’est sans doute une première que la publication dans le Journal Officiel d’une telle motivation. On peut aussi y voir les traces laissées par deux mois de cabale médiatique. Mais on peut aussi y voir un indice de l’agacement du pouvoir envers notre association.

Ensuite, la tension née du report de l’agrément par une décision du 2 février a fait d’une décision administrative qui aurait dû être banale un enjeu politique. Et c’est pourquoi nous sortons renforcés de cette épreuve, par tous ceux qui nous ont accordé leur soutien : associations, personnalités politiques, communes qui ont adopté des vœux ainsi que par 35.000 citoyens qui ont signé une pétition en notre faveur. Un millier d’adhérents nous ont rejoints depuis le 1er janvier. Le gouvernement a dû répondre à deux questions orales dans l’hémicycle sur l’agrément d’Anticor. Si le gouvernement avait voulu faire la promotion d’Anticor, il n’aurait pas agi différemment.

Mais c’est quand même un paradoxe, qu’il faudrait éviter dans l’avenir. La note de l’observatoire de l’éthique publique montre la voie qui pourrait être suivie par le législateur : si les associations anti-corruption doivent être agréées –ce qui pourrait d’ailleurs se discuter-, elles devraient l’être par une autorité indépendante : Défenseur des droits ou Haute Autorité de la Transparence de la Vie Publique. La prochaine loi sur « la confiance dans l’institution judiciaire » pourrait être le moment de cette avancée.

Enfin, Anticor continuera à faire ce qu’elle a toujours fait. Expliquer les enjeux de nos combats, assister les lanceurs d’alerte, constituer des dossiers, secouer le monde politique, informer le parquet, saisir un juge indépendant lorsque c’est nécessaire, exiger la fin de l’impunité. Si vous avez envie de vous impliquer dans ces missions, sachez que chacun peut s’engager dans le mesure de son temps disponible et que c’est le travail de beaucoup de militants qui fait la force de cette petite association qui devient grande.

« Ils ont voulu nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines. » Proverbe mexicain.

À bientôt,

Élise VAN BENEDEN et l’équipe d’Anticor

 
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Sommations interpellatives, 77 procurations et autres découvertes

3 Avril 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

Et voilà qu'un candidat de la liste de Mme LARDET s'offusque qu'un huissier veuille lui poser des questions sur l'utilisation de la permanence parlementaire de la députée pour sa campagne municipale et sur l'activité de ses assistants parlementaires au service ce cette campagne. Cela s'appelle une "sommation interpellative" et cela est prévu par le code de procédure civile pour établir des faits de manière officielle. Si la question appelle une réponse négative, la personne répond négativement; si elle appelle une réponse positive, la personne répond positivement. Le fait que dans la journée de vendredi, l'assistant parlementaire de Mme LARDET ait fait le tour des anciens colistiers pour leur demander de ne pas répondre à l'huissier est un aveu complémentaire : 1/ de la poursuite de l'utilisation des moyens parlementaires pour la campagne municipale; et  2/ du malaise de Mme LARDET devant les attestations déjà fournies par JLR = photos officielles des candidats dans la permanence parlementaire, courriels de l'assistant parlementaire en plein après-midi en dehors de toute période de congés, etc. 

Mais il y a eu mieux ce vendredi, avec la remise à JLR du tableau définitif des procurations arrivées en retard à la Mairie d'ANNECY; c'est à dire 77 arrivées à la date du 3 juillet soit après le 28 juin date de l'élection, dont 25 qui n'ont pas pu voter pour 27 voix d'écart; de quoi conduire le Conseil d'Etat à reconsidérer le jugement du Tribunal administratif de GRENOBLE qui ne disposait pas de ces chiffres dont Monsieur ASTORG seul disposait (au 3 juillet, JLR n'était plus en poste) et qu'il a cachés à la juridiction grenobloise.

​​​​​​​Et puis, cerise sur le gâteau, Monsieur ASTORG a dû communiquer, au titre de la loi de 1978 sur la communication des documents administratifs, les documents comptables concernant les factures émises par Monsieur ASTORG maire d'ANNECY à Monsieur ASTORG, tête de liste de RÉVEILLONS ANNECY pour "couvrir" les tracts imprimés par la Ville pour sa campagne électorale et distribués fin juin juste avant le second tour. Et cette phrase mémorable du mandataire financier concernant la distribution de la lettre de Mme SEGAUD-LABIDI aux habitants de CRAN : "En l'espèce, il n'y a pas de coût de diffusion car ce document a été distribué par les élus eux-mêmes et non pas par des agents municipaux". Avez vous constaté depuis le 1er janvier 2017 un courrier officiel de la Ville d'ANNECY qui ne soit pas distribué par les services municipaux ? Les élus de CRAN GEVRIER ont-ils déjà fait le tour des boites aux lettres entre le 1er janvier 2017 et le 28 juin 2020 avec une lettre officielle ?  A moins de 10 jours du scrutin, quel fonctionnaire municipal aurait accepté de diffuser un courrier signé par la maire-déléguées de CRAN et candidate aux élections municipales ? Quel chef de service, quel appariteur aurait accepté de se prêter à cette évidente manoeuvre électorale ? Aucun assurément. Et donc, RÉVEILLONS ANNECY s'est exonérée de ce refus évident en distribuant par ses propres militants une lettre circulaire distribuée dans les quartiers BEAUREGARD, VALLON/JOURDIL à plusieurs milliers d'exemplaires... Cela s'appelle TRICHER et la preuve en est maintenant clairement établie.

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Mosquée, concordat et salade strasbourgeoise...

26 Mars 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

La polémique sur le vote d'une subvention par la nouvelle majorité écologiste municipale de STRASBOURG à la construction en cours d'une mosquée d'obédience turque est intéressante. DARMANIN a dégainé trop vite un argumentaire qui montre qu'il ne connaît pas suffisamment bien le statut particulier du culte en ALSACE et la possibilité dérogatoire offerte aux collectivités territoriales de financer des édifices religieux y compris musulmans. Les VERTS s'en offusquent et menacent d'une plainte en diffamation (tiens donc cela deviendrait-il une habitude ?). Pour autant ce qui me choque c'est bien que cette subvention soit votée alors que les travaux sont déjà largement engagés et que la règle en matière de finances publiques est qu'une subvention ne puisse être accordée APRES que la réalisation d'un projet soit enclenchée. Ce faisant les VERTS apparaissent comme volant au secours d'une association cultuelle turque assez radicale qui n'arrive pas à boucler son budget de plus de 30 millions d'euros pour un monument fastueux et sans avoir pris les renseignements utiles préalables sur le positionnement idéologique de celle-ci ni sur l'accord des autres collectivités territoriales également sollicitées par l'association pour combler le déficit de la construction en panne. En fait, le problème vient de l'incompréhension qu'une Ville puisse débourser 2,5 millions d'euros de subvention à une association cultuelle sans aucune garantie de représentativité ni d'ouverture d'esprit au moment où la TURQUIE quitte la Convention contre les violences faites aux femmes. On ne sait plus alors si il s'agit d'inconscience politique ou d'amateurisme. En tous cas, les majorités vertes issues des municipales font plus parler par leurs bévues que par leurs réalisations environnementales exemplaires; c'est bien dommage.

 

 

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Droit de réponse de Madame LAFARIE et Monsieur OSTERNAUD

26 Mars 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

Madame LAFARIE et Monsieur OSTERNAUD m'ont finalement demandé de publier un droit de réponse suite à mon post du 17 janvier 2021 conformément à la loi de 1881 sur la liberté de la presse et comme je l'avais moi-même proposé. Ce faisant, ils m'indiquent renoncer à leur plainte pénale pour diffamation. Le Conseil municipal du 29 mars retirera la délibération leur accordant la protection fonctionnelle; ce qui évitera au juge administratif que j'ai saisi de suspendre cette délibér illégale. Voici donc ce droit de réponse.

Droit de réponse de Mme Lafarie et Monsieur Osternaud,

Dans l’article du 17 janvier 2021, intitulé « Un agent face à un élu, c’est quoi ? » M. Billet nous attribue, à tort, la paternité de deux phrases, présentées comme méprisantes envers les agents de la ville, lors d’une réunion des élus de l’exécutif avec la direction des services le 17 septembre 2020. Nous n’avons jamais prononcé ces mots, ni aucun élu d’ailleurs.

La première phrase citée dans l’article est « un agent face à un élu c’est quoi ? comme une fougère en plein vent, elle tremble ». M. Billet s’appuie sur un extrait tronqué de la messagerie de cette réunion qui se déroulait pour une partie en présentielle (ce qui était le cas pour moi – M. Osternaud) et pour l’autre partie en visio-conférence (ce qui était le cas de Mme Lafarie).

Dans cet extrait ma collègue Mme Lafarie, demande en réalité à faire répéter cette phrase, via la messagerie teams de cette réunion, dite à l’oral par un cadre de l’administration, car elle ne l’avait pas entendue totalement. D’ailleurs on peut lire dans l’extrait de la conversation venant de Mme Lafarie « J’ai pas bien entendu la comparaison… » C’est dans ce cadre-là que je lui réponds, toujours dans la messagerie, la partie qu’elle a manquée de la comparaison faite par ce cadre de l’administration à l’oral : « comme une fougère en plein vent : elle tremble ». D’ailleurs sur l’extrait proposé par M. Billet une autre personne répond la même phrase juste avant moi. On comprend donc très bien, lorsqu’on lit la conversation avec attention que ni Mme Lafarie, ni moi, M. Osternaud, ne sommes à l’origine de cette phrase.

La seconde phrase que M. Billet rédige comme une citation qu’il nous attribue : « Agents serviles, vous devez vous plier aux desiderata de vos nouveaux maîtres », quant à elle, sort de son imagination. Mme Lafarie et moi-même avons un profontnd respect des agents de la ville et réfutons toutes accusations de mépris envers qui que ce soit. Nous renouvelons ici toute notre confiance envers nos fonctionnaires.

Nous invitons M. Billet à porter une plus grande attention à ses sources, lorsqu’il utilise et « interprète » des extraits de correspondance privée volée. (Une plainte contre X a été déposée par la ville à ce sujet pour vol de correspondance privée)

La démocratie se nourrit du débat d’idées, mais la démocratie est souillée par le mensonge et l’insulte. Le débat démocratique s’inscrit dans un profond respect de l’altérité, y compris le respect de celui qui exprime des idées différentes.

En définitive, ce qui nous attriste le plus c’est de blesser ainsi les agents de la Ville d’Annecy en utilisant leur sensibilité sans ménagement.

Mme Lafarie et moi-même ne cautionnons pas ce mépris de nos agents, ni leur instrumentalisation par M. Billet, dans le seul but de discréditer notre rôle d’élu dans son intégrité la plus digne : celle de respecter, et ce quel qu’il soit, chaque être humain.

Marion Lafarie, Maire-Adjointe à la voirie et mobilité.

Xavier Osternaud, Maire de la commune déléguée de Pringy et

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Ecologiste de fortune...

23 Mars 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

"Merci à qui ? Merci à Monsieur Thierry Billet ! L'ancien élu "écologiste de fortune""... m'accable Mme LARDET sur sa page Facebook que l'on me fait suivre. Il s'agit d'un commentaire laconique sur un article du Dauphiné Libéré concernant la boucle d'eau qui permettra de chauffer les logements de l'AVANT SCENE et la piscine des MARQUISATS. Le DL y raconte que l'herbier sous lacustre aurait été abîmé par les travaux et que depuis les services de l'Etat ont mené une discussion avec IDEX l'opérateur privé de l'opération. Qu'ai-je à voir là-dedans ? Je ne suis pas chef de chantier d'IDEX et je n'ai pas participé aux décisions prises par les services de  l'Etat ni par les différentes commissions consultatives qui ont validé le projet en amont. Mme LARDET se trompe donc de cible en me visant; ce qu'elle sait parfaitement. Mais elle n'a pas résisté au jeu de mots sur mon patronyme, elle ou ses deux attachés de cabinet à 200 000 euros l'année qui doivent gérer son compte FB. Ignorant que le projet de boucle d'eau est sans aucun doute le projet de transition écologique le plus emblématique du mandat précédent, soutenu ardemment à ce titre par l'ADEME au titre des Nouvelles technologies émergentes, Mme LARDET ignore également que ce projet ne coûte rien aux collectivités annéciennes; ayant été monté exclusivement par des opérateurs privés. Pour un "écologiste de fortune" engagé dans la défense de l'environnement depuis 1976, ce n'est pas si mal après tout. Quant au jeu de mots, un ami défenseur syndical aux prud'hommes en avait trouvé un mieux adapté en me surnommant malicieusement "dollar". Je vous laisse trouver le lien évident avec mon nom de famille...

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Amateurisme

18 Mars 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

Je reçois le mémoire en défense de la Ville concernant l'annulation de la délibération accordant la protection fonctionnelle à Mme LAFARIE et M. OSTERMAN. Pas un mot sur le fond : rien sur la participation au vote des deux élus sur un dossier qui ne bénéficie qu'à eux seuls, rien sur la CEDH, sur la défense de la liberté d'expression. Sur la forme, ma requête serait simplement irrecevable car je n'aurais pas intérêt à agir contre une délibération ... qui me cite nommément mais que je ne pourrais pas contester alors qu'elle vise à me réduire au silence. Les annéciens seront en outre heureux d'apprendre que ma requête serait d'autant moins recevable que la Ville est assurée au titre de la protection fonctionnelle; et donc ce sera l'assurance qui paiera et pas le contribuable. Chers amis, selon la jurisprudence ASTORG, vous pouvez avoir tous les accidents que vous souhaitez, ce n'est pas vous qui pairez mais votre assureur ... qui ne vous demandera jamais une augmentation de votre police d'assurance pour récupérer sa mise ! Dernier agument : le coût de la procédure serait faible au regard du budget de la Ville. Alors que la gestion économe des finances publiques devrait être la règle en ces temps de vache maigre à cause du COVID-19, François ASTORG annonce jeter ainsi l'argent par les fenêtres dans l'unique but d'essayer de me nuire.

Et puis, au beau mitan du mémoire, l'annonce que la délibération en question sera "retirée", c'est à dire annulée par le Conseil municipal du "21 mars". Le 21 étant un dimanche, il est peu probable que le Conseil se réunisse ce jour-là. Mais on peut penser qu'elle sera effectivement annulée au prochain CM. L'annonce du retrait d'une délibération fantaisiste comme celle-là n'est sans doute pas étrangère à mon courriel adressé au Maire lui rappelant que le vote des deux élus est une prise illégale d'intérêts indubitable dont il faudra qu'ils s'expliquent si la délibération est mise en œuvre. François ASTORG ayant déclaré en séance que leur participation au vote était "parfaitement légale", il fallait bien qu'il essaie de retomber sur ses pieds en annulant une décision hors des clous. Tout ceci est révélateur d'un amateurisme déroutant pour la gestion d'une ville de 130 000 habitants.

Nous verrons si, ainsi privés de la prise en charge financière municipale qu'annonce le mémoire de la Ville, Mme LAFARIE et M. OSTERNAUD me feront citer devant le Tribunal correctionnel en engageant leurs propres deniers. Un groupe d'avocats annécien m'a d'ores et déjà annoncé se proposer pour assurer ma défense et celle de la liberté d'expression. Affaire à suivre donc qui s'ajoute au gribouillis politique de la nouvelle majorité municipale.

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Conflit d'intérêts, cette fois, Monsieur TATU

17 Mars 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

La commission de déontologie des journalistes vient de rendre son avis. Je l'avais saisie à la suite des articles de Monsieur TATU dans LE FAUCIGNY où celui-ci "oublie" de signaler à ses lecteurs qu'il est maire-adjoint de la nouvelle équipe municipale quand il écrit des pamphlets contre JLR... La commission vient de décider à l'unanimité : "Le CDJM rappelle que le fait d'exercer sa profession n'interdit aucunement à un journaliste de se présenter aux élections, ni, plus largement , de participer à la vie politique de sa région. Mais il estime que les règles déontologiques dont la profession s'est dotée l'encouragent alors à se "déporter" et à ne plus traiter les sujets en lien direct avec son engagement politique, lors d'une campagne électorale ou au cours de l'exercice de son mandat. Réuni le 9 mars 2021 en séance plénière, le CDJM estime que LE FAUCIGNY n'a pas tenu compte des règles déontologiques concernant les journalistes en situation de conflit d'intérêt."

Voilà qui remet l'église au milieu du village. Il est à vrai dire incroyable qu'il faille saisir une commission de déontologie pour rappeler à un journal(iste) que le journal(iste) doit déclarer ses conflits d'intérêt et les éviter en se "déportant" lorsque ce qu'il écrit ou publie est en relation directe avec son activité politique. Conflits d'intérêts que la nouvelle majorité municipale entretient de manière régulière depuis son élection comme je le documente depuis plusieurs articles de mon blog; ce qui me vaut en retour la menace d'une plainte en diffamation que François ASTORG veut, comble de l'ironie, faire payer par la Ville.

Je tiens à votre disposition l'avis de la commission dans son intégralité. 

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Charte municipale anti corruption

15 Mars 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

JLR avait signé la charte municipale de l'association anti-corruption ANTICOR, de même que François ASTORG. J'ai consulté le site internet de la Ville pour vérifier que les engagements pris étaient bien mis en oeuvre. Ne trouvant pas les informations de transparence de la vie publique qu'il s'était engagé à mettre en ligne, je viens donc de demander au Maire :

 

"Monsieur le Maire,

Je suis intéressé par le suivi de votre signature de la charte municipale ANTICOR et notamment sur la  Transparence de l’action publique :

• Rendre publique l’assiduité des conseillers municipaux aux séances plénières.

• Appliquer l’open data par défaut 

• Suivre sans délai les avis de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA).

• Mettre en ligne le montant des indemnités perçues par chaque conseiller municipal.

• Mettre en ligne la liste des bénéficiaires de logement ou de voiture de fonctions.

• Mettre en ligne le nombre et la rémunération des collaborateurs de cabinet.

• Mettre en ligne les frais d’avocats engagés par la commune et les jugements rendus.

• Nommer un référent alerte éthique = je n'ai pas trouvé ses coordonnées sur le site

• Mettre en place des mécanismes de détection des conflits d’intérêts afin d’indiquer, avant chaque séance plénière, les élus qui doivent se déporter.

• Désigner un référent déontologue  = la délibération du 5 février 2018 n°2018-42 est échue au 31/12/2020 et je n'ai pas trouvé de délibération prolongeant cette missions.

• Développer des formations déontologiques adaptées aux risques propres de chaque service municipal.

Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me faire indiquer les liens sur le site internet de la Ville qui permettent d'accéder à ces informations."

Mme la cheffe de cabinet du Maire vient de me répondre que je serai tenu au courant. Autrement dit, ces informations anti-corruption ne sont toujours pas accessibles. J'attends notamment avec intérêt le coût du cabinet du Maire au regard de celui de JLR; d'autant que JLR n'avait pas de cabinet au GRAND ANNECY, alors que Mme LARDET a embauché deux personnes à plein temps.. Quant à la "détection des conflits d'intérêts", elle n'est toujours pas à l'ordre du jour avec le vote LAFARIE/OSTERNAUD en faveur de leur propre protection fonctionnelle au dernier conseil municipal.

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